Quarante nurseries à poissons sont désormais immergées dans le bassin d’eau de la Marina olympique. Objectif : renaturer ce site en y faisant revenir dorades, sars, loups…
Il avait promis à la presse de se mettre en maillot pour la mise à l’eau des nurseries à poissons de la Marina olympique. Mercredi 5 juin, c’est finalement en costume blanc qu’Hervé Menchon a assisté à l’installation des 40 abris en métal gorgés de coquilles d’huîtres, un substrat prisé des crabes, crevettes et autres invertébrés, eux-mêmes prisés des jeunes poissons.Deux buses d’avivement construites
Si le projet à 45 millions d’euros de la Marina olympique respecte bien évidemment les normes environnementales, "nous avons été au-delà, martèle l’élu. Nous ne nous sommes pas contentés de désenvaser pour recréer des fonds, nous avons construit deux buses d’avivement pour favoriser le renouvellement des eaux et réoxygéner le bassin et nous installons ces 40 nurseries à poissons pour renaturer ce site."
À ses côtés, Antony Fortin, aquarologiste et plongeur professionnel pour la société Ecocean, spécialisée dans la restauration des milieux aquatiques, explique : "Ces huttes sont immergées au niveau des pontons, des quais et des lests en béton. Il y a deux cages vides autour de la cage qui abrite les coquilles d’huîtres, ce qui permet aux petits poissons de se nourrir, mais aussi de se mettre à l’abri des prédateurs."
Il avait promis à la presse de se mettre en maillot pour la mise à l’eau des nurseries à poissons de la Marina olympique. Mercredi 5 juin, c’est finalement en costume blanc qu’Hervé Menchon a assisté à l’installation des 40 abris en métal gorgés de coquilles d’huîtres, un substrat prisé des crabes, crevettes et autres invertébrés, eux-mêmes prisés des jeunes poissons.Deux buses d’avivement construites
Si le projet à 45 millions d’euros de la Marina olympique respecte bien évidemment les normes environnementales, "nous avons été au-delà, martèle l’élu. Nous ne nous sommes pas contentés de désenvaser pour recréer des fonds, nous avons construit deux buses d’avivement pour favoriser le renouvellement des eaux et réoxygéner le bassin et nous installons ces 40 nurseries à poissons pour renaturer ce site."
À ses côtés, Antony Fortin, aquarologiste et plongeur professionnel pour la société Ecocean, spécialisée dans la restauration des milieux aquatiques, explique : "Ces huttes sont immergées au niveau des pontons, des quais et des lests en béton. Il y a deux cages vides autour de la cage qui abrite les coquilles d’huîtres, ce qui permet aux petits poissons de se nourrir, mais aussi de se mettre à l’abri des prédateurs."
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00:00Voici des bio-huts. A quelques semaines des Jeux Olympiques, ces cages de métal
00:05remplies de coquilles d'huîtres ont été installées en plein coeur des eaux de la
00:09Marina du Roucasse Blanc pour créer de la biodiversité.
00:12Ce sont des habitats qui permettent à la biodiversité de revenir dans des zones
00:17anthropisées, des zones qui ont été modifiées par l'homme.
00:19L'idée c'est de venir complexifier des zones où on a des calices en béton ou en
00:25tout cas des masses d'eau où il n'y a pas vraiment d'habitats et redonner des
00:27fonctions écologiques. Une opération qui aura coûté à peu près 60 000 euros à
00:31la ville mais qui pourra pérenniser la biodiversité dans cette marina pour des
00:35dizaines d'années à venir. Aujourd'hui il y a une seule chose
00:38dont on peut être certain c'est que ce qui est pérenne c'est le vivant.
00:41Le béton il a une durée limitée, le métal, le plastique tout ça a
00:48une durée limitée mais perpétuer le cercle du vivant c'est la seule
00:52entreprise en fait qu'une collectivité peut mener et qu'il puisse qualifier de
00:56pérenne. Les premières naissances de poissons sont espérées pour les
01:00prochaines semaines a priori en même temps que les premières médailles
01:04récoltées par les athlètes engagées sur les eaux marseillaises pour les Jeux
01:08Olympiques.