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00:00 Je suis avec Raoul Hedebouw, le président du PTB. Bonjour Raoul.
00:03 Bonjour. Et ça je trouve ça quand même un peu décourageant quand les gens me disent
00:05 "Raoul je trie, je trie, je trie, je trie" et à la fin de l'année je vais quand même
00:08 payer plus cher pour tous mes taxes déchets.
00:09 Ah bah de toute façon vivre avec 1400 boules par mois c'est quasiment infaisable.
00:14 Je crois que ça c'est clair qu'on est un des seuls, enfin pas un des seuls, on est un des pays en Europe
00:18 où les allocations, beaucoup d'allocations sont sous le seuil de pauvreté.
00:26 Vous le savez aujourd'hui les courses constituent un budget important pour les ménages.
00:30 C'est la raison pour laquelle je vous ai embarqué pour aller faire les courses,
00:32 pour voir ce que vous allez faire.
00:33 On est dans une émission assez relaxe donc je propose qu'on se tutoie.
00:35 Tout à fait, avec plaisir quoi.
00:37 Alors tu as un budget de 50 euros à respecter et je vais t'imposer ma liste de courses.
00:41 Ah bah écoute on va essayer de chercher parce qu'avec 50 euros on peut de moins en moins acheter aujourd'hui.
00:45 Raoul, par mois tu dépenses combien pour les courses tu sais ?
00:52 Oh à mon avis ça va quand même être autour de 300-400 euros quand j'accumule un petit peu chaque course qui est faite.
00:57 Ouais quand même ça va être 300-400 euros.
01:00 Pourquoi pour deux enfants ?
01:01 Alors deux enfants, Pablo et Stéban et puis Laura et moi donc à quatre.
01:06 Donc j'essaie de faire les courses une fois par semaine.
01:08 C'est toi qui les fais les courses ?
01:09 Ouais, moi c'est moi qui fais les courses.
01:10 Courses et cuisine c'est pour moi.
01:12 Faut qu'on achète du vin.
01:13 Ouais.
01:13 Alors je te laisse choisir le vin que tu veux, je sais pas si tu es plutôt festif.
01:16 Alors moi le vin je le profite toujours, c'est moi quand je suis au Colreuz, c'est toujours au conseiller vin.
01:20 En plus je pense pas à le profiter mais c'est un pote en plus de ce qu'on regarde.
01:24 Donc voilà c'est à lui que je te vente, ça tu vas bien ?
01:28 Bah écoute je dirais un rouge et pas trop cher, j'ai 50 euros.
01:34 Les coursets ?
01:35 Moi j'aime bien les coursets ouais.
01:37 C'est moi le rouge et ma couleur.
01:38 Ah bah écoute je le prends quoi.
01:40 Ça va ? Merci beaucoup Erika.
01:41 Bon 7,25 euros c'est bien quoi.
01:43 7,25 euros.
01:44 J'aime bien le blanc aussi mais si c'était pour manger on va pouvoir faire un bon petit plat quoi.
01:49 Alors tu le sais aujourd'hui il y a de nombreux belges qui vont faire leur course au Luxembourg,
01:51 notamment pour l'alcool parce qu'en Belgique on a les droits d'accès, ces fameux droits d'accès,
01:55 donc ces impôts indirects qui sont perçus sur les produits, il faut les réduire ou les supprimer ?
02:01 C'est là-dessus qu'il faut travailler.
02:02 Ah bah les accès c'est foncièrement en tout cas les impôts assez injustes quoi.
02:05 Donc toutes les taxes à la consommation,
02:08 M. Thomas Piketty économiste de gauche français expliquait que c'était les impôts du 19ème siècle.
02:12 Pourquoi ? Parce qu'en fait ce sont les impôts que les couches populaires ont payé beaucoup plus cher
02:16 que les couches plus riches donc de ce côté-là moi je suis pour une réduction des taxes.
02:21 Moi ça m'arrive de temps en temps d'aller en Allemagne,
02:23 ici en Abbe-et-Aliège pour aller chercher plutôt les produits cosmétiques etc.
02:26 Donc Raoul je te laisse choisir ta viande, tu manges plutôt de la viande quoi, locale, étrangère ?
02:33 Honnêtement franchement je prends ce que je peux acheter,
02:36 bon moi mon salaire il n'est pas hyper élevé, je dis toujours les députés du PTB,
02:40 moi je vais avec 2300 euros par mois,
02:42 la plupart des députés des autres partis vivent avec 6-7000 euros honnêtes par mois
02:45 donc c'est quand même un monde de différence,
02:47 moi on continue à vivre avec notre sérieux travailleur donc ce que là comme tout le monde je fais attention.
02:52 Alors si je peux acheter local tant mieux,
02:53 je veux dire mais voilà quand c'est en grande surface je regarde en vitesse l'étiquette,
02:57 voilà quand c'est produit en Belgique ça m'arrange mais pour le reste c'est vrai que je prends surtout ce que je trouve.
03:02 Moi j'entends quand même de plus en plus autour de moi des gens qui vont de temps à autre aller chercher chez le producteur directement.
03:08 Ici on est plutôt dans une phase parce que là on a 4 à la maison donc on a discuté un petit peu sur les envies chacun etc.
03:14 Et là les petits sont plutôt en mode pignon de poulet quoi.
03:16 Je vais prendre ici et c'est pratique et c'est chouette à manger alors que je vois un petit scottex ou quoi
03:21 et alors ils peuvent manger, voilà c'est un peu l'aventure quoi.
03:24 Bon 5,49 euros on est toujours dans le budget.
03:25 Ça ça va encore, c'est vrai que c'est peut-être pas assez si on est 4,
03:29 ça je veux dire mais je vois pas qu'il y en a pas assez,
03:32 je vais quand même prendre, peut-être prendre encore une petite quiz.
03:36 L'élu la quiz, pour la référence.
03:40 Est-ce que tu déjeunes le matin ?
03:42 Alors ça ça évolue beaucoup aussi, je dois avouer que quand j'avais pas d'enfants,
03:47 je sautais régulièrement le petit déjeuner et je me limitais à un ou deux cafés.
03:52 Maintenant qu'on est plus à la maison, on organise parce qu'il faut même bien déjeuner le matin.
03:57 Donc là on est plutôt en mode tartine, tartine grillée.
04:00 T'as encore le temps de déjeuner avec tes journées aujourd'hui ?
04:03 Ouais, donc là j'essaie vraiment quand même d'aussi régulièrement déposer les enfants à l'école.
04:06 C'est vraiment un moment important le matin, c'est quand même un moment où il y a vraiment beaucoup d'énergie positive.
04:12 Ça c'est bien, du choco.
04:14 Ça c'est le combo gagnant.
04:15 Alors en eau, je dois vous avouer que je suis un grand buveur d'eau d'Urbine.
04:19 Quand on est invité, on prend en plein eau de spa.
04:22 Voilà c'est là, c'est bien.
04:24 Parfait.
04:24 Raoul, tu bois du soft ?
04:26 Moi pas beaucoup.
04:27 Euh...
04:28 Ouais, je suis pas trop soft, je suis plutôt une choppe que du soft.
04:32 C'est un peu trop sucré pour moi.
04:34 Je suis désolée, il nous faut quand même des canettes de soft.
04:36 Ok, ça c'est bien.
04:39 C'est en bouteille.
04:40 Ouais, c'est ça.
04:41 Ça se recycle aussi.
04:44 Non non, ça c'est...
04:45 Dans les sacs bleus, mettez ça dans les sacs bleus.
04:47 Le sac bleu pour toi aujourd'hui est suffisant ?
04:50 Euh...
04:51 C'est suffisant.
04:52 C'est déjà une belle avancée.
04:53 Ouais, c'est pas toujours simple à savoir ce qu'on peut mettre dedans ou pas.
04:56 Je pense qu'il faut recycler.
04:57 Mon problème en fait, je crois que beaucoup de gens ont envie et ont la volonté de recycler.
05:01 Mon problème c'est que malgré le fait qu'on recycle,
05:04 on paye quand même de plus en plus cher sa taxe déchet
05:06 et où ces sacs poubelles...
05:09 Ça dépend de commune en commune,
05:11 mais globalement les gens vont payer de plus en plus cher pour leurs déchets
05:14 parce qu'il y a une application du principe très libéral qui est celui du coût-vérité,
05:18 c'est-à-dire qu'il peut plus y avoir un service public qui s'occupe de nos déchets,
05:21 c'est le business, c'est les multinationales qui s'en occupent.
05:23 Et ça je trouve ça quand même un peu décourageant quand les gens me disent
05:26 "Raoul, je trie, je trie, je trie, je trie,
05:27 et à la fin de l'année je vais quand même payer plus cher pour tous mes taxes déchets".
05:30 Là il y a quand même quelque chose qui est foncièrement injuste.
05:32 À Bruxelles, ils ont gardé la récolte déchets comme un service public en fait
05:37 et il n'y a pas de taxes déchets, alors qu'à Wallonie en fait
05:40 toutes les communes appliquent des taxes déchets
05:41 qui peuvent quand même monter 100 euros, 150 euros, 200 euros,
05:44 ça dépend de commune en commune.
05:45 Donc moi je crois que là il y a quand même un principe libéral, néolibéral
05:49 qui est appliqué sur la gestion des déchets.
05:51 - Donc toi qu'on est dans le rayon ici, je te propose de prendre des œufs.
05:54 T'es plutôt œuf bio ?
05:56 - Alors pour les œufs, j'aime bien prendre du bio.
05:58 Je ne sais pas pourquoi c'est un truc où je me dis...
06:01 Voilà, l'œuf il concentre quand même beaucoup de choses,
06:03 je le vois comme concentrer quand même beaucoup de produits.
06:06 Donc quand j'ai l'occasion, j'aime bien prendre des œufs bio.
06:09 Il en faut beaucoup parce qu'on aime bien les œufs à la maison.
06:12 On fait de l'omelette, les œufs durs.
06:16 Bonjour mesdames, vous allez bien ?
06:18 - Et toi, comment allez-vous ?
06:19 - Bah écoutez, je vais faire ces petites courses.
06:21 - Tu fais des bonnes courses ?
06:22 - Bah oui, c'est chouette.
06:24 - Bonne journée.
06:25 - Merci beaucoup, vous aussi, faites des bonnes courses.
06:27 Hop, hop, hop, c'est parti.
06:30 - Tu manges des fruits, légumes régulièrement ?
06:33 - On fait un effort pour que ce soit le cas.
06:35 Je veux dire, j'aime bien une fois que j'ai commencé,
06:38 mais c'est vrai que spontanément, c'est pas que je vais y penser.
06:43 Pour ça, je maintiens vraiment tout ce qui est jogging,
06:45 course à pied 2-3 fois par semaine.
06:47 Et en même temps, je fais attention
06:49 pour pas manger trop de crèches, comme on dit.
06:51 Parce que si je me laisse aller, je peux être à la pita tous les jours.
06:55 Depuis 2 ans, je fais aussi maintenant avec des copains
06:56 des jogging vraiment le dimanche après-midi.
06:59 Quelle ambiance quoi, avec un sexy jogger.
07:03 Ce qui est dur, c'est que quand je suis en coute,
07:04 il y a des gens qui me disent "c'est bien, on va continuer"
07:06 ou qui me posent une question politique
07:08 et que je suis en train de ramer pour faire de la coute.
07:10 Donc ça, c'est un peu un "mais non, mais c'est génial".
07:13 Et puis voilà, la petite bière après.
07:15 J'essaie de suivre quand même les légumes de saison.
07:17 En fait, les prix varient quand même beaucoup avec les saisons.
07:20 Donc de ce côté-là, il y a un intérêt prix
07:22 et puis un intérêt écologique aussi.
07:23 C'est-à-dire qu'à un moment donné,
07:25 effectivement, avoir des mandarines, je veux dire, en juin,
07:28 ou des fraises en janvier,
07:30 c'est écologiquement aussi quand même difficilement à obtenir.
07:35 Donc voilà, moi je trouve que de ce côté-là,
07:38 j'essaie de faire attention.
07:39 Et si j'ai des poires ?
07:40 Je te prends d'ici les golden, c'est bien.
07:42 On n'est pas très loin des protections périodiques.
07:45 Ça coûte encore assez cher aujourd'hui pour les femmes.
07:47 Discutablement, je crois que c'est vraiment une question démocratique essentielle.
07:49 On a vraiment un lien entre le rapport à la pauvreté
07:52 et le fait de ne plus pouvoir acheter des produits de première nécessité.
07:55 Ce n'est pas une question de choix.
07:56 C'est-à-dire que ça combat vraiment une TVA à 0%
07:59 et de réduire ses prix.
08:00 Ici maintenant, nous, c'est une campagne pour généraliser
08:02 en fait tous les produits de première nécessité.
08:04 Ça a combattu comme un important pour le pouvoir d'achat.
08:07 Donc le Cadi a quand même augmenté de 25 à 30%.
08:10 Et donc une TVA à 0%, c'est possible.
08:12 L'Espagne le fait.
08:13 Et si l'on veut répondre aux besoins du pouvoir d'achat des gens,
08:15 on doit réduire à 0%.
08:16 Et les salaires n'ont pas suivi.
08:18 Donc de ce côté-là, moi je trouve...
08:19 L'indexation n'est pas suffisante ?
08:20 Non, parce qu'en fait, des produits comme l'essence, le diesel ne sont pas dedans.
08:24 L'indexation arrive toujours par après.
08:26 Souvent c'est un an par après.
08:27 Donc il y a une perte de pouvoir d'achat.
08:29 Il n'y a pas que les langes qui coûtent cher évidemment,
08:31 parce que qui dit évidemment nouveau-né génère beaucoup de dépenses.
08:35 Je pense notamment aux crèches.
08:37 Les crèches aujourd'hui, il y a certains ménages
08:39 qui n'ont pas le choix de mettre leur enfant en crèche.
08:41 Mais ça, parfois, ça leur coûte le prix d'un loyer.
08:43 On est à 500-600 euros par mois.
08:46 Pour autant qu'on ait une place.
08:47 Il faut un investissement beaucoup plus massif dans les crèches.
08:50 Je veux dire, je vois dans toutes les villes,
08:52 il y a beaucoup trop peu de place pour pouvoir répondre à la demande.
08:55 Or, ça veut dire que chaque demande qui n'est pas remplie,
08:57 c'est un parent qui ne sait pas quoi faire.
08:58 Et deux, au niveau des prix,
08:59 quand j'entends 400-500 euros par mois, c'est impayable.
09:03 Les gens, à un moment donné,
09:04 ça commence à être plus cher de payer la crèche que d'aller bosser.
09:07 Ça, on ne peut pas arriver à ça.
09:08 Donc là, je pense qu'il faut un refinancement du secteur.
09:11 Tant qu'on aborde la petite enfance, les enfants de manière générale,
09:15 les allocations familiales, par exemple Raoul, il faut les rehausser.
09:19 Oui, moi, je crois qu'aujourd'hui, c'est insuffisant
09:21 pour compenser le prix de la vie.
09:24 Donc de ce côté, on peut déjà être content qu'il y ait eu une indexation,
09:26 parce que du côté flamand, on a même des débats pour ne pas indexer.
09:30 Donc ça, c'est quand même vraiment une autre situation.
09:32 Mais c'est insuffisant aujourd'hui.
09:34 Toutes les allocations sont insuffisantes aujourd'hui.
09:36 Je pense notamment aux allocations de chômage, entre autres.
09:39 De toute façon, vivre avec 1 400 boules par mois, c'est quasiment infaisable.
09:44 Je crois que c'est clair qu'on est un des pays en Europe
09:48 où beaucoup d'allocations sont sous le seuil de pauvreté.
09:51 Et aujourd'hui, c'est plutôt survivre que vivre.
09:53 Vous prenez une différence entre ceux qui bénéficient des allocations de chômage
09:57 et ceux qui ont des salaires, des bas et moyens salaires ?
10:00 Il y a déjà maintenant une différence de 500-600 euros,
10:02 parce que ça, c'est des grands mensonges des parties de droite.
10:05 C'est comme ça qu'ils essaient de berner les gens.
10:06 C'est qu'ils disent "Oh, nous, on fait une grande promesse,
10:09 il y aura 500 euros de différence".
10:10 Mais en fait, c'est déjà le cas.
10:12 Donc en fait, c'est une fausse promesse.
10:14 Je rappelle que c'est l'EMR qui a bloqué les salaires des travailleurs,
10:16 avec une loi qui a bloqué les salaires à 0,0%.
10:20 Donc le mouvement des riches bloque les salaires des travailleurs.
10:22 Bah oui, il s'en fout.
10:23 Monsieur Georges Louis Boucher a 18 000 euros brut par mois, lui.
10:25 Donc lui, c'est dans la poche.
10:26 Donc lui, il s'en fout qu'il bloque les salaires des travailleurs.
10:28 Il vit dans un autre monde.
10:29 - Il faut taxer davantage les riches ?
10:31 - Oui.
10:32 - Ou qu'est-ce qu'on appelle les riches ?
10:33 - Oui, on a mis une définition en 5 millions d'euros pour un super riche.
10:38 On pourrait dire 1 million d'euros pour un riche.
10:40 C'est pour moi, 2 à 3% de la population, pas plus.
10:43 Pas la classe moyenne.
10:44 Je veux dire, quand on bosse, quand on a un bon salaire,
10:46 quelqu'un qui a un bon salaire, on ne devient pas riche par un salaire en Belgique.
10:50 On devient riche par son patrimoine et sa fortune.
10:52 C'est la fortune qui crée les fortunes.
10:53 Oui, il faut aller les taxer.
10:55 Pas par plaisir de taxer, mais pour réinvestir cet argent dans les besoins en pension.
10:59 Surtout, nos pensionnés ont des pensions beaucoup trop bases.
11:02 Moi, quand je rencontre tout à l'heure une dame qui me dit,
11:04 "Monsieur, j'ai 1 200 euros de pension."
11:06 Comment on vit avec 1 200 euros ?
11:08 J'aimerais bien que les ministres nous expliquent comment elle doit faire,
11:11 cette dame, avec 1 200 euros.
11:12 Quand on voit que les maisons de repos montent à du 1 800 ou à du 2 000 euros,
11:16 c'est quoi le projet ?
11:17 On attend quoi, alors, déjà ?
11:19 Comment ils payent leurs maisons de repos ?
11:20 Donc, il faut bien que l'argent vienne de quelque part.
11:22 C'est là, au moins, où avec le PT, je mets mes cartes sur table en disant,
11:25 "Oui, faisons contribuer les super-riches."
11:27 Et je suis content de constater que de plus en plus de partis reprennent notre idée
11:30 parce qu'on était tout seul il y a 10 ans à la mettre sur la table.
11:32 J'entends maintenant PL, j'entends maintenant Écolo.
11:34 Voilà, je trouve ça positif.
11:36 Il faut diminuer aussi l'impôt de manière générale.
11:38 Je trouve que la Belgique est un enfer fiscal pour les travailleurs.
11:41 Il y a un paradis fiscal pour les super-riches.
11:42 Là, il y a une fiscalité à deux vitesses.
11:45 Et c'est indiscutable qu'il faut revoir l'impôt des personnes physiques
11:48 pour les bas et moyens salaires.
11:49 Raoul, on passe à la caisse.
11:53 À un moment, tu redoutes quand tu vas faire tes courses ?
11:55 Je fais toujours attention d'aller regarder combien j'ai sur mon compte.
11:58 Un solde insuffisant pour payer ses courses à la caisse,
12:00 ça arrive à de nombreux ménages aujourd'hui.
12:02 Qu'est-ce que le PTB prévoit pour aider ses ménages si tu es élu ?
12:05 Moi, je pense que la première priorité au niveau de tout ce qui est achat, etc.,
12:09 c'est de réduire cet EVA à 0%.
12:11 Bonjour, vous allez bien ?
12:12 - Ça va et vous ? - Bien, bien, bien.
12:14 Un total de 52,52 s'il vous plaît.
12:16 OK, donc on est ici un peu au-delà du budget
12:20 qui a été assigné en début de reportage.
12:24 Tu comprends aujourd'hui tous ces ménages
12:26 qui sont dans la difficulté pour payer leurs courses ?
12:27 Oui, bien sûr.
12:28 Moi, dès que le début, il y a eu la mission de réaliser avec 50 euros,
12:31 qui plus est, en plus avec des langes, ça devient presque impossible.
12:36 Ici, on a dû prendre des viandes en plus pas chères, etc.
12:38 Je veux dire, oui, avec 50 euros aujourd'hui, on ne fait plus beaucoup.
12:41 C'est ce que beaucoup de gens me disent.
12:42 50 euros, c'est 2 000 francs belges à l'époque.
12:44 Moi, les anciens, ils me disent un peu,
12:46 "Raoul, avec 2 000 francs, on faisait des courses comme pas deux."
12:48 Non, l'inflation aujourd'hui, c'est une réalité
12:51 et elle se traduit par une baisse de pouvoir d'achat des gens et des travailleurs.
12:54 Et je crois que beaucoup de gens le ressentent.
12:55 - Merci, Raoul. - Avec plaisir.
12:57 (Générique)
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