12000 logements seront construits sur la communauté urbaine de Dunkerque dans les dix ans. Les projets déjà en cours sont nombreux et ils se multiplieront encore dans les mois et années à venir
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00:18 Il y a plusieurs caractéristiques aux 12 000 logements qu'on est en train de construire.
00:22 D'abord c'est équilibré en termes de typologie et en termes de prix.
00:26 Ça c'est très important. On va faire 40% de logements sociaux, on va faire 15% de logements intermédiaires.
00:32 C'est juste au-dessus du logement social en termes de loyer.
00:35 On va faire 5% en accession sociale et 40% en accession privée ou en locatif privé.
00:41 Donc on voit à quel point c'est équilibré.
00:43 Donc c'est pas tout logement social, c'est pas tout accession privée.
00:46 C'est une répartition juste en fonction justement de ce que sont les d'Inquerquois aujourd'hui en termes de revenus.
00:51 Après ce seront des logements réversibles.
00:53 C'est-à-dire qu'on aura peut-être besoin pendant les périodes de chantier, au moment où les EPR vont se construire,
00:58 on aura peut-être besoin de plus de studios parce qu'on aura des gens qui seront là peut-être pour un an le temps du chantier.
01:03 Mais après on aura besoin de familles.
01:05 Une fois que les EPR seront construites, ce seront sans doute des logements familiaux qu'on va devoir développer.
01:09 Donc on doit penser à ça.
01:10 Penser à ça aussi, à transformer les studios qu'on va faire en des logements familiaux plus tard.
01:14 Et on travaille sur cette idée de réversibilité.
01:17 Et puis, troisième élément, il faut aussi que ce soit des logements qui permettent de pouvoir prendre les transports collectifs.
01:21 Parce que finalement la meilleure façon demain de pouvoir aller travailler dans la plateforme industrielle ou portuaire,
01:25 ce sera de prendre les bus gratuits.
01:27 Et donc on veille à ce que les logements qu'on construit, effectivement, seront accessibles très facilement aux stations de transports collectifs.
01:34 Et puis effectivement, c'est sur la ville.
01:36 C'est-à-dire qu'on n'a pas besoin de construire un quartier nouveau, comme on le faisait dans les années 70,
01:41 où on faisait à Grande-Synthe, on prenait un champ et on construisait des nouveaux logements.
01:44 Non, aujourd'hui on est vertueux et on fait ça pour des raisons écologiques.
01:47 Parce qu'aujourd'hui c'est plus vertueux de reconstruire la ville sur la ville, comme on dit.
01:51 C'est-à-dire aller repérer des friches, aller repérer effectivement des territoires qui sont aujourd'hui urbanisés,
01:55 mais qui n'accueillent pas de logements, comme c'est le cas sur ce quartier de la Pointe des Alliés,
02:00 près du port de Plaisance du Grand Large.
02:02 Essayer effectivement de construire ce logement sur des terrains qui sont déjà urbanisés
02:06 et qui permettent finalement d'être encore plus écologiques.
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