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00:00Il y a eu la droite, il y a eu la gauche, rien n'a marché, et on s'est dit on va faire Macron, et tout le monde a cru à Macron.
00:06Moi quand je l'ai vu dans la cour du Louvre, en plus comme je suis monarchiste,
00:10j'ai trouvé qu'il était très bon dans l'incarnation du corps du roi, quoi, j'ai dit voilà le mec il a compris, quoi.
00:15Le problème c'est qu'en fait c'est des stagiaires, c'est que les mecs ils y connaissent rien, c'est ce que disait Dominique.
00:19Les mecs ils ont fait Henri IV, ils ont fait Sciences Po, ils ont fait l'ENA, mais c'est des puceaux, en fait ils connaissent pas la vraie vie.
00:26Les mecs on le sent bien, ils ont pas le contact avec les gens, on a vu une semaine pitoyable avec Macron,
00:32c'est un peu comme la fuite à Barenne de Louis XVI, le type est perdu dans son propre pays, il erre dans son propre pays,
00:39et les gens l'engueulent, et les gens l'engueulent, et il dit rien.
00:42Si vous êtes pas pour eux, vous êtes un sale populiste, c'est-à-dire que vous êtes un nazi en quelque sorte,
00:47vous êtes comme Marine Le Pen, voilà, et si vous acceptez pas...
00:51Faites gaffe au raccourci, vous allez vexer Nicolas Dupont-Léon.
00:53Je connais Nicolas, on se connaît.
00:54Ce que je veux dire simplement, c'est que si vous acceptez pas ces mesures, vous n'êtes pas écologiste, voilà.
00:58Donc si vous êtes pas d'accord avec eux, vous êtes un type qui est contre l'écologie et qui est nazi.
01:03Voyons, c'est pas une méthode très intéressante de gouvernement.
01:06On peut pas dire qu'Emmanuel Macron n'a pas été élu démocratiquement, Greg.
01:10Non, quand tu as 95% des médias qui font une couverture sur lui dans les 3 semaines qui précèdent l'élection,
01:17quand tu as 7 de ces 9 milliardaires qui sont ses amis proches,
01:20quand tu as un président qui recourt en campagne à des cabinets de nudge,
01:24c'est-à-dire de manipulation mentale, pour influencer les électeurs...
01:27Quelles sont tes sources pour dire ça ?
01:28Barbara Stiegler...
01:29Oui, c'est public, non ?
01:30C'est public.
01:31Non, mais c'est bien de le rappeler, si tu...
01:32Quand tu as une désinformation médiatique qui est totale,
01:36quand tu t'es pris 3 semaines de propagande BFM dans la gueule,
01:40tu ne votes plus de façon démocratique, c'est faux.
01:44Allez, soumettez-vous, soumettez-vous.
01:47Je ne me soumets à personne.
01:48Vous êtes à plat ventre en permanence devant l'Allemagne,
01:51devant le syndicat de la magistrature, devant l'UOIF,
01:55devant les communautaristes, devant les puissances d'argent,
01:58devant les banques, à plat ventre.
02:00Mais Madame Le Pen...
02:01Le candidat à plat ventre.
02:02Je suis debout.
02:03Mais pour être debout, je n'ai pas besoin de salir.
02:06Vous, en permanence, vous salissez les étrangers,
02:11vous salissez les juges comme on vient de le voir,
02:13vous salissez les uns et les autres, Madame Le Pen.
02:16Notre pays n'a pas besoin de ça.
02:18Il a besoin d'apaisement et d'efficacité.
02:19Le problème, c'est, est-ce que le politique,
02:21aujourd'hui, dans quelques pays européens que ce soit,
02:23a encore réellement le pouvoir ?
02:25Est-ce que c'est encore le lieu du pouvoir ?
02:26Ou est-ce que c'est simplement un théâtre ?
02:29Et ça, c'est la vraie question.
02:30Parce qu'on voit bien où est le pouvoir.
02:31Quand Ursula dit, non, non, mais ils votent ce qu'ils veulent,
02:33mais au final, on va s'arranger pour que la Fed,
02:36la BCE, les marchés et la Troïka les remettent d'aplomb.
02:38Le pouvoir, il n'est pas là.
02:39Il est dans les salles de marché,
02:41il est dans l'antichambre de Black Rock,
02:43il est ailleurs que là où des clowns s'agitent
02:46pour nous occuper, nous, les enfants.
02:48C'est bien ça, le problème.
02:49Et je vais vous dire, si l'Europe de Macron existait
02:51au moment où nous nous parlons,
02:53si le projet que portent Mme Eyé et M. Macron
02:55existait au moment où nous nous parlons,
02:57si on avait une défense européenne,
02:58si Mme van der Leyen, la présidente de la Commission européenne,
03:01avait entre ses mains une défense européenne,
03:03nous n'aurions plus de droit de veto,
03:04nous n'aurions plus la possibilité de dire non,
03:07notre arme nucléaire serait partagée.
03:10Tous les cinq ans, on nous propose de changer d'Europe,
03:11sans jamais expliquer aux Français que ça n'est pas possible.
03:14Parce que pour changer d'Europe, il faut modifier les traités européens.
03:17Ça ne dépend d'ailleurs pas des parlementaires européens,
03:20ça dépend des gouvernements.
03:21– Ce ne sont pas les députés européens qui peuvent changer les traités.
03:24– Mais non, vous savez très bien que les parlementaires européens
03:25ont peu de pouvoir.
03:26Giscard l'a rappelé il y a quelques semaines.
03:29Et pour changer les traités européens,
03:30il faut l'accord de 28 gouvernements,
03:33et ensuite l'accord de 28 parlements ou référendums.
03:35Ça fait 56 accords.
03:36Et ceux qui défilent devant les Français pour proposer une autre Europe
03:40ne se posent jamais la question de savoir
03:41ce qu'en pensent les autres pays.
03:43– 2005, c'est fondamental.
03:45– Écoutez…
03:46– Mais vous n'écoutez pas.
03:46En fait, vous êtes déconnectés des gens.
03:49Pardonnez-moi de le dire comme ça.
03:50Parce que, je vais vous dire monsieur,
03:53moi j'ai écouté pendant cinq ans,
03:55les auditeurs ont la parole sur RTL.
03:57Pendant cinq ans, il n'y a pas une journée
03:59sans qu'ils ne m'aient parlé de 2005.
04:01Vous entendez ?
04:022005, 2005, 2005, 2005, 2005.
04:05– C'est une position…
04:06– Je crois que personne ne s'est roulé par terre.
04:08C'est l'usage démocratique.
04:10– Ben non.
04:11Les gens ont été trahis, ils ne l'ont pas oublié.
04:13Et c'est une des conséquences aujourd'hui.
04:14– Oui, mais les gens aujourd'hui sur l'Europe,
04:16ils ont aussi évolué puisqu'ils ont quand même vu que l'Europe,
04:19sur l'affaire du Covid, elle avait tenu son rôle.
04:23Elle avait même réussi un certain nombre de choses
04:26que les États ne réussissaient pas, y compris l'euro.
04:29– C'est du théâtre, parce que le pouvoir est ailleurs.
04:31Et ça concerne l'immigration, l'agriculture, l'économie,
04:33l'industrie, la santé, de plus en plus.
04:36Traité mondial sur les pandémies de l'OMS
04:37qui peut nous imposer un pass sanitaire mondial.
04:39Nouveau traité européen, le pacte pour la migration,
04:42les crises agricoles, les paysans qui sont en pleine révolte massive
04:46contre l'agrochimie qui les met en sous-dépendance,
04:48contre les nouveaux traités de libre-échange de l'Union Européenne, etc.
04:50Donc c'est ça, reprendre le contrôle, c'est quitter toutes ces instances.
04:53L'Union Européenne, CEDH, OTAN, etc.
04:56Sinon, nous ne sommes que dans une pièce de théâtre.
04:58– Non, je veux dire, un peuple, un pays,
05:00ce n'est pas 67 millions de prisonniers avec des matons qui tapent dessus
05:04en disant on va faire ça parce qu'il y a 5 ans tu as voté pour moi.
05:07Ou tu n'as pas voté mais les autres ont voté pour moi.
05:09Excusez-moi, un pays c'est plus compliqué,
05:12il faut regarder les réalités, il faut regarder les évolutions,
05:14il faut tenir compte de ce que veut le peuple,
05:17de ce qu'il exprime comme inquiétude.
05:19On est censé faire nation ensemble,
05:20ils sont censés être de la même nation que nous, pas nos matons.
05:23– Ce qui est demandé c'est la hausse de la TVA,
05:25c'est la baisse de l'impôt sur les grandes sociétés,
05:27c'est le gel du SMIC,
05:29c'est la mise en pièce de toutes les professions réglementées,
05:32les artisans-taxis, les médecins, les avocats, les huissiers, les notaires, etc.
05:36qui vont tous se faire ubériser,
05:39c'est la réforme du droit du travail avec la baisse de l'assurance chômage,
05:42c'est le déremboursement de la sécurité sociale avec une médecine à deux vitesses.
05:47Moi je fais ça, voilà ce que je propose aux Français de faire,
05:52moi je veux sortir de ça.
05:54– Ce que je veux dire c'est que là ils sont accusés de prise illégale d'intérêt,
05:59mais c'est leur métier, c'est leur métier de livrer le pays à des intérêts privés.
06:06– Ce n'est pas leur intention première,
06:07leur intention première c'est de faire en sorte que la vie des Français soit meilleure,
06:10que la France soit plus puissante et plus prospère.
06:12– Je conteste absolument l'intention première de M. Macron
06:15et d'abord de faire profiter les intérêts de ses amis financiers.
06:19– Mais vous vous rendez compte de ce que vous êtes en train de dire,
06:20que son intention première est criminelle d'une certaine manière ?
06:22– Non, non, je dis son intention première
06:24est d'abord de satisfaire les financiers de ce pays,
06:27oui je le dis M. Corbet,
06:29mais je le dis, vous savez M. Colère a agi dans ce sens dans plein de dossiers.
06:33– Général Électrique, quand il rachète Alstom,
06:37est-ce que vous croyez que c'est dans l'intérêt des Français ?
06:39– Il n'y a pas un homme politique d'opposition,
06:42alors on dit opposition contrôlée, je ne sais pas si elle est contrôlée,
06:44à mon avis elle s'autocontrôle de peur de perdre ses avantages et ses prérogatives,
06:50parce que quand on te paye 15 000 balles par mois pour me la blâter,
06:55je peux te dire que tu réfléchis à deux fois avant de dissoudre
06:57et de voter une motion de censure.
06:59– Ils ne disent déjà plus rien dans l'opposition,
07:01ils ne votent plus les motions de censure, ils n'en déposent plus,
07:03ils ont voté des horreurs au Parlement européen,
07:05ils ont voté la reconnaissance faciale à l'Assemblée nationale,
07:08on peut faire la liste, c'est l'enfer.
07:09– Effectivement il y a des millions de Français
07:11qui n'en peuvent plus, que leur pays soit sous tutelle,
07:14qui ne puissent pas décider… – Mais quel sous quelle tutelle ?
07:17– Je vais vous donner des exemples très concrets.
07:18Nous sommes dans un pays qui ne gère, attendez laissez-moi parler,
07:21un pays qui ne gère ni ses frontières commerciales, migratoires,
07:25ni sa monnaie, ni son budget, ni ses lois.
07:30– Ni ses lois ?
07:30– Ni ses lois, puisque le moindre règlement européen…
07:33– 80% des lois françaises sont adoptées sans intervention de l'Europe.
07:37– Le moindre… – 80% !
07:40– C'est faux, le moindre règlement européen…
07:43– C'est faux, mais ce n'est pas faux, tout le monde ira vérifier.
07:45– 80% des lois françaises aujourd'hui sont issues…
07:48– Sont adoptées sans intervention de l'Europe.
07:50– Ça ne veut rien dire, elles sont bien votées encore formellement
07:52par nos députés et nos sénateurs, mais elles sont issues d'un texte européen.
07:5580%. Et le moindre règlement… – C'est faux ?
07:58– Non, c'est vrai.
07:59– Emmanuel Macron appartient à un courant de pensée, de philosophie politique
08:03qui considère que la culture ça n'existe pas,
08:05que l'identité ça n'existe pas, que la terre ça n'existe pas,
08:09et que nous vivons, comme le disait son mentor, dans des hôtels.