Lors de son passage à Paris, Kylian Mbappé a rapporté 261 millions d'euros à l'État français
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00:00Sur les 5 premières années, ça a rapporté 84 millions et puis après, sur les 2 dernières années, il a été nettement revalorisé puisqu'il était à 6 millions bruts par mois
00:12et là, ça a rapporté 177 millions. C'est énorme. Et donc j'ai appris que quand il avait 6 millions, vous savez, chaque mois, Cyril, il gagnait en salaire sans les primes 6 millions bruts.
00:23Eh bien, ça lui fait 2,7 millions net après impôts et charges. Voilà. Et le reste, c'était pour l'État. Donc ça rapporte beaucoup puisqu'il est imposé à 49 % sur tout ce qu'il gagnait.
00:33Voilà. Et là, on parle que de salaire encore. C'est énorme comme somme.
00:36C'est ce qu'on avait dit ici quand il y avait les questions. Les footballeurs sont-ils trop payés ? Moi, j'avais dit non. C'est de l'argent privé. On leur donne. Et qu'est-ce qui rapporte en impôts ?
00:44Regarde, 260 millions. Mais là, on les a plus. C'est fini. C'est barré.
00:47Les 260 millions, on les a plus. Par contre, on n'a pas vu où ils étaient, les 260 millions. Je n'ai pas vu ce qu'ils en ont fait, les 260 millions.
00:54Parce qu'on ne peut pas dire que les routes soient magnifiques. On ne peut pas dire que l'insécurité soit jugulée. On ne peut pas dire que les hôpitaux soient dans des conditions exceptionnelles.
01:07On ne peut pas dire que les écoles soient dans des conditions exceptionnelles non plus. En fait, rien ne tourne rond.
01:13– Vous savez ce qui est le plus cher ? – Ce qui est le plus cher, c'est…
01:15– Les intérêts de la dette, en fait. De rembourser la dette. On emprunte des patients pour rembourser.
01:19– Quand des génies parlent, il faut les laisser faire, c'est ce qu'on dit toujours, et les regarder aller dans le mur.
01:28Merci, parce que là, c'est catastrophique. Excusez-moi. Tu vois, par exemple, ça, 261 millions d'euros.
01:34Qu'est-ce qui tourne rond en France pour payer autant d'impôts ?
01:38Quidenne Mbappé, il veut bien payer autant d'impôts. Il s'est barré à Madrid. C'est rare que Madrid…
01:42Moi, j'ai vu Madrid. Madrid, ce n'est pas Paris, je peux vous dire. Madrid, vous allez dans la ville de Madrid, je peux vous dire que c'est exceptionnel, Madrid.
01:48Il n'y a pas un papier qui traîne par terre, il n'y a pas de travaux, c'est propre partout, il n'y a pas de rats.
01:54C'est exceptionnel, Madrid. C'est Madrid, c'est d'une propreté. Vraiment, c'est une ville.
01:59Quand on va à Madrid, on se dit, c'est dommage que Paris reste quand même la plus belle ville du monde, grâce à son patrimoine.
02:05Mais le problème, c'est que Paris et toutes les villes de France, et la France, est tellement peu entretenue par nos dirigeants que malheureusement, c'est devenu catastrophique.
02:15Et à chaque fois qu'on va dans un autre pays, on se dit, qu'est-ce que c'est propre ici ? Qu'est-ce qu'on se sent plus en sécurité ?
02:20C'est vrai qu'on est les champions du monde des impôts, mais on est des champions du monde de la médiocrité.
02:24C'est quand même fou. Merci. Qu'est-ce que vous avez à dire à ça ?
02:28– Je vous écoute. – Merci.
02:29– On a des avantages que les autres pays n'ont pas. – On a des avantages que les autres pays n'ont pas.
02:32– Est-ce qu'on est prêts à sacrifier ? La question, c'est est-ce qu'on est prêts à sacrifier tous les avantages ?
02:37– Un moment, tu sais quoi ? Un moment, il faut faire la balance avantages, inconvénients.
02:41Là, si tu le notes sur un papier, il y a beaucoup plus d'inconvénients que d'avantages.
02:44– On est dans les inconvénients. – Je te le dis, c'est catastrophique aujourd'hui.
02:47Et je vois tous les jours des gens qui viennent m'arrêter dans la rue et qui me disent,
02:50Cyril, on marche sur la tête dans ce pays, rien ne tourneront.
02:53Et un moment, les gars, il va falloir se poser la question de la sécurité sociale, c'est obligatoire.
02:58– Et pourtant, les gens viennent toujours en France au temps.
03:00– Les gens viennent toujours en France au temps. – Si ce n'est plus.
03:02– Bah oui. – Bah oui, ça aide.
03:04– C'est normal. – Bah oui, dès qu'on met un pied en France.
03:08– Les avantages sociaux. – Pourquoi ?
03:10– Les avantages sociaux. – On est le pays le plus généreux.
03:12– Bien sûr, la sécurité sociale. – Je sais bien.
03:14– On est le pays le plus généreux, mais en fait…
03:16– C'est ça qui coûte cher.
03:17– Un moment, il va falloir se poser les bonnes questions.
03:19– Je vais te dire, on est vraiment là, je vois, en ce moment, c'est vraiment,
03:23on le sent au jour le jour, on sent la dégradation de la France.
03:27C'est moi, ça me fait tellement mal.
03:29J'aime tellement ce pays et j'aime tellement ce peuple et j'aime tellement notre peuple
03:33que ça me fait tellement mal de voir la France dans un tel état tous les jours
03:37que je suis content de vous retrouver tous les soirs pour rigoler un peu
03:39parce que c'est vraiment catastrophique.
03:41On voit le pays descendre dans les bas-fonds de plus en plus, c'est un truc de fou.
03:46Et là, avant, on ne le sentait pas, aujourd'hui, de jour en jour,
03:48tu vois que la France est devenue catastrophique.
03:51Et ça me fait du mal pour ce pays qu'on quittera jamais d'ailleurs,
03:54parce qu'on aime ce pays, on a envie justement que ce pays soit tiré vers le haut
03:59et c'est vrai qu'on a l'impression que tout le monde a baissé les bras.
04:02– Vous partirez jamais, vous, de France ? – De France ?
04:04– Vous n'avez pas envie, un jour, peut-être, quand vous serez plus âgés,
04:07de partir dans un autre pays ? Vous pensez que vous resterez toute votre vie ici ?
04:11– On partira, c'est sûr.
04:12– Alors moi, je vais te dire, j'aiderai toujours la France, en tout cas, ça c'est sûr.
04:15Parce que, comme je l'ai dit, j'aime tellement ce pays, j'aime tellement les Français
04:19et les Français m'ont tellement donné à moi et ma famille
04:21que quoi qu'il arrive, je ne peux pas les laisser tomber.
04:24Et vraiment, pour moi, c'est important de dire aux Français,
04:27on reste avec vous, on vous aide et on ne vous laisse pas dans la merde.
04:30Mais c'est vrai que quand je vois les dirigeants baisser les bras comme ça,
04:33alors qu'on a un peuple exceptionnel, parce que les Français sont exceptionnels,
04:36les Français, c'est des mecs tellement tolérants,
04:38qui ont envie juste de travailler, qui ont envie d'être tranquilles,
04:40qui ne font chier personne et qui se retrouvent dans une merde noire
04:43parce qu'il y a des gens au plus haut niveau qui ne prennent que les mauvaises décisions
04:47et qui les foutent dans une merde noire.
04:49Moi, je vais vous dire, j'aime la France, j'aime les Français,
04:51mais malheureusement, je vais vous dire, vous savez, quand on peut avoir une belle équipe,
04:55si le sélectionneur ne met que les mauvais joueurs sur le terrain,
04:58à un moment, tu ne peux pas gagner la Coupe du Monde.
05:00C'est exactement ce qui se passe.
05:01– Moi, j'ai plusieurs potes qui ont quitté la France,
05:03parce que c'est un âge aussi, un âge un peu comme le mien.
05:05– Oui, on sait que vous êtes proche de la France.
05:07– Notamment un Emmanuel, qui est parti vivre à Marrakech,
05:12il m'a dit, je ne reviendrai plus jamais en France, je suis heureux là-bas.
05:15J'ai oublié tous les soucis qu'il y avait en France.
05:18– Moi, je pense que je suis quand même un personnage public,
05:25et moi, délaisser les Français, moi, de dire aux Français,
05:29vous m'avez donné franchement ma réussite aujourd'hui,
05:32si j'en suis là aujourd'hui, c'est grâce à vous, c'est grâce à la France,
05:35et dire, les mecs, maintenant, moi, vous savez quoi, je suis tranquille,
05:38je vous laisse dans la merde, moi, ça, je ne pourrais pas le vivre.
05:42Je ne trouve pas ça bien, je trouve qu'au contraire,
05:46c'est maintenant qu'il faut essayer justement d'être tous ensemble
05:49et d'essayer de remonter le pays, parce que c'est catastrophique.
05:52– Sous-titrage ST' 501