• il y a 6 mois
Ils s'entraînent à l'Insep pour concourir aux Jeux olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Vincennes, en collaboration avec l'Institut National du Sport, de l'Expertise et de la Performance, vous propose d'aller à la rencontre de ces champions qui connaissent bien Vincennes et de partager leur entraînement et leur quotidien !

Emma Lunatti, 25 ans, pratique l'aviron.

9e en quatre de couple aux JO de Tokyo
Vice-Championne du monde en quatre de couple en 2021
Médaillée de bronze en deux de couple en Coupe du Monde en 2023
Championne de France en skiff en 2022

Après sa participation aux Jeux Olympiques de Tokyo, son objectif est d'être encore plus performante aux JO de Paris 2024 .

Suivez son parcours et manifestez votre soutien !

En collaboration avec l'INSEP.

#vincennesmaville #JeuxOlympiques #Paris2024 #TeamFrance #aviron #allezlesbleus

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Sport
Transcription
00:00 Tous les Français sont debout.
00:02 C'est historique pour le sport français.
00:04 C'est terrible !
00:05 Maintenant c'est championne olympique !
00:07 C'est une Française qui devient championne de ces Jeux Mondiaux.
00:10 Retenez bien son nom !
00:12 Je m'appelle Emma Lunati, j'ai 25 ans.
00:22 Je suis licenciée à l'Aviron Grenoble et rameuse en équipe de France depuis 2016.
00:26 Comment j'ai commencé à l'Aviron ? C'est assez simple, c'est grâce à mon collège.
00:29 On avait une prof de sport ultra dynamique qui adorait l'Aviron et que les jeunes fassent du sport.
00:34 Au début c'était un peu plus pour le fun,
00:36 et après j'ai un peu embrayé la démarche pour être en équipe de France
00:39 et après essayer d'être la plus performante possible.
00:41 L'Aviron c'est un sport qui est complet et complexe.
00:49 On utilise de la tête aux pieds globalement, même les orteils.
00:52 C'est un mélange de mental, de physique et de technique.
00:55 C'est une balance qu'il faut réussir à bien doser pour que tout s'assemble
00:59 et que ça fasse monter la mayonnaise.
01:02 C'est vrai que j'ai fait beaucoup de bateaux différents,
01:09 et pour les Jeux on sera en double avec ma coéquipière.
01:11 Tout l'hiver et tout le chemin de sélection on le fait en bateau individuel.
01:14 Et après, une fois que les étapes de sélection individuelle sont passées,
01:17 on fait du bateau collectif.
01:19 C'est assez particulier, on va dire qu'une moitié de l'année on se tape un peu dessus
01:22 pour être la meilleure du groupe.
01:23 Et après, il faut être avec les personnes avec qui on s'est battu toute l'année
01:26 et former le bateau le plus performant possible.
01:29 Depuis les Jeux de Tokyo, j'ai vraiment eu ce besoin et cette envie
01:34 de devenir plus performante et plus professionnelle dans ma démarche.
01:37 J'ai été beaucoup plus pointilleuse sur la nutrition et l'aspect mental.
01:40 Ça a été vraiment un élément très important
01:42 et qui m'a empêchée d'avoir des vagues trop puissantes.
01:45 Le haut de la vague comme le creux, on parle souvent de quand ça va,
01:47 mais dans le sport de haut niveau, on a toujours des moments
01:49 où c'est très compliqué mentalement.
01:51 Il y a des sports qui tombent dans des dépressions, des choses comme ça,
01:53 mais ce n'est pas forcément que dû à des échecs, c'est aussi dû à des réussites.
01:55 Il faut juste réussir à trouver le bon dosage
01:57 et au fur et à mesure des années, on apprend beaucoup.
01:59 C'est vrai que l'INSEP, c'est un autre monde globalement.
02:10 J'ai été pensionnaire un an.
02:11 C'est aussi un moyen de rencontrer plein d'autres sportifs,
02:13 de pouvoir rencontrer des grands champions,
02:15 de pouvoir discuter, de pouvoir observer.
02:17 Et du coup, c'est extrêmement agréable de voir aussi autre chose,
02:20 d'ouvrir un petit peu les yeux.
02:21 Et après, au niveau médical, moi, ça m'a aidée énormément.
02:24 Je pense que c'est le meilleur centre en France au niveau médical.
02:26 Tokyo, ça a vraiment été un élément déclencheur.
02:32 Je me dis, oui, clairement, je veux, surtout que je serai à la maison.
02:34 C'est vraiment mon objectif d'être performante à Paris 2024.
02:37 Je pense que ça va être une compétition qui ne va pas forcément être évidente
02:39 dans tous les sens du terme.
02:40 On a la famille autour de nous, ça sera clairement une force.
02:42 Mais je pense que tout le tour, toute la pression,
02:44 toute la météorisation, etc., c'est quelque chose
02:46 auquel il faut se préparer en amont.
02:47 Mais ça reste une échéance que j'ai hâte de vivre, clairement.
02:49 Je pense même que ce soit nécessaire, que ça amène un petit stress,
02:51 une petite... pour qu'on ait notre petite dose d'adrénaline aussi,
02:54 tout simplement.
02:55 Je sais très bien que toutes les personnes autour de moi
02:56 qui m'ont soutenue depuis ces années seront fières de moi.
02:58 Et j'ai juste envie de ça, en fait.
02:59 De pouvoir aussi montrer un petit peu l'aviron français.
03:01 Et puis tout simplement kiffer, quoi.
03:02 ♪ ♪ ♪

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