Yasmina Khadra humilié par le psychanalyste Karim Sarroub

  • il y a 15 ans
Interrogé par Karim Sarroub sur la censure qui frappe le journaliste et écrivain Mohamed Benchicou, et l'acharnement dont il fait l'objet, Yasmina Khadra bafouille, élude comme il peut (je suis l’ami de tous les algériens) puis manie la langue de bois avec un cynisme révoltant.

Mais face à son silence, Karim Sarroub insiste, en rappelant l’incarcération qu’a subie Mohamed Benchicou après la publication de son livre « Bouteflika, une imposture algérienne. »

On aura compris que c’est la liberté d’expression en Algérie que Karim Sarroub a essayé, en vain, d’aborder avec le directeur du centre culturel algérien à travers le cas de Mohamed Benchicou, ainsi que le cas des intellectuels censurés et emprisonnés en Algérie.

Mis au pied du mur, et quasiment sommé de répondre, Yasmina Khadra s'énerve et se met à raconter tout et n'importe quoi : "je suis le roi du monde", "aujourd'hui j'impose tout comme je veux à tout le monde", "je suis plus connu que l'Algérie", des chiffres sur sa fortune, et, pour montrer qu’il est courageux, il n'a rien trouvé d'autre à dire que d'évoquer l'invitation d'un séparatiste au Centre Culturel Algérien, comme si un séparatiste pouvait représenter la moindre gêne pour le gouvernement algérien.

Rappelons que Yasmina Khadra a été nommé directeur du Centre Culturel Algérien à Paris par le président algérien Bouteflika (qui a fait incarcérer Benchicou), d'où son embarras manifeste.

Quand Khadra dit "pas de noms propres" au CCA, il faut bien sûr entendre : que le nom du président (et quelques autres) ne sera jamais cité, ni par Benchicou, ni par aucun autre intellectuel.

Rappelons enfin que durant ce débat, Yasmina Khadra ignorait manifestement qu'il était filmé.

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