Depuis sa chambre à Clairefontaine, Samuel Umtiti revient sur sa première sélection en Equipe de France, la victoire face aux Islandais au Stade de France (5-2), la qualification pour les demi-finales de l'Euro 2016 et le prochain rendez-vous face à l'Allemagne jeudi à Marseille. Le jeune défenseur tricolore évoque également la ferveur des supporters français.
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00:00J'ai appris ma titularisation. J'étais content. Honnêtement, je ne m'y attendais pas puisque je suis venu ici en tant que réserviste.
00:14Maintenant, on m'apprend que je vais jouer un quart de finale de l'Euro. J'étais très heureux. C'est le premier sentiment que j'ai eu.
00:27Après, il fallait se préparer et être prêt pour le jour J.
00:32Je ne me pose pas beaucoup de questions. À ce niveau-là, j'ai un peu de chance. Je me suis dit que je suis là.
00:40On va dire que je n'ai rien à perdre. Honnêtement, je ne pensais pas jouer. En tout cas, pas un quart de finale.
00:47Je n'avais pas une grande pression. Il fallait que je sois serein et appliqué. C'était bizarre de jouer ce quart de finale.
01:02Toute la semaine, on a joué ensemble. On a beaucoup parlé. Ce n'est pas compliqué de jouer avec Lolo. Il m'a bien conseillé pendant cette semaine et avant le match.
01:13On a eu un bon dialogue. Le coach m'a beaucoup parlé cette semaine. Il m'a dit de faire ce que je faisais en club et aux entraînements ici.
01:24Il avait confiance en moi. J'ai essayé d'être assez simple pour ma première. Il fallait que je me rassure. En quart de finale, on ne peut pas faire n'importe quoi.
01:39Sinon, ça paye cash face à ces équipes-là. Il fallait être le plus simple possible et être bon défensivement.
01:49Pour une première, on peut être satisfait même s'il y a des choses à améliorer. C'est une bonne première. En plus, il y a la victoire et la qualification.
02:00Je n'arrive pas trop à réaliser. C'est vrai qu'hier soir, dans mon lit, je me disais que c'était un quart de finale de l'Euro.
02:06Mais cette semaine, je n'ai pas réalisé que j'allais jouer un quart de finale de l'Euro.
02:13Les personnes qui me connaissent le savent. Ceux qui ne me connaissent pas doivent me prendre pour un fou. Je ne réalise pas trop ce qui se passe.
02:24Je joue au jour le jour. Ma vie, c'est comme ça. J'ai rarement de pression. En tout cas, je ne la montre pas si j'en ai.
02:34C'est vrai que ça peut choquer les gens. Mais moi, c'est ma façon d'être.
02:38Je vivais ça de l'extérieur il y a quelques temps. Mais quand on est vraiment plongé dedans, on se rend compte que c'est énorme.
02:49Tout le monde nous soutient. Il y a une ambiance de malade au stade. Franchement, ce qu'ils font les supporters, c'est top.
02:58Je suis surpris et en même temps, heureux de voir tout ça.
03:02Ce n'est pas fini parce qu'à Marseille, je pense que ça va être le fun.
03:05C'est ce que je me dis aussi. Déjà là-bas, quand on avait joué en face de Poules, c'était énorme.
03:11Alors là, je pense que pour une demi, ils vont vraiment nous pousser.
03:18Sous-titrage Société Radio-Canada