Revue de Presse du 31 Mai 2024 avec Mouhamed Alimou Ba
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00:00 A la une, le régime PASTEF et les tentatives de pression sur les journalistes.
00:06 Deux journalistes dans l'oeil du cyclone à quoi jouent les nouvelles autorités du pays.
00:12 C'est pour une lasse, ce n'est pas une maraude de journalistes, mais une inquiétude qui recommence à grandir
00:18 depuis l'arrivée d'Ousmane Sonko et de Yom Haïfaï à la tête du Sénégal.
00:22 Les pressions politiques, le défilé des hommes des médias qui reprennent de plus belles au Sénégal.
00:27 Telle une hydra de tête, le monstre se réincarne dans le nouveau régime.
00:31 Les convocations des activistes, les convocations des journalistes, les quotidiens parlent carrément de dictature en pente.
00:38 Les nouvelles autorités seraient-elles allergiques à la critique au point de faire payer tous ceux qui ne pensent pas comme eux ?
00:44 Selon, en tout cas, sur ça, sur ça, relève en tout cas que la presse sénégalaise est dans le dur.
00:49 Je vous remarque que ces convocations tous assumées ont un nom, un seul, monstrueux.
00:56 A Pape Moussa Traoré, le directeur de publication de Tribune qui a passé hier, vous le savez, toute la journée,
01:01 dans les locaux de la division des investigations criminelles pour avoir repris un article sur l'armée dans l'affaire de l'affectation du général Kandi,
01:09 il est libéré mais reconvoqué aujourd'hui.
01:12 Mohamed Gueye, le directeur de publication du journal Le Quotidien, est attendu aujourd'hui dans les locaux de la gendarmerie.
01:18 Le patron d'Avenir Communication, Madiabal Gagne, est donc courte son séjour à l'étranger pour revenir au pays.
01:25 De là-bas, il confie ce qui suit.
01:28 On n'aurait pas besoin de choper mon directeur de publication seul.
01:32 En tout cas, la CAP, la Confédération des associations de presse, dénonce des arrestations et appelle le régime à une rupture.
01:39 Le journal rappelle ce qu'Ousmane Sonko disait de l'arrestation de Papa Legnan quand, vous le savez,
01:45 il a divulgué des informations jugées sensibles.
01:49 Ousmane Sonko avait soutenu que ces derniers n'avaient fait qu'exercer une liberté.
01:53 Par conséquent, Papa Legnan était plutôt un otage de Macky Sall dans un éditorial signé par la rédaction de Desmedia qui édite La Tribune.
02:01 Vous le savez, l'homme peut lire ce qu'il suit.
02:04 Pape Moussa, l'actuel directeur de publication de La Tribune, n'a pas fait ce que Papa Legnan n'a pas fait dans ce pays.
02:10 La différence entre les deux, c'est que Papa Legnan supporte le projet et il est devenu un des visages du régime, déjà de la RTS,
02:18 et de se demander est-ce un crime d'avoir le journalisme en bandoulière, en informant vrai pour aider les Sénégalais à s'orienter.
02:28 Le directeur de publication de La Tribune n'a pas besoin d'évoquer le principe qu'il veut que le journaliste ne développe pas ses sources.
02:36 Non, il a exploité juste un document d'Afrique confidentielle accessible sur la toile, tout comme Papa Legnan à l'époque,
02:44 votre serviteur, avait déniché sur la toile un document confidentiel de la police.
02:50 Rien de nouveau donc sous le ciel.
02:53 La rupture que vous lancez à tout va récuse toute oppression de la presse, toute asphyxie fiscale des médias.
03:03 Et de finir par dire, je cite, "les menteurs ne sont jamais plus fanfarons quand l'absence de contradicteurs"
03:09 et Tribune promet de jouer ce rôle de contradicteur au service des populations, afin que le mensonge ne prospère pas au Sénégal.
03:20 Selon un quêteur, depuis l'arrivée du nouveau régime, les arrestations, les pressions fiscales, la bipolarisation font rage dans le secteur des médias.
03:30 Le journal parle de sale temps pour la presse sénégalaise.
03:33 Pour l'observateur, il n'y a rien de nouveau, le monstre s'est juste réincarné dans le nouveau régime, celui de Gemaï Fay et de Ousmane Sonko, allergiques à la critique.
03:42 Ce discours intransigeant du premier ministre avec, je cite, "les voleurs de données publiques",
03:47 Ousmane menace, selon le premier ministre, repris par les journaux Les Écoutes,
03:51 "toute personne qui a pris de l'argent du contribuable va rembourser ou en subir les conséquences. Personne ne peut déstabiliser le régime".
04:00 En place, elle fait une décitation.
04:02 Selon Vox Populi, Ousmane évoque des tentatives de déstabilisation du pays, accuse la nouvelle opposition.
04:09 Son avocat, Juan Branco, enfonce le clou dans le même journal.
04:13 Mais Thierno Alassane Sall tire la sonnette d'alarme et interpelle le président de la République, Gemaï Fay.