Un mois après le concert de Taylor Swift, La Défense Arena est en train d'être transformée en piscine pour les JO de Paris. Notre reporter Cédric Faiche est sur le terrain pour suivre les travaux. Fin du remplissage prévue vendredi.
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00:00 C'est mercredi aujourd'hui et Cédric Feuch, le remporteur de première édition, mercredi la piscine.
00:04 Alors pas n'importe où ! Mais il n'a pas le bonnet de bain, vous avez vu, il a le casque de chaussée.
00:08 Attendez, vous connaissez la Défense Arena, le concert de Taylor Swift, vous connaissez cette salle, où le Racing 92 joue 40 000 places.
00:16 Aujourd'hui, Roselyne, c'est une piscine !
00:19 Exactement. Cédric, chantier colossal pour transformer la salle. A temps pour les JO.
00:27 Effectivement, vous le disiez, c'est une vraie performance parce qu'il y a un mois, ici, il y avait le concert de Taylor Swift avec 180 000 personnes.
00:33 Et donc maintenant, il y a deux piscines. Là, on est devant un bassin, mais ce n'est pas un bassin qui va rester définitivement, il y aura d'autres concerts ici.
00:40 Donc elle est fabriquée comment, cette piscine, ces deux bassins ? Je vais vous les montrer en gros plan avec l'autre iPhone dans les mains.
00:45 Exactement, ce sont des bassins temporaires qui sont acheminés en kit et qui sont installés en hors sol.
00:51 Ensuite, toute la machinerie qui est installée, ce sont des plaques métalliques qu'on lie entre elles.
00:56 Ensuite, on a un revêtement étanche qui est installé. Et ensuite, on procède à la mise en eau et à la mise en température.
01:01 Donc on voit actuellement qu'il est en cours.
01:03 D'accord. Et le remplissage, il a commencé quand ? Je vais zoomer encore un petit peu.
01:06 Le remplissage a commencé lundi, en fin de journée, et la fin du remplissage et de la mise en température est prévue vendredi.
01:11 Donc cinq jours pour remplir des millions de mètres cubes d'eau.
01:14 Alors, ce n'est pas un bassin qui va rester ici. Pourquoi on le fait ici ?
01:19 Parce qu'il va avoir une seconde vie quand même. Ça va être installé définitivement ailleurs. Donc pourquoi on le fait ici ?
01:24 Effectivement, ça va être réimplanté ensuite de manière pérenne en 7 ans et demi.
01:27 Mais c'était une vraie garantie pour le Cojo de choisir une infrastructure existante qui répond aux garanties du Cojo.
01:32 J'en cite trois. La première, c'est la capacité. Il y a une jauge de 15 000 places déjà existantes. La deuxième, c'est la température.
01:39 Mais ça, il n'y a pas d'autres piscines avec 15 000 places. Et ce qu'on ne voulait pas, c'est construire une piscine.
01:42 Alors, des bassins, on va les réutiliser. Mais on n'aura plus jamais besoin de 15 000 places.
01:45 Exactement. C'est compliqué de créer une infrastructure uniquement pour le Cojo qui va ensuite avoir du mal à trouver son public après les JO.
01:52 D'où l'idée de se baser sur une infrastructure.
01:54 Et ici, je montre aussi le plafond parce qu'ici, on a eu l'occasion d'utiliser des conseils d'Emilienne Farmer,
01:59 ce qui a permis d'installer toutes ces structures au plafond.
02:02 Exactement. Les garanties en haut, c'est le grill technique avec une capacité d'accroche énorme pour les diffuseurs qui viennent sur les épreuves des JO.
02:08 Et surtout, le système de traitement d'air qui garantit la température de 26 degrés,
02:12 qui est une exigence du CIO pour avoir une température dans le bassin et en extérieur similaire.
02:16 Voilà, il fera 26 degrés dans l'eau et à l'extérieur.
02:18 On se revoit à 8 heures et on va se parler de ce qui va se passer ici.
02:21 Il y aura notamment la star de la natation française, Léon Marchand.