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00:00 Le président a dit des choses fortes hier.
00:02 C'était surtout un discours de vérité.
00:04 Le président a dit des choses fortes hier.
00:17 Il a mis des mots sur les choses.
00:18 Il y a une grande partie des Français qui soit sont en colère,
00:21 soit sont désespérés, soit s'inquiètent de leur avenir,
00:25 pour plusieurs raisons.
00:26 Et il n'y a pas que la réforme des retraites.
00:28 Ce que le président dit, c'est qu'il y a une aspiration qui a été entendue
00:30 à travers le mouvement social à une plus juste répartition de l'effort,
00:34 un plus juste partage de l'effort.
00:36 C'est aussi ça qu'on a entendu.
00:38 Ce n'est pas là-dessus qu'ont manifesté des millions de personnes.
00:40 Il y a des gens qui ont manifesté parce qu'ils veulent quelque chose
00:43 qui soit plus juste dans le partage.
00:44 Et ce que nous disons aux Français, c'est qu'on entend ce message.
00:47 Le président de la République a voulu hier à la fois dire
00:51 combien il avait entendu et combien il savait l'opposition
00:54 ou le manque de consensus autour de la réforme des retraites,
00:56 tout en rappelant combien elle est nécessaire, ce que nous faisons depuis le début.
00:59 Il a aussi voulu dire quel était le cap qui est celui du gouvernement,
01:02 celui de l'exécutif, pour les semaines qui viennent avec quelques priorités.
01:05 Des priorités simples qui font écho à la fois à ce que disent parfois les manifestants,
01:09 mais aussi aux besoins de notre pays.
01:10 Je crois que c'était surtout un discours de vérité
01:19 et un discours de courage, et un discours qui trace un cap.
01:23 Et je crois que c'est ce qu'on attend d'un président de la République,
01:25 c'est de tracer un cap, de tracer les priorités sur lesquelles il souhaite travailler,
01:32 en s'appuyant sur ce qu'il a entendu des Français.
01:36 Et lorsque le président propose, par exemple, de travailler sur le travail,
01:41 c'est un sujet qui est remonté très fortement dans toutes les concertations
01:45 que nous avons pu avoir, et qui est lié d'ailleurs au sujet des retraites.
01:49 Si le président de la République hier avait fait une liste de mesures extrêmement précises,
01:53 en considérant qu'elles devaient être adoptées en l'État,
01:55 je suis assez convaincu qu'on lui aurait reproché de le faire sans concertation.
01:58 Je crois qu'hier, on a entendu un président qui nous rappelait
02:01 qu'on agit pour la souveraineté, pour l'indépendance de notre pays.
02:04 Au fond, la question qui est posée, c'est de savoir si on souhaite être affaibli
02:09 par des grandes puissances internationales, par les marchés financiers,
02:12 par l'intelligence artificielle, ou est-ce qu'on veut prendre notre destin en main
02:15 en investissant massivement pour le travail et pour les services publics.
02:19 Et moi, je pense que c'est important de réexpliquer ça,
02:22 c'est important aussi de dire très concrètement comment,
02:24 dans les mois qui viennent, on souhaite agir.
02:26 Et de ce point de vue-là, il y a une feuille de route assez claire qui a été fixée.
02:29 - La séance est terminée. - Merci.
02:31 Sous-titrage Société Radio-Canada
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