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00:00Votre avis nous intéresse sur France Bleu Périgord.
00:04C'est le temps de l'amour, le temps des copains et de l'aventure.
00:11C'est une icône qui nous a quitté hier, Louis de Bergevin.
00:17François Zardy est mort, c'est son fils Thomas Dutronc qui l'a annoncé avec ce petit message sur les réseaux sociaux.
00:24Ce matin, on essaye de revenir sur la carrière de cette chanteuse qui a eu du succès en France mais aussi à l'international.
00:33Quel est votre souvenir de François Zardy ? Quelle est votre chanson préférée ?
00:38Marie-Paul est à Boulazac. Bonjour Marie-Paul.
00:41Bonjour, bonjour. Tenez, écoutez.
00:46Marie-Paul, vous avez mis la chanson à la maison.
00:51Ce qu'on va faire, c'est qu'on va la mettre à la radio, comme ça tout le monde pourra bien l'écouter.
01:01Marie-Paul, cette chanson, c'est votre chanson favorite ?
01:05Oui, parce qu'elle a six ans de plus que moi, un peu plus.
01:12Salut les copains, tout ça, je l'ai beaucoup écoutée, je l'ai beaucoup aimée.
01:18Elle était discrète, elle était jolie, elle était au petit conservatoire de Mireille.
01:25C'est tous les années 60.
01:31C'était formidable, c'était une belle chanson.
01:36C'était triste, mais bon, c'est ce qui arrive à tout le monde.
01:41Mon amie La Rose, pourquoi vous aimiez particulièrement cette chanson ?
01:44Elle était douce, elle racontait l'histoire.
01:50Même pour nous, on s'ouvre un jour, le soleil est là, la misère nous arrive, les maladies.
01:58Et puis tout doucement, on s'éteint.
02:02Ça me fait penser vraiment à ça.
02:05Mais seulement, La Rose est beaucoup plus éphémère que nous, bien sûr.
02:10Ça me fait vraiment penser de la vie, et puis tout doucement, on s'en va.
02:15Marie-Paul, Françoise Hardy, ce n'était pas une artiste extravagante, elle était plutôt discrète.
02:21C'était ça aussi qui faisait sa particularité et qui vous touchait chez elle ?
02:26Oui, moi j'aime les gens discrets, je suis quelqu'un de discret.
02:30J'aime les gens discrets, je n'aime pas les gens qui étalent leur vie à tout va.
02:36J'aimais ça, elle était douce.
02:39Son regard était doux, elle avait ses grands cheveux.
02:43C'était Françoise Hardy, il était nature.
02:47Elle ne s'est jamais pris la tête, je trouve.
02:50Je pense qu'on pouvait l'approcher facilement, c'était quelqu'un de simple.
03:03Merci beaucoup, Marie-Paul, d'avoir accepté de témoigner et de rendre hommage à Françoise Hardy ce matin.
03:08Bonne journée, à bientôt.
03:10Merci, d'ailleurs, je lui ai fait une story, deux stories encore aujourd'hui.
03:14L'autre jour, j'en ai fait une sur les réseaux sociaux.
03:17Deux stories, je l'ai fait à Facebook.
03:20Continuez de lui rendre hommage sur les réseaux sociaux, Marie-Paul.
03:23Merci de nous avoir appelé.
03:24Chantal est à Razac-sur-Lille. Bonjour, Chantal.
03:27Bonjour, oui.
03:29Chantal, si vous deviez choisir une chanson de Françoise Hardy ce matin, pour vous, ce serait laquelle ?
03:33Moi, c'était « Tous les garçons et les filles ».
03:36On l'écoute, écoutez.
03:37Tous les garçons et les filles de mon âge se promènent dans la rue de Pardeux.
03:43Tous les garçons et les filles de mon âge savent bien ce que c'est qu'être heureux.
03:49T'es les yeux dans les yeux et la main dans la main.
03:56Ils s'en vont amoureux sans peur du lendemain.
04:02Pourquoi cette chanson-là en particulier, Chantal ?
04:05Pour moi, elle représentait la douceur, ma jeunesse, son style, toujours élégant mais sans geste avagant.
04:13L'amour pour son fils.
04:17Et ce qui est important de noter, je me permets, Chantal, c'est que cette chanson est sortie en 1962.
04:24Et que c'est Françoise Hardy qui a composé la musique, qui a écrit les paroles.
04:27Et c'était assez rare pour les artistes à l'époque de chanter leur propre chanson.
04:32C'est ce qui en a fait sa particularité aussi, selon vous ?
04:35Oui, je pense. Je pense.
04:38Mais bon, moi, c'est mon époque. J'ai toujours, toujours adoré Françoise Hardy.
04:45Pour sa gentillesse, pour sa simplicité.
04:50Elle ne se faisait pas voir comme d'autres artistes.
04:58Et puis, l'amour qu'elle avait pour son fils, pour moi, c'était très, très important.
05:03D'ailleurs, il y a cette photo qu'il a publiée sur les réseaux sociaux en annonçant le décès de sa mère.
05:09Elle, jeune maman, avec lui dans les bras quand il était enfant. C'est une très belle photo.
05:15J'ai suivi sa maladie petit à petit. Je regardais souvent, voir où elle en était.
05:22Et je comprends très bien son désir qu'elle avait de vouloir partir.
05:27J'ai connu ça un petit peu avec mon mari. Et c'est pour ça que je la comprends.
05:34Vous la comprenez jusqu'au bout. Elle vous a accompagné.
05:38Il y a quelque chose aussi, c'est que la plupart de ses chansons, elle a beaucoup de chansons qui étaient des tubes.
05:43Je l'avoue, moi, ce n'est pas forcément ma génération. Françoise Hardy, je suis un petit peu plus jeune.
05:48Mais par exemple, Tous les garçons et les filles, c'est une chanson que je connais, évidemment, qui m'a marquée.
05:54Elle avait fait des tubes. Elle a marqué une époque avec beaucoup de ses chansons.
05:59Oui, beaucoup, beaucoup. Même avec la dernière.
06:02La dernière, c'était ?
06:04Style de vie, non, comment c'était ? Demain nous restent ? Je ne me rappelle plus.
06:12Parce que vous avez suivi sa carrière musicale jusqu'au bout, même quand elle travaillait avec Étienne Dao.
06:16Sur la fin, elle a beaucoup travaillé avec Étienne Dao. Ça vous plaisait toujours autant ?
06:19Oui, oui, oui. J'adorais cette chanteuse.
06:25Un grand merci, Chantal, d'avoir accepté de témoigner ce matin.
06:28J'ai discuté avec vous pendant des heures.
06:30Toutes les condolences pour sa famille, à son fils, à Thomas, Jacques Dutronc.
06:38Et toute la famille de Françoise Hardy, effectivement. Merci, Chantal, d'avoir témoigné.
06:42Ce n'est pas un grand regret. Il nous reste maintenant ses chansons.
06:45Et on continue de les écouter, de lui rendre hommage sur France Bleu Périgord.
06:49On va accueillir Raymond, lui aussi, c'était sa chanson préférée. Tous les garçons et les filles qu'on vient d'écouter.
06:54Bonjour, Raymond.
06:55Oui, bonjour.
06:56Raymond, qu'est-ce que vous retenez de Françoise Hardy ?
06:58Je retenais de Françoise Hardy que c'était une personne qui était douce, agréable, puis qui avait de belles chansons.
07:05De ce temps-là, j'ai le même âge qu'elle, 80 ans.
07:08On s'amusait, on allait dans les balles, on chantait Tous les garçons et les filles, puis d'autres chansons aussi.
07:14Il y avait beaucoup moins de violence que maintenant.
07:17Maintenant, vous ne pouvez pas sortir d'importe où, c'est de la violence, de la bagarre, des coups de couteau.
07:23J'aimais bien cette époque-là.
07:27Pour moi, je regrette, j'ai les larmes aux yeux d'avoir appris cette nouvelle.
07:34C'est tout ce que je peux dire.
07:36C'était une personne qui était douce, aimable.
07:44C'est tout ce que je peux vous dire.
07:46Cette chanson Tous les garçons et les filles que vous aimez particulièrement, pourquoi vous l'aimez ?
07:52Pourquoi je l'aime ? Parce qu'à cette époque-là, les garçons et les filles, on allait dans les balles, dans les fêtes de campagne.
08:01On dansait, il n'y avait pas de violence, pas de bagarre.
08:06C'était une époque où on s'amusait bien.
08:10C'est tout ce que je peux dire.
08:12Maintenant, vous ne pouvez pas sentir ça qu'il y a de la violence, des bagarres, des coups de couteau.
08:18Moi, je peux vous dire que ça me fait honte de voir la France comme ça.
08:22Vous êtes nostalgique d'une époque.
08:24Merci beaucoup Raymond.
08:25Merci, au revoir.
08:26Merci d'avoir témoigné sur France Bleu Périgord.
08:28Daniel nous rejoint depuis Bellevèse. Bonjour Daniel.
08:30Bonjour.
08:32Même exercice, quelle chanson choisissez-vous Daniel ?
08:35Mon histoire à moi, qu'elle a écrite, la maison où j'ai grandi.
08:41On l'écoute, écoutez Daniel.
08:42Quand j'ai quitté ce point de mon enfance, je savais déjà que j'y laissais mon cœur.
08:50Tous mes amis enviaient ma chance, mais moi je pense encore à leur bonheur, à la souciance qui les faisait rire.
09:02Et il me semble que je m'entends leur dire, je reviendrai un jour, un bon matin, parmi vos rires.
09:18La maison où j'ai grandi sorti en 1966. C'était le sixième album de François Zardy.
09:26Pourquoi cette chanson Daniel ?
09:29Parce que moi je suis née en Belgique, près de Bruxelles.
09:33Ma maison natale était tout près de Bruxelles.
09:36J'ai vécu jusqu'à l'âge de 29 ans là-bas.
09:39Et puis je suis venue vivre en France, pas de Mont-Plein-Gré.
09:46Et je suis restée là-bas.
09:49La maison où j'ai grandi, ma maison c'est là-bas.
09:52Là-bas il n'y a plus rien parce que tout le monde est décédé.
09:56J'ai 82 ans.
09:58Et je ne suis plus rien là-bas et je ne suis rien ici non plus.
10:03Parce que je n'ai pas été adoptée en arrivant ici.
10:07Et je suis isolée et toute seule, voilà.
10:10Daniel vous avez presque le même âge que François Zardy.
10:13Oui un an et demi de différence.
10:15Elle vous a accompagné presque toute votre vie ?
10:18Oui, pour cette chanson qui est restée ma chanson, mon histoire.
10:23Et qui correspond à votre parcours de vie.
10:26Vous vous identifiez à travers les paroles de cette chanson,
10:29« La maison où j'ai grandi ».
10:30Merci beaucoup Daniel d'avoir essayé de vous livrer sur votre histoire ce matin.
10:34Pour rendre hommage à cet artiste, cette icône, François Zardy,
10:37qui nous a quittés à l'âge de 80 ans.
10:39Vous êtes très nombreux à témoigner sur les réseaux sociaux de France Bleu Périgord aussi.
10:42Et continuez de le faire, c'est l'endroit pour.
10:44On est là pour échanger ensemble aussi sur notre page Facebook.
10:47Vous restez avec nous, le 6-9 ça continue dans quelques instants
10:50sur France Bleu Périgord et France 3.