Le défenseur de l'équipe de France Jonathan Clauss faisait face à la presse ce dimanche avant le match amical contre le Luxembourg, ce mardi.
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00:00 On m'avait justifié un problème de système parce qu'effectivement depuis que je suis à haut niveau, en tout cas depuis que j'ai intégré la Ligue 1, c'est vrai qu'on m'a découvert à 5.
00:16 Et évidemment c'est sûr qu'au niveau des garanties pour une défense à 4, comme l'a expliqué le sélectionneur pour la Coupe du Monde, oui il n'avait aucune garantie.
00:27 Moi je savais que j'étais capable de jouer à ce poste là, il ne l'avait pas vu et je n'ai pas eu l'occasion de lui montrer non plus.
00:37 Donc effectivement je pense que pour lui au niveau des risques et pour moi peut-être aussi au niveau des risques, il a pris la décision de ne pas me prendre, ce qui est totalement logique.
00:49 C'est surtout que disons qu'on a démarré la saison de l'Olympique de Marseille avec une défense à 4 avec Marcel Hinault.
00:57 Forcément ça m'a permis de jouer dans ce système là, après on a continué à jouer énormément dans ce système là, on a alterné avec le 3-5-2 et le 4-4-2 ou le 4-3-3.
01:10 Mais effectivement ça a permis aussi de montrer que j'étais capable de jouer dans ce système là et en même temps ça m'a forcé aussi à retrouver mes bases de défenseurs à 4 et je pense que ça a été bien pour tout le monde.
01:25 Oui bien sûr il y a énormément de fierté et je pense que ça se voit tous les jours sur mon visage. Je suis pragmatique parce que j'ai été déçu au moment de cette non-sélection en Coupe du Monde.
01:41 Mais comme je l'ai dit, ça m'a permis aussi de rebondir mentalement et de me replonger correctement dans le travail.
01:51 Je disais à un moment donné que le terrain me rappelait la déception mais en même temps c'est là où j'étais le plus heureux.
01:58 Donc il fallait que par le terrain j'arrive à oublier ça et derrière j'ai essayé de modifier des choses, d'apprendre de moi surtout et d'éviter de penser négatif et de penser positif en changeant des choses, en modifiant des choses, en poussant peut-être encore un peu plus le travail que je faisais déjà.
02:23 Et aujourd'hui je suis très fier des efforts que j'ai faits, de la réaction que j'ai eue et de ma présence ici.
02:30 Déjà l'Allemagne c'est toujours un pays qui m'a énormément plu de par la vie en général et le foot en plus.
02:39 Pas d'Airborne, oui c'est à quelques kilomètres de Bielefeld.
02:44 Alors pour le tourisme on ira juste à Bielefeld parce que j'y allais pas vraiment autour.
02:51 Mais non je suis juste content d'y retourner parce que c'est un peu là où tout a commencé.
02:57 C'est vraiment un des clubs au départ quand j'étais en division d'honneur il me semble où j'ai repris goût et repris beaucoup de plaisir à jouer au foot.
03:11 J'avais un coach qui est malheureusement décédé l'année où je suis parti du SV Lynx et qui m'a redonné ce second souffle un peu et ce plaisir d'être juste sur un terrain.
03:26 De penser à rien d'autre, de savourer, d'être heureux.
03:32 Et voilà, je trouve que le clin d'œil est très beau en tout cas personnel.
03:38 Harald Ek, il me semble que c'était ça.
03:44 Oui j'y repense, j'essaie d'y repenser le moins possible parce qu'on dit souvent "ce qui est passé est passé".
03:51 C'est une phrase de Jean-Louis Gasset, l'important c'est demain.
03:55 Mais effectivement le fait de revenir en Allemagne avec le coq sur le cœur.
04:04 Ça remue quelques souvenirs et ça fait réfléchir un peu et ça prend de la place.
04:14 Mais j'essaie d'éviter parce que je me dis qu'il y a quelque chose de beau à faire demain et que ce qui est passé c'est passé et j'aurai le temps d'y repenser un peu plus tard.
04:26 Je trouve qu'on se base, déjà on a quasiment les meilleurs joueurs du monde à chaque poste.
04:33 Donc on s'adapte surtout au partenaire qui est à côté avant de penser à l'adversaire, même si c'est une grosse partie du travail aussi.
04:43 On s'appuie sur une grosse base défensive avec énormément de qualité devant, avec un milieu très solide.
04:51 Je trouve que l'équipe est hyper complète.
04:55 On joue en fonction de ceux qui sont sur le terrain, de leur qualité et pour être le plus performant possible sur le match en question.