Les invités d'Olivier de Keranflec'h débattent de l'actualité dans #PunchlineWE du vendredi au dimanche
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00:00:00 Bonjour à tous, très heureux de vous retrouver dans Punchline Weekend.
00:00:04 Nous sommes ensemble jusqu'à 19h pour décrypter, analyser l'actualité avec mes invités.
00:00:09 Je vous les présente dans un instant, mais avant, au sommaire de l'émission, cet après-midi,
00:00:13 le ministère de l'Intérieur qui annonce avoir déjoué un attentat visant une épreuve
00:00:17 des Jeux Olympiques à Saint-Etienne, un ressortissant de Tchétchène de 18 ans interpellé par la DGSI.
00:00:22 Il voulait s'en prendre à des supporters aux forces de l'ordre dans le stade Geoffroy-Guichard
00:00:26 et mourir en martyr.
00:00:28 Nous y reviendrons dans un instant.
00:00:30 Une vague de fusillades à Villeurbanne, la ville la plus peuplée de la banlieue lyonnaise.
00:00:34 On a dénombré pas moins de 3 au mois de mai, 5 en tout depuis avril, la plupart du temps
00:00:39 sur fond de règlements de compte.
00:00:41 Grand banditisme, trafic d'armes, le fléau se poursuit, des riverains apeurés, un état dépassé.
00:00:47 Et puis cette décision de justice incomprise par les habitants de Vélizy, commune des Yvelines.
00:00:53 La justice qui refuse d'expulser la famille d'un jeune délinquant de son logement intermédiaire.
00:00:58 Un délinquant pourtant très connu des services de police et de la mairie.
00:01:02 Mais rien n'y fait, il continue à pourrir le quotidien des habitants.
00:01:06 Et nous en parlons avec nos invités pour vous accompagner cet après-midi autour de ce plateau.
00:01:11 Véronique Jacquet, bonjour ma chère Véronique.
00:01:13 - Bonjour à tous.
00:01:14 - Gabriel Cluzel, journaliste également, est avec nous.
00:01:16 Bonjour ma chère Gabrielle.
00:01:18 A vos côtés, il vient d'arriver, Nathan Devers.
00:01:20 Bonjour mon cher Nathan.
00:01:21 - Bonjour Olivier.
00:01:21 - Écrivain, Réda Bellage, policier, porte-parole, Unité Île-de-France, est également avec nous.
00:01:26 Bonjour mon cher Réda.
00:01:27 Louis Dragnel nous accompagne.
00:01:29 Bonsoir mon cher Louis, journaliste politique, comment allez-vous ?
00:01:32 - Très bien et vous-même ?
00:01:33 - Eh bien écoutez, formidablement bien.
00:01:35 Très belle soirée sur CNews et sur Oran, effectivement.
00:01:38 Et les téléspectateurs qui étaient au rendez-vous.
00:01:40 Un succès d'audience pour cette soirée électorale.
00:01:44 Il est avec nous également, Harold Imane.
00:01:46 Bonjour mon cher Harold, spécialiste des questions internationales.
00:01:48 Pourquoi ?
00:01:48 Puisque Donald Trump doit s'exprimer dans un instant alors qu'il a été déclaré coupable hier,
00:01:53 je vous le rappelle, de l'ensemble des chefs d'accusation à son procès pénal à New York.
00:01:57 Nous y reviendrons dans Punchline.
00:01:58 Mais avant, le Flash Info.
00:02:00 Augustin Donadieu nous a rejoint.
00:02:02 Bonjour mon cher Augustin.
00:02:03 - Bonjour Olivier, bonjour à tous.
00:02:07 En Nouvelle-Calédonie, les forces de l'ordre ont repris le contrôle de Nouméa.
00:02:10 Quelques 400 policiers sur les 3500 déployés dans l'archipel ont détruit 26 barrages à Rivière-Salée,
00:02:16 le dernier quartier de la commune de Nouméa encore bloqué.
00:02:19 12 personnes ont été interpellées lors de ces manœuvres,
00:02:21 ce qui porte à 666 le nombre d'interpellations depuis le début des émeutes.
00:02:27 Le trafic de la ligne RER la plus fréquentée d'Europe, très perturbé aujourd'hui à Paris.
00:02:32 Seulement un train sur deux circule sur le RER A.
00:02:35 La raison de ces perturbations est un mouvement social localisé,
00:02:38 organisé par les syndicats à la base, la CGT, Forces ouvrières et l'UNSA.
00:02:42 Ils dénoncent les conditions de travail des conducteurs
00:02:46 et des situations de mise en danger des agents et des usagers.
00:02:50 Et une attaque d'une rare violence en Allemagne.
00:02:53 Plusieurs personnes, dont un policier, ont été blessées au couteau en pleine rue.
00:02:56 Ça s'est déroulé en fin de matinée à Manheim, près de la frontière française.
00:03:00 Les policiers arrivés sur place quelques secondes après ont neutralisé l'assaillant.
00:03:04 Le chancelier allemand Olaf Scholz parle d'un attentat.
00:03:08 Et nous y reviendrons justement sur cet attentat à 18h avec notamment Claude Moniquet,
00:03:12 qui sera en liaison avec nous, spécialiste des questions de terrorisme et de renseignement.
00:03:17 Je vous le disais dans quelques minutes.
00:03:18 Maintenant, la prise de parole de Donald Trump, l'ancien président américain qui doit s'exprimer.
00:03:23 Je vous le rappelle, il a été déclaré coupable hier de l'ensemble des chefs d'accusation à son procès pénal à New York.
00:03:29 Coupable d'avoir falsifié 34 documents comptables pour dissimuler un paiement de 130 000 dollars
00:03:34 à l'actrice de film X, Stormy Daniels.
00:03:38 Nous y reviendrons notamment avec vous, mon cher Harold Eman.
00:03:41 Mais pour démarrer, cette information, elle nous est parvenue il y a un peu plus d'une heure maintenant.
00:03:46 Un attentat d'inspiration islamiste visant une épreuve des JO prochains a été déjoué dans la ville de Saint-Etienne.
00:03:52 Une information du ministère de l'Intérieur.
00:03:55 C'est un recens tchétchène de 18 ans qui a été interpellé.
00:03:58 Alors, selon les premiers éléments, Louis Dragnel, il préparait de matière active un attentat contre le stade Geoffroy-Guichard
00:04:07 à l'occasion de l'épreuve de football.
00:04:09 C'est bien cela, les dernières informations dont nous disposons.
00:04:11 C'est ce que dit le ministère de l'Intérieur, ce que dit Gérald Darmanin, le ministre.
00:04:16 Et donc, les mots sont assez précis.
00:04:19 À l'occasion des épreuves de football qui se dérouleront dans le cadre des JO.
00:04:25 Donc cet été, ce tchétchène aurait souhaité s'en prendre à des spectateurs,
00:04:30 mais également aux forces de l'ordre et mourir en martyr.
00:04:34 C'est le premier attentat déjoué dans le cadre des JO, dans le cadre de cette préparation.
00:04:41 Et donc, je trouve que c'est particulièrement intéressant,
00:04:43 puisque c'est un attentat déjoué d'inspiration islamiste.
00:04:48 Donc, à tous ceux qui pensaient que cette menace était derrière nous,
00:04:51 elle est bel et bien présente.
00:04:53 Et je pense qu'on peut aussi saluer le travail de la DGSI,
00:04:57 qui a participé à l'interpellation de cette personne,
00:05:00 qui a été mise en examen, qui a été placée en garde à vue et ensuite qui a été écrouée.
00:05:05 Donc, cette personne est placée en détention provisoire.
00:05:08 Et pour l'instant, ce qu'on sait, c'est que cette personne n'y l'est fait.
00:05:11 Donc, l'exercice de questions réponses continue.
00:05:14 Alors Ed Abelhage, effectivement, alors une information à la fois glaçante,
00:05:18 puisqu'on voit que la menace terroriste, elle est bien présente aujourd'hui avant les JO.
00:05:22 Et en même temps rassurante quand on voit le travail de la DGSI,
00:05:25 des services de renseignement qui ont pu interpeller en amont.
00:05:29 Maintenant, la question est de savoir si effectivement les forces de l'ordre aujourd'hui
00:05:32 sont suffisamment armées, se préparent suffisamment.
00:05:36 Qu'en est-il justement face à cette menace terroriste ?
00:05:38 Déjà, je voudrais remercier les collègues de la DGSI qui font un énorme travail.
00:05:42 Je le dis souvent, ce sont les hommes de l'ombre,
00:05:44 que ce soit les collègues de la DGSI ou les collègues des renseignements territoriaux.
00:05:47 C'est un travail de très difficile, le suivi avec le développement de la cybercriminalité.
00:05:52 D'après ce qu'on sait, on sait que l'individu aurait, je dis bien,
00:05:56 aurait fait usage de messages récryptés.
00:05:59 Ça, c'est très difficile, c'est très difficile à capter ce genre de messages.
00:06:02 Les individus se contactent entre eux très souvent maintenant avec ces messages récryptés,
00:06:08 en plus des réseaux sociaux.
00:06:09 Donc bravo à eux.
00:06:11 Et donc oui, nous, on est toujours sur le qui-vive.
00:06:14 Vous savez, beaucoup de choses ont changé depuis Charlie Hebdo,
00:06:16 beaucoup de choses ont changé depuis le Bataclan.
00:06:19 Et les policiers sont préparés au maximum et pensent toujours,
00:06:24 pensent toujours qu'il est possible qu'il y ait un attentat pendant ces JO,
00:06:26 parce que ces JO, ce serait une vitrine pour faire une propagande, on va dire,
00:06:31 qu'elle soit islamiste ou autre.
00:06:33 Et donc, on a des craintes par rapport à ça.
00:06:35 Donc j'espère que les choses vont bouger,
00:06:37 parce que tout n'est pas encore bien organisé pour nous, policiers.
00:06:41 On ne sait pas encore où on va loger et on va avoir beaucoup de renforts.
00:06:43 On va être nombreux.
00:06:44 Le premier jour, on sera 45 000 forces de l'ordre et militaires.
00:06:48 Donc j'espère qu'on va pouvoir se récupérer aussi,
00:06:51 parce qu'on a peur de la délinquance en plus des attentats.
00:06:54 Donc si un policier est mur opposé ou un gendarme est mur opposé,
00:06:58 il peut récupérer, et bien il sera plus réactif en cas d'attaque.
00:07:03 Et nous y reviendrons, mon cher Reda, à 18h, notamment avec Claude Moniquet,
00:07:07 qui sera avec nous.
00:07:08 On écoute Donald Trump, je vous le disais, qui s'exprime.
00:07:10 Il a été déclaré coupable hier.
00:07:11 On l'écoute.
00:07:12 On est malade lorsqu'on regarde notre pays,
00:07:16 ce qu'il se passe dans notre pays,
00:07:19 où des millions de personnes arrivent non seulement d'Amérique latine,
00:07:24 mais de l'Afrique, du Moyen-Orient.
00:07:26 Ils viennent des prisons.
00:07:28 Ils arrivent des îles mentaux.
00:07:35 Ils arrivent de partout dans le monde.
00:07:37 Ils déferlent dans notre pays.
00:07:39 Nous avons un président et un groupe de fascistes qui ne veulent rien faire,
00:07:45 parce qu'ils pourraient.
00:07:46 Ils pourraient le faire.
00:07:47 Ils pourraient arrêter cela, mais ils veulent détruire notre pays.
00:07:50 Notre pays est en très mauvaise passe.
00:07:54 Et ils veulent élever les impôts, les quadrupler.
00:08:00 Ils veulent vous empêcher d'avoir des voitures avec des lois qui vont vous empêcher
00:08:08 d'avoir les moyens d'avoir une voiture.
00:08:11 Ils veulent que ce soit la Chine qui construise nos voitures.
00:08:14 C'est un problème extrêmement grave.
00:08:17 Nous venons de passer par un processus où nous avons eu un juge très conflité.
00:08:23 Il n'a jamais été plus conflité.
00:08:25 Je suis sous un ordre de gag, ce qui n'a jamais été le cas.
00:08:28 Aucun président n'a reçu cet ordre de rester silencieux.
00:08:32 Je suis sous un ordre de gag, un ordre de gag de la même sorte.
00:08:36 J'ai dû payer des milliers de dollars en amendes et de pénalités.
00:08:40 Je suis en prison.
00:08:42 Et je suis en prison.
00:08:46 Je suis le candidat principal en tête.
00:08:50 Je suis en tête de Biden.
00:08:53 Je suis devant les démocrates, devant les autres candidats républicains.
00:09:00 Et aujourd'hui, je suis la victime d'un ordre donné par un homme qui a du mal à s'exprimer.
00:09:08 Tout cela est du fait de Biden et de ses amis.
00:09:14 Il y a peut-être plus de ses amis que de lui, parce que je crois qu'il n'est pas capable
00:09:18 vraiment de faire quoi que ce soit.
00:09:20 Mais c'est le président, malheureusement, donc il faut bien donner son nom.
00:09:23 C'est donc l'œuvre de Washington.
00:09:26 On n'a jamais rien vu de tel.
00:09:29 Un juge extrêmement corrompu, vous le savez.
00:09:33 Personne ne veut le dire.
00:09:34 Et moi, je n'ai pas le droit d'en parler.
00:09:37 Mais il peut dire que je vais en prison.
00:09:40 Alors, on va jouer à ce jeu un petit peu.
00:09:43 Mais alors que moi, je ne peux pas en parler.
00:09:45 Vous, vous pouvez en parler.
00:09:47 J'espère que vous le faites, parce qu'il n'y a jamais eu de juge aussi corrompu.
00:09:51 En ce qui concerne le procès lui-même, c'était particulièrement injuste.
00:09:56 Nous n'avions pas le droit d'utiliser notre expert sur les élections.
00:10:02 Vous l'avez vu, vous avez vu ce qui s'est passé à certains des témoins de notre côté
00:10:08 qui ont été crucifiés par cet homme qui a l'air d'être un ange, mais qui est en fait
00:10:12 un démon.
00:10:13 Il a l'air tellement doux et gentil.
00:10:16 Les gens disent « Oh, il a l'air vraiment sympa ». Non, si vous l'aviez vu agir,
00:10:21 et vous l'avez vu d'ailleurs avec ce témoin en particulier avec qui il a été brutal,
00:10:28 et il ne nous a pas laissé faire ce que nous voulions faire.
00:10:32 Mais lorsque le gouvernement voulait quelque chose, on leur accordait à chaque fois.
00:10:39 Donc, c'était un procès truqué.
00:10:42 Il nous faut un autre procès qui soit juste.
00:10:46 Nous voulions que le juge soit également échangé.
00:10:50 Nous ne voulions pas un juge corrompu et nous ne l'avons pas obtenu.
00:10:53 On n'a jamais vu rien de tel.
00:10:56 Nous avions un avocat qui était tout à fait corrompu également.
00:11:04 Vous avez vu qu'il y a de plus en plus de délinquances, de criminalités à New York.
00:11:11 C'est de cela qu'il devrait s'occuper.
00:11:12 Vous avez vu hier, il y a des machettes, des gens avec des machettes qui ont attaqué
00:11:16 dans un McDonald's.
00:11:17 Est-ce qu'on peut s'imaginer cela ? Des gens avec des machettes dans un magasin,
00:11:24 dans un endroit où il y a des gens qui sont là.
00:11:27 Et pourtant, l'énergie dépensée sur ce procès où on m'accuse de soi-disant délit,
00:11:38 ce n'est qu'un délit, ce n'est pas un crime.
00:11:42 Et quand ils disent « falsification de document », ça me semble extrêmement grave.
00:11:48 On n'a jamais fait ça avant.
00:11:49 Vous savez ce que c'est, la falsification de document, en premier degré ?
00:11:52 Cela signifie que les dépenses juridiques, donc j'ai payé un avocat de façon légale
00:12:03 et un comptable sans ma connaissance l'a écrit dans les registres comptables.
00:12:14 C'est une femme très capable.
00:12:15 Et donc, cela a été écrit dans la colonne de dépenses juridiques, dans les registres
00:12:23 comptables.
00:12:24 Alors, il ne s'agit pas ici de documents ou de dépenses qui seraient liées à la
00:12:32 construction ou autre chose, non ? C'est une dépense juridique.
00:12:36 Finalement, quand on paye un avocat, qu'est-ce que vous auriez dit, vous ? Alors, moi, je
00:12:41 voulais témoigner, mais on vous dit toujours qu'il ne faut jamais témoigner, même George
00:12:48 Washington n'aurait pas été conseillé de témoigner, parce que dès que vous dites
00:12:53 quelque chose qui est un tant soit peu incorrect, alors on vous crucifie.
00:12:58 Mais dans ce cas, dans tout ce que j'ai participé, on peut regarder dans le détail
00:13:08 chaque chose que j'ai faite et dire, est-ce que j'ai bien agi là ? Est-ce que j'ai mal
00:13:12 agi là ? Et moi, tout ce que je voulais faire, c'était juste témoigner dans ce cas, parce
00:13:19 que j'aurais vraiment aimé, et encore aujourd'hui, je regrette, j'aurais vraiment aimé témoigner.
00:13:24 Mais mes avocats m'ont dit, vous auriez peut-être dit quelque chose, comme par exemple, il
00:13:29 faisait beau ce jour-là, et en fait, il pleuvait ce jour-là, par exemple.
00:13:34 Et j'en profite pour remercier tous les gens qui me soutiennent dehors.
00:13:38 Donc, vous voyez, tout cela, en fait, c'était qu'une dépense juridique a été inscrite
00:13:46 dans la comptabilité comme une dépense juridique.
00:13:49 Et voilà le crime que j'ai censé avoir commis, et je devrais passer de nombreuses
00:13:55 années en prison pour cela, alors qu'il y a un niveau de criminalité dans notre ville,
00:13:59 un niveau sans précédent, et que même tous les propriétaires de commerces à New York
00:14:10 ne veulent pas s'engager dans cette voie.
00:14:12 Moi, je pourrais aller regarder les registres comptables de tout, n'importe quel commerce
00:14:20 dans la ville et voir qu'il y a des petites irrégularités.
00:14:23 Donc, moi, en fait, ce que j'essaie de faire ici, c'est de faire quelque chose pour notre
00:14:26 pays, pour notre Constitution, et c'est bien plus important que moi-même.
00:14:30 Et on ne peut pas faire en sorte que ce genre de choses puissent arriver à l'avenir à
00:14:36 d'autres présidents.
00:14:37 Cela va bien au-delà de moi, cela va au-delà de Trump, cela va au-delà de ma présidence.
00:14:42 Et vous le comprenez, les gens le comprennent, parce que j'ai vu les enquêtes du Daily
00:14:48 Mail, c'est la première enquête qui a été faite hier soir, juste après le verdict,
00:14:55 et j'ai gagné six points de pourcentage par rapport à notre marge, qui était déjà
00:15:01 assez importante.
00:15:02 Donc, six points de plus d'après le Daily Mail.
00:15:05 Peut-être que d'autres enquêtes vont apporter d'autres chiffres, mais je vois que le public
00:15:10 comprend et comprend ce qu'il se passe.
00:15:13 Il s'agit ici d'un procès truqué.
00:15:16 Nous n'aurions pas dû avoir ce procès dans ce tribunal avec ce juge.
00:15:21 Nous aurions dû avoir l'expert que nous demandions.
00:15:26 Nous avions un des meilleurs experts, il était chef des commissions électorales fédérales,
00:15:32 et il a attendu pendant plusieurs jours pour être interrogé.
00:15:35 Lorsque ça a été son tour, eh bien, l'opposition a protesté, le juge a éliminé son témoignage
00:15:42 et a dit qu'il ne pouvait témoigner dans le cadre de ce procès.
00:15:47 Alors, vous voyez bien que ça n'aide pas.
00:15:52 Cet expert n'a pas pu donner son témoignage.
00:15:57 D'autres ont aussi été empêchés de témoigner.
00:15:59 Et vous voyez bien que rien ne s'est passé, et que les manœuvres qui ont été faites
00:16:17 et entreprises n'étaient pas en rapport avec le procès en lui-même.
00:16:20 C'était tout de la politique.
00:16:22 C'était également un très bon timing.
00:16:25 Vous voyez que le district du sud a dit qu'il n'y avait pas d'affaires, que cette affaire
00:16:38 n'a pas été prise en compte par de nombreux tribunaux qui ne voulaient même pas se pencher
00:16:43 sur cette affaire.
00:16:44 Et donc, ils ont appelé ce district du sud et Washington a dit qu'il n'y avait pas d'affaires.
00:16:55 Et quand Brett a été envoyé, il a dit que c'était la plus ridicule affaire qu'il
00:17:01 ait jamais vue.
00:17:02 Alors, pourquoi faire témoigner cette personne?
00:17:06 C'était le pire témoin.
00:17:09 C'était le plus fou affaire que j'ai jamais vue.
00:17:14 Et ils voulaient annoncer que j'étais candidat à la présidentielle.
00:17:19 Lorsque j'ai annoncé cela, l'affaire a été ressuscitée.
00:17:24 Ils ont trouvé un juge, le juge Marshall, qui était responsable d'une autre affaire
00:17:32 qui a été détruite.
00:17:34 Il a détruit la vie d'un homme honnête, qui a été en prison une fois.
00:17:41 Et puis, il a été remis en prison parce qu'il a dit qu'il avait menti.
00:17:47 Il n'a pas menti, j'ai vu ce témoignage.
00:17:50 En fait, il avait oublié un élément et il a été remis en prison.
00:17:54 Il a été détruit.
00:17:56 Alors qu'il s'agissait d'un homme honnête.
00:18:00 Et si on regarde ce qu'il a fait, soi-disant, ça n'est jamais arrivé.
00:18:07 Sur l'éducation de ses petits-enfants, il n'a pas dit qu'il avait une voiture
00:18:14 ou deux voitures dans sa déclaration de revenus.
00:18:17 Je me demande ici combien de personnes ont des voitures
00:18:21 et penseraient déclarer combien leur voiture vaut.
00:18:26 Mais je n'ai l'impression que personne ne fait cela, on n'y pense pas tout simplement.
00:18:31 Donc cet homme a été détruit.
00:18:33 Il l'a mis en prison à nouveau parce qu'il ne voulait pas qu'il puisse témoigner.
00:18:38 Il ne voulait pas qu'il témoigne, c'est pour cela qu'il l'a mis en prison.
00:18:42 Deux fois.
00:18:44 Il a 77 ans.
00:18:47 Alors, d'habitude, je dirais que c'est plutôt un vieux, mais moi...
00:18:53 Je préfère qu'on ne dise pas que je sois trop vieux non plus.
00:18:58 Mais en tout cas, ce sont des choses qu'on ne dit pas sur moi, et tant mieux.
00:19:04 Mais en tout cas, cet homme, il l'a mis en prison deux fois,
00:19:08 et il a été menacé par le juge.
00:19:11 Cet homme, on lui a dit qu'on allait lui mettre 15 ans de peine de prison
00:19:17 si il n'abandonnait pas l'affaire Trump.
00:19:20 C'est ce qu'on lui a dit.
00:19:23 15 ans de prison.
00:19:26 Et bien sûr, il a conclu un accord,
00:19:29 parce qu'il ne voulait pas aller en prison pour le reste de sa vie.
00:19:33 On lui a dit cela de manière très menaçante.
00:19:36 On vit dans un État fasciste aujourd'hui.
00:19:39 On peut aller en prison pendant 4 ou 5 mois,
00:19:44 ou bien vous pouvez être en prison pendant 15 ans.
00:19:48 Si vous ne signez pas cet accord.
00:19:51 Donc, bien sûr que c'est une incitation à signer un accord.
00:19:55 C'est très injuste.
00:19:57 Ils ont détruit la vie de cet homme.
00:20:00 Et puis, beaucoup d'autres choses ont été faites.
00:20:03 On voit le district du Sud qui ne voulait pas porter l'affaire en justice.
00:20:07 Personne ne voulait porter cette affaire en justice.
00:20:10 Et vous savez qui ?
00:20:13 Ne voulait pas le faire, c'était Bragg.
00:20:16 Et ce qu'il a fait,
00:20:19 c'est qu'il a essayé de transformer cette affaire.
00:20:22 Alors, à nouveau,
00:20:25 il s'agit ici d'un avocat très qualifié,
00:20:29 mais je ne peux pas utiliser son nom.
00:20:32 Vous savez exactement de qui je parle, n'est-ce pas ?
00:20:35 Je n'ai pas le droit de dire son nom,
00:20:38 mais moi, j'ai tardé un peu à me rendre compte de ce qu'il a dit.
00:20:41 Il était un mauvais,
00:20:44 mais ce n'était pas un fixeur,
00:20:47 ce n'était pas un fixeur comme on l'a appelé,
00:20:50 c'était un avocat, tout simplement.
00:20:53 Et il a rencontré des problèmes,
00:20:56 pas à cause de moi, mais parce que...
00:20:59 quelque chose, une affaire avec un médaillon,
00:21:02 avec des emprunts d'argent.
00:21:05 Et c'est là qu'il s'est retrouvé dans des problèmes,
00:21:08 et il a été reconnu coupable
00:21:11 de trois fautes liées aux élections.
00:21:14 Alors, pourquoi est-ce qu'il a accepté
00:21:17 ces chefs d'accusation ?
00:21:20 Parce qu'il voulait simplement conclure un accord
00:21:23 avec le district,
00:21:26 et il a écrit un rapport,
00:21:29 il a été écrit un rapport sur lui,
00:21:32 le pire, je crois, qu'on ait jamais écrit sur qui que ce soit.
00:21:35 Et l'inspecteur général a fait un excellent travail.
00:21:38 On se rappelle, le rapport qui avait été écrit
00:21:41 sur James Comey était particulièrement accablant,
00:21:44 mais celui-ci était pire.
00:21:47 Et on n'a pas pu l'utiliser
00:21:50 pendant le procès sur cet homme,
00:21:53 dont je ne peux prononcer le nom.
00:21:56 Mais il a rencontré des problèmes,
00:21:59 tout simplement parce qu'il a emprunté beaucoup d'argent,
00:22:02 il a fait quelque chose au niveau de la banque,
00:22:05 une opération frauduleuse,
00:22:08 je ne sais pas exactement, mais vous, vous le savez.
00:22:11 Et il a accepté des chefs d'accusation
00:22:14 alors qu'il n'était pas coupable.
00:22:17 Et il était...
00:22:20 Il les a acceptés,
00:22:23 ces chefs d'accusation,
00:22:26 parce que ça lui donnait plus de levier
00:22:29 par rapport à mon affaire à moi,
00:22:32 pour pouvoir témoigner
00:22:35 sur des affaires liées à moi,
00:22:38 mais qui n'étaient pas des crimes.
00:22:41 Alors, on a un accord de non-divulgation,
00:22:44 c'est un accord,
00:22:47 un contrat tout à fait légal,
00:22:50 tout à fait accepté,
00:22:53 toutes les lignes sont là,
00:22:56 toutes les grandes entreprises pratiquent
00:22:59 ces contrats de non-divulgation.
00:23:02 Et aujourd'hui, on en a parlé,
00:23:05 on a parlé de « hush money »,
00:23:08 c'est-à-dire de monnaie, d'argent pour faire taire, etc.
00:23:11 Mais la plupart des gens présents dans cette salle ici
00:23:14 ont un type de contrat de non-divulgation
00:23:17 avec leur entreprise.
00:23:20 Donc, c'est un processus tout à fait légal,
00:23:23 courant,
00:23:26 et ce qui s'est passé,
00:23:29 c'est qu'il a signé un contrat
00:23:32 de non-divulgation avec cette personne,
00:23:35 avec d'autres, certainement,
00:23:38 mais c'est tout à fait honnête,
00:23:41 on a le droit de faire des paiements
00:23:44 de la façon dont on veut dans ce cadre.
00:23:47 Et il a signé ce document,
00:23:50 et il a signé un contrat de non-divulgation.
00:23:53 Et c'est ce que tout le monde disait
00:23:56 jusqu'à ce moment où, dans les enquêtes,
00:23:59 j'étais bien en tête devant tout le monde,
00:24:02 et tout d'un coup, on a ramené cette affaire
00:24:05 sur le devant de la scène.
00:24:08 C'est vraiment triste de voir l'état de notre pays.
00:24:11 C'est un honneur d'un côté,
00:24:14 même si c'est très implaisant,
00:24:17 c'est très mauvais pour ma famille,
00:24:20 pour mes amis, pour mes entreprises,
00:24:23 mais c'est un honneur d'être le martyr ici,
00:24:26 puisque quelqu'un doit le faire
00:24:29 parce que nous nous battons pour notre Constitution.
00:24:32 L'argent qui a été payé
00:24:35 a été transféré légalement.
00:24:38 Rien d'illégal à cela.
00:24:41 D'ailleurs, ce contrat,
00:24:44 l'avocat qui a rédigé ce contrat de non-divulgation
00:24:47 était tout à fait légal également.
00:24:50 C'était un avocat, simplement.
00:24:53 Ce n'est pas un fixeur, comme la presse l'a appelé.
00:24:56 Il était plutôt bon.
00:24:59 Par la suite, je n'ai pas aimé ce qu'il a fait.
00:25:02 Je n'ai pas aimé, par exemple, que lorsque je suis devenu président,
00:25:05 il a commencé à conclure des accords avec des entreprises.
00:25:08 Et lorsque j'ai appris cela, je l'ai viré.
00:25:11 Mais il avait reçu des paiements,
00:25:14 souvent des choses très simples,
00:25:17 des choses très normales, standards,
00:25:20 des opérations courantes,
00:25:23 aucun délit à signaler.
00:25:26 Et d'ailleurs,
00:25:29 si vous regardez Jonathan Turley,
00:25:32 Rick Jarrett, si vous regardez toutes ces personnes,
00:25:35 Mark Levin,
00:25:38 ce sont tous des personnes très talentueuses,
00:25:41 excellentes, et beaucoup d'autres.
00:25:44 Ils ne me connaissent pas, vraiment.
00:25:47 Tous ces experts ne me connaissent pas.
00:25:50 Mais je les regarde.
00:25:53 Je regardais Turley ce matin qui disait qu'il n'y avait pas de délit.
00:25:56 Tout le monde dit qu'il n'y a pas de délit commis,
00:25:59 sauf pour ce procureur
00:26:02 qui n'arrive pas à maîtriser la criminalité.
00:26:05 Donc, il y a des dépenses légales,
00:26:08 et ça t'accorde une non-divulgation.
00:26:11 Et sur ces dépenses juridiques,
00:26:14 il y a donc falsification
00:26:17 de documents commerciaux au premier degré.
00:26:20 Wow, ça a l'air d'être extrêmement grave.
00:26:23 Et même, je me suis énervé contre mes amis,
00:26:26 je me suis dit, "Oh, mon Dieu,
00:26:29 "qu'est-ce que vous faites ?
00:26:32 "Vous avez fait quoi ?
00:26:35 "Vous avez fait quoi ?"
00:26:38 Et même, je me suis énervé contre mes avocats
00:26:41 parce qu'ils n'ont pas expliqué ce que c'était.
00:26:44 Ils ont dit, "Bon, d'accord, c'est une falsification de documents,
00:26:47 "ce n'est pas vraiment un crime."
00:26:50 Oui, mais ça a l'air dur. C'est un délit.
00:26:53 Et puis, ils ont essayé de l'amener au niveau de crime,
00:26:56 mais il y a également le statut de limitation,
00:26:59 et ils ont, évidemment, fait en sorte
00:27:02 que ces chefs d'inculpation arrivent il y a sept ans,
00:27:05 mais ils ont choisi de le faire maintenant,
00:27:08 en plein milieu d'une campagne.
00:27:11 Alors, il y a une bonne nouvelle, quand même.
00:27:14 Hier soir, nous avons obtenu le rapport ce matin
00:27:17 que dans l'histoire de la politique, c'est ce que je crois,
00:27:20 en tout cas, peut-être que j'ai tort,
00:27:23 peut-être que quelqu'un va me dire que j'ai tort,
00:27:26 mais nous avons reçu des petites sommes de dons,
00:27:29 c'est-à-dire 21 dollars, 40 dollars.
00:27:32 Nous avons récolté 39 millions de dollars en 24 heures,
00:27:41 ce qui est un record absolu.
00:27:44 (Applaudissements)
00:27:47 Parce que...
00:27:50 Je...
00:27:53 Je préfère qu'il n'y ait pas un retour de flamme,
00:27:57 parce que j'aurais préféré qu'il n'y ait pas du tout
00:28:00 de procès pour commencer, puisque, comme cela a été dit
00:28:03 ce matin, c'est une affaire qui n'aurait pas dû avoir lieu.
00:28:06 J'ai vu Annie McCarthy qui disait que c'était une affaire
00:28:09 qui n'aurait pas dû avoir lieu d'un procès.
00:28:12 Tout le monde l'a dit, tous les experts en droit l'ont dit,
00:28:16 ce sont des gens qui ne comprennent pas la loi.
00:28:19 Et puis, il y a eu des enquêtes d'opinion qui sont arrivées,
00:28:24 et il y a quelques instants, le Daily Mail...
00:28:27 Est-ce que vous lisez le Daily Mail ?
00:28:30 Ils font de très bons sondages.
00:28:33 En tout cas, dans le sondage du Daily Mail qui vient de paraitre,
00:28:37 on voit que Trump a gagné 6 points dans les dernières 12 heures.
00:28:43 Qui le croit ?
00:28:47 Parce que les citoyens de notre pays savent qu'il s'agit
00:28:52 d'un procès truqué, et donc nous allons faire appel.
00:28:57 Nous allons faire appel sur différents chefs,
00:29:00 nous allons faire appel sur différents chefs,
00:29:03 nous allons faire appel sur différents chefs,
00:29:06 nous allons faire appel sur différents chefs,
00:29:09 nous n'avons pas été autorisés à voir certains témoins,
00:29:13 nous n'avons pas été autorisés à parler, etc.
00:29:16 Le juge a été biaisé, et nous l'avons vu avec Bob Costello,
00:29:20 qui est un homme remarquable, et personne n'a jamais vu
00:29:24 de tel, où il a demandé à ce que la salle soit évacuée.
00:29:28 Heureusement, la plupart des gens dans la salle d'audience
00:29:32 étaient des membres de la presse, et tous se sont évacués.
00:29:36 Toutes les journalistes qui étaient là se sont dit
00:29:39 « Waouh, c'était vraiment incroyable, un acte de colère. »
00:29:43 Je crois qu'il a le droit d'être en colère, Bob Costello.
00:29:47 Mais pourquoi s'est-il mis en colère ?
00:29:50 Eh bien, parce que toutes les questions qu'on lui posait
00:29:54 faisaient l'objet d'une objection de l'autre partie,
00:29:58 et le juge, à chaque fois, rejetait l'objection.
00:30:02 Alors qu'il s'agissait de questions basiques.
00:30:06 Je n'ai jamais vu qu'un juge traite quelqu'un ainsi.
00:30:10 Tout cela vient de la Maison-Blanche,
00:30:14 de Joe Biden, le pire président de l'histoire de notre pays,
00:30:18 le pire président de l'histoire de notre pays,
00:30:22 le plus incompétent, le plus idiot,
00:30:26 c'est le président le plus idiot de l'histoire de notre pays.
00:30:30 Le plus incompétent et le plus malhonnête.
00:30:34 Et il est un candidat de Manchuria.
00:30:38 Vous voyez, il ne faut pas oublier la façon dont il traite la Chine,
00:30:42 la Russie, etc.
00:30:46 J'avais terminé le pipeline russe, et il arrive,
00:30:50 et il l'approuve.
00:30:54 Il a été élu président de la famille,
00:30:58 et le maire de Moscou.
00:31:02 Et j'ai dit, "Où est-ce que ça vient ?"
00:31:06 J'ai vu l'affaire avec la femme du maire de Moscou.
00:31:10 Personne ne veut en parler, mais en tout cas, c'est un grand danger pour notre pays.
00:31:14 Et ils pensent qu'ils peuvent gagner l'élection en faisant ce qu'ils ont fait à présent,
00:31:18 c'est-à-dire gagner au tribunal parce qu'ils ne peuvent pas gagner dans les urnes.
00:31:22 Et donc, nous allons leur montrer que nous allons nous battre.
00:31:26 Je suis en train de me faire faire de telle sorte
00:31:30 que je résiste.
00:31:34 Il y a beaucoup de gens qui n'auraient pas tenu,
00:31:38 mais j'ai eu un soutien du Parti républicain.
00:31:42 Et puis, ensuite, ils ont commencé à m'attaquer à nouveau
00:31:46 avec ce comité de gens malhonnêtes
00:31:50 par rapport au 6 janvier.
00:31:54 Ils ont pris tous les rapports,
00:31:58 ils les ont détruits une fois que le comité a été démantelé.
00:32:02 Pouvez-vous vous imaginer si un républicain avait fait ça ?
00:32:06 Tout le monde serait en prison aujourd'hui.
00:32:10 Donc, ce comité
00:32:14 de malfrats
00:32:18 sont des démocrates, principalement, et deux républicains
00:32:22 qui ne sont plus vraiment des républicains et qui, heureusement, ne sont plus pertinents.
00:32:26 Leses Chaney et Adam Kinzinger
00:32:30 qui pleurent à chaque fois qu'il apparaît à la télévision.
00:32:34 C'est la personne la plus émotive que j'ai jamais vue.
00:32:38 Et ça, c'était nos représentants, on va dire.
00:32:42 Donc, il y a tous ces éléments qui le font fuir.
00:32:46 Et puis, en même temps, on regarde les documents
00:32:50 et les témoignages de la police,
00:32:54 des gardes du Capitole. Je vous recommande de lire cela.
00:32:58 Vous pouvez lire tous ces témoignages des gardes nationaux du Capitole.
00:33:02 Donc, il y a ces témoignages
00:33:06 qui disent que je n'ai pas attaqué les agents de services secrets
00:33:10 qui étaient devant la Cour.
00:33:14 Les agents de services secrets, c'est un peu comme si on avait un arbre.
00:33:18 J'ai attaqué les agents de services secrets.
00:33:22 Et, soi-disant, j'aurais attrapé le chauffeur
00:33:26 et je l'aurais attrapé par la gorge et il m'aurait repoussé.
00:33:30 Et il me semble que cet homme qu'on m'accuse d'avoir attaqué,
00:33:34 c'est un homme noir plus jeune que moi, très fort et très grand.
00:33:38 Et il est ceinture noire en karaté.
00:33:42 Donc, ils savent très bien comment faire lorsque quelqu'un les attrape par la gorge.
00:33:46 Et d'ailleurs, quelqu'un m'a dit,
00:33:50 « Vous devriez simplement continuer à maintenir ce mythe,
00:33:54 même si ce n'est jamais arrivé, au moins c'est bon pour votre image. »
00:33:58 Mais, évidemment, cette histoire a été prouvée fausse.
00:34:02 Toutes ces informations, ces fausses informations ont été construites.
00:34:06 Nous avons un gouvernement corrupte,
00:34:10 nous avons un gouvernement corrupte qui a fait des choses
00:34:14 qui ont été corrompues, les élections ont été corrompues,
00:34:18 les frontières ont été ouvertes. Nous allons fermer les frontières très vite.
00:34:22 Le 5 novembre sera le jour le plus important de l'histoire de notre pays.
00:34:26 Alors, on me dit toujours, « Faites ceci, faites cela,
00:34:30 parce qu'on se bat pour l'Amérique. »
00:34:34 J'espère que vous pouvez vous tourner vers Donald Trump.
00:34:38 C'est ce que je vais faire.
00:34:42 Vous tournez vers donaldjtrump.com,
00:34:46 parce que ça fait vraiment une différence les dons que vous pouvez apporter.
00:34:50 Parce que les démocrates ont beaucoup d'argent aussi, je ne sais pas d'où ils le tirent,
00:34:54 mais ils ne sont pas du côté de notre pays, et je crois qu'ils détestent notre pays.
00:34:58 Qui peut vouloir des frontières complètement ouvertes,
00:35:02 où les gens peuvent déferler de pays inconnus,
00:35:06 d'endroits inconnus, de langues
00:35:10 dont on n'a même jamais entendu parler ?
00:35:14 Nous avons aujourd'hui des gens qui sont dans nos écoles et qui parlent des langues
00:35:18 très peu connues, ce n'est pas comme l'espagnol ou le français ou le russe.
00:35:22 Non, des langues inconnues.
00:35:26 Il y a des gens qui viennent des quatre coins du monde,
00:35:30 et beaucoup d'entre eux ne sont pas de bonnes personnes.
00:35:34 Il y a un niveau record de terrorisme
00:35:38 dans notre pays.
00:35:42 On n'a jamais vu de tel. Il y a eu un rapport
00:35:46 en 2019, je ne le crois pas d'ailleurs,
00:35:50 ils ont dit qu'en 2019, il n'y avait pas de terroristes
00:35:54 enregistrés qui sont entrés dans notre pays. Je ne crois pas que ce soit vrai,
00:35:58 je ne crois pas que ce soit possible. En tout cas, en 2019,
00:36:02 je ne crois pas que ce soit possible, mais c'est ce qui a été dit. Aucun terroriste n'a pénétré
00:36:06 dans notre pays.
00:36:10 Et aujourd'hui, nous avons des niveaux sans précédent
00:36:14 de terrorisme, le niveau le plus élevé de l'histoire
00:36:18 de terroristes qui déferlent dans notre pays.
00:36:22 La Chine,
00:36:26 20 000 personnes de Chine sont arrivées
00:36:30 dans notre pays ces dernières années, je les ai vues,
00:36:34 ce sont des jeunes, on dirait des soldats.
00:36:38 Ce sont des gens équipés, ils ont des téléphones,
00:36:42 les meilleurs téléphones portables, et on a l'impression qu'ils sont en train de construire
00:36:46 une armée dans notre propre pays. Je ne pense pas que ça pourrait arriver, n'est-ce pas ?
00:36:50 Mais nous sommes en train de perdre notre pays.
00:36:54 Et je crois que ce qui est arrivé hier
00:36:58 avec ce juge, corrompu,
00:37:02 et vous le verrez,
00:37:06 je le dis en sachant que c'est dangereux pour moi
00:37:10 d'affirmer cela, et ça m'est égal, parce que je suis prêt
00:37:14 à faire ce que je peux pour sauver notre pays
00:37:18 et notre Constitution.
00:37:22 (Applaudissements)
00:37:26 Donc...
00:37:30 Merci.
00:37:34 Alors nous allons continuer à nous battre,
00:37:38 nous allons rendre l'Amérique belle de nouveau.
00:37:42 Lorsque les gens disent "On va combattre MAGA",
00:37:46 en fait, MAGA, qu'est-ce que ça veut dire ? "Make America Great Again".
00:37:50 C'est tout ce qu'on veut. Notre pays
00:37:54 est dans une situation grave.
00:37:58 Nous avions une indépendance énergétique pour la première fois,
00:38:02 et aujourd'hui, on demande du pétrole au Venezuela.
00:38:06 Le Venezuela n'avait plus de criminalité.
00:38:10 À Caracas, la capitale, il y a 2-3 ans,
00:38:14 ils viennent de dire qu'il y a 72%
00:38:18 de baisse de la criminalité ces dernières années,
00:38:22 parce que tous ces criminels qui étaient à Caracas
00:38:26 viennent ici.
00:38:30 Les prisons ont été évacuées au Venezuela,
00:38:34 et ces criminels ont été emmenés vers les États-Unis,
00:38:38 et c'est vrai pour d'autres pays également.
00:38:42 Le Congo vient également de libérer beaucoup de monde
00:38:46 des prisons, au Congo, en Afrique.
00:38:50 Donc beaucoup de gens ont été libérés de leurs prisons
00:38:54 et emmenés aux États-Unis d'Amérique.
00:38:58 C'est ce qui se passe dans notre pays,
00:39:02 et ce n'est pas perpétuel.
00:39:06 Des petites choses aussi, maintenant, on ne peut plus
00:39:10 avoir de stade de baseball pour les enfants,
00:39:14 parce que les migrants ont planté leur tente dessus.
00:39:18 Et pourtant, nos vétérans
00:39:22 vivent dans la rue, comme des chiens,
00:39:26 ils vivent dans la rue. Mais les migrants, eux,
00:39:30 vivent dans des hôtels de luxe dans des villes
00:39:34 à travers notre pays, dirigés par des démocrates.
00:39:38 Et c'est donc un honneur pour moi de faire cela.
00:39:42 C'est malheureusement peu plaisant, mais c'est un honneur.
00:39:46 Et je vais faire ce que je dois faire,
00:39:50 et c'est le soutien, n'est-ce pas ? C'est pour cela que j'ai parlé
00:39:54 de 39 millions de dollars et de six points supplémentaires
00:39:58 dans les sondages, parce que j'ai un soutien.
00:40:02 Et on savait tous qu'il s'agissait d'un procès truqué,
00:40:06 mais on va rendre l'Amérique plus belle que jamais.
00:40:10 Rappelez-vous, le 5 novembre, c'est le jour le plus important
00:40:14 de l'histoire de notre pays. Merci beaucoup.
00:40:18 (Applaudissements)
00:40:22 - Et Donald Trump, qui vient donc de prendre la parole dans les locaux
00:40:26 de la Trump Tower, à New York, et il qualifie son procès
00:40:30 de très injuste. Je vous propose de retrouver tout de suite notre correspondante
00:40:34 sur place devant la Trump Tower, justement, Fanny Chauvin.
00:40:38 Bonjour. Nous avons donc entendu Donald Trump s'en prendre à la fois
00:40:42 à Joe Biden et en même temps au juge, qu'il a qualifié de corrompu.
00:40:46 Que retenir de son discours et quelle est l'ambiance, l'atmosphère autour de vous ?
00:40:50 - Eh bien, effectivement, la rhétorique n'a pas changé.
00:40:54 Sans surprise, il se pose une nouvelle fois en victime
00:40:58 d'un complot politique. C'est un Donald Trump qui est apparu
00:41:02 un peu frustré, un Donald Trump qui a voulu donner sa version de l'histoire,
00:41:06 comme il n'a pas témoigné à son procès. Il a profité de cette conférence de presse
00:41:10 pour donner sa version. Il a minimisé ses actes
00:41:14 en parlant de délit alors qu'il a été reconnu coupable
00:41:18 d'un crime, de 34 crimes, ce qui est bien plus grave.
00:41:22 Il s'en est pris au juge, vous l'avez dit, le juge Juan Marchand,
00:41:26 un juge corrompu, selon lui. Il a aussi parlé de ses témoins,
00:41:30 ceux qui ont témoigné en sa faveur, qui ont été littéralement
00:41:34 sacrifiés, selon lui. Alors, ici, effectivement,
00:41:38 je me retrouve devant la Trump Tower. Il y a aussi bien
00:41:42 des supporters des anti-Trump que des supporters de
00:41:46 Trump. Il y a même des drapeaux qui disent "Trump ou la mort".
00:41:50 Il faut dire qu'hier, après le verdict,
00:41:54 certains de ses soutiens étaient même en pleurs après l'énoncé
00:41:58 du verdict. Ces partisans qui
00:42:02 condamnent bien sûr ce jugement très sévère,
00:42:06 mais qui continuent de le soutenir et qui voient par ce verdict une preuve
00:42:10 supplémentaire du complot des élites contre lui.
00:42:14 Ce verdict va sûrement les galvaniser. Ils vont vouloir prendre
00:42:18 leur revanche dans les urnes le 5 novembre. Donald Trump l'a annoncé
00:42:22 lors de cette conférence. Il espère que le 5 novembre soit le jour
00:42:26 le plus important de l'histoire de notre pays.
00:42:30 Donald Trump, qui veut retourner la situation à son avantage,
00:42:34 il a fait un appel aux dons, déjà hier, après
00:42:38 son verdict, aujourd'hui lors de la conférence de presse. Et hier soir, il était
00:42:42 invité à un dîner chez un riche donateur républicain
00:42:46 à Manhattan. Il faut dire qu'il ne perd pas de temps. Il est libre
00:42:50 de faire un mouvement jusqu'au 11 juillet, date à laquelle il connaîtra
00:42:54 sa peine. Et la prison reste une option. - Merci beaucoup
00:42:58 Fanny Chauvin, en direct devant la Trump Power.
00:43:02 On l'a entendu, Harold Eman, très offensif, l'ancien président
00:43:06 des Etats-Unis, peut-être, pour les téléspectateurs qui nous rejoignent. Harold, un rappel
00:43:10 sur cette affaire, puisque Donald Trump a été déclaré coupable de
00:43:14 l'ensemble des chefs d'accusation à son procès pénal, coupable d'avoir falsifié
00:43:18 34 documents comptables pour dissimuler un paiement de 130 000 dollars
00:43:22 à l'actrice de film X, Stormy Daniels. Éclairez-nous en quelques mots
00:43:26 déjà pour qu'on comprenne bien de quoi il s'agit. - Alors, Donald
00:43:30 Trump a donc fait payer par son avocat
00:43:34 ce qu'on appelle le "hush money", c'est-à-dire cet argent pour faire taire
00:43:38 Stormy Daniels pour qu'elle ne raconte pas
00:43:42 à la presse son aventure avec
00:43:46 le candidat de l'époque. - Voilà. - Et cela n'est pas illégal.
00:43:50 Ce qui est illégal, c'est d'avoir
00:43:54 falsifié la comptabilité en mettant que c'était
00:43:58 des dépenses juridiques. Donc, 34 fois
00:44:02 on a mis des paiements juridiques et
00:44:06 ça s'est lié à une autre accusation mais qui a fait
00:44:10 long feu, comme quoi tout ceci était fait pour
00:44:14 subvertir le processus électoral. Donc, on a essayé de monter
00:44:18 l'importance de cette accusation.
00:44:22 Alors, quand Donald Trump dit que le procureur
00:44:26 a exagéré, c'est peut-être vrai, mais
00:44:30 les procureurs sont faits pour ça aux États-Unis. Ils essayent
00:44:34 d'alourdir la charge contre l'accusé
00:44:38 de toutes les manières possibles et c'est ce qui a été fait. Donc, il y a une nouveauté
00:44:42 juridique là-dedans de dire que cet argent
00:44:46 pour faire taire, pour acheter le silence de Stormy Daniels
00:44:50 en fait visait à subvertir la démocratie américaine. C'est un peu
00:44:54 enflé, mais ça peut se faire si on est un procureur
00:44:58 élu comme on est élu pour être procureur
00:45:02 dans l'État de New York. Donc, on montre ses couleurs.
00:45:06 Ce que nous pouvons observer, mon cher Nathan Devers, c'est que finalement les soutiens
00:45:10 de Donald Trump sont nombreux depuis l'annonce finalement
00:45:14 de la culpabilité de Donald Trump et on le disait
00:45:18 les dons d'ailleurs qui ont explosé depuis quelques heures. Bien sûr, c'est tout le paradoxe
00:45:22 de la situation. On commence à être habitué à ce genre d'effets contre-productifs.
00:45:26 Premièrement, je le dis évidemment que dans une situation
00:45:30 de séparation des pouvoirs qui est constitutive de toute vie démocratique
00:45:34 on n'a pas à s'ingérer dans des décisions de justice
00:45:38 et que si quelqu'un commet une infraction, crime ou délit, il doit être puni. Ce que j'observe
00:45:42 cependant, c'est qu'il y a évidemment un aspect très
00:45:46 contre-productif dans ces attaques, en tout cas dans ces
00:45:50 situations qui devraient faire baisser Trump si c'était un autre candidat ou un autre homme politique
00:45:54 et qui dans son cas le font monter. Trump une fois avait dit une phrase dans une conférence de presse
00:45:58 qui était extrêmement juste, il avait dit "je pourrais aller sur la 5ème avenue, prendre un revolver
00:46:02 et tuer quelqu'un, je ne perdrai pas un point dans les sondages". C'est-à-dire que c'est vrai que depuis
00:46:06 2016, tout ce qui a... des choses, n'importe quel
00:46:10 homme politique ferait le millième de cela, il serait en mort politique immédiate
00:46:14 Trump a survécu à tout. Et j'aimerais juste faire une remarque, je pense que
00:46:18 Trump est en effet dangereux pour la politique américaine, que là
00:46:22 en plus son projet pour les prochaines élections n'est pas le même que celle des précédentes
00:46:26 ni de celle de 2016, qu'il est beaucoup plus... avec un vrai projet d'attaque de la vie démocratique
00:46:30 mais je trouve ça très spécial de tout mettre sur le même plan
00:46:34 de mettre sur le même plan la tentative de coup d'État du Capitole, l'insurrection
00:46:38 violente contre le Parlement, le fait de remettre en cause des élections
00:46:42 et le fait d'avoir eu une relation sexuelle en payant
00:46:46 des frais pour une histoire de confidentialité, je ne dis pas que c'est bien
00:46:50 mais je dis juste qu'il y a une forme, je trouve, de relativisme et quand j'ai vu l'autre jour Robert
00:46:54 de Niro aller devant le tribunal en disant
00:46:58 qu'il ne fallait pas que Trump soit élu, comme si ce procès concernant l'affaire Stormy
00:47:02 Daniels était lié aux élections et comme si le fait que Donald Trump ait eu
00:47:06 cette relation-là, ça devait invalider sa vie politique, je pense
00:47:10 que là, il y a aussi quelque chose qu'on connaît dans l'histoire américaine, il y avait eu l'affaire
00:47:14 Monica Lewinsky sous Bill Clinton, il y a un rapport très pathologique
00:47:18 lié aux judiciaires et aux sexuels, l'affaire des escales a montré aussi, qui mérite
00:47:22 aussi d'être questionné. - Eh bien, nous suivrons l'évolution de la situation
00:47:26 alors peut-être pour conclure, les faits de falsification de documents comptables peuvent entraîner
00:47:30 jusqu'à 6 mois et 4 ans d'emprisonnement, on le rappelle, Donald Trump a fait appel
00:47:34 donc il n'en est pas question pour le moment, il est en tout cas peu probable qu'il soit
00:47:38 incarcéré puisque dans ce genre d'affaires, si l'accusé n'est condamné que pour ce chef
00:47:42 d'accusation, sa sanction relève majoritairement de l'amende ou du sursis
00:47:46 parce que nous pouvions dire donc après cette prise de parole de Donald
00:47:50 Trump, retour en France à présent plus précisément à Vélizy
00:47:54 Villacoublet, alors c'est une commune dans les Yvelines, eh bien la justice refuse
00:47:58 d'expulser la famille d'un jeune délinquant de son logement intermédiaire, c'est-à-dire un logement
00:48:02 à loyer plafonné, dans cette famille le fils de 17 ans déjà condamné par la justice
00:48:06 et connu pour une dizaine d'infractions, eh bien s'amuse à taguer,
00:48:10 à dégrader les parties communes de son propre immeuble et le maire de la ville,
00:48:14 les riverains également ne décolèrent pas, on voit ce sujet de Yael Benhamou,
00:48:18 nous en parlons ensuite.
00:48:22 Il y a des tagues sur différentes portes d'entrée d'immeubles à Vélizy Villacoublet,
00:48:26 qui insultent la police ou bien le maire de la ville.
00:48:30 Selon la mairie, un mineur de 17 ans serait à l'origine de ces incivilités,
00:48:34 il s'amuserait à dégrader son propre immeuble, là où vit sa famille,
00:48:38 il serait même allé jusqu'à casser des interphones.
00:48:42 "C'est simple, le matin on se demande où est-ce qu'il va y avoir des tags, Vélizy est très calme,
00:48:46 mais là on a une petite bande de petites terreurs, tout ça pour une rébellion d'un gamin mineur."
00:48:50 Le maire LR de la ville, Pascal Thévenot, est donc intervenu,
00:48:54 il est sur la même ligne depuis qu'il est élu, en cas de dégradation, la famille doit être expulsée.
00:48:58 Seulement voilà, le délibéré de la justice ne va pas dans son sens.
00:49:02 "S'il est par ailleurs incontestable pour les occupants d'un immeuble
00:49:06 que les dégradations des parties communes sont très désagréables,
00:49:10 la détérioration de leur cadre extérieur de vie n'affecte cependant pas la tranquillité des lieux."
00:49:14 Le maire est abasourdi.
00:49:18 "Si on n'arrive pas à condamner et à dire à des familles que ce n'est pas un comportement à avoir en société,
00:49:22 la France marche sur la tête. Le message qui a été donné à ce voyou et à d'autres,
00:49:26 c'est continuer, ce n'est pas très grave."
00:49:30 Il a déjà pensé à démissionner, mais le maire de Vélizy veut continuer à se battre pour le bien-être de ses administrés.
00:49:34 "Alors il est vrai, Véronique Jaquet,
00:49:38 qu'il y a ce sentiment que la justice, en tout cas dans ce cas-là,
00:49:42 elle joue contre la population. Est-ce que vous y voyez un signe de faiblesse de la justice,
00:49:46 un manque de moyens ? Comment vous le comprenez ?
00:49:50 Puisqu'effectivement, lorsqu'un maire, lorsque la population dit "cet individu nous pourrit notre quotidien",
00:49:54 nous pourrions nous attendre à ce que la justice agisse. Ce n'est pas le cas et ça interpelle."
00:49:58 "Visiblement, c'est un parti pris idéologique
00:50:02 puisqu'on ne prend en compte que le fait qu'il n'y a pas de dégradation
00:50:06 du cadre de vie en règle générale. Enfin, quand on a un petit peu de morale,
00:50:10 on sait très bien qu'on commence par un petit peu dégradé
00:50:14 et puis on passe à la vitesse supérieure et puis ensuite,
00:50:18 j'extrapole, mais on est capable de mettre le feu à la résidence et puis ça va de plus en plus loin.
00:50:22 On est en permanence sur les plateaux de CNews
00:50:26 en train d'analyser, de revenir sur des petits délinquants
00:50:30 qui sont petit à petit devenus de gros délinquants.
00:50:34 Moi, ce qui me marque, c'est quand même quelque part
00:50:38 le camouflet pour le maire de la commune qui est monté en première ligne pour défendre ce dossier
00:50:42 parce qu'il est éminemment symbolique puisqu'il incarne
00:50:46 la faillite de l'Etat à tous les niveaux.
00:50:50 Un, nuisance. Deux, nuisance qui peuvent donc
00:50:54 devenir de plus en plus importantes si on ne sait pas mettre des limites.
00:50:58 Trois, irrespect pour les personnes
00:51:02 qui vivent dans cette résidence. Quatre, sociologiquement, de toute façon,
00:51:06 ceux qui ont les moyens ont déjà depuis bien longtemps quitté cette résidence ou ce quartier.
00:51:10 Il y a toute une population qui subit en plus des nuisances ou des incivilités notoires.
00:51:14 Donc la justice n'est pas au rendez-vous. Le maire laid,
00:51:18 pour combien de temps encore ? Parce qu'on ne peut pas non plus charger la barque et la mule
00:51:22 des maires comme ça en permanence.
00:51:26 Vous le rappelez, les maires en première ligne, Gabriel Cluzel, est-ce qu'ils doivent avoir la main
00:51:30 sur ces familles à problème puisqu'ils les connaissent, ils sont au plus près du terrain ?
00:51:34 Est-ce qu'ils pourraient finalement avoir dans les mains cette décision
00:51:38 d'exclure une famille ? Parce qu'on le sait, c'est très compliqué, ce n'est même pas possible.
00:51:42 C'est absolument inextricable et ça touche de nombreuses villes. Ce qui est complètement fou, c'est que nous avons affaire à des mineurs
00:51:46 qui font des dégradations. Normalement, chacun est responsable
00:51:50 de ses enfants. Donc les parents qui paient un loyer, qui ont signé un bail
00:51:54 devraient être responsables et on devrait les expulser.
00:51:58 Le bon sens commande évidemment
00:52:02 une sanction pour les parents et aujourd'hui, c'est impossible. Pour plein de raisons.
00:52:06 Ce que je vais vous dire, c'est que quand bien même la société, le bailleur
00:52:10 arriverait à rompre le bail, le maire arriverait à faire entrendre raison,
00:52:14 le ministre, parce que le ministre du logement envisage lui aussi
00:52:18 de trouver que ce serait bien que ces familles soient expulsées.
00:52:22 Entre la loi SRU et la loi DALLO, vous savez, le droit opposable au logement,
00:52:26 cette famille, si tôt qu'elle serait expulsée, serait prioritaire
00:52:30 pour avoir un autre logement social. Donc en fait, ce serait la politique de la patate chaude, il faudrait
00:52:34 aller la mettre ailleurs. - Encore pire, il y a une obligation de reloger. - Eh bien oui, c'est une obligation.
00:52:38 Donc il serait immédiatement sur le dessus
00:52:42 de la pile. Donc on voit bien que c'est inexplicable. Alors moi, je peux citer un autre cas,
00:52:46 c'est celui de Versailles, parce qu'il se trouve que j'ai assisté il y a 15 jours à une réunion
00:52:50 un petit peu surréaliste. - Alors pardonnez-moi, je vous coupe, puisque Gérald Darmanin s'exprime.
00:52:54 Je vous le rappelle, il y a eu un attentat déjoué. On écoute le ministre de l'Intérieur.
00:52:58 - Et bien sûr, les policiers. Aujourd'hui, c'est une enquête
00:53:02 qui est ouverte par le parquet national antiterroriste. Nous avons eu des informations
00:53:06 comme quoi des personnes procédaient à des repérages
00:53:10 et souhaitaient passer à l'acte pour un attentat pendant les Jeux olympiques,
00:53:14 plus précisément pendant les épreuves de football à Saint-Etienne.
00:53:18 Nous avons travaillé avec les services de renseignement, les services enquêteurs, et puis
00:53:22 avec le parquet antiterroriste, choisi de pouvoir interpeller ces personnes,
00:53:26 en l'occurrence une personne, un individu tchétchène de 18 ans,
00:53:30 qui n'était pas connu des services de renseignement, qui n'était pas connu des services
00:53:34 de police, dont rien ne laissait penser qu'il était radicalisé.
00:53:38 Et par ses supports informatiques et par les perquisitions que nous avons effectuées,
00:53:42 nous avons pu constituer le fait que cette personne voulait passer à l'acte,
00:53:46 d'abord s'en prendre à des spectateurs, ayant vu manifestement que le stade
00:53:50 était trop sécurisé, voulait s'en prendre à des spectateurs en dehors, près des buvettes,
00:53:54 près des cafés, et puis ensuite mourir en martyr, ce sont ses propos, après un combat
00:53:58 avec les forces de l'ordre. Aujourd'hui cette personne est incarcérée, pour la suite
00:54:02 de l'enquête, je laisserai bien sûr la justice préciser cela.
00:54:06 C'est le cinquantième attentat que nous déjouons depuis 2017.
00:54:10 Je veux redire vraiment aux Français que pendant cette période particulière
00:54:14 qui est la flamme olympique, qui se déroule sans aucun accro,
00:54:18 pour laquelle vous avez vu, nous avons déjà fait un certain nombre d'interpellations préventives,
00:54:22 pendant les Jeux olympiques, nous veillons particulièrement, et je crois que cet attentat déjoué,
00:54:26 cela fait maintenant depuis trois jours, que cette personne est entre les mains
00:54:30 de la justice, il peut être assuré de l'efficacité des services de renseignement français.
00:54:34 Vous avez dit une interpellation, vous avez dit des personnes,
00:54:38 autrement dit, est-ce que dans cette affaire d'autres interpellations sont possibles,
00:54:42 d'autres personnes sont recherchées, ou est-ce qu'il y a d'autres affaires,
00:54:46 en tout cas des surveillances en cours ?
00:54:50 Le magistrat instructeur aura l'occasion, s'il le souhaite, de développer. Ce qui est sûr, c'est que nous avons
00:54:54 interpellé deux personnes, cette personne et son frère, qui était mineur,
00:54:58 et nous avons pu écarter, à la demande du magistrat des services inquiétants,
00:55:02 la responsabilité du frère mineur, qui donc n'est pas incarcéré et n'a pas été mis en examen.
00:55:06 Donc la police française, la DGSI, a procédé à deux interpellations dans cette affaire,
00:55:10 et à ma connaissance, il n'y a pas d'autres interpellations à court terme
00:55:14 dans cette affaire, et il ne s'agit pas d'une organisation en tant que telle,
00:55:18 mais comme nous le voyons malheureusement trop souvent, des personnes qui, chez nous,
00:55:22 sont extrêmement jeunes, veulent passer à l'acte, sans avoir une organisation
00:55:26 particulière, évidemment, qui voudrait passer à l'acte, comme on l'a vu dans les attentats
00:55:30 des années 2015-2016. Par quels moyens comptait passer à l'acte ?
00:55:34 Je pense que, là encore, ce sera la justice qui pourra le dire, c'est manifestement
00:55:38 des moyens assez artisanaux, comme on le voit malheureusement. Vous savez, 60% des attentats
00:55:42 qui sont commis ou qui veulent être commis en France depuis maintenant 10 ans,
00:55:46 c'est le couteau, c'est-à-dire une arme que chacun peut se procurer, on l'a encore vu d'ailleurs
00:55:50 en Allemagne, sans qualifier ceux-là d'attentats, c'est aux Allemands de le dire, on voit bien que
00:55:54 c'est le modus operandi de la plupart désormais de ceux qui veulent passer à l'acte, surtout lorsqu'ils sont très jeunes.
00:55:58 Ça veut dire qu'un couteau a été retrouvé ?
00:56:00 Des couteaux, on en retrouve partout et beaucoup. On a retrouvé dans les supports numériques
00:56:06 assez de preuves pour que les magistrats puissent non seulement permettre l'interpellation,
00:56:10 la garde à vue, la mise en examen et l'incarcération. Voilà, quand on a 18 ans,
00:56:14 je pense que c'est la preuve du sérieux de cette enquête de la DGSI. Je les en remercie
00:56:18 pour sauver des vies les agents du service de renseignement du ministère de l'Intérieur aujourd'hui.
00:56:21 On ne parle pas de bombes artisanales par exemple ?
00:56:23 Ce n'est pas ce que je connais.
00:56:25 Est-ce que cette affaire de nature a modifié la façon dont vous avez mené les opérations de sécurisation ?
00:56:31 Non, c'est de nature à nous encourager à continuer à faire ce que nous faisons.
00:56:34 D'abord, vous l'avez vu, dans le relais de la flamme, nous sommes à 420 000 enquêtes administratives,
00:56:38 nous avons écarté 1618 personnes, dont une cinquantaine de fichés S,
00:56:42 pour qu'ils ne l'approchent pas, ni la flamme, ni évidemment les jeux, pas d'agents de sécurité privés,
00:56:46 pas de bénévoles qui seraient connus des services de renseignement.
00:56:50 Ça veut aussi dire qu'on va continuer à faire notre travail en amont de renseignement, de travail,
00:56:55 d'expulsion des étrangers qui sont radicalisés.
00:56:59 J'ai demandé au préfet, vous le savez, dans des instructions répétées,
00:57:02 qu'il fallait un par un regarder toutes les personnes qui pouvaient être susceptibles de radicaliser.
00:57:06 Je pense que ce qu'il faut expliquer aux Français, c'est que là les services ont été extrêmement efficaces.
00:57:10 Il y a des gens que nous connaissons, que nous suivons et que nous pouvons interpeller.
00:57:14 C'est ce qui est arrivé notamment à Bordeaux, c'est ce qui est arrivé récemment encore autour du relais de la flamme.
00:57:19 Et puis il y a des gens qu'on ne connaît pas.
00:57:21 Je rappelle cette personne, elle a 18 ans, elle n'est pas connue des services de police,
00:57:24 elle n'est pas connue des services de renseignement, elle n'est pas dans nos radars.
00:57:27 Et par le travail, notamment numérique, par le travail, notamment informatique,
00:57:31 par les captations technologiques du ministère de l'Intérieur,
00:57:34 nous arrivons à repérer des personnes qui veulent passer à l'acte.
00:57:37 Et je pense que c'est admirable de la part des services de renseignement,
00:57:40 et ça montre au contraire l'efficacité pour protéger les Français pendant les Jeux Olympiques et ailleurs.
00:57:45 La cible présumée, Saint-Etienne, Geoffroy Guéchard, c'est une cible aléatoire selon le cas de France 1 ?
00:57:52 Cette personne habitait dans le département où Saint-Etienne était habituée,
00:57:56 donc on peut penser que c'est une sorte de cible de voisinage.
00:57:59 Et ça montre évidemment qu'on doit toujours rester attentif à Paris, bien évidemment,
00:58:03 mais partout sur le territoire national.
00:58:05 Moi je veux dire qu'on a su faire la Coupe du monde de rugby sans aucun problème,
00:58:09 on a su faire l'arrivée du Pape à Marseille sans problème,
00:58:13 nous avons su, me semble-t-il, faire les 20 premières étapes du relais de la flamme,
00:58:18 malgré les difficultés géopolitiques que nous connaissons sans problème.
00:58:21 On saura faire le débarquement de Normandie et les Jeux Olympiques
00:58:24 avec la protection par les services de renseignement français du territoire.
00:58:27 Et c'est important de communiquer justement ce type d'affaires, d'interpellations pour vous ?
00:58:32 Je pense que les Français doivent savoir qu'il y a des policiers, des gendarmes,
00:58:36 des policiers courageux, dans l'ombre, qui font des écoutes, qui interviennent,
00:58:41 qui interpellent, qui risquent leur vie pour les protéger,
00:58:43 qu'ils ont parmi les meilleurs policiers, parmi les meilleurs services de renseignement du monde.
00:58:46 50 attentats déjoués en 7 ans, c'est évidemment très important.
00:58:50 A chaque fois qu'il y a un attentat, c'est évidemment une explication
00:58:53 que nous devons apporter aux Français, c'est tout à fait normal.
00:58:55 Mais il paraît normal aussi de dire que tous les jours,
00:58:58 les services de renseignement français, le ministère de l'Intérieur protègent les Français
00:59:01 et arrivent à interpeller un certain nombre de personnes.
00:59:04 On a vu ce qui s'est passé à Moscou, on a vu ce qui s'est passé en Angleterre,
00:59:07 on a vu ce qui se passe en Belgique, en Suède, encore aujourd'hui en Allemagne,
00:59:10 tout le monde est touché et les Français peuvent se reposer
00:59:13 sur un ministère de l'Intérieur qui les protège.
00:59:15 Mais est-ce que les Français doivent comprendre que les JO vont être particulièrement à risque
00:59:18 et que n'importe qui peut frapper ?
00:59:21 Parce que cette personne est une patrouille des services de police.
00:59:23 Alors, de manière générale, les Français s'aperçoivent que le risque terroriste
00:59:26 est très important depuis désormais plus de 15 ans sur le territoire national.
00:59:29 Et que ça peut toucher des terrasses de café, ça peut toucher des synagogues,
00:59:32 ça peut toucher des mosquées, ça peut toucher des églises, un stade,
00:59:35 ça peut toucher un professeur dans un lycée, ça peut toucher...
00:59:39 Bienvenue sur CNews et sur Europe.
00:59:42 Si vous nous rejoignez, nous sommes ensemble jusqu'à 19h pour vous accompagner
00:59:45 pour décrypter l'actualité autour de ce plateau.
00:59:48 Maître Muriel Wagnin, Melki, Véronique Jacqui nous accompagnent également,
00:59:53 Gabriel Cluzel, Nathan Devers, Réda Bellage et Louis Dragnel.
00:59:57 Je vous propose de revenir à présent sur le climat délétère en France.
01:00:01 Conséquences directes de la guerre menée par Israël contre les terroristes du Hamas.
01:00:05 Illustration encore hier avec cette mobilisation, cet appel au boycott devant TF1
01:00:11 qui diffusait, je vous le rappelle, une interview du Premier ministre israélien.
01:00:15 Nous assistons clairement à une hausse de la violence politique en France.
01:00:18 Il y a d'ailleurs en ce moment même pour les auditeurs d'Europe 1 qui nous rejoignent,
01:00:22 une mobilisation en place de la République de pro-palestiniens.
01:00:26 À nouveau, les téléspectateurs de CNews peuvent voir ces images en direct à l'antenne.
01:00:30 Et cette alerte dans ce contexte, cette alerte de l'Organisation juive européenne.
01:00:34 Depuis quatre jours, l'organisation constate une nouvelle phase d'explosion d'actes antisémites à Paris,
01:00:39 en région parisienne. Et nous allons en parler avec vous dans un instant.
01:00:43 Muriel Wagnin, Melki, vous êtes l'avocate de l'Organisation juive européenne.
01:00:47 Mais avant, signe du climat délétère. Écoutons ce témoignage de Léon Lefkowitsch.
01:00:54 Il est rescapé de la Shoah. Il s'exprimait ce mardi dans l'heure des pros.
01:00:58 Et il nous dit ce qu'il ressent aujourd'hui sur le territoire français. Écoutez.
01:01:03 Je n'arrive pas à imaginer que dans ce pays merveilleux qui m'a accueilli avec tant d'amour
01:01:09 et possibilité d'exprimer, de me révéler, qu'il dénouveaut un jaillissement d'un antisémitisme
01:01:25 que j'ai connu déjà en Pologne. Parce qu'en Pologne, l'antisémitisme était viscéal.
01:01:33 – Mais en France aujourd'hui, qu'est-ce que vous inspire ce qu'il se passe aujourd'hui ?
01:01:37 – J'ai peur. Tous les jours, on vous parle à la télévision, dans les journaux.
01:01:44 On ne parle que de ça. – De quoi ?
01:01:46 – Avant, je me promenais dans ce Paris merveilleux.
01:01:49 Le soir, à la tombée de la nuit, je me promenais comme ça, quand il faisait beau.
01:01:58 Je peur. Je me demande qui c'est qui marche derrière moi.
01:02:01 – Muriel Ouagnin-Melki, je vous le rappelle, vous êtes avocate.
01:02:05 Vous êtes présidente de l'Organisation juive européenne.
01:02:08 Nous entendions la peur, la peur dans la voix de Léon Rescapé de Lachoix.
01:02:13 Votre organisation alerte sur une explosion des actes antisémites ces derniers jours.
01:02:18 Sous quelle forme ? Quels sont les faits qui vous remontent ?
01:02:21 – On a, en fait, de manière récurrente, depuis le 7 octobre, quantité de signalements.
01:02:28 Nous déposons des plaintes quasiment quotidiennement depuis le 7 octobre.
01:02:31 Mais c'est vrai que depuis cette semaine, depuis 72 heures, depuis 4 jours, en fait, on n'arrête pas.
01:02:38 On n'arrête pas. On reçoit des signalements et des personnes qui viennent témoigner
01:02:44 et nous raconter, en fait, ce qu'elles vivent au quotidien.
01:02:47 Ça peut être sur les lieux de travail, par exemple.
01:02:49 La vie est devenue très compliquée pour les salariés qui sont de confession juive
01:02:54 et qui prennent désormais des menaces, non plus uniquement sur les réseaux sociaux,
01:02:58 comme c'était le cas dans les semaines et dans les mois précédents,
01:03:00 mais là, on a passé un step et on a franchi une étape différente et, en fait, encore plus dangereuse,
01:03:08 parce que c'est maintenant en direct.
01:03:10 Donc ces menaces de mort, elles sont dites face à face, en fait.
01:03:13 Et ce sont des menaces de mort à caractère antisémite qui sont proférées.
01:03:16 Ce sont des propos antisémites aussi qui sont dits.
01:03:19 Ce sont des regrets que Hitler n'ait pas terminés le travail, par exemple.
01:03:23 Et tout est lié, en fait, avec le conflit entre Israël et Gaza.
01:03:28 À chaque fois, à chaque propos qui nous est rapporté,
01:03:31 la personne juive est ramenée à sa condition de personne juive, de sioniste.
01:03:37 Et il y a ce lien qui est fait systématiquement.
01:03:39 Et ça, c'est pour les personnes adultes, mais on a eu cette semaine, par exemple,
01:03:42 trois enfants dans trois établissements différents à Paris, en région parisienne,
01:03:47 qui ont subi à peu près la même chose, c'est-à-dire des coups, des violences,
01:03:50 avec des injures à caractère antisémite qui étaient prononcées pendant ces coups-là.
01:03:54 Et je ne vous parle pas d'adolescents de 15 ou 16 ans, je vous parle d'enfants entre 8 et 10 ans.
01:04:00 Ce sont des actes qui nous sont signalés au quotidien.
01:04:04 On a eu également des tags un peu partout dans Paris, dans le 19e, dans le 16e, dans le 17e,
01:04:10 dans des quartiers qui sont en règle générale plutôt épargnés par ces tags-là.
01:04:14 Et ce sont des tags qui sont apposés sur les plaques des médecins, sur les plaques des dentistes,
01:04:19 sur les boucheries cachées. On a eu tous ces faits-là qui se sont déroulés en nombre cette semaine.
01:04:24 Muriel Wagnil-Mell qui signe aussi qu'un palier a été franchi.
01:04:27 C'est le message que vous avez posté sur les réseaux sociaux qui m'a interpellé,
01:04:31 puisque vous appelez à la plus grande vigilance l'ensemble des citoyens français.
01:04:36 Vous dites "prenez soin de vous". Quelles sont vos craintes aujourd'hui, très concrètement ?
01:04:39 Mes craintes, très concrètement, cette semaine, on a aussi vu deux autres types de messages
01:04:42 circuler de manière récurrente et très importante.
01:04:46 Un message de ciblage sur les réseaux sociaux en vue d'actions violentes,
01:04:50 c'est-à-dire qu'on a donné des codes d'immeubles et qu'on a publié cette liste de codes sur les réseaux sociaux,
01:04:56 ce qui est très dangereux, en ciblant donc des non-juifs à consonance juive.
01:05:00 Et deuxièmement, on a eu des appels à casser du juif sur les réseaux sociaux, à Neuilly et dans le 17e arrondissement.
01:05:05 Ça aussi, ce sont des informations qu'on a eues, donc on a eues les remontées de manière directe.
01:05:13 Ce sont des choses que nous prenons très au sérieux à l'OJE,
01:05:17 et nous appelons évidemment les citoyens à énormément de vigilance,
01:05:21 mais pas que les citoyens de confession juive, parce que nous considérons qu'il peut y avoir des débordements
01:05:26 et que ça ne touchera plus uniquement que les personnes de confession juive.
01:05:29 Nous sommes convaincus, nous, quand nous voyons ces manifestations-là,
01:05:32 que ce ne sont pas uniquement les juifs qui sont visés, ce sont toutes nos valeurs de l'Occident,
01:05:36 ce sont toutes nos valeurs démocratiques.
01:05:38 Et donc le passage à l'acte violent peut arriver, cibler un citoyen juif qui aura la kippa,
01:05:43 mais cibler peut-être aussi le citoyen lambda qui se baladerait
01:05:47 et qui pourrait à un moment donné s'opposer à ce qui est dit dans ces manifestations.
01:05:50 Donc cette atmosphère de violence qui monte, et que nous avons vu monter de manière drastique cette semaine,
01:05:58 m'inquiète au plus haut point et j'appelle à la vigilance.
01:06:00 Alors effectivement, manifestations dans les rues de France,
01:06:02 drapeau brandi dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale,
01:06:04 blocage dans les campus, ces terribles appels à la haine, ces actes antisémites depuis quatre jours.
01:06:12 Nous assistons clairement, Gabrielle Cluzel, à une montée vers la violence politique.
01:06:18 Il y a un cap qui a été franchi ces derniers jours.
01:06:21 Ce n'est pas une montée vers la violence politique dans la mesure où elle vient toujours du même côté, pardon.
01:06:25 Mais ce n'est pas tout le monde politique qui est violent.
01:06:27 Là, il y a une cible et il y a des coupables.
01:06:31 Donc c'est vrai que c'est assez effrayant.
01:06:34 Moi, je trouve qu'il y a une grande pusillanimité du monde politique face à cette montée de l'antisémitisme.
01:06:43 Vous avez raison, qui n'est pas seulement une montée de l'antisémitisme,
01:06:46 parce qu'en réalité, quand on voit que des influenceurs sont visés, je ne sais pas si vous avez suivi ça,
01:06:50 il y a un "nameshaming", comme on dit, un peu comme faisaient les "sleeping giants" avec les marques,
01:06:55 pour viser les influenceurs qui ne soutiennent pas assez la Palestine.
01:06:59 Parce qu'il faut soutenir la Palestine, mais en plus, il faut la soutenir suffisamment,
01:07:02 si vous ne criez pas assez fort, c'est que vous êtes suspect.
01:07:05 Évidemment, c'est tout l'Occident, dans la rhétorique fourre-tout, couteau Suisse,
01:07:13 tout l'Occident colonial, dont Israël serait finalement la tête de pont qui est visée.
01:07:18 Et moi, je suis très frappée de l'instrumentalisation par la France insoumise des banlieues,
01:07:23 avec une visée cyniquement électorale et qui est prodigieusement dangereuse.
01:07:28 Ce sont vraiment des pyromanes.
01:07:30 Et moi, je suis très inquiète de ce qui se passe ces jours-ci.
01:07:34 Je suis frappée de voir que depuis des dizaines d'années, on a dénoncé l'antisémitisme.
01:07:38 Alors, visiblement, ça s'intéressait électoralement parlant, parce qu'on pouvait accuser l'extrême droite.
01:07:44 Et puis maintenant, c'est motus et bouche cousue, l'antisémitisme n'intéresse plus personne.
01:07:48 Alors, il serait intéressant de voir comment la situation est perçue dans les rangs des forces de l'ordre,
01:07:52 avec vous, Reda Bellage, dans un instant.
01:07:54 Mais avant, Nathan Devers, effectivement, on voit aujourd'hui qu'il y a eu un palier
01:07:59 qui a été franchi avec un soutien quasi décomplexé.
01:08:02 Aujourd'hui, soutien des terroristes du Hamas.
01:08:05 Oui, vous avez raison.
01:08:06 Et c'est ça, à mon avis, qui est troublant et qui est nouveau.
01:08:09 A savoir que l'antisémitisme, c'est une très vieille affaire dans l'histoire du monde,
01:08:12 dans l'histoire de l'Europe, dans l'histoire de France,
01:08:14 connu mille et un visages, mille et un prétextes.
01:08:16 Mais là, il se passe quelque chose, me semble-t-il, de particulièrement préoccupant.
01:08:20 C'est qu'en fait, comment ça fonctionne ?
01:08:22 Vous avez une partie de l'élite, de l'élite politique, un parti politique en particulier,
01:08:27 un certain nombre de députés, qui sont très intelligents.
01:08:30 Ils savent, pas tous, mais en tout cas, ceux qui ont décidé d'avoir cette stratégie,
01:08:34 qui savent très bien quelles cartes ils sont en train de jouer.
01:08:37 Ils savent très bien, ils sont cultivés.
01:08:38 Jean-Luc Mélenchon connaît parfaitement l'histoire de France.
01:08:40 Il sait très bien sur quelle phraseologie il joue.
01:08:42 Il sait très bien dans quelle histoire il s'inscrit.
01:08:44 Il sait très bien ce qu'il fait quand il le fait.
01:08:46 Mais, ils savent aussi quelle est la limite judiciaire.
01:08:49 Et alors, sans trop m'avancer, je pense qu'il n'y aura aucune ou très très peu
01:08:53 de condamnations pour incitation à la haine de leur part.
01:08:56 Donc, on est dans une situation très spéciale,
01:08:58 où une partie de l'élite attise des pulsions antisémites,
01:09:01 sans pouvoir elle-même être condamnée judiciairement,
01:09:04 être explicitement, indubitablement désignée comme antisémite.
01:09:08 Qu'est-ce que ça a comme effet ?
01:09:09 Ça a comme effet qu'il continue d'avoir une certaine forme de respectabilité.
01:09:14 Aujourd'hui, dire quelqu'un qui dirait qu'il vote...
01:09:16 Quand Jean-Marie Le Pen avait des propos explicitement, directement,
01:09:20 totalement antisémites sur le point d'État et sur le durafour crématoire,
01:09:23 et bien tout de suite, il était mis au banc.
01:09:26 Là, il y a une certaine forme...
01:09:28 - Et condamné par la justice.
01:09:29 - Et condamné par la justice.
01:09:30 - Peut-être s'il y a une différence, je vous interromps deux secondes.
01:09:33 Moi, ce qui me frappe, c'est qu'il y a très très peu de condamnations.
01:09:35 Et en fait, sans votre action, vous portez quasiment l'exclusivité
01:09:39 des actions qui sont portées devant les tribunaux en France.
01:09:42 Vous, toute seule, avec votre association.
01:09:44 Moi, ce qui me frappe, c'est qu'en fait, s'il y a mille opportunités aujourd'hui en France
01:09:47 de faire des articles 40, quand vous êtes en responsabilité,
01:09:50 de faire des signalements, parce qu'en fait, c'est un délit,
01:09:53 et globalement, des délits documentés, il y en a tous les jours.
01:09:56 Et globalement, il ne se passe absolument rien.
01:09:59 C'est peut-être ça, la différence.
01:10:00 Quand c'était Jean-Marie Le Pen,
01:10:02 il y avait toutes les organisations juridiques du monde
01:10:05 qui se mettaient en branle pour le faire condamner.
01:10:08 En plus, on savait qu'il y avait un vrai goût pour la provocation chez Jean-Marie Le Pen.
01:10:12 Là où c'est vraiment dangereux, là aujourd'hui, je ne dis pas que ce n'était pas minime,
01:10:16 ce n'était pas important quand c'était Jean-Marie Le Pen.
01:10:19 Mais là, il y a des gens qui sont menacés de mort.
01:10:21 Et tout ce que vous venez de décrire, sans commune mesure, avec...
01:10:24 - Et on observe aussi une offensive de rime à Hassan.
01:10:27 Alors effectivement, ce n'est pas pénalement condamnable, Nathan Devers.
01:10:31 Mais ce que l'on observe, c'est que c'est très agressif.
01:10:34 - Oui, mais justement, c'est exactement ça.
01:10:36 C'est peut-être le désaccord qu'on aurait.
01:10:38 Je ne sais pas si la réponse judiciaire,
01:10:40 et c'est un peu comme ce qu'on disait tout à l'heure sur Trump,
01:10:42 je ne suis pas forcément un partisan,
01:10:44 de tout judiciariser et de judiciariser le politique.
01:10:46 En revanche, ce qui me semble central, c'est de démasquer ce qui se passe.
01:10:50 Parce que quand on voit tous les jours des dizaines de milliers de likes, par exemple,
01:10:54 que ces gens-là ont sur, anciennement Twitter, ce qu'on appelle maintenant X,
01:10:58 ça veut dire qu'il y a toute une partie de citoyens en France
01:11:02 qui approuvent leurs discours, mais sans se rendre compte un seul instant de ce qu'ils approuvent.
01:11:06 - Mais c'est pour ça que la justice peut aider.
01:11:08 Pour des gens qui ne le savent pas, pour des gens qui sont borderline,
01:11:12 parfois la justice aide et ça tombe comme un coup de frère.
01:11:15 - On va faire le flash info dans un instant.
01:11:17 - On n'a pas entendu Véronique Jacquier encore sur ce sujet.
01:11:20 Reda Bellage aussi, il sera intéressant d'entendre le regard de la police,
01:11:23 Véronique Jacquier, avant le flash info.
01:11:25 - Oui, moi, les sanctions judiciaires, bien entendu, c'est très très important,
01:11:29 mais il me semble qu'il y a quand même un impensé politique aussi
01:11:32 par rapport à cette montée de l'antisémitisme
01:11:35 et donc cette apportation du conflit israélo-palestinien sur notre sol.
01:11:39 Ce n'est pas en soi nouveau, mais ce qui me marque,
01:11:42 c'est qu'on a déjà oublié les émeutes du mois de juillet 2023,
01:11:46 où on avait quand même des banlieues et des quartiers à feu et à sang.
01:11:49 Et là, moi, j'ai des maires de Seine-Saint-Denis qui me disent
01:11:52 que c'est bien pire qu'au mois de juillet 2023.
01:11:55 C'est-à-dire qu'on a une population qui est quand même chauffée à blanc.
01:11:58 Qu'est-ce qu'on dit à ces gens-là ? Comment on leur parle
01:12:01 pour que, justement, ils ne mettent pas le feu
01:12:04 et que ce que vous nous racontez ne s'amplifie pas ?
01:12:07 Voilà, ça, c'est une vraie question.
01:12:09 - Il est 18h30 sur CNews et au repas Augustin.
01:12:12 Donne adieu nous a rejoint le flash info avec vous, mon cher Augustin.
01:12:15 - Un homme de 79 ans est mort poignardé à 17 reprises hier.
01:12:21 Les faits se sont déroulés à Saint-Maur-des-Fossés, dans le Val-de-Marne.
01:12:24 La victime a été agressée alors qu'elle se rendait dans un foyer
01:12:27 pour récupérer un panier alimentaire.
01:12:29 Son assaillant, un Égyptien de 46 ans, a été placé en garde à vue.
01:12:32 Une enquête est ouverte pour homicide volontaire.
01:12:35 La Russie n'est pas la bienvenue.
01:12:37 Au 80e anniversaire du débarquement en Normandie, le 6 juin prochain,
01:12:41 il n'y aura pas de délégation russe à indiquer l'Élysée
01:12:44 en raison de sa guerre d'agression contre l'Ukraine.
01:12:47 Un hommage sera tout de même rendu aux soldats russes
01:12:50 tombés lors de leurs contributions décisives.
01:12:53 Et la guitare de John Lennon a fait monter les enchères.
01:12:57 Présumée perdue pendant près de 50 ans et retrouvée dans un grenier,
01:13:01 elle vient d'être vendue pour près de 3 millions d'euros.
01:13:04 Il s'agit de la guitare des Beatles, la plus chère jamais vendue aux enchères.
01:13:09 - Merci beaucoup mon cher Augustin.
01:13:12 Nous en parlions donc il y a un instant,
01:13:14 en conversation chez nos confrères de TF1 de l'interview de Netanyahou,
01:13:17 qui a provoqué un appel au boycott,
01:13:19 une mobilisation des pro-palestiniens devant les locaux de TF1,
01:13:22 un appel à la censure,
01:13:24 alors que le Premier ministre israélien était invité à répondre,
01:13:27 notamment sur l'offensive militaire en cours dans la bande de Gaza.
01:13:30 "Notre victoire, c'est votre victoire", a tenu à exprimer Netanyahou.
01:13:34 Écoutez-le.
01:13:36 - Notre victoire, c'est votre victoire.
01:13:39 Notre victoire, c'est la victoire d'Israël contre l'antisémitisme,
01:13:46 c'est la victoire des civilisations judéochrétiennes contre la barbarie,
01:13:51 c'est la victoire de la France.
01:13:53 Si nous perdons ici, vous perdez ici,
01:13:56 si nous gagnons ici, vous gagnez ici.
01:13:58 Notre victoire, c'est votre victoire.
01:14:00 - Le constat d'une guerre de civilisation,
01:14:03 mis en avant par le Premier ministre israélien,
01:14:06 avec faux regard de policiers, porte-parole, unité, île de France.
01:14:10 Est-ce qu'il a raison ?
01:14:12 Est-ce qu'aujourd'hui, c'est une guerre de civilisation qui se joue,
01:14:14 notamment sur le territoire français ?
01:14:16 Qu'est-ce que vous observez, vous, en tant que policier ?
01:14:18 - Moi, je ne suis pas fan de la politique,
01:14:20 et ce n'est pas dans mes prérogatives.
01:14:22 Maintenant, depuis le 7 octobre, il y a eu cet attentat,
01:14:25 et nous, policiers, peut-être égoïstement, on s'est dit
01:14:28 "Ce n'est pas la France qui a attaqué, on va être un peu tranquille quelques temps",
01:14:33 parce qu'on sortait d'une année qui était compliquée pour les forces de l'ordre.
01:14:36 Et puis, au final, non, c'est tout l'inverse qui s'est passé.
01:14:39 On a commencé à avoir une multiplication des actes antisémites.
01:14:44 C'est du jamais vu.
01:14:46 Moi, personnellement, en 25 ans, je n'ai jamais vu ça.
01:14:48 Et depuis maintenant 2022, ils sont multipliés par 4, les actes antisémites.
01:14:54 Rien que cette semaine, je suis d'accord avec vous,
01:14:56 pour le coup, on a eu une explosion.
01:14:58 Rien que mercredi, on a eu 6 actes antisémites sur Paris et la Petite Couronne.
01:15:02 Et une petite anecdote aussi, puisque vous en avez une,
01:15:06 sur Pantin, on a eu des colleurs d'affiches.
01:15:08 Alors, la cause défendue, chacun juge, Free Palestine,
01:15:14 la difficulté, c'est qu'ils sont venus déposer ces affiches sur une école juive.
01:15:19 Et la directrice est sortie, on leur a demandé d'arrêter,
01:15:22 et puis ils l'ont frappée avec les rouleaux.
01:15:24 Donc, vous voyez, ça, c'est des exemples d'incivilité ou de délit, on va dire,
01:15:29 auxquels sont confrontées cette communauté.
01:15:33 On constate que malheureusement, le communautarisme s'est emparé des quartiers,
01:15:41 et des gens pas très intelligents, qu'ils soient majeurs ou mineurs,
01:15:44 dès qu'ils voient une kippa, ils s'en prennent à ces gens.
01:15:48 - Mais justement, Muriel Oubaknin-Melki, Louis Dragnel le rappelait il y a un instant,
01:15:53 c'est-à-dire que si vous, comme présidente de l'Organisation juive européenne,
01:15:56 vous n'alertez pas, on a le sentiment que personne ne dit rien.
01:16:00 Est-ce qu'il n'y a pas un silence assourdissant, peut-être aussi du côté du chef de l'État,
01:16:03 de l'exécutif aujourd'hui ?
01:16:05 - Alors, nous, on fait tout ce travail au quotidien, je le rappelle, on a nos propres cabinets,
01:16:11 donc ce n'est pas notre activité principale, on travaille à côté de ça.
01:16:14 Donc c'est vraiment du bénévolat qu'on fait tous ensemble,
01:16:17 depuis le 7 octobre, on y consacre énormément, énormément, énormément de temps,
01:16:22 parce qu'on a le sentiment que c'est un devoir citoyen.
01:16:24 Est-ce qu'on a du relais suffisant au niveau du gouvernement ?
01:16:27 La réponse, c'est non. Très clairement, c'est non.
01:16:30 Alors, on a bien des assises de lutte contre l'antisémitisme,
01:16:33 qu'Aurore Berger, la ministre, a souhaité organiser.
01:16:37 On a vu une première réunion, je ne sais pas trop ce qu'il faut en penser,
01:16:41 parce que les gens qui ont été mis autour de cette table
01:16:43 ne me semblent pas être des grands pourfendeurs de la lutte contre l'antisémitisme,
01:16:48 mais on verra ce que ça donnera, on a promis d'y participer et on y participera.
01:16:52 Mais nous, ce qu'on attend de nos ministres, notamment du garde des Sceaux,
01:16:58 c'est qu'à un moment donné, ils tapent sur la table et qu'ils exigent
01:17:01 qu'effectivement la circulaire qu'il a délivrée au lendemain du 7 octobre
01:17:04 soit véritablement appliquée.
01:17:06 C'est-à-dire qu'on ait des réponses judiciaires qui arrivent plus rapidement,
01:17:11 avec des sanctions qui soient plus fermes.
01:17:13 On a besoin de juger tous ces gens pour lesquels nous avons déposé des plaintes.
01:17:16 Sinon, si le parquet considère que les faits ne sont pas constitués,
01:17:19 et peut-être qu'il classe, et nous, nous verrons,
01:17:22 si nous faisons délivrer des citations, si nous considérons qu'il y a effectivement matière à poursuivre,
01:17:27 on ira au-delà de la position du parquet et on forcera la machine judiciaire à se mettre en marche.
01:17:32 Mais c'est vrai que tous ces dossiers qui sont en études et en enquête depuis plusieurs mois maintenant,
01:17:36 ça nous empêche d'apporter une réponse efficace.
01:17:40 Et c'est ce qui fait qu'on a tous ces débordements.
01:17:42 Et tout à l'heure, je n'en ai pas parlé, mais on a aussi quelque chose
01:17:45 qui est en train de se développer depuis 48 heures, c'est dans le métro parisien.
01:17:48 Vous avez des champs anti-sionistes, anti-sémites qui se déroulent
01:17:52 et qui font que des personnes n'osent plus monter dans le métro.
01:17:55 Et quand elles montent dans le métro et qu'elles s'opposent aux champs qu'elles entendent,
01:17:59 elles se prennent des incivilités.
01:18:01 Et que l'étape d'après les incivilités, ce sont les violences.
01:18:04 C'est la violence, le climat absolument épouvantable et délétère.
01:18:07 Et l'alerte de l'organisation juive européenne sur ces news et sur Europe 1.
01:18:13 Nous allons marquer une très courte pause.
01:18:16 Nous allons remercier Louis Dragnel qui a un impératif comme Nathan Devers.
01:18:20 Merci à tous les deux d'avoir décrypté, analysé l'actualité.
01:18:24 On vous retrouve très vite sur ces news et sur Europe 1.
01:18:27 Nous revenons dans un instant. Très courte pub à tout de suite sur nos deux empêtes.
01:18:30 Et de retour sur le plateau de Punchline sur ces news et sur Europe 1.
01:18:37 Bienvenue si vous nous rejoignez pour vous accompagner autour de ce plateau.
01:18:40 Gabriel Cluzel, Muriel Wagnin-Melki, Véronique Jacquier,
01:18:44 Célia Barraud du service Police, Justice et News nous a rejoints.
01:18:47 Bonsoir ma chère Célia.
01:18:49 Reda Bellage, porte-parole Unité Île-de-France est également avec nous.
01:18:54 Et Harold Eman nous a rejoints.
01:18:56 Pourquoi ? Puisque Donald Trump, l'ancien président américain,
01:19:00 s'est exprimé il y a quelques minutes alors qu'il a été déclaré coupable,
01:19:04 hier je vous le rappelle, de l'ensemble des chefs d'accusation à son procès pénal à New York.
01:19:09 Coupable d'avoir falsifié 34 documents comptables pour dissimuler un paiement de 130 000 dollars
01:19:15 à l'actrice de film X, Stormy Daniels.
01:19:18 Donald Trump qui a qualifié son procès pénal de très injuste. On l'écoute.
01:19:22 C'était un procès truqué, il me faut un autre procès qui soit juste.
01:19:32 Nous voulions également que le juge soit échangé, nous ne voulions pas un juge corrompu.
01:19:37 On n'a jamais rien vu de tel, nous avions un avocat qui était totalement corrompu également.
01:19:42 Les citoyens de notre pays savent qu'il s'agit d'un procès truqué et donc nous allons faire appel.
01:19:49 On n'a pas été autorisés à avoir certains témoins, on n'a pas été autorisés à parler, le juge était biaisé.
01:19:57 Harold Eman, donc Donald Trump déclaré coupable hier de l'ensemble des chefs d'accusation à son procès pénal.
01:20:06 Est-ce que pour autant ça affecte sa campagne présidentielle ?
01:20:09 On dirait que non, parce qu'il est légèrement devant dans les sondages, alors très légèrement,
01:20:14 dans plusieurs états clés qu'il doit gagner, notamment la Pennsylvanie.
01:20:19 Mais ses supporters rallient sans cesse sa cause à chaque fois qu'il a ce genre de déboires.
01:20:28 Et depuis tout à l'heure, ce sont des contributions en ligne énormes qui commencent à affluer vers sa campagne.
01:20:38 Donc on ne peut pas dire que vis-à-vis de sa cible, il recule.
01:20:44 Ce sont les indécis qui sont la grande question et une certaine petite marge des Républicains
01:20:50 qui disent que s'il est derrière les barreaux ou s'il est entaché de toutes sortes d'accusations et de condamnations,
01:20:59 il ne pourrait pas voter pour lui au final.
01:21:03 Mais le fait qu'il soit condamné, et c'est le 11 juillet qu'il aura la peine prononcée,
01:21:09 ça ne l'empêche pas du tout de poursuivre sa campagne.
01:21:14 On pourrait en théorie même se présenter pour la présidence depuis une cellule de prison.
01:21:21 La Constitution ne l'interdit pas.
01:21:23 – Et c'est pour cela d'ailleurs, mon cher Harold, que Donald Trump a ajouté
01:21:27 que le vrai verdict sera le 5 novembre, donc on le rappelle, le jour de l'élection américaine.
01:21:31 Merci mon cher Harold pour toutes ces précisions.
01:21:34 Intéressons-nous à présent à la conséquence dans nos écoles de la montée de l'islamisme en France.
01:21:40 Avec cette actualité, puisque trois personnes mineures ont été jugées aujourd'hui à Paris
01:21:45 pour avoir menacé de mort sur internet le professeur d'un lycée d'ivry sur Seine,
01:21:50 Célia Barotte, vous avez assisté à l'audience, racontez-nous.
01:21:53 – Alors aujourd'hui il n'y a que deux des trois prévenus qui ont été jugés
01:21:57 puisque l'un d'entre eux a demandé un délai ultérieur,
01:22:00 a demandé le renvoi pour préparer au mieux sa défense.
01:22:04 Donc qui ont été jugées par le biais de son avocat une jeune fille née en 2005
01:22:09 et c'est justement la principale prévenue dans cette affaire
01:22:13 puisqu'elle a été renvoyée suite à un conseil de discipline le 7 juin dernier
01:22:19 puisque après 17 entretiens entre les parents, l'élève, l'ensemble du personnel éducatif,
01:22:27 cette jeune fille a continué à porter son abaya, elle portait même un foulard,
01:22:32 elle portait le voile, elle portait même un bonnet
01:22:35 puisqu'elle ne voulait pas s'habiller correctement pour l'école.
01:22:39 Donc il y a eu un conseil de discipline et suite à ce conseil de discipline,
01:22:43 elle a proféré des menaces, elle a raconté son histoire avec quelques mensonges
01:22:48 selon l'équipe éducative sur les réseaux sociaux,
01:22:50 ce qui a entraîné bien sûr des menaces envers l'approviseur
01:22:53 qui a été nommément et explicitement nommé sur les réseaux sociaux.
01:22:56 Il y a eu aussi la conseillère technique, c'est une personne qui permet
01:23:01 au personnel éducatif d'avoir un soutien,
01:23:03 de permettre aussi de dépersonnaliser les conflits dans les établissements scolaires
01:23:08 qui a été nommé, sa photo a circulé sur les réseaux sociaux.
01:23:12 Donc aujourd'hui ont été jugés deux personnes,
01:23:15 cette jeune fille qui a été représentée par son avocat
01:23:19 puisqu'elle s'affichait sur les réseaux sociaux aujourd'hui comme étant à Dubaï
01:23:23 et puis un autre garçon qui lui a commenté le récit de cette jeune fille
01:23:28 qui a proféré énormément de menaces également.
01:23:31 Donc à la barre, ce jeune homme qui s'appelle Jules,
01:23:35 elle a été très émue, il a reconnu avoir fait quand même une faute,
01:23:40 il a reconnu les conséquences de ces maux, il dit avoir agi sous le coup de l'émotion.
01:23:44 Et puis de l'autre côté, on a cette jeune fille qui n'a pas souhaité assister à cette audience.
01:23:49 Six mois avec sursis de prison a été requis à son encontre
01:23:53 avec aussi un stage de citoyenneté avec le module N en ligne qui a été requis.
01:23:58 Cinq mois de prison requis pour ce jeune garçon qui a été également jugé aujourd'hui.
01:24:04 La décision sera rendue le 5 juillet prochain.
01:24:08 Et puis il y a cette déclaration, puisque l'approviseur était présente,
01:24:12 elle avait demandé une mutation avant les faits à l'île Maurice.
01:24:15 Donc désormais elle vit à l'île Maurice, elle a quand même fait spécialement le déplacement aujourd'hui
01:24:19 pour assister à ce procès et elle a dit "il est difficile de verbaliser ce qui s'est passé,
01:24:24 je ne fais pas un métier dangereux et en faisant mon métier de façon correcte et avec intégrité,
01:24:30 je me suis mise en danger, j'ai mis en danger ma famille".
01:24:33 Et je trouve que cette phrase, cette déclaration, elle résume tout,
01:24:36 puisque là on avait affaire à une dame, à une proviseure qui a pris énormément de temps
01:24:41 pour faire des entretiens aussi avec cette jeune fille, pour lui expliquer que ça...
01:24:44 17 vous nous disiez !
01:24:45 17 entretiens ! C'est ce qui a marqué aussi le procureur de la République.
01:24:50 Aujourd'hui le président a dit que l'établissement avait fait preuve d'une patience incroyable,
01:24:54 puisqu'on a souvent ce genre d'affaires même dans les tribunaux concernant le port de la Baïa,
01:24:59 mais là 17 entretiens avec cette jeune fille et le lycée Romain-Roland a eu plusieurs cas,
01:25:05 puisque la proviseure a expliqué que dans l'année 2021-2022,
01:25:10 une vingtaine d'élèves ont été concernés par ce genre d'entretiens concernant leur tenue vestimentaire
01:25:19 et il n'y a que cette jeune fille, Méissa, qui a refusé de se plier aux règles, au règlement intérieur.
01:25:25 Et petite anecdote, depuis le mois de mai dernier, donc avant même d'être renvoyée par le lycée,
01:25:32 elle a ouvert son auto-entreprise pour vendre des vêtements en ligne et il s'agit de la Baïa.
01:25:38 Voilà, donc tout va bien, nous nous souvenons de la fermeté affichée par Gabriel Attal,
01:25:42 alors ministre de l'Éducation nationale, c'était en août dernier, il avait interdit la Baïa...
01:25:46 Oui, c'est cette circulaire qui a été soulignée par la proviseure à la barre.
01:25:50 Elle a dit qu'avant, avec la circulaire de 2004, la loi de 2004, il était difficile pour les professeurs
01:25:56 d'avoir un cadre pour décrire les tenues vestimentaires des élèves et depuis la circulaire de Gabriel Attal,
01:26:01 ils sont un peu plus protégés.
01:26:03 Et pourtant, nous constatons, Véronique Jacquet, que ce n'est pas suffisant,
01:26:07 que le problème est beaucoup plus profond et que ce n'est pas forcément avec des stages de citoyenneté
01:26:12 que nous allons nous en sortir.
01:26:14 Non, ne serait-ce que parce que la jeune femme, justement, on a vu qu'elle était dans un combat
01:26:20 et qu'une fois qu'elle n'était plus au lycée, elle était déjà en train de monter sa petite entreprise
01:26:26 et de vendre des abayas, donc de faire du prosélytisme, alors qu'elle sait que ça devient illégal sur le sol de France.
01:26:32 Moi, ce qui me marque, c'est qu'en fait, le combat est civilisationnel et qu'on a l'impression
01:26:36 qu'on joue avec nos petits poings contre des gens qui arrivent, qui avancent comme des rouleaux compresseurs.
01:26:41 Ça, c'est la première des choses. La deuxième, c'est que les proviseurs, comme le maire dont on a parlé tout à l'heure,
01:26:48 comme les policiers, sont des sentinelles de la République.
01:26:51 Et comme dans l'affaire Maurice Ravel à Paris, les proviseurs disent "nous, on a tenu, on a tenu,
01:26:56 mais on n'est plus aux avant-postes, on se protège".
01:26:59 Évidemment, ils reçoivent des menaces de mort, on comprend, mais symboliquement, là aussi, je suis désolée,
01:27:04 il y a quand même une forme de défaite. Malgré leur courage, ils ne sont plus là pour continuer ce combat
01:27:09 et ils ne le continuent pas d'ailleurs parce qu'ils savent qu'ils ne sont pas soutenus par la hiérarchie.
01:27:13 Ils savent que finalement, la justice, la personne ne va pas prendre grand-chose.
01:27:17 Et ils savent que de toute façon, dans les années qui viennent, le défi qui les attend est encore plus important que celui d'aujourd'hui.
01:27:23 Et peut-être pour conclure, dans les colonnes du Figaro, le patron du renseignement territorial, Bertrand Chamoulod,
01:27:28 qui revient sur cette offensive, je le cite "dans le milieu scolaire, la conception française de la laïcité
01:27:33 subit une offensive forte, notamment via le syndicat des étudiants musulmans de France,
01:27:38 est désormais représentée au Crous pour tenter d'interdire le port à la cantine".
01:27:43 Nous voyons bien que ces attaques contre la laïcité, Muriel Wakin, Melki, aujourd'hui, elles viennent de toutes parts.
01:27:48 Elles viennent de toutes parts et c'est un moyen de tester aussi notre République.
01:27:52 Et quelle est la réponse finalement que nous allons faire face à cet entrisme ?
01:27:59 Et à quel niveau nous allons placer, à quel niveau de fermeté nous allons placer également notre réponse ?
01:28:05 Tout est là. Pour cette jeune fille qui souhaitait absolument venir en Abaya à l'école,
01:28:10 il existe des écoles qui sont des écoles confessionnelles musulmanes,
01:28:13 où elle aurait pu éventuellement aller porter une tenue qui soit en accord avec ses principes religieux,
01:28:19 si elle l'avait souhaité. Et en vrai, Olivier Derrière, c'est aussi l'éducation qui est donnée.
01:28:25 Moi j'entends 17 entretiens. Mais pourquoi 17 entretiens ? 2 entretiens, 3 entretiens maximum.
01:28:30 Et puis après, on explique aux parents que c'est à eux de faire le travail.
01:28:33 Et que tant qu'ils ne le feront pas, l'enfant ne sera pas réintégré dans l'établissement.
01:28:36 C'est tout. C'est ça la vraie réponse.
01:28:38 En tout cas, une actualité assez lourde. Ce vendredi, je vous propose, pour terminer,
01:28:43 d'aborder une question un peu plus légère. Nous allons prendre la direction de Roland Garros.
01:28:48 Roland Garros, ou Amélie Maurespo, vous le savez, l'ancienne numéro 1 mondiale de tennis
01:28:53 et qui est désormais directrice de Roland Garros, a annoncé hier que des mesures seraient prises
01:28:58 contre les spectateurs qui ont un comportement déplacé pendant les matchs
01:29:01 et qui perturbent leur bon déroulement. Au premier rang de ces mesures,
01:29:05 l'interdiction de la consommation d'alcool en tribune.
01:29:08 Et une demande faite aux arbitres d'être plus sévères avec les fauteurs de troubles.
01:29:12 On va retrouver justement Cédric Chasseur à Roland Garros pour savoir comment cette mesure a été accueillie.
01:29:19 Si elle a changé finalement quelque chose à l'ambiance, à l'atmosphère dans les tribunes de Roland Garros.
01:29:25 Racontez-nous, dites-nous tout, mon cher Cédric.
01:29:27 Écoutez, je ne vais pas vous surprendre, ça n'a pas changé grand chose sur l'ambiance.
01:29:33 Ça c'est la bonne nouvelle, c'est que pour l'instant, sur les cours, quand ça peut jouer,
01:29:38 notamment sur les cours annexes, là où il y a le plus de monde, ça se passe bien.
01:29:45 L'ambiance reste tout à fait festive. On a pu assister tout à l'heure sur le cours Simone Mathieu
01:29:50 au match de la française Chloé Paquet face à la tchèque Vondrousseva.
01:29:55 Et ça s'est fait dans une ambiance tout à fait bon enfant.
01:29:57 Hier soir aussi, on a pu assister à quelques matchs en session nocturne.
01:30:01 Les matchs se sont prolongés avec la pluie, notamment un peu partout sur Roland Garros.
01:30:06 Et que ça soit pour Arthur Rinderknecht face à Echeveri notamment,
01:30:10 on a assisté à des scènes où les gens dans le public supportaient le joueur français,
01:30:17 mais sans forcément aller au-delà de la limite.
01:30:20 Donc pour l'instant, il n'y a pas d'incident notable à signaler depuis l'affaire Gaufin du début de semaine
01:30:29 qui avait notamment suscité cette réponse de Roland Garros et de l'organisation.
01:30:34 Peut-être un mot sur l'aspect sportif mon cher Cédric. Les français à la peine tout de même.
01:30:41 Oui, et ça s'est encore confirmé cet après-midi avec la défaite de Chloé Paquet
01:30:46 qui s'est inclinée face à Vandro Sova. Il ne reste plus que deux français en lice.
01:30:51 Un qui doit jouer ce soir, Corentin Moutet face à Sébastien Hofner, l'Autrichien.
01:30:57 Et puis il restera Vara Gracheva, une française naturalisée il y a un an.
01:31:04 Franco-Russe qui va jouer également au troisième tour demain.
01:31:08 Mais c'est vrai que ça fait assez peu pour le camp tricolore
01:31:12 qu'il n'arrive toujours pas à trouver une relève, notamment dans le camp masculin à Gaël Monfils, à Atsonga, à Gasquet.
01:31:21 On avait pensé qu'Arthur Fils ou que Lucas Vanacher par exemple, pourraient assez rapidement prendre la relève.
01:31:27 Ils ont été éliminés dès le premier tour, comme Giovanni Mpechichi Pericard notamment, sur qui on fonde beaucoup d'espoir.
01:31:34 Mais pour l'instant, pour l'instant, la relève met du temps à arriver.
01:31:37 Merci beaucoup mon cher Cédric. Cédric Chassol en direct de Roland Garros.
01:31:41 Je vous le rappelle, Europain, radio officielle de Roland Garros, bien évidemment.
01:31:45 Alors peut-être une réaction Gabrielle Cluzel, qu'est-ce que vous pensez de cette annonce d'Amélie Mauresmo ?
01:31:49 Plus d'alcool dans les tribunes de Roland Garros. C'est vrai que les téléspectateurs ne se sont pas très bien tenus.
01:31:54 On n'a pas forcément l'habitude de ce genre de comportement dans les tribunes de Roland Garros.
01:31:59 Il y a deux choses. Premièrement, c'est qu'il y a un manque d'éducation générale qui monte.
01:32:03 Et on peut imaginer qu'il monte partout, dans toutes les tranches de la société.
01:32:08 Cela dit, cette espèce de mousse montée en mayonnaise autour de Roland Garros m'amuse un peu.
01:32:15 Enfin, ou pas d'ailleurs, parce que compte tenu des sujets tragiques que nous avons évoqués avant,
01:32:20 j'avoue que cette forme de coercition à l'endroit des spectateurs de Roland Garros paraît un peu dérisoire.
01:32:28 C'est toujours un peu en fond, fort avec les faibles, faible avec les forts.
01:32:32 Ça paraît quand même assez surréaliste.
01:32:36 Fort avec les faibles, faible avec les forts. C'est un peu ce qu'on peut retenir ce soir.
01:32:41 Peut-être pour conclure cette émission, Véronique Jacquet, Muriel Wagner de Melqui.
01:32:45 Oui, moi ce qui me marque pour Roland Garros, c'est qu'effectivement il y a un manque de tenue qui se généralise
01:32:50 et qui se caractérise un petit peu dans toutes les couches de la société.
01:32:54 Et dans toutes les décisions politiques qui sont prises.
01:32:56 Quand on parle du 30 km/h en ville, c'est parce qu'on n'est plus capable de faire attention
01:33:01 et que quand on roule à 50 on n'est plus suffisamment respectueux de ceux qui traversent au bon endroit.
01:33:06 Tout est de plus en plus codifié parce qu'il y a de moins en moins de tenue intérieure et de maîtrise intérieure.
01:33:12 Donc effectivement il y a une forme quand même de déliquescence dans notre société, pour ne pas dire de décadence.
01:33:16 Moi là je vais parler comme une vieille grigou. Ce n'est pas le cas pour Roland Garros.
01:33:20 Vous n'êtes pas une vieille grigou. En revanche, je vais peut-être être un vieux grigou
01:33:23 puisque je vous annonce que l'émission est terminée.
01:33:26 Figurez-vous, nous allons retrouver Jacques Serret tout de suite, qui poursuit ce soir sur Europe 1.
01:33:31 Mon cher Jacques, qu'est-ce qu'il y a au programme ?
01:33:34 Eh bien écoutez, de nombreux invités ce soir dans Europe 1, ce soir jusqu'à 21h.
01:33:38 À commencer par la secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté et de la Ville, Sabrina Agresti Roubach,
01:33:45 jusqu'à 19h50 avec nous dans ce studio.
01:33:48 Merci mon cher Jacques. Donc rendez-vous à ne pas manquer sur Europe 1, c'est tout de suite.
01:33:53 Et puis votre rendez-vous du vendredi soir face à Philippe Devilliers, c'est dans un instant sur CNews,
01:33:58 orchestré par Eliott Deval avec Geoffroy Lejeune.
01:34:01 Excellente soirée sur notre antenne. Je vous retrouve à 22h30 pour Soir Info Week-end.
01:34:05 À très vite sur CNews.
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