Trois joueurs étaient présents ce vendredi 25 mai dans l'amphithéâtre de Clairefontaine afin de participer au point presse de l'Équipe de France durant ce stage de préparation à la Coupe du Monde 2018.
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01:00Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il y a quelqu'un qui s'occupe d'eux.
01:07Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il y a quelqu'un qui s'occupe d'eux.
01:10Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai l'impression qu'il y a quelqu'un qui s'occupe d'eux.
01:12Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai l'impression qu'il y a quelqu'un qui s'occupe d'eux.
01:14Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai l'impression qu'il y a quelqu'un qui s'occupe d'eux.
01:16Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai l'impression qu'il y a quelqu'un qui s'occupe d'eux.
01:18Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai l'impression qu'il y a quelqu'un qui s'occupe d'eux.
01:48En gros, l'équipe de France ne l'effraie pas trop, ne l'impressionne pas énormément.
01:55Elle mériterait à peine d'être classée dans les meilleures équipes mondiales.
01:58La deuxième phrase est un peu un résumé. La première, c'est ce qu'il dit.
02:02D'accord. Après, il y a une liberté d'expression.
02:06Il a le droit de dire ce qu'il ressent et ce qu'il pense de notre groupe, de notre équipe, tout simplement.
02:14Mais après, on peut avoir des avis différents.
02:18Je pense que quand on joue une Coupe du Monde, surtout dans un groupe qui est jeune comme le nôtre,
02:25il y en a pas mal qui débutent, je pense qu'on n'a pas besoin de ça pour être motivé.
02:31Oui, RTL, Nicolas Georgerot.
02:33Bonjour Samuel. Comment tu abordes cette préparation à cette Coupe du Monde,
02:39avec le statut qui est le tien, après avoir gagné ta place de titulaire à l'Euro 2016,
02:43et ensuite tous ces matchs où tu as été titulaire dernièrement.
02:47Comment tu vois cette Coupe du Monde pour toi ?
02:50D'un point de vue personnel, je me prépare bien physiquement d'abord.
02:59Après, mentalement, il faudra être prêt, parce que c'est une compétition qui demande beaucoup.
03:04Et voilà, être prêt au bon moment, quand la compétition commencera.
03:11C'est pour ça qu'il y a ces matchs amicaux qui arrivent,
03:14et qui vont nous faire du bien, collectivement et personnellement, pour bien se préparer.
03:21Infosport Plus, Nicolas Payard.
03:23Bonjour Samuel. Je voulais savoir, est-ce qu'on ressent déjà une atmosphère Coupe du Monde à Clairefontaine ?
03:28Est-ce qu'on est déjà dans cette préparation, et focalisé sur le premier match face à l'Australie ?
03:33Ah oui, c'est sûr. On est ici pour la Coupe du Monde, et non pas pour les matchs de préparation.
03:40Les matchs de préparation vont nous servir pour bien débuter, pour aller le plus loin possible.
03:46Mais dans notre tête, c'est déjà Coupe du Monde, Coupe du Monde, Coupe du Monde,
03:50et ça passe par une bonne préparation.
03:53Oui, pour RMC BFM, Saber Defarge.
03:56Bonjour Samuel.
03:57Bonjour.
03:58A titre personnel, comment tu te sens, toi, dans quel sentiment tu traverses ici à Clairefontaine,
04:02après une fin de saison un petit peu plus délicate, on se rappelle, de ce match contre la Colombie,
04:07avec le Barça aussi, cette élimination contre la Roma, qui plus est que Laurent Koscielny, lui, est forfait.
04:12Peut-être que tu vas prendre encore plus de responsabilités dans ce groupe, au sein de la défense notamment.
04:16Comment tu te sens, tout simplement ?
04:18Je me sens bien.
04:19Après, c'est vrai que j'ai eu quelques pépins physiques pendant quelques semaines,
04:24quelques mois même, qui ne m'ont pas permis d'être à 100%.
04:30Et là, je me sens bien.
04:31J'ai bien travaillé, que ce soit en fin de saison avec Barcelone,
04:34avec tout un staff médical.
04:37Physiquement, je serai à 100%.
04:42Déjà, premièrement.
04:43Et ensuite, c'est vrai qu'il y a eu cette blessure de Laurent Koscielny.
04:52Je suis vraiment dégoûté pour lui, parce que c'était une personne très importante pour le groupe,
04:56que ce soit sur le terrain ou en dehors.
04:59Après, je vais rester le même.
05:02Parler avec tout le monde, donner des conseils, comme j'ai pu le faire dernièrement.
05:08Mais sans plus, je ne vais pas me prendre pour un autre.
05:13Radio France, Sébastien Hazard.
05:14Bonjour, Samuel.
05:15Bonjour.
05:16Vous expliquez, on pense Coupe du Monde, Coupe du Monde, Coupe du Monde.
05:19La préparation, c'est pourquoi ?
05:21C'est pour se connaître un peu mieux ?
05:23Il y a pas mal de joueurs qui ont évolué.
05:25Pour se mettre dans cette ambiance, elle vous sert à quoi, concrètement, cette préparation ?
05:29La préparation, c'est déjà bien se préparer physiquement, tous.
05:34Pour certains qui se sont arrêtés un peu plus tôt que d'autres, avoir le même rythme.
05:41Ensuite, faire quelques réglages, parce qu'on a vu que sur les derniers matchs, tout n'était pas parfait.
05:49Essayer de trouver des automatismes et de trouver une équipe de France forte et solide.
05:58Adrien Decalan, pour l'AFP.
06:00Bonjour, je voulais juste vous demander sur le point un peu mercato.
06:04Est-ce que vous avez des nouvelles, vous-même, de votre prolongation ?
06:07Et deuxièmement, comment vous voyez l'éventuelle arrivée de Griezmann dans votre club ?
06:14Pour ma prolongation, honnêtement, je n'ai pas de nouvelles.
06:16Je regarde mon téléphone, là, mais on ne m'a toujours pas appelé.
06:19Donc, ça veut dire que rien n'avance.
06:21Mais, pour Griezmann, je pense que c'est un joueur fantastique.
06:26On connaît tous ses qualités.
06:28Et dans n'importe quel groupe, il serait très important.
06:32Et plus à Barcelone.
06:34Je pense qu'avec ses qualités, il pourrait nous faire énormément de bien.
06:40Bonjour Samuel.
06:41Comment vous avez appris et vécu la décision d'Adrien Rabiot
06:45de refuser d'être suppléant pour cette Coupe du Monde ?
06:48Est-ce que vous la comprenez ?
06:50Je l'ai appris le même jour que tout le monde.
06:53C'était dans la presse.
06:55Ou plutôt, c'est des amis qui m'en ont parlé.
06:58Et ensuite, chacun fait ses choix.
07:04Après, je n'ai rien à dire là-dessus.
07:07Je ne suis pas à sa place pour savoir ce que j'aurais fait ou pas.
07:13Pour l'équipe, Hugo Delon.
07:15Bonjour Samuel.
07:16Bonjour.
07:17Pour revenir aux déclarations du sélectionneur danois,
07:20même si tu ne les as pas lues,
07:22la deuxième idée qu'il a développée,
07:24c'est l'absence totale de force collective.
07:26Il a dit que l'équipe de France était une des individualités.
07:29C'est le sentiment que beaucoup ont eu,
07:31notamment lors du dernier rassemblement,
07:33l'absence de cette force collective, d'impression, des talents.
07:36Est-ce que tu partages cette opinion-là ?
07:38Est-ce qu'il n'y a pas de force collective en équipe de France depuis quelques mois ?
07:41Est-ce que ça t'inquiète, cette impression-là ?
07:43Merci.
07:44Après, on a de très bons joueurs au niveau individuel.
07:50Après, c'est sûr que quand on arrive en équipe de France,
07:53il faut que ça serve au collectif.
07:55Et je pense qu'on a pu le voir dans certains matchs,
08:00qu'on avait une équipe qui pouvait être solide à tous les niveaux,
08:04offensivement, défensivement.
08:07Après, on se base que sur un match ou deux,
08:11sur les deux derniers matchs amicaux qu'on a pu avoir.
08:17Mais moi, j'ai totalement confiance en nous et en notre équipe.
08:24Pour France, au Mohamed Ali.
08:26Bonjour.
08:27Bonjour.
08:28Une question par une.
08:30OK.
08:31La première, c'est concernant Raphaël Varane,
08:34Raphaël Varane qui n'a pas encore rejoint le groupe.
08:36Vous allez être associé, sans doute, à ce joueur.
08:40Un petit mot sur Raphaël.
08:44Raphaël, pour moi, c'est un joueur, un défenseur de très grande qualité.
08:49Comme tout le monde peut le savoir,
08:51ça fait des années qu'il enchaîne des matchs à Real Madrid,
08:57dans l'une des plus grandes équipes au monde,
08:59avec des joueurs de qualité.
09:01Je pense qu'il est en progression à chaque saison.
09:06Ensuite, ça sera à nous d'être bien complémentaires
09:12sur les matchs qui arrivent.
09:17Une autre question encore ?
09:25En 98, il y a 20 ans,
09:29on a énormément parlé dans la presse du mythe Black Lambert.
09:33Est-ce que vous, vous êtes justement un enfant de cette génération-là ?
09:38Qu'est-ce qu'il en reste ?
09:41Honnêtement, la question, je ne l'ai pas très bien comprise.
09:45Deuxièmement, je ne suis pas ici pour répondre à ce genre de questions.
09:53François Verdeney, France Football, au troisième rang.
09:56Merci.
09:58Bonjour Samuel.
09:59Bonjour.
10:00Comment on vit le fait de se retrouver avec Corentin Tolisso,
10:03Nabil Fekir, des gens avec qui on a grandi en club ?
10:06On se retrouve au plus haut niveau pour disputer une Coupe du Monde.
10:09Est-ce que ça crée un ciment particulier au sein de la sélection
10:13d'avoir grandi avec des joueurs comme ça depuis longtemps ?
10:17C'est vrai que ça fait toujours plaisir de revoir des coéquipiers
10:22avec lesquels on a pu grandir en club, au centre de formation.
10:27C'est toujours plaisant.
10:29Après, c'est totalement différent quand on est en club.
10:32Ici, il y a des joueurs qui viennent un peu de partout.
10:36On n'est que trois, c'est une minorité.
10:39On n'est pas en force.
10:44Le Figaro, Guirlouisie.
10:46Bonjour Samuel.
10:47Le président de la fédération a fixé comme objectif une demi-finale.
10:50Est-ce que vous parlez d'un objectif dans le groupe ?
10:54En tant que footballeur professionnel et compétiteur,
10:58on se doit d'aller le plus loin possible.
11:01Je pense qu'il faut aller étape par étape.
11:04Il y a des matchs de pôle qui ne vont pas être faciles.
11:07Il faudra les passer.
11:09Ensuite, on parlera, je l'espère, des huitièmes, des quarts, des demi-finales
11:14et d'une finale.
11:17Goal.com, Julien Quelaine.
11:19Bonjour Samuel.
11:20Bonjour.
11:21On dit souvent, avant les grandes compétitions internationales,
11:24que les cas personnels des joueurs doivent être réglés.
11:27Est-ce que pour toi c'est important ?
11:29Ou est-ce que ça ne te perturberait pas que ta prolongation soit toujours
11:32en suspens pendant la compétition ?
11:35En toute honnêteté, je pense que ça ne va pas trop me perturber
11:38parce que ça fait depuis quelques mois que ça a commencé.
11:42J'ai dû finir une saison comme ça.
11:45Je pense que c'est important quand même de régler ce cas-là
11:49avant le début de la compétition.
11:54Pour ma part, ça sera chose faite.
11:57Ouest France, Jérôme Bergot.
12:00Bonjour Samuel.
12:01Je reviens sur le match France-Colombie.
12:03Est-ce que tu estimes que c'était un match du mois de mars amical,
12:06sans grande incidence sur la suite ?
12:08Ou est-ce que le retournement de situation en défaveur de la France
12:11t'inquiète et ces trois buts encaissés ?
12:14Ça ne m'inquiète pas.
12:16C'est juste que c'était une piqûre de rappel
12:20de se dire que dans des matchs comme ça,
12:23on se doit de faire beaucoup mieux.
12:25Surtout quand on mène au score,
12:27on n'a pas le droit de se faire revenir comme ça.
12:31Après, comme je l'ai dit, j'ai confiance en notre groupe.
12:34C'est toujours mieux que ça se passe avant la compétition que pendant.
12:39Je pense qu'on essaiera, on fera tout le nécessaire
12:42pour que ça se reproduise.
12:45Europe 1, Cyril Delamorinerie.
12:47Bonjour, c'est Samuel, je suis là.
12:49Je me suis rendu à l'UFC Ménival, votre club d'enfance.
12:52Vous avez passé trois ans à Lyon.
12:54Ils sont tous très fiers de vous.
12:56Quel regard vous portez sur ces années Lyonnais ?
12:58Est-ce que ça a été très important pour vous
13:00dans votre formation pour la suite de votre carrière ?
13:02Quel message aussi vous voulez donner
13:04à ces jeunes qui rêvent d'être comme vous,
13:06un jour en équipe de France ?
13:09C'est vrai que j'ai débuté à Ménival.
13:13Au tout début, c'était vraiment pour le loisir,
13:17m'amuser avec mes amis.
13:19Il n'y avait pas un objectif d'être professionnel.
13:22Ensuite, quand j'ai pu intégrer l'Olympique lyonnais,
13:25j'ai eu cette chance de tomber sur des coachs extraordinaires
13:29qui ont pu me faire progresser
13:31et penser à devenir professionnel.
13:35Je pense que c'est surtout le travail pour réussir.
13:39Il n'y a rien d'autre.
13:41Après, il y a un peu de chance à certains moments,
13:44mais 90% c'est le travail,
13:47que le travail, l'état d'esprit,
13:49ne jamais rien lâcher.
13:51Je pense qu'on a tous dans nos jeunes carrières
13:54des moments difficiles.
13:56Aussi, avoir une famille à ses côtés
13:59ou des amis pour nous aider
14:02à nous relever quand ça ne va pas.
14:05C'est un peu ce mix-là qui fait que j'en suis là aujourd'hui.
14:12Samuel, je voulais savoir,
14:14ça représente quoi pour vous personnellement
14:16de disputer cette Coupe du Monde
14:18avec le maillot de l'équipe de France sur les épaules ?
14:21C'est une grosse fierté
14:23et un rêve qui va se réaliser, je l'espère.
14:28Depuis mon tout jeune âge,
14:30je regarde toutes ces compétitions à la télé.
14:33Ce sont des moments très spéciaux.
14:38J'ai la chance d'être appelé,
14:41de pouvoir disputer cette compétition avec mon pays.
14:45Je suis le plus heureux actuellement.
14:50Bonjour.
14:51Les Lyonnaises ont remporté leur cinquième Coupe d'Europe
14:54de football féminin.
14:56Je voulais savoir si vous aviez regardé le match
14:58et si ça représente quelque chose pour vous
15:00en tant qu'ancien Lyonnais.
15:03Oui, j'ai regardé le match hier soir.
15:07C'était un match assez compliqué au début.
15:12Ensuite, il y a eu cette expulsion
15:16qui a joué en faveur de l'Olympique Lyonnais.
15:20Au final, elles ont pu remporter ce match.
15:23Je les suis.
15:25Après, il y a des choses que je connais
15:27et que j'ai appris dans ma classe
15:29quand j'étais au lycée.
15:31Je continue à les suivre au quotidien.
15:36Sur mes réseaux sociaux,
15:38mais pas personnellement.
15:40On a encore beaucoup de questions.
15:42Une question en caméra là-haut.
15:44Bonjour Samuel.
15:46Benjamin Mendy a été appelé
15:48alors qu'il a repris la compétition
15:50au dernier moment.
15:51Comment est-ce qu'il se sent,
15:53sachant que Didier Deschamps a dit
15:55qu'il allait modifier la liste au cas où ?
15:57Est-ce que vous le sentez capable
15:59de passer ce cut ?
16:00Est-ce que vous le sentez bien ?
16:02J'espère.
16:03Si il est appelé, c'est que le coach pense
16:06qu'il sera capable d'être prêt
16:09pour cette Coupe du Monde.
16:11C'est un joueur qui travaille beaucoup,
16:13qui revient de loin.
16:15C'est tout le mal que je lui cède.
16:18Qu'il soit prêt
16:20et qu'il soit à 100%
16:22pour aider le collectif.
16:24Le parisien Roland Folgorès.
16:26Samuel, bonjour.
16:28Votre préparation, la Clairefontaine,
16:30va durer à peu près deux semaines et demie.
16:32Après, il y aura encore une semaine en Russie
16:34avant le premier match.
16:35Est-ce que tu peux nous raconter
16:36comment s'organise la préparation ?
16:38Quelles sont les différentes phases ?
16:40Est-ce que ça ressemble sur le plan physique
16:42à une préparation d'avant-saison ou pas ?
16:46Qu'est-ce qu'une bonne préparation finalement ?
16:48Merci.
16:49On a une prépa physique,
16:51on va dire, importante.
16:52Surtout au début, actuellement.
16:54Parce qu'il y a des joueurs qui,
16:56comme je le répète,
16:58se sont arrêtés un peu plus longtemps que d'autres.
17:00Et d'autres non.
17:02Donc il y a certains joueurs qui ont besoin
17:04de travailler un peu plus sur le volume.
17:06Je pense que c'est le moment de le faire.
17:10En sachant qu'il y a les matchs amicaux aussi
17:12qui vont nous servir à travailler
17:14ce domaine-là physique.
17:16Ensuite, une bonne préparation.
17:18Je ne saurais pas trop vous dire,
17:20je ne suis pas préparateur physique,
17:22mais on sort quand même d'une longue saison
17:24pour la plupart.
17:26On a quand même bien bossé dans nos clubs.
17:28Donc je pense qu'on n'a pas forcément
17:30besoin de faire énormément
17:32de physique.
17:3614 joueurs, je crois,
17:38joueront leur première compétition.
17:40C'était le cas pour vous il y a deux ans.
17:42Vous êtes arrivés presque par un trou de souris
17:44avant d'être assez bons et insouciants sur le terrain.
17:46C'est quoi le secret pour ne pas avoir
17:48les jambes qui tremblent au moment de jouer
17:50un premier match de grande compétition ?
17:54Je pense que c'est de penser qu'on est
17:56chanceux d'être là et de ne pas se poser
17:5810 millions de questions.
18:00Après, chaque joueur est différent.
18:02Il y a des joueurs qui sont un peu plus stressés
18:04que d'autres.
18:06C'est à nous aussi, ceux qui ont eu
18:08l'opportunité de jouer
18:10certaines grandes compétitions,
18:12de pouvoir aider les autres
18:14et que tout le monde se sente bien
18:16et naturel.
18:18Je pense qu'il n'y a aucune raison
18:20pour stresser, même si c'est une compétition
18:22très importante.
18:24Rentrer sur le terrain
18:26et ne penser à rien d'autre.
18:32La génération 93 est la plus présente
18:34dans ce groupe-là.
18:36Il y a Alphonse, Florian, Paul et toi également
18:38qui avez été champions du monde à l'époque.
18:40Est-ce que tu peux nous dire en quoi
18:42elle est spéciale, cette génération ?
18:44Les années passent et elle se maintient
18:46au très haut niveau. Il aurait pu y avoir Lucas Digne
18:48en plus de vous quatre.
18:50Est-ce que tu peux nous la définir plus précisément ?
18:52C'est vrai qu'on est une génération
18:54où il y a beaucoup de joueurs qui ont pu
18:56sortir déjà professionnels
18:58et jouer
19:00dans des grands clubs
19:02au très haut niveau.
19:04Des fois, d'une génération à une autre, ça peut changer.
19:06On a la chance d'en avoir
19:08beaucoup.
19:10Je ne sais pas.
19:12Les joueurs que vous avez cités,
19:14ce sont des joueurs qui bossent
19:16beaucoup, qui travaillent
19:18au quotidien.
19:20Au final, ça finit par payer.
19:24On a eu la chance de remporter un titre
19:26en jeunes ensemble.
19:28Ça nous a donné le goût
19:30de vouloir accrocher cette équipe de France A
19:32et de remporter
19:34des trophées avec cette équipe.
19:38Radio France, Sébastien Hazard.
19:40Bonjour, Samuel.
19:42Clairefontaine, vous l'avez expliqué, vous connaissez parfaitement
19:44parce que vous venez depuis très longtemps.
19:46Est-ce que ça change quelque chose
19:48de venir pour une Coupe du Monde ?
19:50Au niveau de la fierté, de l'angoisse, d'une petite pointe de stress ?
19:52Pour un événement, pour le plus grand événement
19:54de la carrière d'un joueur ?
19:56C'est bien de revenir ici.
19:58C'est un endroit qu'on connaît par cœur
20:00comme vous avez pu le dire.
20:04On connaît chaque recoin.
20:06On est chez nous.
20:08Je pense que c'est
20:10le meilleur lieu
20:12pour préparer une Coupe du Monde.
20:18Je ne me voyais pas.
20:20En tout cas, je pense que l'équipe de France
20:22ne pouvait pas aller
20:24se préparer ailleurs
20:26qu'à Clairefontaine.
20:28Dernière question pour Saber Defar.
20:30Jérémie, CBFM.
20:32Bonjour, Samuel.
20:34Tu disais un peu plus tôt que
20:36t'espérais disputer la Coupe du Monde.
20:38Peut-être parce qu'il y a aussi cette préparation-là
20:40avec des matchs amicaux abordés.
20:42Comment tu les appréhendes ?
20:44Est-ce qu'il y a une volonté de s'affirmer ?
20:46De tout de suite montrer que tu es un titulaire en puissance ?
20:48Ou alors, il y a aussi une petite crainte de se blesser ?
20:50Non, non, non.
20:52C'est juste que
20:54on ne sait jamais ce qui peut se passer.
20:56Mais il n'y a aucune crainte de ma part.
21:00Je suis bien.
21:02Je me sens bien.
21:04Les matchs amicaux, c'est sûr
21:06qu'il faut être performant.
21:08Parce que pour moi, la compétition,
21:10ce sont des matchs de préparation,
21:12donc on les prépare avec ces matchs-là.
21:14Il faut les jouer comme des matchs de Coupe du Monde,
21:16tout simplement.
21:18En tout cas,
21:20je n'ai pas de crainte à ce niveau-là.
21:22Merci, Samuel.
21:24Merci à vous.
21:34Merci.
21:56Bonjour, Valentin Boy pour Infosport+.
21:58Bonjour, Anabille.
22:00Vous ne faisiez pas partie des 23 à l'Euro en 2016
22:02ni lors de la dernière Coupe du Monde en 2014.
22:04Qu'est-ce que ça représente pour vous
22:06de participer à une première grande compétition
22:08avec les Bleus ?
22:10Oui, c'est vrai que
22:12pendant l'Euro 2016,
22:14je n'étais pas présent.
22:16C'est une grande compétition aujourd'hui.
22:18C'est avec beaucoup de joie
22:20et une grande fierté
22:22que je suis là.
22:28Comment vous gérez cette période de Ramadan ?
22:30Est-ce que vous en avez parlé
22:32avec les autres ?
22:34Comment ça se passe ?
22:36Non, on la gère très bien.
22:38Personne ne fait le Ramadan.
22:40Après,
22:42chacun est libre de ses choix.
22:44Maintenant,
22:46on est en équipe de France et on profite.
22:50Julien Ababou pour M6.
22:52Je suis là. Bonjour.
22:54Lyon est championne d'Europe encore.
22:56Ce sont les filles.
22:58Est-ce qu'elles se maintiennent au plus haut niveau ?
23:00Elles s'entraînent à côté de vous
23:02presque au quotidien.
23:04Non, c'est bien.
23:06Ça montre qu'elles sont
23:08encore présentes
23:10sur la scène européenne.
23:12Elles méritent vraiment
23:14ce titre-là.
23:18Derrière, le Parisien,
23:20Renan Folgoas.
23:24Bonjour, Nabil.
23:26A l'écart de l'aspect physique,
23:28de la préparation,
23:30jusqu'au premier match du 16 juin,
23:32quels sont
23:34les autres aspects de la préparation
23:36que vous travaillez et que vous allez travailler dans les
23:38deux ou trois semaines à venir ?
23:40Est-ce que vous avez un peu de visibilité là-dessus ?
23:42Comment les choses sont organisées ?
23:44Est-ce que vous travaillez spécifiquement ?
23:46Je ne sais pas encore.
23:48C'est le deuxième jour seulement.
23:50On a fait un peu de
23:52course, un peu de jeu.
23:54On n'a pas plus d'éléments
23:56sur la suite.
23:58Radio France, Sébastien Hazard.
24:00Bonjour, Nabil.
24:02Quand on arrive comme ça,
24:04pour une première grande compétition,
24:06on veut profiter de chaque moment,
24:08même les entraînements à Clairefontaine
24:10où on se dit que l'important, c'est le 16 juin.
24:12C'est quoi votre état d'esprit ?
24:14On profite.
24:16On profite de chaque moment.
24:18Tout le monde sait que le plus important,
24:20ce sera le premier match
24:22de Coupe du Monde, même si avant,
24:24on a des matchs de préparation.
24:28Radio France, Mohamed Ali.
24:30Bonjour.
24:32On présente l'équipe de France
24:34comme étant une équipe très talentueuse,
24:36mais jeune.
24:38Quels écueils faudra éviter
24:40durant cette Coupe du Monde ?
24:44Il y a beaucoup de joueurs de qualité.
24:48Plus ou moins jeunes.
24:50On se prépare de la meilleure des manières possible.
24:54Tout le monde est très concentré
24:56et très motivé pour cette Coupe du Monde.
25:00L'AFP, Adrien Decalan.
25:02Bonjour.
25:04Vous avez été très performant à Lyon,
25:06peut-être moins en équipe de France.
25:08Quels objectifs vous fixez ?
25:10Vous allez sans doute entrer en cours de match
25:12dans les matchs du tournoi.
25:14On vous attendra, on attendra votre fraîcheur.
25:16Comment vous voyez les choses pour vous en bleu ?
25:18Non, je me prépare.
25:20Je ne me pose pas de questions,
25:22je n'anticipe rien du tout.
25:24Je suis prêt, je suis au service
25:26du groupe
25:28et j'espère pouvoir apporter
25:30le maximum.
25:34L'équipe, Hugo Delon.
25:36Bonjour.
25:38Tu as effectué une très bonne saison.
25:40Malgré tout, lors des trois, quatre derniers mois,
25:42c'était plus palaborieux, mais moins brillant en tout cas.
25:44Toi, quelqu'un qui a du recul
25:46sur ce que tu vis, sur ce que tu fais,
25:48comment t'expliques le fait d'avoir été moins efficace ?
25:50Et comment tu peux rebondir
25:52pour le mondial ? Merci.
25:54Je pense
25:56que c'est vrai.
25:58Après, il y a eu cette blessure
26:00au genou qui m'a un peu
26:02freiné dans mon élan
26:04cette saison.
26:06On essaye
26:08de travailler à l'entraînement
26:10pour progresser au quotidien.
26:12J'espère
26:14qu'on va faire une bonne préparation
26:16pour cette Coupe du Monde.
26:18Infosport Plus, Nicolas Payard.
26:20Bonjour.
26:22Il y a la finale de la Ligue des Champions.
26:24Est-ce qu'il y a un club qui a le plus
26:26de vote faveur pour demain,
26:28Liverpool ou le Real,
26:30peut-être par rapport aux choix à venir ?
26:32Non, vraiment pas.
26:34On a
26:36deux coéquipiers
26:38qui vont jouer demain,
26:40Raphaël Varane et Karim Benzema.
26:42Je ne sais pas
26:44que le meilleur gagne,
26:46mais si
26:48le Real peut gagner, on sera content
26:50pour Raphaël Varane
26:52et Karim Benzema.
26:54France O, Mohamed Ali.
26:56Bonjour, Nabil.
26:58Il y a 20 ans, on parlait d'un mythe
27:00black-blanc-beurre. Est-ce que vous vous considérez
27:02comme étant un enfant
27:04de cette génération ?
27:06Non, je ne sais pas.
27:08Après,
27:10il y a de tout en équipe de France
27:12et c'est ce qui fait la beauté
27:14de cette équipe de France.
27:16Radio France,
27:18Sébastien Hazard.
27:20Bonjour, Nabil. On a beaucoup parlé des performances
27:22de l'équipe de France ces derniers temps.
27:24Vous étiez de l'autre côté. Comment vous la jugez,
27:26cette équipe de France ? Comment vous la voyez, cette équipe de France
27:28à l'orée du Mondial ?
27:30Elle est bien. Comme je l'ai dit,
27:32il y a beaucoup de joueurs
27:34de qualité.
27:36Il y a un groupe qui vit très bien.
27:38Tout le monde
27:40est à l'aise.
27:42Ça n'annonce que de bonnes choses
27:44pour la suite.
27:46Oui.
27:48Bonjour, Nabil. On l'a évoqué,
27:50ça va être votre première compétition internationale.
27:52En tant que capitaine de l'Olympique
27:54Lyonnais, est-ce que ce rôle de capitaine
27:56influe sur votre comportement en équipe de France,
27:58votre relation avec les joueurs ? Est-ce que vous sentez une différence ?
28:00Non, pas du tout.
28:02C'est vrai que j'ai été capitaine
28:04cette saison à l'Olympique Lyonnais.
28:06J'étais naturel, je suis resté
28:08moi-même. Ce n'est pas parce que j'ai été
28:10capitaine à Lyon que ça va
28:12changer ici.
28:18On a beaucoup parlé de ton poste
28:20cette saison, que ce soit en club ou
28:22en équipe de France. Est-ce que tu as
28:24pu déjà en parler avec Didier Deschamps,
28:26savoir dans quelle position il voulait t'utiliser ?
28:28Est-ce que tu en as parlé avec lui plus particulièrement ?
28:30Non, je n'ai pas eu l'occasion de parler de ça
28:32encore avec lui.
28:34Le coach me connaît bien.
28:36C'est à quel poste
28:38je me sens le plus à l'aise.
28:40Mais après, il sait aussi qu'il peut
28:42compter sur moi à tous les postes.
28:44Pour la FPA, rien de calant.
28:46Oui, à nouveau.
28:48Juste sur Liverpool, où vous en êtes dans votre tête ?
28:50Est-ce que le Mercato, vous allez le suivre
28:52en particulier dans les jours et les semaines qui viennent ?
28:56Pour l'instant, je suis
28:58à Clairefontaine. Je profite.
29:00Il y a des matchs
29:02de préparation qui arrivent.
29:04Je n'ai vraiment pas la tête
29:06à ça.
29:08Oui. Question
29:10à droite. Merci.
29:12Bonjour, Nabil. Est-ce que tu as
29:14parlé ligament croisé avec Benjamin Mendy ?
29:16On sait que toi, tu as eu ce problème.
29:18Ce n'est pas forcément évident de revenir.
29:20Lui, il tente un pari.
29:22Il est guéri, mais il faut retrouver le rythme.
29:24Est-ce que tu en parles un peu avec lui ?
29:26Oui, on en a un petit peu parlé.
29:28Il m'a demandé
29:30combien de temps j'avais mis
29:32pour revenir.
29:34Chaque joueur est différent.
29:36Peut-être qu'on n'a pas fait la même
29:38rééducation. J'espère pour lui
29:40que ça ira bien.
29:42Ses soucis physiques,
29:44c'est derrière lui.
29:46François ou Mohamed Ali ?
29:48Rebonjour.
29:50Une Coupe du Monde,
29:52c'est magique
29:54pour un téléspectateur, mais j'imagine que
29:56pour un joueur de football amateur
29:58comme professionnel,
30:00ça l'est encore plus.
30:02Vos souvenirs de Coupe du Monde ?
30:04Quel est votre plus beau souvenir de Coupe du Monde ?
30:06Est-ce qu'il y a un geste technique
30:08d'une Coupe du Monde qui vous a marqué ?
30:10Le plus beau souvenir,
30:12c'est la victoire
30:14de l'équipe de France en 1998.
30:16Je pense que c'est
30:18le meilleur souvenir pour pas mal
30:20de Français.
30:22Un geste en particulier,
30:24la panenka
30:26de Zinedine Zidane
30:28en finale compétitive.
30:32Il y a-t-il d'autres questions ?
30:34Oui, Saber Defarge, derrière.
30:36RNC BFM.
30:38Salut Nabil.
30:40Je t'insistais un peu par rapport à Liverpool.
30:42Est-ce que
30:44tu entends régler
30:46ton cas personnel et ton avenir
30:48en club, avant le mondial ou après ?
30:50Franchement, je ne sais pas du tout.
30:52Je laisse faire les choses.
30:54Maintenant,
30:56il n'y a rien qui est fait,
30:58comme je l'ai dit.
31:00Il y aura des discussions avec le président
31:02et on verra bien par la suite.
31:04Question tout en haut,
31:06en télévision, là-haut.
31:08Justine Barreau pour la chaîne L'Equipe.
31:10La décision de Rabiot,
31:12comment vous l'avez vécue ?
31:14Est-ce que sa décision, pour vous,
31:16aura un impact sur le public français ?
31:18Je ne pense pas
31:20qu'elle aura un impact
31:22sur l'équipe de France.
31:24Après, vous savez,
31:26André Rabiot, c'est un grand garçon.
31:28Il fait des choix,
31:30il prend des décisions.
31:32Maintenant,
31:34il faut
31:36qu'il assume, tout simplement.
31:38Je ne pense pas que ça aura un impact
31:40sur l'équipe de France.
31:42Je comprends
31:44entièrement sa déception.
31:48Y a-t-il encore d'autres questions pour Nabil ?
31:50C'est bon ?
31:52Merci à vous.
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41:32...
41:34Hello Steve
41:42Hello
41:44Who wants to ask the first question ?
41:46Nicolas Georgerot RTL. Bonjour Steve. Bonjour. Tu vas vivre ta cinquième compétition avec les
41:54bleus notamment cette deuxième coupe du monde. On a pas mal évoqué la jeunesse de ce groupe.
42:00Comment tu vois ton rôle auprès des novices ? Il y a quasiment 14 joueurs qui vont débuter
42:06et avoir leur première compétition en équipe de France. Mon rôle, je vais rester moi-même. C'est
42:14sûr qu'il y a pas mal de novices, il y a pas mal de jeunes mais malgré tout ces jeunes ont pas
42:20mal d'expérience aussi parce qu'ils jouent dans des clubs où au quotidien ils ont beaucoup de
42:25pression et ça, ils savent la gérer. Il faut un peu de folie dans un groupe et nous on en a avec
42:31ces jeunes là et puis à travers moi, Hugo et d'autres avoir un peu plus de calme et je pense
42:40que c'est un groupe qui est assez très équilibré de ce côté là donc ça va bien se passer.
42:46Saber Defarge RMC BFM. Bonjour Steve. Je sais pas si tu as écouté, entendu ce qu'a dit le
42:56sélectionneur du Danemark. Non pas du tout. Sa communication a été ainsi, pour te résumer très
43:03rapidement le topo, il a dit que l'équipe de France ne fait pas partie des meilleures équipes
43:08au monde, qu'il ne croyait pas dans cette équipe et qu'elle fait preuve de trop d'individualisme.
43:12D'accord. Comment tu as accueilli cette communication ? Écoutez c'est son avis, chacun a le droit de
43:18penser ce qu'il veut donc si c'est ce qu'il pense tant mieux. Nous en tout cas on y va,
43:25on y va avec nos qualités, avec beaucoup d'ambition, avec énormément d'envie et puis on verra bien ce
43:31que ça va donner. Pour RMC, Julien Ababou. Steve, je suis ici. Ces petites phrases là comme celle d'un
43:40adversaire, celle d'un consultant, quand on est à Clairefontaine ou dans un camp de base d'une
43:44grande compétition, est-ce qu'on les entend, les écoute, est-ce que ça vous fait réagir ? Est-ce
43:50que par exemple là vous avez envie de prouver des choses à ce sélectionneur danois que vous
43:53ne connaissiez pas avant ? C'est sûr que ça peut jouer, ça peut être une source de
43:59motivation supplémentaire, mais aujourd'hui ce match est encore loin, il y en aura
44:06d'autres avant, mais pourquoi pas s'en servir pour avoir une motivation supplémentaire, oui.
44:16Europe, Cyril de la Morinerie. Bonjour Steve, est-ce que la décision d'Adrien Rabiot a suscité
44:23quelques discussions entre vous dans le groupe ? Quelle est votre réaction par rapport à la
44:27décision d'Adrien Rabiot ? Je pense que ça fait deux jours maintenant où on parle beaucoup de ça.
44:34Nous on en a parlé le premier jour du rassemblement. Pour la plupart, moi y compris,
44:44je ne l'aurais pas fait. Maintenant, Adrien est un grand garçon, il a pris cette décision. C'est
44:52un choix qu'il doit et qu'il va assumer. Aujourd'hui, on ne se préoccupe qu'une seule
44:59chose, c'est de se préparer au mieux pour cette grande compétition et puis on ira là-bas avec
45:05ceux qui ont envie d'être là avec nous et de faire ce qu'il faut pour aller le plus loin possible.
45:10François Verdonnet, France Football. Oui, bonjour Steve. Comme on le disait tout à l'heure, c'est
45:18la cinquième phase finale. Tu es aussi un peu le doyen de ce groupe. Je crois que je suis le doyen.
45:22Tu es même le doyen, oui, t'as un statut de numéro 2. Comment tu vis un peu tout ça ?
45:30Parce que tu as quand même une position un peu de leader par ton expérience. Comment on gère
45:35toutes ces situations à ton niveau ? La chance que j'ai, c'est que ça fait une dizaine
45:41d'années que je vis dans ce groupe France. J'ai été numéro 1, après ça fait un petit moment que
45:47je suis numéro 2. Donc ce poste-là, je le connais bien. Je pense être quand même quelqu'un de
45:55respecté au sein du groupe. Donc je reste moi-même, sans pour autant prendre trop de place
46:03parce que Hugo est capitaine et le numéro 1 également. Le plus important, c'est que le
46:08groupe vive bien et mon rôle un peu dans tout ça, c'est de faire attention que tout se passe
46:15bien au sein du groupe. Radio France, Sébastien Hazard. Bonjour Steve, juste en face de vous. Il y a un autre
46:23gardien dont on parle beaucoup en ce moment, c'est Jan-Ouedji Bouffon. Qu'est-ce que ce nom
46:27évoque quand on est gardien de but ? Est-ce que vous seriez ravi de le croiser en Ligue 1 ?
46:31C'est une référence. J'ai énormément de respect pour ce gardien, pour la carrière qu'il a effectuée,
46:37pour la longévité qu'il a pu avoir et qu'il a aujourd'hui. Ça fait partie encore aujourd'hui
46:42des meilleurs gardiens au monde. Donc franchement, c'est un grand respect pour ce gardien. Après,
46:47tout ce qui est transfert, je ne sais pas où ça en est et comment ça va se passer,
46:51mais c'est sûr que c'est toujours un réel plaisir de le croiser sur un terrain.
46:57Nicolas Payard, Info Sport Plus. Steve, avec votre expérience, c'est quoi le secret pour
47:03qu'une préparation se passe bien ? Est-ce que parfois il y a l'envie pour certains joueurs
47:08de plus en montrer pour convaincre définitivement le sélectionneur d'être titulaire ?
47:13Non, on est une liste aujourd'hui de 23. On sait que sauf Pépin, tout le monde participera
47:22dans le groupe à cette Coupe du Monde. Maintenant, le plus important, ce n'est pas l'aspect individuel,
47:30c'est de faire en sorte que le collectif soit mis en avant et que le collectif gagne. Donc,
47:37à partir du moment où on est tous centrés sur les mêmes objectifs et faire en sorte que
47:44l'équipe avance et que tout le monde tire dans le même sens, on peut aller loin. Il faut que
47:50tout le monde pense collectif et que tout le monde ne voit que dans ce sens-là.
47:56France O, Mohamed Ali. Bonjour. Alors, une question, deux entrées. La première,
48:06c'est concernant, on loue beaucoup la qualité offensive de cette équipe. Vous,
48:13quel est votre regard justement sur la défense française ? Première question. Et la deuxième,
48:19ça fait 20 ans. Je peux répondre à la première, après tu poses la deuxième.
48:23Écoutez, sur un plan défensif, on parle souvent que du gardien de but et des défenseurs. Ce n'est
48:37pas que les défenseurs et le gardien de but, c'est tout un collectif. Il y a eu des matchs
48:42où on était vraiment très déterminés, très concentrés. Tout le monde faisait les efforts,
48:49donc forcément on concède beaucoup moins d'occasions. C'est plus facile pour les
48:53défenseurs. Et là, on est bien. Il y a des matchs où, quand offensivement, on fait un peu moins les
48:58efforts, c'est plus dur pour les défenseurs. À partir du moment où on a un groupe qui est
49:07compact et que tout le monde fait les efforts, je sais que défensivement, on est solide.
49:11Ma deuxième question, c'est qu'est-ce qui reste du mythe black, blanc, beurre ? Est-ce que c'est
49:19un mythe ou pas du tout ? Je ne sais pas. Si on regarde un peu l'effectif actuel,
49:27je pense que c'est toujours le cas, non ? Ou pas du tout ? Je pense que ce n'est pas un mythe et
49:35que ça y est toujours. Non ? Justement, je veux avoir ton avis, moi aussi.
49:42Bon, on prendra le débat plus tard. Une question derrière, oui. Bonjour Steve,
50:08Sacha Zielinski. Il y a neuf jours, vous étiez au Groupama pour la finale de l'Europa League.
50:14Aujourd'hui, vous êtes à Clairefontaine pour le rassemblement pour la Coupe du Monde. Comment on
50:19change de cap aussi rapidement ? Quel est le secret ? On a deux ou trois jours pour couper.
50:23Et puis, quand on rentre à Clairefontaine, on passe à autre chose. C'est comme ça,
50:29on n'a pas le choix. On sait, les matchs s'enchaînent, les compétitions aussi. Donc là,
50:34on fait la même chose. Bourbines Sport, Alexandre Carré. Bonjour Steve. Hier,
50:43à l'entraînement, on a pu être assez impressionné par l'intensité de cet entraînement alors qu'on
50:49n'est qu'au début du rassemblement. Est-ce que vous, avec votre expérience, ça vous a marqué
50:52aussi ? Comment vous considérez l'impact et la motivation de vos coéquipiers sur ce début
50:58de rassemblement ? Que tout le monde est bien. Déjà, physiquement, tout le monde est concentré,
51:06tout le monde est déterminé. Et puis, c'est l'équipe de France, c'est le haut niveau. Donc,
51:10il faut mettre de l'intensité, de l'engagement. Et c'est ce qu'on fait dès les premières séances.
51:18Bonjour Steve. Bonjour. Je voulais te demander si le nouveau préparateur physique des bleus
51:43a porté une nouvelle méthode de travail ? Moi, en tant que gardien, malheureusement,
51:48je suis désolé je coupe mais en tant que gardien j'ai pas trop à faire à lui
51:51on travaille beaucoup avec Franck et spécifiquement donc je peux pas
51:58répondre à cette question bon ok merci quand même non mais au delà du cas du
52:06préparateur physique quels sont les différents objectifs d'une prépa est ce
52:09que bon il ya le travail physique pour les joueurs de champ ok quels sont les
52:13autres objectifs en termes d'affinité dans le groupe en termes d'affinité
52:17aussi sur le terrain qu'est ce que vous travaillez qu'est ce que vous développez
52:20et puis et puis dernière question ça ça te concerne précisément ce que tu as un
52:23peu de visibilité sur ton temps de jeu pendant ces trois prochains matchs amicaux
52:29la deuxième question rejoint un peu la première c'est à dire que nous on est
52:33beaucoup beaucoup au travail on va dire avec avec Franck donc tout ce qui est on
52:39va dire travail en salle on le fait avec le préparateur physique mais le foncier
52:44on le fait pas trop avec le préparateur donc ça je peux pas trop te dire et
52:49ensuite sur mon temps de jeu sur les trois prochaines rencontres j'en sais
52:53rien du tout j'en ai pas discuté avec avec le sélectionneur donc je peux pas
52:57te dire désolé question tout en haut caméra là haut oui bonjour steve
53:04mathieu marguerite foot marcato on parle d'intensité d'entraînement
53:07comment vous jugez benjamin mendy il est revenu récemment à la compétition il a
53:12encore on va dire entre guillemets sous la menace si jamais son physique
53:16reflanche comment vous le trouvez ce que vous trouvez plein de balles ou un peu
53:19dans la retenue non je trouve pas je trouve pas mal il a
53:22il est pour le suivre et discuter un peu avec lui au quotidien depuis un petit
53:26moment il a il a beaucoup travaillé pour pour revenir au niveau et là sur sur les
53:32séances on a pu on a pu faire il était il était bien donc il a pris un petit
53:37pont hier mais rien de rien de méchant mais sinon non non il est il est bien il
53:43en plus il apporte toujours cette bonne humeur qui fait du bien au groupe donc
53:46c'est c'est toujours un plaisir d'avoir un garçon comme ça dans dans le groupe
53:53encore plus facile à ce point c'est un tir au but mais par rapport à vos adversaires il y a
54:08quelques années la france avait affronté l'australie et il me semble qu'il y avait
54:12eu 6 0 je crois et cette équipe d'australie vous pensez que ce sera le
54:18même match non pas du tout pas du tout parce que parce que c'est c'est une nation qui a beaucoup
54:25progressé et en plus là on les joue dans une grande compétition donc forcément les enjeux
54:32ne sont pas les mêmes et sincèrement je m'attends un match un match compliqué oui tout en haut
54:39bonjour alexis borne est ce que vous avez pu échanger un peu avec antoine griezmann par
54:46rapport à la finale de l'europa league notamment peut-être le jour du rassemblement et qu'est ce
54:50que vous est ce que vous êtes on a il est antoine est très humble donc il n'en a pas plus parlé que
54:59ça après on a discuté un peu notamment du du face à face qu'il a eu sur le premier but et du match
55:09on n'a pas discuté énormément quoi mais voilà par le félicité mais bon je l'avais déjà fait
55:14après le match et puis ici on en a parlé cinq minutes mais mais pas plus que ça de questions
55:20d'afp yann bernal oui on entre dans une période de mercato a priori ça vous concerne pas mais
55:26vous avez un rôle de cadre dans ce groupe est ce qu'on vient vous en parler est ce que vous
55:30avez des conseils à donner est ce que vaut mieux régler ça avant ou après la coupe du monde non
55:36c'est sûr on n'en parle pas en tout cas à moi on m'en parle pas après c'est sûr que c'est toujours
55:41mieux de régler ça avant la compétition pour que pour que le joueur puisse être totalement libéré
55:47et savoir savoir ce qui est ce que sera fait son avenir a fait toujours rien de calant ouais
55:54juste là bonjour on a parlé hier et que vous avancez avec franck ravio de vous il a dit votre
56:02saison exceptionnelle parce qu'il a dit vous vous rendez pas compte revenir dans son club et assurer
56:07comme ça le rôle c'est exceptionnel est ce que vous avez le même avis et comment vous voyez votre
56:11saison pour ma part je trouve que j'ai fait une bonne saison après j'ai été un peu coupé dans
56:18mon élan par par cette blessure qui m'a qui m'a éloigné des terrains pendant pendant un peu plus
56:23d'un mois donc une mauvaise période en plus donc c'était vraiment ça a été le petit point noir de
56:31cette saison mais dans l'ensemble dans l'ensemble si je devais juger ma saison avec marseille je
56:37dirais bonne la dernière question pour françois verdonné de france football on parlait de ta
56:44longévité au sein de l'équipe de france tu as commencé par une période assez agitée entre 2008
56:50et 2010 sans réveiller de mauvais souvenirs nice na et compagnie est ce que tu considères que toi
56:57et lugo vous avez un peu contribué en étant toujours présent à ramener de la sérénité à
57:02faire profiter de cette expérience peut-être peut-être que inconsciemment oui parce que comme
57:10comme tu as pu le dire elle est pour ma part mais deux premières compétitions c'était vraiment les
57:14compétitions les plus difficiles et après je pense que ce soit nous les joueurs mais même
57:21même même le coach ou les staffs on a pu se servir de ces deux compétitions qui ont été
57:30qui ont été mauvaises pour pour pouvoir pour ne pas reproduire les mêmes erreurs et pour avoir
57:36pour avoir des meilleurs résultats sur sur les compétitions suivantes merci à toi et
57:43merci pour la climatisation fait du bien au revoir