• il y a 5 mois
Plus besoin de se rendre à l’aéroport pour visiter la Chine ou les États-Unis ! Flyview, la plus grande installation de réalité virtuelle à Paris propose désormais une expérience immersive pour survoler les deux pays. Un voyage d’une vingtaine de minutes offrant une perspective sur l'impact de l'activité humaine sur les écosystèmes de notre planète.

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Transcription
00:00 J'ai testé une expérience immersive en réalité virtuelle pour prendre conscience de l'impact de l'homme sur la Terre.
00:12 Et cela grâce à Flyview. Sophie Lemonde, bonjour. Vous êtes la directrice marketing et commerciale de Flyview.
00:19 C'est une grande installation d'expériences immersives à Paris.
00:23 Vous proposez 5 expériences différentes qui offrent des vues spectaculaires sur différentes villes du monde.
00:30 Chaque expérience a sa spécificité. C'est plutôt d'un registre ludique, quand je dis spectaculaire.
00:37 C'est assez fun, on peut y aller en famille. Jusqu'à ce que je découvre une dernière expérience plus récente.
00:45 Vous proposez un voyage soit en Chine, soit aux Etats-Unis, dans une ambiance qui est plutôt méditative.
00:52 C'est comme ça que je l'ai perçu. En tout cas, c'est l'occasion de voir l'état du monde après notre passage.
01:01 Et de visiter la Chine et les Etats-Unis d'une manière totalement unique. C'est une visite inédite que j'ai pu réaliser.
01:10 Comment est né ce projet ? Parce qu'on est plus proche du documentaire que du spectacle habituel en VR.
01:17 On n'est pas tout à fait plus proche du documentaire, mais l'ADN de Flyview, c'est de proposer des expériences
01:27 qui emmènent les visiteurs voir des lieux, des monuments, des sites de manière inédite.
01:31 Comme vous l'avez souligné, on a des expériences plus ludiques de découvertes, notamment de survol de Paris ou de la France.
01:40 Des expériences spectaculaires, magnifiques, jolies et qui font plaisir aux visiteurs.
01:46 On est dans le domaine purement du loisir. Dans cette expérience, on a un média qui nous permet de montrer beaucoup de choses.
01:54 On s'est vite aperçu que donner des prises de vue en hauteur apporte un point de vue qui change complètement la perspective.
02:02 À hauteur d'homme ou de ciel, on a une vue complète.
02:07 C'est Yannathou Lusberton qui nous avait éduqués à regarder la Terre vu du ciel.
02:10 Oui, tout à fait. On avait envie de donner une dimension supplémentaire aux autres expériences qu'on a.
02:20 On est toujours dans la découverte et dans le voyage, mais là, le parti pris, c'est de montrer l'impact de l'homme sur la planète.
02:27 Comment nous, humains, on vit à l'ère de l'Anthropocène, l'ère géologique dans laquelle on vit,
02:33 et d'y apporter la perspective qu'on maîtrise bien, qu'on connaît bien vue de haut,
02:37 et de laisser réfléchir nos visiteurs, que ce soit de manière positive ou négative, sur l'impact de l'homme sur la planète.
02:45 C'est une photographie sans militantisme de notre part, parce que c'est à la fois positif ou négatif.
02:53 Donc on alterne des paysages que vous avez vus, vierges de toutes activités humaines, et des paysages façonnés par l'homme.
03:01 Il y a un intérêt touristique quelque part, parce qu'on y découvre des paysages qu'on ne soupçonne pas,
03:09 notamment en Chine, comme les rivières du Yunnan, ou des paysages qu'on connaît très bien,
03:14 pouvaient être allés ou pas aux Etats-Unis, comme le Grand Canyon, et qui sont assez fascinants.
03:19 Et des scènes de villes, notamment de constructions par l'homme, qui sont interprétées par les visiteurs de Flazio,
03:29 soit de manière positive, où on voit dans la construction de ces grands buildings du génie humain,
03:34 quelque part notamment dans les mégalopoles chinoises, qui ont des constructions absolument extraordinaires,
03:40 où certains d'autres y voient une outrance de l'humain et une surinvestigation du territoire.
03:49 On voit des forages, on voit des exploitations agricoles à des dimensions complètement délirantes.
03:54 C'est très spectaculaire, mais il n'y a pas de commentaire.
03:58 Quand vous dites qu'on laisse l'interprétation au spectateur, il n'y a pas de commentaire, c'est volontaire ?
04:03 C'est totalement volontaire.
04:04 Et comment vous avez fait ce choix, qui est vraiment un choix éditorial, de ce que je montre, ce que je ne montre pas ?
04:09 Il y a un choix totalement éditorial de non-narration verbale, pour laisser le visiteur se faire sa propre idée et interpréter comme il le souhaite.
04:20 Maintenant, les émotions sont aussi apportées par de la musique, puis des effets de surprise, des différences de rythme aussi, bien évidemment.
04:29 Et maintenant, le choix est un petit peu guidé par l'envie du réalisateur, qui s'appelle Thierry Loa, qui a travaillé avec nous,
04:37 de ce qu'il en connaît, de ce qu'il a visité, des repérages qui sont faits, parce que pour construire des expériences comme celle-ci,
04:43 dans des grands pays, la Chine, les Etats-Unis...
04:45 Moi, je me suis posée la question de l'autorisation de filmer parfois certaines zones, d'ailleurs.
04:50 Les autorisations, c'est des processus qui sont assez compliqués.
04:54 Dans le cas de certains pays, notamment la Chine, il faut faire appel à des compétences locales, des fixeurs,
05:00 et c'est des processus qui prennent du temps, et puis à force de volonté, on finit par les obtenir.
05:05 Et après, le choix, il est dicté par un scénario qui est établi au départ, de vouloir montrer à la fois des endroits différents de ces pays-là,
05:17 le nord, le sud, l'est, ouest, du paysage vierge, montagneux, plein.
05:22 Le choix est guidé par une volonté de diversité.
05:28 Et vous pensez que l'apport de la réalité virtuelle, la VR, permet d'avoir plus d'impact, justement, sur ces sujets environnementaux ?
05:37 L'intérêt de la VR et de la manière dont on la produit là et montrée là, c'est vraiment la perspective en hauteur,
05:45 qui donne une sensation beaucoup plus impactante, beaucoup plus forte.
05:51 Quand vous êtes, je vais prendre un exemple, au-dessus de Central Park, avec les buildings autour,
05:57 vous vous rendez dix fois mieux compte de ce que c'est, de la majestuosité de l'univers, que c'est quand vous êtes...
06:07 Et en plus, ça donne une sensation d'élévation, de magnificence, et puis c'est complètement inédit.
06:17 Il y a le côté... - Ça je reconnais.
06:21 Moi je serais curieuse ensuite d'avoir les retours du public, parce que vraiment c'est une expérience très nouvelle.
06:26 Merci Sophie Lemond de nous en avoir donné un aperçu. Je rappelle que vous êtes la directrice marketing commerciale de FlyVoo.

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