Samedi 8 juin, la situation était extrêmement tendue autour du projet de construction de l'autoroute A69. La manifestation, pourtant interdite par la préfecture qui craignait des débordements, a notamment débordé avec des jets de projectiles lancés à l'encontre des forces de l'ordre. Mathieu Deveze, journaliste CNEWS a livré les dernières informations en duplex de Puylaurens (Tarn).
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00:00Écoutez, cher Olivier, des images de désolation, vous avez en direct un camion à eau des CRS qui est en train d'éteindre le feu
00:07car nous avons assisté à des scènes véritablement de guérilla avec 600, 700 éléments indicaux, même à un moment donné, il y a environ une demi-heure,
00:15qui ont afflué ici sur cette route et qui ont lancé des cocktails Molotov. Il y avait des tirs de mortiers d'artifice, de nombreux projectiles
00:24à l'encontre des policiers et des gendarmes. D'ailleurs, sachez qu'une voiture de police a pris feu. Et là, vous voyez ce blindé de la gendarmerie
00:33sur votre gauche, juste à droite du camion à eau de la police. C'est pour vous dire un peu l'ambiance de désolation qui règne ici, alors que certains
00:41manifestants radicaux ont commencé à rejoindre leur campement, situé à quelques centaines de mètres d'ici. Mais la situation est extrêmement tendue.
00:49On pensait avoir atteint une situation de non-retour avec des moments d'accalmie. Et puis, d'un instant à l'autre, des militants radicaux qui affluent
01:00en nombre très mobile, qui coupent à travers champ et qui ne cessent d'aller à l'encontre des forces de l'ordre, des policiers et gendarmes.
01:06On rappelle qu'ils sont 1 600 mobilisés aujourd'hui, alors que selon la gendarmerie, il reste sur place 1 200 manifestants, avec parmi eux 800 manifestants radicaux.