• l’année dernière
Alors que l'annonce officielle de la signature de Kylian Mbappé libre au Real Madrid est intervenue ce lundi, Daniel Riolo n'a pas pris les pincettes pour charger le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi, fautif, selon lui, de ne pas avoir laissé partir le Français contre une somme d'argent quand il en a eu l'opportunité.

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Transcription
00:00 Mais moi là par rapport à ce que tu viens de dire Daniel, j'ai une question à te poser parce que vraiment je sais pas si t'es sérieux
00:06 quand par exemple Wally te dit que tu dis tout et son contraire, tu dis vraiment tout et son contraire depuis cette intersaison.
00:12 - Vas-y je t'attends.
00:13 - Bah déjà, juste sur le fait de la mise à l'écart de Kylian Mbappé, cet été, je pense carrément t'avais pris en vacances, t'étais en vacances, on t'avait contacté,
00:26 t'étais pour la mise à l'écart de Kylian Mbappé, tu soutenais la direction et donc Nasser Al-Khelaifi que tu as critiqué encore à l'instant.
00:34 - Attends, mais sur quelle planète c'est arrivé ça ?
00:36 - After Foot, 103.1.
00:38 - Moi j'ai dit que je soutenais ça ?
00:40 - Bien sûr.
00:41 - Mais jamais de la vie.
00:42 - Attends mais je vais te dire tes paroles.
00:43 - Non non non, jamais de la vie.
00:44 - Je vais te dire tes paroles.
00:45 - Non non non, je pensais que t'allais dire autre chose mais pas.
00:47 - Tu étais pour une direction forte et justement...
00:48 - Bah devant Nawaline je pense que la mise à l'écart, jamais c'est ce qu'on veut.
00:50 - Mais bien sûr.
00:51 - C'est vrai qu'il a toujours été en désaccord avec ça.
00:53 - Moi là-dessus, la politique du club à l'égard de Mbappé elle est foireuse depuis deux ans.
00:57 - Ecoute-moi, je vais te donner tes paroles.
00:59 - Je ne comprenais pas pourquoi il le protégeait à l'époque.
01:00 - Et tout le monde me disait "ouais, toi qui soutiens l'institution, pourquoi tu veux pas qu'ils le mettent à l'écart alors que c'est ça, alors que c'est..."
01:07 - On s'est écharpé sur ça.
01:08 - Et que tout ce que j'essayais d'expliquer, c'est qu'à partir du moment où t'as fait une connerie il y a deux ans,
01:11 n'essaye pas de la récupérer en jouant les gros bras deux ans plus tard.
01:14 - C'est pas toi qui a dit que tu soutenais la mise à l'écart et que...
01:19 - Non.
01:20 - Attends, laisse-moi terminer.
01:21 - Et que même pour 50 millions, il fallait le vendre...
01:24 - Non, c'était l'année d'avant ça.
01:26 - Autant pour moi. Autant pour moi. Autant pour moi.
01:29 - Tu es trompé d'année.
01:30 - Autant pour moi.
01:31 - Moi j'ai dit, quand il y a eu l'offre à 180 millions, quand il y a eu sa vraie, fausse prolongation,
01:37 après le voyage au Qatar, l'intervention de tout ce que l'État français a pu faire pour qu'il reste,
01:43 il fallait le vendre.
01:44 Évidemment, ne jamais retenir un joueur, ça a toujours été ma politique. Jamais.
01:47 À partir du moment où dans le bureau tu vois que tu veux partir, casse-toi.
01:50 Il n'y a pas de problème.
01:51 Je me faisais même insulter quand je disais, il y a combien d'équipes qui ont gagné sans me bapper ?
01:57 Fais, va chercher Son à Tottenham, va chercher ça là.
02:00 - Il y a trois ans.
02:01 - Il y a trois ans.
02:02 - Va chercher qui tu veux, il n'y a pas de problème.
02:04 Il y a une offre, tu vends.
02:06 Quand il n'y a pas d'offre, voilà, c'est ça en fait le débat.
02:08 Là où tu as raison, c'est qu'en fait, on s'était écharpé sur le fameux "il n'y a pas d'offre, il n'y a pas d'offre"
02:12 et moi je disais à Daniel, oui mais s'il n'y a pas d'offre, c'est parce qu'il veut partir libre et prendre sa prime à la miniature.
02:17 Et après dans un deuxième temps, il avait dit, mais Walid, s'il y a une offre de 50 millions d'euros, moi je le vends.
02:23 Mais il disait, il n'y a pas d'offre et il n'y aura pas d'offre.
02:26 Parce que Daniel savait très bien que...
02:28 Mais non, parce que... Eh ben oh, le Réal, qu'est-ce qu'ils vont aller mettre ?
02:32 Mais tout le monde le sait.
02:33 Ils se sont mis d'accord avec Kylian Mbappé.
02:35 Ils se sont mis d'accord.
02:36 Mais bien sûr, tu dis que c'était mis d'accord et deux, le Réal n'aurait jamais dépensé de l'argent pour un truc que tu vas voir gratuit un an après.
02:41 Tu le fais toi. Moi je te vends ma bagnole.
02:43 Et tu sais quoi, l'année prochaine, je te la donne gratos.
02:45 Tu vas me l'acheter maintenant, t'es pas débile. Tu vas pas me donner l'oseille.
02:47 Eh ben voilà, c'est con à comprendre.
02:50 Mais le souci en fait, c'est qu'on avait l'impression que Kylian Mbappé pouvait faire tout ce qu'il voulait cette saison.
02:55 Que ce soit être nul sur... Les stats, il les aura toujours.
02:58 Même en marchant sur le terrain en Ligue 1, il les aura toujours.
03:00 En fait, dans le contenu des matchs, dans tout ce que pouvait faire Kylian Mbappé,
03:04 et que ce soit même en dehors du football, tes prises de position sur Luis Henrique,
03:09 le fait de le sortir, de ne pas le faire jouer,
03:11 on avait l'impression que Kylian Mbappé pouvait tout se permettre cette saison.
03:15 Absolument.
03:16 Mais tu es le premier à défendre l'institution.
03:19 Faut que je te réexplique pourquoi.
03:21 Mais tu es le premier à nous parler d'institution.
03:23 Je pense même que c'est toi qui a lié à la mode le terme "institution" en France.
03:27 C'est vrai.
03:28 Et tu es le premier à défendre ça.
03:30 Parce que l'institution, je vais réexpliquer pour la millième fois,
03:37 l'institution c'est un terme vague,
03:39 qui quand elle est mal incarnée,
03:41 quand elle est traînée dans la boue par un président incompétent,
03:44 celui qui a fait le plus de mal à l'institution PSG, c'est pas Mbappé.
03:48 C'est monsieur Nasser El-Raylaifi, cet incompétent de président,
03:51 qui n'a pas vendu le joueur quand il fallait le vendre,
03:54 qui a fait la merde qu'il a fait en le gardant pour le laisser partir libre,
03:58 qui a impliqué un président de la République,
04:00 qui a fait voyager sa mère à qui il a promis des milliards,
04:03 et sa mère elle les a pris les milliards.
04:05 Ils ont tous, tous, moi je suis désolé, ils ont tous fait de la merde.
04:08 Mais le principal responsable, ça reste le président.
04:12 Et je vais finir de t'expliquer pour la millième fois.
04:15 À partir du moment où tu as mal commencé quelque chose,
04:18 ça vaut pour n'importe quoi, pour la gestion d'une entreprise et tout,
04:21 qu'est-ce qu'il fallait faire ?
04:23 Il faut dire, on a complètement merdé.
04:26 On ne va pas le mettre dans l'offre pour qu'ensuite l'entraîneur vienne pour dire
04:29 "sortez-le du loft, on ne va pas y arriver sans lui".
04:31 On le sort du loft, on ne lui fait pas faire de préparation,
04:33 on démarre la saison.
04:35 Mais tu sais de qui on est en train de parler ?
04:37 D'un mec qui n'est pas sur la même planète que nous depuis des années.
04:40 Je ne dis pas que c'est bien de ne pas être sur la même planète que nous,
04:42 mais à partir du moment où tu l'as,
04:44 tu es malheureusement obligé de faire avec.
04:46 Tu sais on en parlait encore aujourd'hui avec Wally Dré-Gragui,
04:48 aujourd'hui, gérer des clubs de foot, c'est une folie.
04:51 Gérer une BAPE, c'est une double folie.
04:53 Gérer des mecs, c'est un poison.
04:55 C'est compliqué.
04:57 Mais ça tu peux le reconnaître.
04:59 La serre est un incompétent, mais derrière, c'est un poison.
05:02 Donc qu'est-ce que tu fais ?
05:04 Tous les ans, le mec, depuis 2019, il te rend fou à tous les étés.
05:07 Donc qu'est-ce que tu fais quand c'est compliqué et que tu es intelligent,
05:09 si tu es intelligent ?
05:11 Tu dis "on ne s'est pas sorti de cette situation".
05:13 On fait une année, la dernière année,
05:15 où de toute façon, on sait que sans lui,
05:17 l'équipe, elle sera moins forte.
05:19 Donc on va effectivement se coucher,
05:21 parce qu'on ne peut pas faire autre chose.
05:23 Parce que sinon, on va être dans la merde.
05:25 Et on va essayer de faire en sorte
05:27 d'une sorte de mariage,
05:29 mais de ça, je l'ai dit dès le mois d'août, un mariage de raison.
05:31 Et on avance comme ça cette année.
05:33 Parce que de toute façon,
05:35 cette situation, c'est nous qui nous sommes mis dedans.
05:37 Donc on va au bout,
05:39 et à la fin de l'année, on lui dit "merci",
05:41 on te serre la main, "maintenant, casse-toi,
05:43 parce que tu nous as saoulés, ça a été super dur de te gérer".
05:45 Mais c'est nous qui sommes à la base du problème.
05:47 - On s'arrête là-dessus. Tariq, merci beaucoup.
05:49 - Moi, j'ai pas défendu son attitude.
05:51 Moi, j'aime pas la starification à l'extrême.
05:53 J'aime pas l'individu.
05:55 J'aime pas.
05:57 Mais ça, j'ai jamais changé là-dessus.
05:59 Mais quand il fait une connerie,
06:01 il faut le réparer.
06:03 - Je suis pas supporter du PSG, mais j'ai beaucoup de sympathie pour ce club.
06:05 Et j'aimerais que, pour
06:07 arriver au statut que le PSG
06:09 ambitionne d'avoir,
06:11 ils apprennent à mieux se séparer de leurs stars.
06:13 - Le Real Madrid aussi.
06:15 - Ils font mal avec Casillas et Raul.
06:17 - Ils ont géré mal tous les départs.
06:19 - Ça fait 12 ans que les légendes partent.
06:21 Et aujourd'hui, quand quelqu'un arrive
06:23 ou quelqu'un pense venir,
06:25 il voit aussi, il faut voir la mentalité du joueur,
06:27 ce qu'elle est. Le joueur voit aussi comment
06:29 les gens partent de chez toi.
06:31 - Mais ça, c'est très juste que tu dis.
06:33 Ils ont merdé Cavani, ils ont merdé Thiago Silva.
06:35 - 1 euro, 2 euros.
06:37 - Ibra,
06:39 Thiago Silva, le jour où on dira
06:41 pourquoi il est parti et pourquoi on l'a fait partir,
06:43 je me tâte encore parce que c'était mon procès
06:45 que ça va en faire un de plus.
06:47 - Je le dirai bientôt.
06:49 - Tu es allé au Maroc, vas-y, dis-nous.
06:51 - Même dans l'échelle
06:53 de mal partir,
06:55 dans l'échelle de mal partir,
06:57 mal partir de manière neutre
06:59 en ne faisant rien et partir
07:01 dans le silence, c'est quelque chose,
07:03 mais partir en faisant des déclarations
07:05 ou donnant des interviews négatives sur ton club
07:07 d'avant, c'est très mauvais.
07:09 Et le dernier à avoir fait ça, c'était Messi, sur Paris.
07:11 Ça, c'est vraiment mal parti.
07:13 - Il va perdre.
07:15 [SILENCE]

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