• il y a 5 mois
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Transcription
00:00 À moins de 80 jours des JO, encore 7500 chantiers sont en cours dans Paris.
00:05 C'est un truc de fou.
00:07 Alors je vous le dis, à Paris, sachez qu'on voit énormément de chantiers, mais jamais d'ouvrières.
00:11 C'est incroyable. On dirait qu'Anne Hidalgo, en fait, elle balance des chantiers,
00:16 après elle dit "bon c'est bon les gars, venez on va prendre un verre".
00:18 Donc c'est un génie.
00:21 À moins de 3 mois des JO, je vous le dis, c'est devenu, mais tout est fermé.
00:23 C'est catastrophique. Là maintenant, elle a fermé les quais, là, j'ai vu là.
00:26 Direct là, quand je suis là, voilà, là, elle a tout fermé. Je vous explique.
00:30 Je vous dis, Paris, même seule en voiture, et seule dans Paris, on te lâche seule dans Paris,
00:34 et ben tu vas créer un embouteillage.
00:37 C'est incroyable, c'est une prouesse qu'a réussi à faire Anne Hidalgo.
00:41 C'est un truc de fou. Donc beaucoup d'habitants ne supportent plus les inconvénients de ce nombre de chantiers.
00:45 C'est catastrophique.
00:46 - Ils ont dit qu'officiellement le 15 juin, les chantiers seraient...
00:48 - Bien sûr. Si le 15 juin, écoute-moi bien, les chantiers, il n'y a plus de chantier dans Paris,
00:52 je vais prendre une de mes bouliches, je vais la mettre là.
00:56 Et l'année prochaine, quand je reviendrai, pour la nouvelle saison, je serai éclairé par une de mes bouliches.
00:59 Tu vois ? Mais je te le dis. Donc voilà.
01:01 Donc c'est vraiment... C'est catastrophique, sachez-le.
01:05 4 000 chantiers concernent des travaux dans le secteur privé.
01:09 2 500 sont liés à la rénovation des réseaux électriques.
01:11 L'autoroute, elle a ouvert ou pas, en fait ?
01:14 - Non, elle n'a pas ouvert.
01:15 - On est le seul pays, sachez-le, il y a une autoroute...
01:17 Il y a une autoroute, qui est la plus... D'ailleurs, c'est une des autoroutes...
01:19 - Elle est fondamentale.
01:21 - ... la plus fréquentée.
01:22 Eh bien, Paris-Normandie, je vous le dis, ça fait quoi ?
01:24 Ça va faire bientôt un mois qu'elle est fermée tranquille.
01:28 - La grand-mère, elle dit "oh, c'est sympa, les gens sont en vélo, c'est rigolo".
01:31 - Bien sûr.
01:32 - Tu pourrais aller en Normandie.
01:33 - Bien sûr. J'ai envoyé ma grand-mère en vélo à Deauville.
01:36 - C'est pour vous dire la folie, en fait.
01:38 - Tu vas voir, je pense qu'elle va faire l'aller, elle fera pas le retour.
01:40 - Mais c'est un super projet.
01:42 - Ce qui est fou, c'est pas qu'il y ait 7 500 chantiers,
01:44 mais c'est qu'ils les aient engagés aussi tard.
01:46 Pourquoi aussi tard ? Pourquoi 3 mois, 2 mois avant les jeux ?
01:49 - C'est une honte. C'est une honte.
01:51 Bernard Montiel qui est dans les petits papiers de...
01:53 - Ah oui ? Il va en expliquer ?
01:55 - Des gens qui comptent.
01:57 - The power.
01:59 - C'est la merde.
02:01 - Et toi, t'es dans les petits papiers, toi.
02:03 - Non. Puisque vous le dites et vous avez raison, c'est inquiétant.
02:07 Mais écoutez, je sais pas, ils ont sûrement un plan.
02:09 - Ils ont aucun plan.
02:11 - Ils ont du envisager tout cela, quand même.
02:13 - Alors on va laisser parler le défenseur de l'indéfendable, une fois de plus.
02:17 De toute façon, dans un instant, je peux vous dire que ça va secouer pour lui.
02:21 Surtout avec l'Eurovision, je peux vous dire que ça va secouer sec pour lui.
02:23 Regardez bien Gilles Vernez, dans un instant, ça va être un Orangina.
02:25 (Rires)
02:27 - Bon, alors, vas-y, alors.
02:29 - Toutes les villes se font belles avant les Jeux olympiques.
02:31 - Arrête de dire des conneries.
02:33 - Mais je suis allé dans toutes les villes avant les Jeux olympiques.
02:35 - Arrête un peu, ça n'a rien à voir. Je vais dans toutes les villes.
02:37 T'es allé dans quelles villes ? Je vais dans toutes les villes, je fais des tournois de padeule dans toutes les villes.
02:39 - Mais avant les Jeux olympiques.
02:41 - Je suis allé dans toutes les villes, là, ces derniers mois. Je suis allé à Lyon. Je suis allé à Marseille. Je suis allé à Rouen.
02:45 - Mais je vous parle des villes qui accueillent les Jeux olympiques.
02:47 - Je vous parle de Sydney, je vous parle de...
02:49 - C'est ce que tu racontes comme connerie.
02:51 - Barcelone, toutes les villes.
02:53 - Mais Barcelone, c'était très bien avant. J'y étais à Barcelone.
02:55 - Mais toutes les villes se rénaudent.
02:57 - Mon père est barcelonais.
02:59 - Vous êtes barcelonais ?
03:01 - Bien sûr.
03:03 - A Blas Espagnol ?
03:05 - A mon père, José Moctar.
03:07 - Mais non, mais toutes les villes se rénaudent. C'est normal de se rendre belle avant les Jeux olympiques.
03:11 - Mais...
03:13 - T'as eu 5 jours de vacances pour revenir pour dire ça ? Franchement, non mais c'est honteux.
03:17 - La prochaine fois, tu travailles. Tu vas pas aller à Berlin.
03:19 - Et puis, rénover l'électricité et le gaz, vous trouvez pas ça bien ?
03:23 - Arrête de dire des bêtises. Tu vois bien que ça n'avance pas.
03:25 - Gilles, pour te montrer la désorganisation, en mars, il y a eu 12% de moins de travaux qu'en mai.
03:30 - C'est-à-dire qu'il y a plein de travaux qui ont commencé en mars.
03:32 - Oui, voilà.
03:34 - Et quand le chiffre de 7500 chantiers, il faut savoir qu'il y a environ 8000 rues dans Paris.
03:41 - C'est-à-dire qu'il y a presque la frontière...
03:43 - Elle vient avec des chiffres. Elle vient pas de Berlin.
03:45 - La gueule enfarinée.
03:47 - Elle vient pas de Berlin. La gueule enfarinée. Elle a des chiffres.
03:51 - Elle était tranquillement dans la pistoche à Versailles en train de bosser.
03:54 - Bah oui, c'est pas Gilles Vernez, l'escroc de service.
03:58 - C'est plus faire belle.
04:00 - On rénove la ville dans l'urgence.
04:02 - On demande à Nézanko qu'elle rénove chez toi, là. On batte chez toi et qu'elle arrête de nous embêter.
04:06 - Je peux vous poser une question, si vous me permettez ?
04:08 - Je vais te le dire. Je vais te le dire.
04:10 - Non.
04:12 - D'abord, tu dois me dire, elle concerne quoi ?
04:14 - Ça concerne les Jeux olympiques.
04:16 - D'accord. Pour quel motif ?
04:18 - Euh...
04:20 - Et à quelle fin ?
04:22 - Éventuelles excuses de votre part à posteriori, si jamais une éventualité se déroule.
04:28 - Ça va secouer.
04:29 - Ça m'étonnerait, mais on ne peut pas l'excuser.
04:31 - Tu m'as déjà vu m'excuser.
04:33 - Non.
04:35 - Écoute, peut-être qu'un miracle va avoir lieu aujourd'hui. Alors, vas-y.
04:39 - Si jamais les Jeux olympiques à Paris sont un triomphe...
04:41 - Ça sera Gérald Darmanin. Ce ne sera pas Anne Hidalgo.
04:43 - Ah, d'accord.
04:44 - Ce sera Gérald Darmanin et Estanguet.
04:46 - Vous ne reconnaîtrez pas le mérite de la mère de la ville.
04:49 - Le seul mérite en sécurité sera Gérald Darmanin, qui fait un travail exceptionnel.
04:52 - OK.
04:53 - Et le deuxième mérite, ce sera Tony Estanguet, qui est incroyable et heureusement qu'elle l'a.
04:56 - Il y a beaucoup de...
04:57 - Voilà. Merci. Donc tes excuses, tu peux te les foutre, je pense.
04:59 - Merci.
05:00 [Musique]

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