Raphaël Glusckmann, qui a obtenu 13,8% aux élections européennes de juin 2024 pour le Parti socialiste et Place publique, propose, lors d'une interview sur France 2, que l'ex-secrétaire général de la CFDT Laurent Berger devienne Premier ministre en cas de victoire de la gauche aux législatives des 30 juin et 7 juillet. Extrait.
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00:00Moi je pense que les accords d'appareil ne suffiront pas,
00:02que les politiques ont largement échoué,
00:04et donc j'ai une idée si vous voulez, et je vous la donne à vous.
00:06– J'ai l'impression que ce ne sera pas Jean-Luc Mélenchon.
00:08– Ce ne sera clairement pas Jean-Luc Mélenchon, je vous le dis tout de suite.
00:11– Ce sera qui ?
00:12– Et donc moi je pense qu'il y a une figure de la société civile
00:15qui est capable d'apaiser, qui est l'antithèse du Président actuel,
00:17qui ne jouera pas avec les institutions, qui réconciliera les Français,
00:20qui portera un projet de justice sociale et d'écologie,
00:22moi je pense à Laurent Berger.
00:24Moi je pense que Laurent Berger qui a incarné la lutte contre la réforme des retraites,
00:29qui a été d'une responsabilité aussi grande qu'est grande
00:33l'irresponsabilité de notre Président actuel,
00:35ne va pas refaire la nupèce là.
00:38Il y a eu une inversion des rapports de force.
00:40Je suis en tête à gauche, donc voilà les conditions.
00:43Elles doivent être remplies.
00:45D'abord, un soutien indéfectible à la construction européenne.
00:49Ensuite, un soutien indéfectible à la résistance ukrainienne,
00:52car l'avenir du continent ukrainien se joue en Ukraine en ce moment.
00:57Un rejet, une abrogation de la réforme des retraites,
01:00de la réforme de l'assurance chômage et de la loi immigration.
01:05Une accélération de la transition écologique.
01:07Et enfin, un rejet de la brutalisation de la vie politique.
01:11La vérité, c'est que cette condition, je n'en changerai pas.
01:16Je me suis engagé en politique pour des convictions.
01:18Je ne dévierai pas.
01:20Notre mission maintenant,
01:22c'est de faire en sorte que le Rassemblement national perde.