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Transcription
00:00 Sous une chaleur écrasante, les civils désespérés de ce camp de déplacés se retrouvent piégés
00:07 et n'ont nulle part où aller.
00:08 Ils ont fui leur maison pour échapper à la violence djihadiste qui sévit dans la
00:12 région du Sahel.
00:13 Mais ils sont maintenant incapables de reconstruire leur vie.
00:17 Les conditions sont difficiles, l'aide arrive en peu ou pas du tout dans la région.
00:22 « Même si c'est difficile ici, là-bas c'est pire.
00:25 On n'a pas d'autre choix que de rester ici.
00:26 On n'a rien là-bas.
00:27 On vient ici, on est obligés de rester dans ces conditions.
00:30 Depuis que nous sommes là, personne n'est venu voir comment nous vivons ici.
00:35 Nous sommes juste là, sans rien.
00:37 Nous devons compter sur nous-mêmes pour survivre, avec ce que nous pouvons gagner à Doré.
00:44 » Le programme alimentaire des Nations Unies
00:47 achemine par avion des produits de première nécessité aux personnes vivant ici.
00:51 Mais la majorité des denrées alimentaires, du carburant et des produits agricoles doivent
00:56 encore être acheminés par la route, sous escorte militaire, à travers un tronçon
01:00 dangereux, fréquemment pris pour cible par les djihadistes.
01:04 En raison des restrictions, le coût des produits est monté en flèche, comme celui du riz
01:09 par exemple.
01:10 « Le tarif l'a augmenté de 9 000 à 30 000 francs la tonne.
01:15 Deux ans à trois ans, le sac de riz c'était à 16 000, 16 500 et actuellement c'est
01:24 27 000 francs le sac de riz.
01:28 » Selon les informations du Conseil norvégien
01:30 pour les réfugiés, un quart des deux millions de déplacés internes au Burkina Faso sont
01:35 originaires de la région nord du Sahel.
01:37 - Ouais, quand même.

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