• il y a 4 mois
Après leur succès la veille face au Pérou (1-0) à Ekaterinbourg, synonyme de qualification pour les 8es de finale de la Coupe du Monde, Steven Nzonzi et Olivier Giroud participeront ce vendredi au point presse des Bleus à Istra.

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Transcription
00:00Non, on n'en a pas vraiment parlé après le match.
00:04Avant le match, il y a eu des discussions et ça s'est ressenti sur le terrain.
00:09Je pense que tout le monde était concerné.
00:12Ça s'est bien passé.
00:13Il y avait vraiment un collectif très costaud.
00:16Mais je pense aussi qu'après le premier match, même si c'était peut-être un peu
00:20plus difficile, il y a eu aussi un collectif, il y a eu les deux victoires, c'est ce qui
00:25comptait.
00:26C'était le plus important.
00:27C'est vrai qu'hier, il y a eu beaucoup d'efforts qui ont été faits par tout le
00:30monde.
00:31On a vraiment senti une équipe.
00:32Après le match contre l'Australie, il y avait une grosse autocritique des joueurs
00:41sur la qualité de jeu proposée.
00:42Vous nous le disiez aussi en conférence de presse.
00:44Est-ce qu'hier, après cette qualification, il y a une satisfaction de la qualification,
00:47mais aussi de la qualité de jeu proposée ?
00:49Oui, on est satisfait.
00:51Mais je pense que ce qui ressort plus particulièrement, c'est la victoire, forcément.
00:56Ce qui est important, je pense, surtout en Coupe du Monde, et on en est conscient, c'est
01:01de faire les efforts.
01:02Parce qu'on a bien vu qu'il n'y avait aucun match qui était facile.
01:05Je pense que tout le monde a vraiment très bien travaillé.
01:09Et ça s'est vu sur le match d'hier.
01:13Bonjour, c'est un peu le prolongement de cette question.
01:15Comment ça s'est passé hier dans le vestiaire ?
01:17Quelle différence vous avez senti après l'après-match contre l'Australie ?
01:20À chaque fois, la victoire, mais j'imagine une joie, des échanges différents.
01:25Oui, des échanges différents.
01:27Il y a eu une joie, satisfait du match, satisfait de la qualification aussi.
01:33Donc ça aussi, on le sait, qu'on est qualifiés.
01:37Donc forcément, il y avait une joie particulière.
01:40On était contents et on a vraiment senti un groupe.
01:44On a vraiment profité de ce moment.
01:47Pour RMC BFM, Mohamed Bouafsi.
01:49Bonjour, Steven.
01:50Je ne sais pas si tu lis ou si tu entends ou si tu vois ce qui se dit en France.
01:55Parfois, il y a des commentaires.
01:57Hier, la deuxième mi-temps de l'équipe de France n'a pas été appréciée par les spécialistes et les consultants.
02:02Est-ce que vous ressentez au sein de cette équipe un décalage entre ce qui se dit en France et ce qui se dit en Russie aussi ?
02:09Je pense notamment à cette phrase de Didier Changrière qui dit
02:12« Il y a d'autres sélections qui aimeraient bien être à notre place après cette victoire et cette qualification ».
02:17Moi, personnellement, je ne lis pas trop les médias, mais on sait comment ça se passe.
02:21On sait qu'il y aura forcément des gens qui seront contents du travail fait et d'autres qui le seront moins.
02:27Peu importe les matchs qu'on fera, il y a toujours des gens qui ont des choses à redire.
02:33Mais le plus important, c'est de retenir la qualification, les deux victoires.
02:37Ce qui n'est pas facile.
02:38On a vu durant cette Coupe du Monde, même pour certaines grandes nations, que c'est difficile de gagner un match de la Coupe du Monde.
02:45Et nous, on l'a fait.
02:46On a gagné deux matchs.
02:47Je pense que c'est ce qui compte.
02:49Après, ce qui critique, il y en aura toujours.
02:52Pour l'équipe, Daniel Degor.
02:53Bonjour, Steven.
02:54Justement, vous êtes qualifié.
02:56Est-ce que vous êtes déjà dans la projection et dans le calcul en train de vous demander quel adversaire vous allez tomber en huitième
03:02et lequel serait finalement le mieux pour vous ?
03:04Non, pas encore.
03:05Je pense qu'il y a un dernier match de groupe qui va être aussi très important.
03:09Tous les matchs sont importants.
03:11Après, on verra bien.
03:12Mais je pense que ce n'est pas la meilleure chose de calculer.
03:15Peu importe l'adversaire qu'on aura, ça va être difficile.
03:18Il faut d'abord se préparer pour le dernier match de groupe et on verra bien par la suite.
03:25Bonjour, Steven.
03:26Il y a eu un changement de système.
03:27On vous a senti plus à l'aise.
03:29C'était notamment aussi pour mettre en exergue les qualités d'Antoine Griezmann.
03:33Est-ce que vous l'avez trouvé un peu meilleur et pesant un peu plus sur le jeu hier ?
03:42Je n'ai pas grand-chose à dire sur Antoine.
03:46C'est un très bon joueur.
03:47Il fait des bons matchs.
03:48Après, il y a des matchs qui sont plus difficiles que d'autres, forcément.
03:51Mais quoi qu'il arrive, il est toujours très important pour cette équipe.
03:54Je pense que ça se voit sur le terrain.
03:56Après, il y a des jours qui sont meilleurs que d'autres.
03:59Hier, je pense que c'était un bon jour pour tous les joueurs.
04:03Tout le monde a fait les efforts.
04:04Tout le monde a fait ce qu'il fallait faire.
04:06Et Antoine aussi.
04:08Pour le Parisien, Bertrand Météyer.
04:10Bonjour Stéphane.
04:11Tu parlais du prochain match contre le Danemark.
04:13Avec la qualification, ça offre peut-être la possibilité de faire un peu de rotation.
04:17Est-ce que pour les plus habituels remplaçants, c'est quelque chose auquel tu penses ?
04:22Et qu'est-ce que ça peut représenter de se dire qu'il y a peut-être une chance de commencer ?
04:28Je pense que même quand on est remplaçant, on se prépare tous les matchs pour jouer.
04:35Après, on va faire comme d'habitude.
04:38On va s'entraîner comme il faut.
04:41On va se préparer comme il faut.
04:43Je pense que tous les joueurs espèrent jouer un match de Coupe du Monde.
04:49Commencer un match de Coupe du Monde.
04:50Mais on verra bien et on respectera les choix qui seront faits par le coach.
04:54L'autre côté, il y a Thierry Coiffier.
04:56Bonjour Stéphane.
04:57Une petite question par ici.
04:59Sur l'ambiance dans le retour, dans le quart du retour.
05:02On vous a vu entonner, grâce à Instagram, une petite chanson.
05:05On est équipé, je crois que c'est ça.
05:07Vous pouvez nous confirmer le titre et pourquoi cette chanson ?
05:10On a mis plusieurs chansons, pas que celle-là.
05:14Après, vous avez retenu celle-là parce que c'est celle qui a été mise sur Instagram, je suppose.
05:20Mais voilà, on est équipé.
05:22C'est une manière de dire peut-être qu'on est prêt à se battre et à tout donner.
05:28Le Parisien.
05:30Bonjour Stéphane.
05:31Bonjour Stéphane.
05:32Toujours du même côté.
05:34Ça fait bientôt 15 jours que vous êtes ici.
05:36Est-ce que vous pouvez nous raconter un petit peu comment s'organise la vie à votre hôtel, à Istra ?
05:40Quelles sont les activités ?
05:42Un petit peu ce que vous faites en dehors du football et les petits groupes qui peuvent se créer suivant les activités.
05:46On a la chance d'avoir pas mal de choses mises à disposition au camp.
05:52Il y a pas mal de jeux.
05:54Il y a un jeu de basket particulièrement.
05:57On joue aux cartes.
05:59Il y a des jeux sur ordinateur.
06:01On regarde la télé.
06:03On essaie de passer le temps comme on peut.
06:05Il y a un très bon groupe.
06:07On s'entend bien.
06:09On rigole pas mal.
06:13Bonjour Stéphane.
06:15Un petit mot sur la sécurité qui vous entoure.
06:17Il y a une centaine de forces de l'ordre qui sont autour de vous.
06:21Vous êtes habitué à avoir de la sécurité autour de vous.
06:23Mais il y en a particulièrement beaucoup à l'entraînement, autour du camp de basket.
06:27Comment vous le vivez au quotidien ?
06:29C'est vrai qu'au début, ça m'avait surpris.
06:33Mais ça ne peut être qu'une bonne chose.
06:35Il y a beaucoup de sécurité.
06:37Je pense que c'est bien pour nous.
06:41Après, on ne fait pas forcément attention à ça.
06:43Et maintenant, vu que ça fait un petit moment qu'on est là, on n'y prête plus attention.
06:47C'est vrai qu'au début, on a remarqué.
06:49C'était quelque chose qui m'avait un peu surpris.
06:51Mais c'est bien.
06:53Pour prolonger la question de Mohamed tout à l'heure, il y a des médias étrangers
06:59qui ont dit qu'ils avaient été plutôt impressionnés par la France.
07:01Un joueur comme Alessandro Del Piero a dit que la France était vraiment partie des favorites
07:05après ces deux premiers matchs.
07:07Est-ce que vous trouvez que nous, ici ou en France, on est trop sévère avec nous ?
07:11Je pense personnellement que les médias français sont exigeants, très exigeants.
07:17Je ne sais pas si c'est la mentalité française ou pas.
07:23Mais nous, on essaie de se concentrer sur ce qu'on a à faire.
07:27Les médias font leur travail.
07:29Chacun a le droit d'avoir son opinion.
07:31Après, je pense qu'on a une équipe costaud.
07:35On a vraiment une belle équipe.
07:37Ça, c'est vu sur ces deux premiers matchs.
07:39Il faut juste continuer à rester concentré pour les prochains matchs.
07:47Pour revenir sur la question sur le potentiel adversaire en équipe de finale,
07:51est-ce que tu es surpris de voir qu'aujourd'hui, l'Argentine est au bord de l'élimination ?
07:57C'est vrai que quand on regarde les individualités qu'a cette équipe,
08:01c'est vrai que ça peut être surprenant.
08:03Mais comme j'ai dit avant, il n'y a pas de match facile en Coupe du Monde.
08:07Ça s'est montré, notamment pour une sélection comme l'Argentine,
08:10qui a pu perdre hier face à une belle équipe croate.
08:17Bonjour.
08:19Qu'est-ce que ça change pour toi un milieu à deux ?
08:23Est-ce que c'est un système qui te convient ?
08:26Est-ce que tu es prêt à rentrer dedans ?
08:28Personnellement, il n'y a pas de problème.
08:31Que ce soit à Séville ou en club, j'ai déjà joué à deux.
08:35Cette saison, on a joué à deux toute la saison.
08:37Donc un milieu à deux ou un milieu à trois,
08:39je pense qu'on est là pour s'adapter et essayer de tout donner.
08:44Je pense qu'en tant que milieu de terrain central,
08:46on a l'habitude de jouer dans plusieurs systèmes différents.
08:49Jean-Sébastien Gros, si vous levez la main, il aura le micro.
08:52Sport.fr.
08:54Bonjour, Steven.
08:56Désolé pour parler de l'Argentine une nouvelle fois,
08:59mais j'imagine que vous suivez avec attention votre ancien entraîneur.
09:03Est-ce que son discours est difficilement transposable en sélection ?
09:08Je ne sais pas du tout.
09:10Je ne suis pas là pour le voir.
09:12Personnellement, j'ai une très bonne expérience avec lui à Séville.
09:15Après ce qu'il se passe dans leur sélection,
09:17je ne peux pas en parler parce que je ne sais pas.
09:21Pour Libération, Grégory Schneider.
09:23Bonjour.
09:25Est-ce qu'il y avait la volonté chez vous de serrer derrière ?
09:28On sait que les équipes qui vont loin dans les Coupes du Monde
09:30sont des équipes qui ne prennent plus de buts, en émulation directe.
09:32Est-ce que ça a été mis sur la table clairement ?
09:35Est-ce que ça a été un axe de travail ?
09:39Oui, c'est sûr que le travail défensif a été un axe de travail important.
09:43On sait que dans des grandes compétitions comme ça,
09:45c'est très important d'être solide, de tout se défendre.
09:49Pas seulement les quatre défenseurs ou les deux ou trois milieux de terrain,
09:53que toute l'équipe fasse les efforts et fasse le travail défensif.
09:56Mais on sait que c'est quelque chose de très important dans une compétition comme celle-là.
10:03Bonjour.
10:04On sait qu'être qualifié après deux matchs est vraiment un enjeu pour les remplaçants.
10:08Ça donne un espoir de jouer le troisième match.
10:10Fréquemment, l'idée des champs change à peu près la moitié de l'équipe.
10:13Est-ce que tu as senti, chez les remplaçants et chez toi,
10:16un espoir, une espèce de bouillonnement grâce à cette qualification ?
10:20L'espoir de jouer le troisième match ?
10:21Non, je ne l'ai pas senti du tout.
10:23Je pense qu'on était content de se qualifier.
10:26Comme je disais, on se prépare tous les matchs pour jouer,
10:30même si on sait plus ou moins qu'on ne va pas forcément commencer.
10:33Je ne l'ai pas senti.
10:35Mais après, c'est sûr qu'on aimerait commencer un match de Coupe du Monde.
10:40Mais on verra, on respectera les choix qui seront pris.
10:42Mais je ne l'ai pas forcément senti.
10:44On est juste content.
10:45Parce qu'on est un groupe, c'est le plus important.
10:47Peu importe les joueurs qui jouent, on est content quand ça gagne.
10:56Pour les matchs de cet après-midi ?
10:58Non.
10:59On va jouer un match pour s'entraîner,
11:02pour le côté fitness qui est très important.
11:05C'est important de jouer.
11:06On va faire ce match de cet après-midi, dans ce but-là,
11:09et pas dans le but de gagner sa place pour le prochain match.
11:14Pas du tout.
11:19Kylian Mbappé a marqué son premier but en Coupe du Monde.
11:21Comment il était dans le vestiaire ?
11:23Est-ce que vous l'avez félicité, chambré ?
11:26Est-ce qu'il n'était pas un peu frustré d'avoir autant défendu ?
11:30Non, pas du tout.
11:31Il était content.
11:32Content plus pour la victoire que pour son but.
11:35Mais après le premier match aussi, il était content dans le vestiaire.
11:38Il était vraiment bien.
11:40Comme je l'ai dit, c'est vraiment un groupe qui vit bien.
11:42Peu importe qui marque, je pense qu'à partir du moment où l'équipe gagne,
11:46tous les joueurs sont contents.
11:51Steven, encore une fois, il y a un joueur qui était attendu hier.
11:54C'était Olivier Giroud.
11:55Il a répondu aux attentes.
11:57Comment tu as trouvé son retour dans le 11-6 d'hier ?
12:01Je pense qu'à l'image de l'équipe, il a fait un bon match.
12:04Un match solide.
12:06Face à une équipe comme le Pérou, qui est très physique,
12:09c'est un joueur qui nous a beaucoup aidé.
12:12Je pense qu'il a fait vraiment un bon travail, comme le reste de l'équipe.
12:17Pour Canal, Louis Vix.
12:19Steven, hier, en première période, on a eu une animation offensive intéressante
12:23avec de l'intensité, de la vitesse dans les transmissions,
12:26un pressing coordonné, tout ce qu'on n'avait pas vu contre l'Australie.
12:29Et en seconde période, quasiment le néant offensivement.
12:32Est-ce qu'il y a eu des consignes de la part du coach ?
12:34De dire qu'on mène, c'est au Pérou de venir nous chercher.
12:38Est-ce que c'était intentionnel de votre part ou pas ?
12:40Non, il n'y a pas eu de consignes comme ça.
12:42Ce n'était pas intentionnel.
12:43Mais je pense que quand on mène 1-0, forcément, l'autre équipe va donner plus.
12:49Elle va pousser.
12:51Eux jouaient leur vie.
12:52On savait qu'ils avaient besoin d'un match nul ou de gagner pour espérer se qualifier.
12:57Donc, ils ont tout donné en deuxième mi-temps.
12:59Ils ont poussé.
13:00Je pense que c'est pour ça.
13:02West France, Jérôme Bergot, là-haut.
13:04Bonjour, Steven.
13:05Hier, la France a quasiment joué son match à l'extérieur
13:07avec un nombre de supporters péruviens incroyables.
13:10Est-ce que ça vous a perturbé ?
13:12Est-ce que ça ne vous inquiète pas pour la suite face aux équipes sud-américaines
13:15qui drainent un grand nombre de supporters ?
13:18C'est vrai qu'ils avaient énormément de supporters hier au stade.
13:21Mais ça ne nous a pas perturbé.
13:23On était vraiment concentrés sur le match.
13:25A partir du moment où ça commence, on ne fait pas vraiment attention à ce qu'il y a autour.
13:29Après, c'est vrai que ça peut donner un coup de pouce à une équipe ou à l'autre.
13:34D'avoir des supporters derrière.
13:36Mais sur ce match-là, ça ne s'est pas ressenti.
13:38On était vraiment concentrés.
13:40Pour B, Isamel Olivier.
13:42Steven, je me souviens d'une interview de vous il y a quelques semaines,
13:45quelques mois de cela, où vous abordiez la compétition avec beaucoup d'humilité.
13:50Est-ce que les quelques semaines passées en préparation et maintenant en Coupe du Monde,
13:53ça vous a aidé à assumer une forme d'autorité ?
13:59Est-ce que vous assumez votre place parmi les bleus, maintenant ?
14:03Que j'assume ?
14:09Oui, ça donne confiance.
14:10Après, c'est vrai qu'on s'habitue.
14:11Le plus de temps qu'on passe dans un groupe, le plus d'entraînement on fait,
14:15le plus de matchs, même s'il n'y en a pas énormément pour moi, on fait.
14:19On s'habitue.
14:20On se sent plus à l'aise.
14:22Plus en confiance, je veux dire.
14:26Thierry Coiffier.
14:27Une petite question sur les huitièmes de finale.
14:29L'équipe de France étant déjà qualifiée, quelle équipe de ce groupe D,
14:32personnellement, vous préféreriez rencontrer ?
14:35C'est assez ouvert notamment pour la deuxième place.
14:37Laquelle, personnellement, vous aimeriez jouer ?
14:40Moi, je n'aime pas me mettre dans la tête une équipe,
14:43parce que je pense que ce n'est pas la bonne chose à faire.
14:45Si on se dit qu'on préfère jouer contre cette équipe,
14:47on joue contre cette équipe avec un certain relâchement peut-être,
14:51parce que c'est l'équipe qu'on attendait.
14:53Peut-être que la performance n'est pas la même.
14:56Donc, moi, je n'ai pas de préférence personnelle.
14:59Je pense que, peu importe l'équipe, il va falloir jouer à fond, se concentrer.
15:02Quand on préfère une équipe aussi, c'est un petit peu la prendre de haut, je pense.
15:07En Coupe du Monde, tous les matchs sont difficiles.
15:09Donc, peu importe l'équipe.
15:12Plus de questions pour Steven ?
15:13Ok, merci.
15:14Merci.
15:21Merci.
15:51Merci.
16:21Merci.
16:51Merci.
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16:53Merci.
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20:00Merci.
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20:45Qui veut poser la première question ? Louis Vix, Canal, lève la main, lève la main, faites passer les micros, merci.
20:58Bonjour Olivier. Bonjour.
20:59Hier, au niveau du pressing offensif, on sait que Didier Deschamps avait pointé ça du doigt après le match face à l'Australie.
21:06C'est vous qui déclenchiez à chaque fois quasiment les séquences de pressing, c'est là-dessus aussi que les Bleus ont créé beaucoup d'occasion.
21:14Quelles ont été les consignes par rapport à ce pressing-là ?
21:18C'est moi qui déclenchais, oui, parce que j'étais le plus proche du ballon lors des relances de derrière, des Peruviens.
21:27Avec Antoine, on avait pour consigne de bloquer les défenseurs centraux et de les orienter sur le côté.
21:36Avec Antoine aussi qui revenait au milieu du terrain pour gêner aussi la relance sur le numéro 6.
21:47Tout était bien clair et huilé, on avait bien travaillé à l'entraînement.
21:52Il suffisait d'y rajouter un peu plus d'agressivité et de détermination.
21:59Les ingrédients qui sont indispensables aujourd'hui pour réussir, tout simplement.
22:05La chaîne L'Équipe, Pierre Niguet. Je m'efforce de réporter le temps de parole entre les différents médias.
22:10Donc si vous avez qu'un, deux, trois, quatre questions, priorisez les importantes parce que c'est pas sûr que ça revienne.
22:16Pierre Niguet, la chaîne L'Équipe.
22:18Bonjour Olivier, le moins qu'on puisse dire c'est que le profil des deux milieux était complètement différent entre Blaise Matuidi et Kylian Mbappé.
22:25Qu'est-ce que ça change pour toi d'avoir un joueur comme Blaise Matuidi dans le couloir gauche ?
22:29Comment tu l'as trouvé sur le terrain ? Est-ce que tu as eu besoin peut-être de l'aider dans son positionnement vu que c'était une position inhabituelle pour lui ?
22:36Alors l'aider, je ne sais pas si j'ai cette prétention de lui donner quelques conseils sur le poste délié gauche.
22:44Mais il s'est très bien situé. Après, c'est sûr qu'il n'a pas l'habitude de se retrouver à ce poste là.
22:50Mais il a essayé de proposer des solutions sur son côté gauche, même si la percussion n'est pas sa qualité première.
22:57Mais il a eu un gros volume de jeu, il a eu une bonne entente avec Lucas et on sait que Lucas aime beaucoup monter.
23:06Donc je pense que c'était aussi pour compenser quelque part les chevauchées de Lucas.
23:12Mais non, il a été précieux aussi dans l'entre-jeu et il avait tendance aussi quelques fois à venir un peu intérieur.
23:20Et après, laisser l'espace libre sur le côté gauche que l'on pouvait nous, attaquants, exploiter à notre tour.
23:28Mais voilà, Blaise connait ses qualités et c'est un joueur important où qu'il soit sur le terrain.
23:36M6, Julien Ababou.
23:38Bonjour Olivier, je suis ici. Sur un plan perso, comment vous vivez ce retour en grâce ?
23:43Vous étiez posé au billet non plus, mais titularisation, bon match de votre part et meilleur match de l'équipe de France.
23:49Comment vous vivez ça ?
23:51Je le vis plutôt bien, je suis content.
23:53Vous savez comme moi que j'étais attendu sur ce match là.
23:58Donc c'est important de répondre présent quand le coach a confiance en vous, vous met sur le terrain.
24:07J'ai essayé d'apporter ma pierre à l'édifice et je suis très content de ce que j'ai réalisé.
24:12Tout comme le groupe.
24:14On a eu une très bonne réaction après ce premier match mitigé.
24:17Donc voilà, c'est que du positif.
24:20Maintenant, je pense qu'on peut encore mieux faire et j'espère qu'on va continuer comme ça contre le Danemark.
24:25Pour toujours rechercher encore plus d'efficacité.
24:30Le premier, vous avez un peu piqué ?
24:33Ouais, j'ai été déçu, j'étais frustré.
24:36Forcément, je suis un compétiteur, j'ai envie de jouer à chaque match.
24:40J'ai envie d'être sur le terrain.
24:42Et ça doit être le cas pour tout autre joueur, tout simplement.
24:51Vous considérez que c'est l'un de vos meilleurs matchs en bleu.
24:54Deuxième petite question, comment expliquer ce néant offensif en seconde période ?
25:00Alors c'est une bonne question.
25:02Parce que je m'étais aussi dit que c'était l'un de mes matchs les plus aboutis.
25:08Même si c'est vrai qu'en deuxième période, on s'est contenté de gérer le score.
25:13Sur le plan personnel, c'est un match qui compte, qui va compter.
25:20Surtout vu le contexte, la Coupe du Monde, le fait d'avoir été attendu.
25:26Même s'il n'y a pas de but, c'est pas passé loin.
25:31Donc voilà, je suis très content sur le plan personnel.
25:35Après, sur le plan collectif, en deuxième période, on s'est beaucoup parlé à la mi-temps.
25:40Et on s'est dit qu'il ne fallait rien lâcher.
25:43Forcément, essayer de marquer ce deuxième but.
25:46Mais c'est vrai qu'on a eu tendance à reculer.
25:50Peut-être laisser un peu plus d'initiative du jeu aux Péruviens.
25:55Entre les mains des Péruviens, entre les pieds des Péruviens.
26:00C'est comme ça, on savait qu'ils allaient avoir une réaction.
26:03J'ai envie de garder le positif qui est le suivant.
26:06On est capable de garder un résultat.
26:09Chose qui n'était pas le cas dans le passé.
26:12On sait s'appuyer sur une force collective défensive qui est là aujourd'hui.
26:17Et pas négligeable.
26:23Après le match, beaucoup de joueurs ont insisté sur la notion de travail, de solidarité, des efforts.
26:28Mais est-ce que dans ce genre de match, il y a du plaisir ?
26:31Est-ce que vous vous en ressentez ?
26:32Ou est-ce que ce n'est pas important ?
26:33Évidemment qu'il y a du plaisir.
26:35Il y a du plaisir même dans l'effort défensif.
26:38Parce qu'on fait le boulot pour le partenaire d'à côté.
26:42On donne envie à celui qui est derrière de le faire à son tour et ainsi de suite.
26:48Il est là le plaisir aussi.
26:51Il n'est pas forcément mettre un crochet, une frappe en lucarne.
26:55Bien sûr que c'est deux choses différentes.
26:59Le plaisir de défendre, il doit être là.
27:01Il faut rechercher du plaisir, même dans la douleur, savoir se faire mal.
27:07Parce que c'est comme ça qu'on va y arriver, tout simplement.
27:17Tu parlais de ton association avec Antoine Griezmann.
27:20Elle a souvent bien fonctionné par le passé.
27:22Là, on vous a retrouvés tous les deux devant.
27:23Lui, on le trouve un petit peu, vu des tribunes, un petit peu physiquement moins bien.
27:28On sent qu'il n'a pas retrouvé toute la plénitude de ses moyens.
27:33Comment tu le sens sur le terrain, Antoine Griezmann, en ce moment ?
27:37C'est vrai qu'il a eu une longue saison éprouvante, où il a joué énormément de matchs.
27:44C'est vrai que peut-être qu'il se sent un peu moins bien physiquement.
27:49Mais il va se gérer, je dirais, et être en forme pour la suite de la compétition.
27:59Mais c'est vrai que quand on a un peu moins de jambes, c'est un peu moins évident d'être à l'aise sur le terrain.
28:05Mais il est quand même très important pour nous.
28:08Il aurait pu encore marquer hier avec un peu plus de réussite.
28:11Il a eu le sang froid qu'il fallait lors du premier match.
28:17Ça reste grisé.
28:19Et même s'il a un peu moins de jambes, il est très important dans son intelligence de jeu et dans son sens de la passe.
28:32Je pense qu'il va monter en puissance, je l'espère.
28:35De toute façon, ça avait été le cas à l'Euro aussi.
28:40Il avait commencé doucement et il avait fini très fort.
28:43Je ne me fais pas de soucis pour lui.
28:45Pour TF1, Thierry Coiffier.
28:47Olivier, bonjour. Est-ce que vous pensez qu'avec le retour à ce 4-2-3-1, Didier Deschamps a trouvé son système de jeu pour cette Coupe du Monde ?
28:55Quand on me pose ce genre de questions, en général, je dis que ce n'est pas moi qui choisis.
29:00Mais c'est sûr que c'est un système de jeu qui me plaît, qui nous plaît, je pense.
29:07Avec un certain équilibre sur l'animation offensive et défensive.
29:15Après, c'est à nous de nous adapter.
29:18Mais comme je l'ai dit, Kylian est capable d'évoluer sur tout le fond de l'attaque.
29:24Mais j'ai trouvé qu'il était quand même assez intéressant quand il part de plus loin avec sa percussion, sa capacité à éliminer avec sa vitesse.
29:35Il l'a montré une paire de fois hier soir.
29:37Et même s'il démarre sur le côté, il peut finir dans l'axe, appuyer sur Grisier ou moi-même.
29:44On l'a vu notamment quand il a été poussé dans le dos.
29:49Quand je lui fais une remise, je ne sais pas s'il a peine un tuyau, mais ça montre qu'il peut partir de loin, s'appuyer sur nous et finir dans l'axe.
29:58Antoine aussi est capable de s'adapter.
30:02On a des attaquants très complémentaires et qui sont capables de s'adapter à tout schéma, système tactique.
30:14Oui, question là-haut.
30:16Bonjour Olivier, Alexandre Doscoff pour SoFoot, juste derrière le monsieur qui vient de parler.
30:21Est-ce que plus la compétition avance et plus il y a peut-être des petits rituels, des petites habitudes qui naissent dans l'équipe, des superstitions ?
30:27Par exemple des mots, des phrases qu'on n'a pas le droit de prononcer, ce genre de choses ?
30:32Pourquoi pas le droit de prononcer ?
30:36Non, moi je ne suis pas du tout superstitieux.
30:41Je garde mes habitudes, je prie avant le match.
30:50Et puis voilà.
31:00Olivier, est-ce que tu trouves qu'il y a un décalage entre les performances de l'équipe de France et les commentaires subis par les Bleus ?
31:11Vous me posez la question à moi.
31:13Oui, bien sûr que vous êtes très exigeants avec nous.
31:18C'est une bonne chose parce que ça veut dire que cette équipe de France s'est pétrée de talent.
31:24Et qu'elle a les moyens de ses ambitions, qui est de gagner la Coupe du Monde.
31:32Maintenant, on ne va pas se voir plus beau que l'on est.
31:36On peut encore mieux faire, on va monter en puissance.
31:40Mais ce match-là est très encourageant.
31:42Et encore une fois on était attendus et c'est très important d'avoir répondu présent.
31:46Maintenant, les attentes restent énormes.
31:49Et même si vous êtes un peu taquins et un peu trop souvent derrière nous,
31:56on va compter sur vous au fil de la compétition pour nous encourager et être un peu plus positifs encore et encore.
32:11Je voulais juste savoir, sur le premier match, est-ce que vous aviez eu quelques explications ?
32:15C'est vrai que de l'extérieur on se disait que c'était un match pour vous.
32:17Est-ce que c'était lié à votre blessure ou pas du tout ?
32:20Ou est-ce que vous avez eu quelques mots là-dessus ?
32:24Non, il me semble que la vérité avait été dite par rapport à ma non-titularisation.
32:34Ce n'était pas un problème de blessure ou quoi que ce soit.
32:37C'était un choix tactique, j'en ai discuté avec le coach, il m'a expliqué.
32:42J'ai entendu et pas de soucis, le coach est là pour faire des choix.
32:47Je les respecte, c'est tout.
32:52Bonjour Olivier, vous en parliez il y a un instant, cette montée en puissance de l'équipe de France.
32:55Est-ce que vous en avez encore sous la semelle ?
32:57Est-ce que vous pensez que vous allez pouvoir encore franchir des étapes dans le jeu notamment ?
33:03Et est-ce que vous craignez un relâchement ?
33:06Parce que là, vous êtes qualifiés pour les 8e, il y a un 3e match.
33:09Mais dans quel état d'esprit vous êtes aussi par rapport à ce dernier match de groupe ?
33:16Alors on est dans l'état d'esprit de gagner ce dernier match.
33:20On veut gagner tous les matchs pour engager un maximum de confiance.
33:23Mais encore une fois, continuer sur cette lancée de ce bon match d'hier.
33:29Après, on a toujours l'envie, le désir de s'améliorer.
33:35On sait qu'on peut encore faire mieux.
33:38Mais attention, hier on a joué une bonne équipe du Pérou.
33:41Je pense que vous devez avoir les statistiques en tête, comme nous, comme moi.
33:45Ils n'avaient pris que 3 buts sur les 10 derniers matchs.
33:49Ils ont battu l'Uruguay, la Croatie, l'Islande, qui ne sont quand même pas des petites nations.
33:56Surtout aujourd'hui.
33:58C'est une bonne équipe.
34:03Ils nous ont fait souffrir aussi en deuxième période.
34:06On a su faire le dos rond et rester solide.
34:09Mais c'était vraiment un bon adversaire.
34:12C'est un match sur lequel il faut s'appuyer.
34:15Et aussi peut-être essayer de gérer un peu mieux nos temps faibles.
34:21C'est vrai qu'en deuxième période, peut-être essayer de mieux jouer les opportunités qu'on a pu avoir pour les contrer.
34:29Mais encore une fois, les victoires 1-0, pour moi, c'est les plus belles.
35:00Comment tu travailles ça pour un profil différent comme le tien ?
35:05C'est une question pertinente.
35:08Je le travaille au quotidien.
35:12On essaye de parfaire nos automatismes.
35:15Mine de rien, Kylian, ça ne fait que quelques mois qu'il est arrivé en équipe de France.
35:23Il faut jouer ensemble pour avoir des automatismes.
35:32Avec Antoine, ça fait plus longtemps que je joue avec lui.
35:35Qui que ce soit en attaque, j'essaie de m'adapter par rapport à leur qualité.
35:40Hier, on a pu se retrouver avec Antoine dans l'axe.
35:49On a retrouvé une certaine complicité qu'on a pu avoir ces dernières années.
35:54C'est à nous de nous adapter par rapport aux qualités de chacun.
36:01Des fois, on peut être amené à parler.
36:04On s'est parlé avant le match avec Antoine à la mi-temps.
36:08Pour toujours essayer de trouver des solutions pour optimiser nos déplacements.
36:19On a eu l'impression que l'équipe de France a souvent sauté les lignes pour vous chercher en point d'appui.
36:25Est-ce que c'était une consigne de Didier Deschamps ?
36:28Didier Deschamps et Nabil Fekir ont dit cette semaine que quand vous n'étiez pas là, ça se voyait, ça se ressentait.
36:35Je voulais avoir votre impression par rapport à ça.
36:40C'est sympa.
36:42Quand je joue, j'essaie de jouer avec mes qualités qui sont apporter un point de fixation à l'équipe.
36:49Donner de la profondeur à certains moments dans le sens où on veut étirer les lignes.
36:57Laisser de l'espace à nos milieux offensifs entre les lignes.
37:01Remiser, dévier, faire jouer les autres.
37:05Même si je n'ai pas eu beaucoup d'occasion hier, j'ai une frappe qui aurait pu finir au fond.
37:11Une deuxième qui est contrée d'un extrémiste à la dernière minute.
37:15Mon boulot, c'est de jouer pour l'équipe, de me mettre au service de l'équipe.
37:23Quand je peux finir le boulot de mes partenaires, je le fais.
37:27Mais quand je peux les mettre dans de bonnes dispositions, je le fais aussi.
37:32Après, c'est tout.
37:37Olivier, j'aimerais rebondir sur cette question.
37:41Didier Deschamps et Arsene Wenger ont, en effet, à quelques heures d'intervalle après l'Australie, eu la même déclaration.
37:47Olivier Giroud, c'est quand il n'est pas sur le terrain qu'on s'aperçoit de son importance pour l'équipe.
37:52Est-ce que ça, ça fait plaisir ? Ou est-ce que c'est agaçant, finalement ?
37:55Non, ça fait plaisir.
37:57Après, tout le monde a le droit de se tromper.
38:04Ce serait un peu prétentieux de ma part.
38:08Non, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire.
38:11Mais c'est bien de, par son absence, faire réfléchir après.
38:22Et surtout, de répondre présent quand on t'attend à ton tour.
38:27Quand on te donne l'opportunité de t'exprimer.
38:31Maintenant, je pense que le choix du coach, je l'ai compris, je l'ai accepté.
38:38Même s'il était difficile pour le premier match, parce qu'il me l'a expliqué.
38:43Pour moi, ce n'était pas une injustice, comme j'ai pu lire.
38:48Mais il faut le prendre comme ça.
38:54Je pense que cette épreuve, tout au long de ma carrière, j'ai dû faire face à ce genre d'épreuves qui m'ont fait grandir.
39:04Et qui m'apportent et dont je me sers pour revenir encore plus fort.
39:08C'est moi, quoi.
39:15C'est souvent la même musique.
39:17Tu es attendu au tournant, tu réponds présent.
39:21Est-ce que tu n'en as pas marre d'être dans cette position ?
39:24Est-ce que tu as le sentiment d'avoir rendu définitivement la confiance à ton sélectionneur qui avait dit, avant cette rencontre,
39:29quand Olivier n'est pas là, en substance, son absence se fait ressentir ?
39:34Définitivement, non.
39:36Parce qu'il faut toujours se mettre en question.
39:38J'ai l'habitude de dire que le foot est un éternel recommencement.
39:42Pour ne pas tomber dans sa petite zone de confort, il faut toujours se mettre des coups de pieds aux fesses ou en prendre.
39:53Pour moi, c'est l'histoire de ma carrière, de sans arrêt devoir prouver encore et encore.
40:04Jusqu'à maintenant, j'y suis arrivé.
40:07Pourquoi ça s'arrêterait là ?
40:09C'est comme ça, maintenant.
40:11Des fois, c'est fatigant, mais je fais le boulot sans me poser plus de questions que ça.
40:18C'est le terrain vert qui compte au final.
40:23Il reste un maximum de questions.
40:25On va faire des réponses courtes.
40:26Olivier, si tu peux.
40:27Vincent Duluc, l'équipe.
40:29Oui, bonjour Olivier.
40:35On dit quatre questions et on n'en parle plus.
40:39Olivier, est-ce que tu as le sentiment qu'il a fallu que les deux systèmes précédents ne fonctionnent pas
40:44pour en revenir à toi et au modèle de l'euro ?
40:48Est-ce que ça a été très facile et très rapide de se remettre dans ce modèle de l'euro ?
40:55Comme vous l'avez dit, c'est quand même le système dans lequel on a le plus évolué ensemble,
41:00avec mes partenaires d'Attaque en particulier.
41:07Thierry Coiffier, tu as déjà pris la parole une fois.
41:10Je n'ai pas fini.
41:12Olivier, il y a très peu de supporters.
41:14Non, je n'ai pas fini, excusez-moi.
41:16On perd du temps du coup.
41:20C'est sûr que c'est un système qu'on connaît très bien.
41:24Les autres systèmes, ça nous a adaptés.
41:29Mais c'est vrai que, vous l'avez dit, on a quand même pas mal de repères dans celui-là.
41:42Une petite question sur les supporters tricolores qui sont en faible nombre ici.
41:45Est-ce que vous le sentez ou vous vous sentez pénalisé par ça ?
41:48On a vu des Péruviens très nombreux.
41:50Est-ce que pour la suite de la compétition, vous pensez que ça peut être un problème pour vous ?
41:54Non, je pense que le stade d'hier faisait 35 000 de contenance.
42:00Il devait y avoir 25 000 Péruviens et 1 000 Français.
42:03Mais on ne jouait pas à l'extérieur, je vous rassure.
42:06C'est assez impressionnant.
42:08Honnêtement, quand l'hymne national péruvien a été chanté, j'en avais limite des frissons.
42:14Parce qu'il y a un stade tout entier qui chantait en chœur.
42:19Donc c'est beau.
42:21Après, on ne peut pas changer ça.
42:26Ça nous a aussi boosté, donné envie de tout donner pour se servir de cette opposition en face de nous.
42:36Après, oui, j'aimerais bien inviter plus les Français à se déplacer en Russie et nous supporter.
42:47Mais je sais que devant leur écran, ils sont à fond derrière nous.
42:50C'est sûr que c'était une atmosphère assez spéciale hier.
42:55Pour l'équipe, Damien Degor.
42:57Bonjour Olivier.
42:59Tu parlais tout à l'heure du plaisir de défendre et de l'importance de donner à tes partenaires ce plaisir de défendre.
43:04Est-ce que tu as le sentiment que pour certains, la contagion est longue à prendre ?
43:10Pour progresser dans le football moderne, il faut être à l'écoute, être ouvert, être enclin à apprendre.
43:29Bien sûr que j'essaie de partager mon vécu et mon expérience.
43:38Aujourd'hui, dans le football moderne, il faut que les attaquants soient capables de défendre et de faire les efforts.
43:44C'est comme ça.
43:46Maintenant, il faut essayer de l'intégrer le plus rapidement possible.
43:50Encore une fois, si le premier devant toi fait le boulot, pourquoi ne le ferais-tu pas ?
43:56C'est une question d'envie, de solidarité et de savoir où est-ce qu'on veut aller, où est-ce qu'on peut aller.
44:06Qu'est-ce qu'on a au bout du compte ?
44:08C'est ça qui est important.
44:10On se le répète presque à chaque instant.
44:12On joue une Coupe du Monde.
44:14Ce n'est pas rien.
44:16Les efforts, on les comptera après.
44:20Encore trois questions.
44:23Le Parisien.
44:25Vous avez découvert N'Golo Kanté en joueur de club en arrivant à Chelsea.
44:31Est-ce que c'est le même qu'en équipe de France ?
44:34Est-ce qu'il y a encore des choses qui vous surprennent chez lui, dans son jeu, dans sa personnalité ?
44:38C'est le même.
44:40C'est le même au quotidien à Chelsea, en équipe de France.
44:44Pas surpris, non.
44:46Je commence à bien le connaître maintenant.
44:50Vous aussi.
44:52Il est très consistant dans ses prestations.
44:55Il est très important pour nous.
44:57Parfois, je lui dis que c'est comme si on jouait à 12 sur le terrain.
45:02Parce qu'il fait le boulot de deux mecs.
45:05C'est pour ça que, même hier soir, en n'ayant été que seulement deux au milieu du terrain,
45:13on a l'impression d'être trois.
45:15Parce qu'il était de partout.
45:17Le Figaro baptise Després.
45:19Là-haut.
45:20En face.
45:21Il y a eu du mieux, tu l'as dit tout à l'heure, sur le match d'hier.
45:24Mais pour toi, quel est le plus gros chantier de cette équipe en vue du troisième match,
45:27et notamment des huitemes de finale et la suite ?
45:30Toujours rechercher l'efficacité dans les deux zones de vérité.
45:34Défensivement et offensivement.
45:36On aurait pu marquer plus de buts, être plus efficaces hier.
45:40Et se mettre à l'abri plus tôt.
45:43Enfin, du moins, se mettre à l'abri tout court.
45:46Toujours être exigeant avec soi-même.
45:48Continuer à progresser.
45:50Et être un peu plus « tueur ».
45:54Dernière question.
45:55Je pense que c'est France Télévisions.
45:57Bonjour.
45:58Vous étiez remplaçant le premier match, titulaire le deuxième.
46:01Est-ce que vous ressentez le besoin, physiquement, de jouer le troisième ?
46:04On sait qu'il peut y avoir un turnover.
46:06Est-ce que vous craignez une éventuelle coupure de dix jours,
46:09si vous ne faites pas 60 ou même 90 minutes ?
46:12Ce n'est pas moi qui vais décider.
46:15Mais je me suis senti très bien physiquement hier.
46:18J'avais beaucoup à donner.
46:20J'ai encore beaucoup à donner.
46:23Il n'y a pas de souci pour jouer tous les matchs.
46:28On verra.
46:31On verra bien.
46:32Mais c'est sûr que, moi, le fait d'enchaîner, ça me fait du bien.
46:37Olivier, merci beaucoup.
46:38Messieurs, Mesdames, à bientôt.
46:4017h30.
47:10Sous-titrage MFP.

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