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Harold Hyman, journaliste, réagit en direct à l’arrivée de Joe Biden à Paris, plus précisément à l’Arc de Triomphe : «Un président qui va à l’étranger se présidentialise». 

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Transcription
00:00Normalement, elle devait porter sur le Moyen-Orient, bien sûr,
00:06aussi les dossiers commerciaux,
00:10celui de la riposte, je dirais, de notre continent,
00:16au Inflation Reduction Act, qui est l'espèce de promotion,
00:25la mesure américaine de stimulation économique
00:28qui comprend un peu de protectionnisme.
00:30Et voilà le dossier économique.
00:33Ensuite, il parlerait de la Chine,
00:36où bien sûr, n'oublions pas que Taïwan et la Chine,
00:39c'est extrêmement tendu, mais pas encore la guerre.
00:45Et on n'hésite plus maintenant à dire qu'une guerre est possible ici ou là.
00:49On voit que les puissances se désinhibent.
00:52En tout cas, la Russie est désinhibée
00:55et la Chine est véritablement sur un chemin belliqueux, prononcé.
01:01Et puis, ils parleront aussi, ils prépareront tous les rendez-vous internationaux.
01:07Il y a le sommet du G7 de la mi-juin,
01:10le sommet du G20 à Rio, un peu plus tard.
01:15Et tout ça, ça se prépare et les deux hommes pourront le faire,
01:22puisque déjà, ça fait quelques jours qu'ils se croisent.
01:26Ah, l'hymne américain.
01:28On va écouter Thuram Hold.
01:52Harold, un mot peut-être sur Joe Biden.
02:11C'est peut-être la...
02:13Alors, est-ce que cette visite en Europe et en France,
02:18ça peut jouer sur sa potentielle réélection novembre prochain ?
02:24Pas vraiment, parce que le seul fait qu'il aille à l'étranger comme ça,
02:29ça ne va pas le rendre follement populaire.
02:31Mais on dit qu'un président qui va à l'étranger se présidentialise
02:37et ça le remonte le moral.
02:42Naïma, vous avez sûrement écouté Aléji, si vous avez une réaction.
02:45Tu lui remontes à lui le moral ou aux Américains ?
02:47Non, mais j'ai entendu la Marseillaise, donc j'ai refait.

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