• il y a 6 mois
Avant de jouer sa 18e finale de Coupe d'Europe (face au Borussia Dortmund, samedi, 21 heures), le Real Madrid disputait la plus belle de toutes, le 18 mai 1960, face à l'Eintracht Francfort à Glasgow.

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Transcription
00:00 Et si pour la dernière de la saison, je vous parlais de la meilleure finale de l'histoire
00:07 de la Coupe d'Europe, avant celle-ci bien sûr, vous allez voir, c'est old school,
00:12 mais ça vaut le détour.
00:13 18 mai 1960, Real Madrid, Eintracht, Frankfurt, Andern Park de Glasgow.
00:19 Voici pour la date, l'affiche et le lieu.
00:22 Au coup d'envoi, on voit deux équipes joueuses.
00:25 Et étonnamment, Frankfurt domine le Real pendant les 20 premières minutes.
00:29 Mais juste les 20 premières minutes.
00:31 Parce qu'après avoir ouvert le score, les Allemands se font rouler dessus.
00:35 1-0 donc, puis 1-1, 2-1, 3-1, 4-1, 5-1, 6-1, jeu 7 et match.
00:41 Enfin pas vraiment puisque 6-2, 7-2 et 7-3 score final.
00:45 Les Mérengues remportent le titre grâce à un triplet de Di Stefano et un quadruplet
00:50 de Puskas.
00:51 Deux noms qui sont censés vous dire quelque chose.
00:53 Si c'est pas le cas…
00:56 Sur la une de l'équipe, le lendemain du match, on peut lire "Invincible ce Real".
01:01 Un titre qui fonctionnerait encore aujourd'hui.
01:03 On parle aussi de la super classe des joueurs et du style extrêmement brillant de l'équipe.
01:08 Alors 7 + 3 ça fait 10 c'est ça.
01:14 Et ça c'est tout simplement le record absolu de but lors d'une finale de Coupe d'Europe.
01:20 Il n'a jamais été égalé depuis.
01:22 Et c'est le record numéro 1 que je vais vous donner.
01:25 Ce qui donne aussi de l'éclat à cette finale, c'est ce qu'il y a autour.
01:29 D'abord, 135 000 spectateurs dans le stade, ça c'est le record numéro 2.
01:34 Mais aussi un concert de cornemuses, une course de 5000 mètres et une séance de kiki football.
01:41 Je vous laisserai regarder ce que c'est avant le début de la rencontre.
01:45 T'ajoutes à ça un envahissement de terrain au coup de sifflet final et Santiago Bernabeu,
01:49 l'homme, pas le stade, qui fume un gros cigare dans les vestiaires, et t'as la recette
01:54 parfaite.
01:55 Tiens, ça vous fait pas penser à quelqu'un cette histoire de cigare ?
01:58 "Todo, has salido todo perfecto"
02:01 Un dernier record pour l'époque, les recettes du match.
02:05 L'équivalent de 120 000 euros, soit à peu près 2 jours de salaire de Vinicius.
02:11 Dont 45 000 pour chaque équipe.
02:13 On est bien loin des 20 millions promis aux vainqueurs de la C1 aujourd'hui.
02:17 Mais bon, pour l'époque, c'était pas si mal.
02:19 Samedi, vous ne verrez peut-être pas la nouvelle meilleure finale de l'histoire de la Coupe d'Europe.
02:25 Enfin, allez savoir, j'ai peut-être un ami qui pourrait nous donner son avis là-dessus.
02:30 Salut Vincent ! Alors, elle t'excite cette finale ?
02:34 "De toute façon, toutes les finales de Ligue des Champions m'excitent, mais celle-là
02:37 oui, parce qu'il y a le club qui a tout gagné et celui qui ne devrait pas être là.
02:41 Donc le contraste, oui, est formidablement excitant."
02:44 Et tu crois qu'on verra beaucoup de buts cette fois ?
02:46 "J'espère, on avait seulement eu droit au but de Rodry à Istanbul.
02:49 Là franchement, pas de but avec Dortmund, il faut vraiment s'appeler le PSG."
02:53 J'ai encore besoin de ton avis sur quelque chose.
02:55 Tu penses plutôt qu'on va assister au courant de Mandereus
02:57 ou à l'adieu triomphal de Kroos avec le Real ?
03:00 "Le courant de Mandereus, ça serait une apothéose formidable.
03:03 Et les adieux de Kroos, finalement, ils ont déjà eu lieu au Bernabeu la semaine dernière.
03:07 Mais je pense quand même qu'on va prolonger les adieux triomphaux de Kroos."
03:13 Bon, merci Vincent pour cet éclairage.
03:15 Bon match à toi, bon match à vous, et à la saison prochaine.
03:19 [Musique]

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