À 82 ans, Augustin Mahafé est l'un des plus vieux maloyeurs de La Réunion

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00:00Ah, je me sens comme ça, je me lavoie et je suis tout seul, ça.
00:02Donne-moi mon verger, nana mania, donne-moi mon verger.
00:07Oma maïguette, donne-moi béatel.
00:09Pour moi, il n'y a absolument pas d'honneur parce que tous les autres sont partis.
00:13Donc voilà, le trophée, le gardien de l'âme chez moi.
00:18C'est le dernier qui porte encore ma loya traditionnelle.
00:21Je suis content, ce n'est pas pour rien quand même, tout ça.
00:25En 1975-1974, voilà, on a commencé, je ne me souviens plus trop bien la date.
00:30On était en petit groupe ensemble, en matière privée de la bande.
00:33Tous les mois, un petit cabaret, on fait la réunion comme ça.
00:36C'est bien connu, c'est mon déf partout.
00:38En 1984, j'ai été déclaré officiel.
00:40Et puis, j'ai tombé malade.
00:43Pendant quatre ans, j'étais malade avec l'arthrose et je me suis arrêté.
00:45J'ai abandonné complètement ce temps-là parce qu'il fallait prendre un autre chemin.
00:52Mais l'été, temps nous l'arrivait, mais l'été, temps.
00:56Mais l'été, temps nous l'arrivait, mais l'été, temps.
01:00Ça, c'est mon épouse.
01:01Je l'accompagne avec le son de ma bande.
01:05Ajoumba, la vie est commencée, ajoumba, ajoumba.
01:08En général, je suis venu ici en 1984.
01:13Et il a dit que je serais le gagnant pour qu'il me tue.
01:17Mais là, on n'était pas trop d'accord ensemble.
01:19Et là, on a changé un petit bout de poli.
01:21Tu sors du pays, la foule, tu causes du bien français.
01:26Tu es moquante à nous, nous l'est dans notre pays.
01:30Car Malba, si noyable, nous l'est réunionnais.
01:34Nous l'est réunionnais dans notre pays, si la terre bondit.
01:37Le Malga, c'est quoi pour moi ?
01:38Un son de tristesse, un son d'angoisse, un son de douleur.
01:43Parce qu'en Malga, ce qu'il y a de mal, c'est d'être malade.
01:46Et moi, je viens d'un seul descendant, moi, j'en prends l'esclavage.
01:49Quand je ne prends pas l'esclavage, je reste dans ce sens-là.
01:52C'est mon rêve plus cher que tous les mamans.
01:54Ils lèvent derrière, ils gardent leur tradition,
01:56ils ne laissent pas perdre la transmission.

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