• il y a 6 mois
Elle a été Miss France en 2002, puis directrice générale de la Société Miss France : Sylvie Tellier publie "Couronne et préjugés" aux éditions Fayard. Elle y raconte de l'intérieur cette aventure, le monde si exposé des Miss. Écoutez aussi le débat sur la place des concours de beauté en 2024 avec Valérie Trierweiller, journaliste à "L'Hémicyle", Christophe Barbier, éditorialiste politique, et Etienne Gernelle, directeur du "Point".
Regardez L'invité de RTL Soir avec Julien Sellier du 30 mai 2024

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00:00 - Soir ! - Julien Célier et Cyprien Cygne.
00:02 - Allez Artel, bonsoir, les grands débats jusqu'à 20h autour de la table toujours.
00:06 Valérie Trierveler, Christophe Barbier, Etienne Gernel, on accueille maintenant une nouvelle invitée dans ce studio.
00:11 Elle a été Miss France en 2002, elle a été directrice générale de la société Miss France.
00:15 Bonsoir Sylvie Tellier. - Bonsoir.
00:17 - Merci d'être avec nous. - Merci à vous.
00:18 - Dans quelques minutes, nos débatteurs avec nous vont s'interroger sur la place des concours de beauté dans notre société en 2024.
00:24 Mais là tout de suite, on va ouvrir votre livre.
00:26 "Couronne et préjugé" aux éditions Fayard où vous racontez de l'intérieur cette aventure et le monde si exposé médiatiquement des Miss.
00:33 Et on vous découvre aussi. D'ailleurs vous le dites dans votre livre, vous avez cette image de grande bourgeoise ni avec une cuillère en argent dans la bouche.
00:39 Or vous êtes, et je vous cite, "fille de français moyen, issue d'une sous-préfecture et d'une famille monoporentale".
00:45 - Oui. Non c'est vrai que j'avais... Là-dessus c'est chouette parce que j'ai pu aborder ce livre comme j'en avais envie.
00:50 Et je voulais aborder les préjugés dont sont victimes les femmes et les Miss.
00:54 Moi je dis souvent que je suis un préjugé à moi toute seule parce que je suis blond.
00:57 - Vous cumulez. - Je cumule tout.
00:59 Et je trouvais ça sympa effectivement d'essayer de leur tordre le cou en nourrissant ça de mon expérience personnelle.
01:04 Que ce soit mon enfance, que ce soit mon expérience à la direction de la société Miss France.
01:08 Mais je voulais aussi aborder des sujets associato, c'est-à-dire le divorce, c'est-à-dire les mères monoparentales, les familles monoparentales, les mamans qui galèrent.
01:17 Voilà, j'avais envie d'aborder plein de thèmes.
01:19 - Parlons des mamans qui galèrent. Vous vous demandez dans ce livre "Pourquoi je suis devenue Miss ?"
01:24 Et vous répondez, là aussi je vous cite, "Pour ma mère je crois. Pour toutes ses fois où, sans pour autant être pauvre, on a sous-pesé chaque dépense."
01:31 C'était pour votre maman ?
01:33 - Oui parce que je suis née dans une famille où maman s'est retrouvée à 40 ans au chômage, famille monoparentale avec trois enfants à charge.
01:41 Et je pense que ma mère à un moment donné, entre 40 et 60 ans, a fait le sacrifice de ses passions, de ses envies uniquement pour ses enfants.
01:49 Et c'est vrai qu'on regardait Miss France en famille chaque année.
01:53 Moi je me prédestinais à une carrière d'avocate parce que j'avais envie de plaider, parce que j'aime ça.
01:58 Et d'un autre côté, je m'étais présentée quand j'avais 18 ans que je n'allais pas gagner.
02:01 J'avais vu que maman, c'était un truc...
02:05 Voilà, on était passé à côté de l'opportunité d'aller saluer Jean-Pierre Foucault.
02:10 Et quand je me suis représentée quatre ans après, d'ailleurs je me suis représentée sans lui dire parce que je ne voulais pas la décevoir si je n'y arrivais pas.
02:18 Et c'est vrai que c'était une façon pour moi de lui dire "écoute maman, tu t'es sacrifiée pendant 20 ans, mais regarde, le bonheur peut arriver plus tard.
02:24 Et surtout, il peut arriver aussi par le succès de tes enfants."
02:26 Je pense que les enfants dans ces familles-là sont complètement conscients de ce qui se passe et des sacrifices que font leur maman ou leur papa.
02:34 La société a évolué, mais pas tant. J'ai vu ce matin qu'il y avait encore 83% de familles monoparentales qui étaient des femmes.
02:39 Et voilà, j'avais envie de passer un petit message en disant "bah oui, le bonheur peut arriver un peu plus tard et nos enfants sont quand même très reconnaissants."
02:45 - Avec ce livre, vous trouvez aussi la paix autour de votre relation avec Geneviève de Fontenay.
02:50 Je ne m'en souvenais pas du tout, mais quand vous gagnez en 2002, elle lance un "Oh merde, passe caméra !"
02:57 - Ah, dur, dur. - C'est fou ça.
03:00 - Oui, c'est fou parce que... - Vous entendiez déjà pas bien avant que ça commence.
03:03 - Je ne la connaissais pas, on ne se connaissait pas du tout. Mais moi j'étais un peu atypique, j'avais 23 ans, et puis je n'avais pas ma langue dans ma poche.
03:09 Vous savez, le lendemain, je suis élue et Paris Match, je pose un ombril à l'air et ils titrent "La Révolution, une mise sacré caractère".
03:18 Je pense que Geneviève, elle a eu peur. Elle a eu peur, elle s'est dit "est-ce que je vais réussir ? Est-ce qu'elle va être malléable ?"
03:22 Et je pense avoir réussi à lui démontrer qu'on pouvait ne pas être du même avis, mais qu'il pouvait y avoir une relation assez passionnelle,
03:29 mais qu'on pouvait bien travailler ensemble.
03:30 - Il y a une anecdote géniale d'ailleurs, vous lui demandez pourquoi elle a fait de la chirurgie esthétique, alors même que c'est interdit pour les miss.
03:36 - Oui, et elle m'avait beaucoup touchée ce jour-là parce qu'elle me dit "Mais Sylvie, je le dois au public".
03:40 J'ai dit "Mais pourquoi ? Vous êtes toujours la première à dire qu'il ne faut pas faire de chirurgie".
03:43 Elle me dit "Mais oui, je le dois". Et j'avais trouvé ça déjà très touchant à ce moment-là.
03:50 Elle qui avait une goye, un sacré caractère. Et oui, j'avais trouvé ça beau en fait. Je trouvais ça bien.
03:56 - Vous racontez dans ce livre le monde des miss, parce que vous avez guidé, vous avez épaulé beaucoup de miss.
04:01 Elles ne vous l'ont pas toujours très bien rendu. Vous l'écrivez vous-même, c'est un peu Dallas quand même le monde des miss.
04:07 - Oui, mais dans une famille c'est un peu Dallas. C'est pour ça que je dis Dallas, parce qu'en fait Miss France c'est une grande famille.
04:11 Donc comme dans toutes les familles, il y a parfois des jalousies, on s'entend, on se dispute, on s'envie.
04:17 Parfois il y a effectivement un petit manque de reconnaissance, mais c'est quand même une super famille.
04:22 - Mais quand il y a des miss qui refusent de se croiser pour un shooting, pour une association, on devient dingue quand on dirige.
04:27 - On devient un peu dingue, oui. Mais ça se fait, ça se passe.
04:32 - En fait vous avez été avocate auprès des miss en quelque sorte. C'était votre vocation et puis vous avez transformé les choses dans la vraie vie.
04:39 - Oui, peut-être que j'étais prédisposée pour faire des compromis et faire des traités.
04:44 - Vous avez toujours veillé à l'image des miss. Alors en 20 ans le monde a beaucoup changé.
04:48 Le narcissisme est devenu une valeur de notre société, nos socios ont pris une place dingue.
04:53 Au début il fallait veiller aux photos olé olé, vous avez veillé aussi aux décolletés qui étaient trop plongeants.
04:58 Pourquoi vous avez toujours tenu à protéger l'image de l'institution ?
05:01 Vous dites à un moment donné dans le livre "tenir et se tenir", mais vous l'avez appliqué aux miss aussi ça ?
05:05 - Oui, parce que Miss France ça a plus de 100 ans, que vous regardez les chiffres aujourd'hui.
05:08 Alors je sais que c'est des criées, là on va avoir un débat, mais Miss France c'est un peu un conte de fait des temps modernes.
05:13 On est dans une société où l'actualité est très lourde. Quand on regarde les scores, ça fait encore plusieurs millions de téléspectateurs.
05:20 Oui, ça fait rêver, c'est des belles robes, des paillettes, des jeunes femmes qui se tiennent bien, qui sont souriantes, ça fait du bien.
05:26 Et je trouve qu'il faut protéger ce concours parce qu'il faut donner la possibilité aux gens de continuer à rêver s'ils en ont envie.
05:32 - J'en viens à la place de ce concours, justement dans la France de 2024. Il a été attaqué à une époque, il y a quelques mois encore, par des féministes ce concours qui estimait que
05:41 Miss France n'avait plus sa place dans notre pays. La ministre de l'époque, d'ailleurs Marlène Schiappa, vous avez soutenu.
05:45 Elles vous ont touché ces attaques, est-ce que vous les avez comprises ?
05:49 - Non, je ne les ai toujours pas comprises.
05:51 Non, je ne les ai pas comprises, mais je le dis souvent, le féminisme c'est la possibilité de faire ce qu'on veut quand on a envie de le faire.
05:58 Et ce que j'essaye d'expliquer c'est en quoi des jeunes femmes qui sont brillantes, je cite Marine L'Orphelin qui est médecin,
06:05 qui est jolie et qui a eu envie avant de se lancer dans cette vie un peu rangée de carrière,
06:12 qu'elle avait envie de se lancer un petit challenge. Ça ne lui posait aucun problème de se soumettre au vote des téléspectateurs.
06:17 En quoi c'est un problème ? Une jeune femme s'assume, assume le regard et je peux vous dire que quand elles sont élues Miss France,
06:23 on va voir les critiques qu'elles ont sur les réseaux sociaux, les filles elles tiennent là, elles sont là, elles tiennent.
06:28 Et je trouve ça, moi je suis super fière de toutes ces femmes qui ont ce...
06:33 Ben voilà, c'est...
06:36 Elles y vont quoi, elles n'ont pas peur et je ne comprends pas les féministes.
06:38 - Et vous êtes passée par là, vous avez été élue devant 12 millions de personnes et explosée.
06:41 - Mais oui, moi je voulais pareil, je voulais être avocate, j'étais dans ma petite vie bien rangée,
06:45 je préparais le CRFPA et puis tout d'un coup je me suis dit que tiens, si j'allais faire un coucou à Jean-Pierre,
06:49 je ne me voyais pas du tout gagner Miss France, c'est que j'étais un peu atypique.
06:51 Mais si on a envie de rêver, pourquoi on ne le ferait pas en fait ?
06:54 C'est comme si demain, vous avez un étudiant qui est en médecine et qui a envie d'aller participer à Koh-Lanta
07:01 avant tout d'un coup de continuer ses études. On va le laisser faire.
07:04 Pourquoi est-ce que tout d'un coup, si c'est pour Miss France, ça serait un problème ?
07:07 Surtout quand vous avez encore 7 millions de téléspectateurs qui regardent l'émission.
07:10 - Alors, autour de la table, votre regard sur cet événement effectivement très populaire qui a réuni des millions de téléspectateurs.
07:15 Est-ce que ce concours a sa place dans la France de 2024 ?
07:17 Est-ce que les évolutions aussi, ouverture aux mères de famille, aux personnes transgenres étaient nécessaires ?
07:21 Est-ce que le Miss France bashing vous agace ?
07:24 Je commence avec vous Etienne Jarnel, parce que pendant la pub, puisque je dévoile absolument tout ce qui se passe en rentaine,
07:28 vous nous avez dit que vous rêviez d'être Mister France. Donc je commence avec vous.
07:31 - Oui, c'est un rêve passé malheureusement, j'ai peur que ça ne se produise jamais.
07:35 - Il n'y a plus de critères d'âge, vous pouvez y aller maintenant.
07:37 - Oui, c'est vrai. - Bien sûr, ça a changé.
07:39 - C'est parti alors. Vous venez de révéler une vocation.
07:42 Non, moi je suis fasciné par cette envie d'interdire, la furie d'interdire dans la société française,
07:46 et peut-être même pas seulement en Europe et au Occident, des choses qui déplaisent.
07:50 Mais si ça vous déplaît, ne participez pas. Si ça vous déplaît, ne regardez pas.
07:53 Laissez les gens vivre. Vous savez, c'est ce polémiste du siècle dernier, même du début du siècle dernier,
08:01 Henri Mencken, qui avait cette phrase magnifique, il disait "le puritanisme, c'est la hantise que quelqu'un,
08:06 quelque part, puisse être heureux".
08:08 Et je crois qu'on assiste à une époque prodigieusement puritaine.
08:12 On voudrait purifier de tout ce qui nous déplait, alors ça déplait à des gens,
08:15 mais aller voir autre chose, je ne sais pas, liser le monde.
08:19 - Ah, puis cette habitude de vouloir tout changer, de tout casser. Moi, je ne comprends pas.
08:23 - Valérie Travert. - Interdire.
08:25 - Alors, oui, moi, toute féministe que je suis, je ne suis pas contre l'interdiction,
08:30 je ne cherche pas à interdire les Miss France.
08:32 C'est bien que ça ait évolué. Après, je reste un peu gênée par les défilés en maillot de bain,
08:38 et par le contrôle du tour des cuisses, des tailles.
08:41 - Mais pas du tout. Regardez, Valérie, pardon, mais j'ai assisté à un combat de boxe, il n'y a pas très longtemps,
08:45 on fait monter les sportifs sur une balance.
08:48 - Oui, on peut rien avoir. - Mais nous, on n'a jamais pesé une Miss France,
08:50 on n'a jamais pris un tour de taille. - Ce n'est pas la même chose.
08:53 - Il y a quand même des critères, des parts. - Mais non, il n'y a pas de critères.
08:56 J'ai eu le malheur de dire qu'on a des candidats qui font un 42 ou un 44,
08:59 et on me dit "Ah, c'est une menteuse". Mais bien sûr que si.
09:01 - Mais moi, j'aimerais que ce soit plus inclusif,
09:04 et en fait, parce que je m'occupe de certaines jeunes filles handicapées,
09:08 et finalement, après le succès d'un petit truc en plus,
09:11 beaucoup de mamans aimeraient qu'il y ait ce genre de concours
09:14 pour des personnes porteuses de handicap.
09:17 On voit, il y a les Jeux Olympiques, il y a les Jeux Paralympiques,
09:20 pourquoi il n'y aurait pas ce concours pour des personnes porteuses de handicap ?
09:23 On voit qu'elles sont fières aussi, même dans un fauteuil roulant,
09:26 même avec une jambe en moins, même avec une trisomie 21.
09:29 Donc voilà, ouvrons le concours, ou peut-être un deuxième, et pourquoi pas ?
09:33 Alors, Sylvie Tellier, qui a été une formidable directrice générale,
09:36 qu'elle prenne la tête d'un concours comme celui-là.
09:38 - Je dis juste attention de ne pas vouloir mettre tous les gens au même endroit.
09:41 - Non, on peut le faire, comme les Paralympiques, dans une deuxième séquence, ensuite.
09:46 Et Sylvie, je vous invite à le créer.
09:49 - Un petit truc en plus, pourquoi pas, pour un nouveau concours.
09:53 Il y a des gens qui tournent sur eux-mêmes pour lancer le plus loin possible un morceau de métal.
09:56 C'est totalement idiot, mais ça s'appelle le lancer du marteau, et c'est aux Jeux Olympiques.
10:00 Il y a des gens qui rêvent d'être champions olympiques de lancer de marteau.
10:02 Arrêtons de trier parmi les rêves des gens,
10:04 ceux qui rêvent d'être proclamés meilleurs pâtissiers de France,
10:07 ou meilleurs cuisiniers, ou meilleurs DJ,
10:09 et bien ils font les concours, ou meilleurs chanteurs,
10:11 et puis il y a des gagnants, et on sait bien que ce gagnant n'est pas forcément
10:14 le vrai meilleur pâtissier, parce que tout ça est subjectif,
10:16 mais quand même, ça participe du rêve, et il y a des tas de gens qui se disent
10:19 "bah pourquoi pas moi, ou j'aurais voté pour l'autre", et ça fait une société.
10:23 Miss France n'est pas la plus belle femme de France,
10:27 puisque la beauté c'est subjectif, nous avons chacun nos critères, nos canons.
10:31 Mais c'est à un moment donné un pays qui se dote d'une ambassadrice
10:34 qui va porter avec ses qualités, et elles sont de plus en plus intellectuelles,
10:38 et pas seulement plastiques, une voix, un moment de modernité.
10:42 Il faut encadrer certains excès, je pense qu'on a eu raison d'interdire
10:45 les mini-Miss, comme pour beaucoup de choses avant un certain âge,
10:49 on n'est pas dans le discernement, mais après, oui, multiplions peut-être
10:53 ces concours, peut-être qu'on arrivera même à trouver une catégorie de Miss
10:56 où Étienne Gernel sera capable de gagner.
10:58 - C'est possible ça ou pas Sylvie Tellier ?
11:01 Non parce qu'Étienne serait...
11:03 - Le bon parmi nous n'est pas vécu !
11:04 - Il n'y a pas de bouton joker !
11:06 - Mettez-le dans le jury, ça ira beaucoup mieux !
11:08 - Le soupir que vous avez pour l'entrée est terrifiant !
11:11 - Non mais j'ai rien à réagir sur ce que disait Christophe Barbière,
11:14 en fait surtout, les Miss France ne revendiquent rien !
11:17 Enfin, je veux dire, on ne revendique rien, on a juste, on dit "on participe à un concours de beauté,
11:21 on l'assume, on est contente". Une fois que vous êtes Miss France,
11:24 vous faites le tour des régions, vous allez voir les gens, les petites filles,
11:26 vous donner du rêve...
11:28 En quoi ça dérange ?
11:30 - Ça participe à beaucoup de mouvements caritatifs aussi,
11:32 qui se permettent d'aider les bonnes femmes.
11:34 - J'ai une association qui s'appelle "Les Bonnes Fées", on est 17, on lève des fonds,
11:37 on finance tous les soins de support, je peux vous dire, je viens d'apprendre
11:41 que j'ai une amie qui a 47 ans, qui est atteinte du cancer,
11:44 et bien à un moment donné, je me dis "au moins ça sert à quelque chose cette médiatisation",
11:47 j'ai passé trois coups de fil, on lève de l'argent, on offre ces soins de support
11:51 à ces femmes, ces hommes qui sont en chimiothérapie, et ça on ne pourrait pas le faire si on n'était pas Miss France.
11:55 Donc c'est là que je dis merci la vie et que je dis aux féministes "laissez-nous tranquilles".
11:58 - Sylvie Tellier... - Pas toutes les féministes !
12:00 - Mais je suis féministe en plus, en plus je suis une féministe, donc
12:04 pour moi c'est le mauvais côté du féministe.
12:07 - Bon, vous restez avec nous Sylvie Tellier, couronne et préjugée, votre livre est en librairie,
12:11 on vous garde autour de la table avec toute l'équipe, Etienne Gernel, Valérie Trier-Weller,
12:14 Christophe Barbier et Cyprien, tous ensemble maintenant on va aider un auditeur ou une auditrice
12:18 à gagner un joli cadeau dans le grand quiz de RTL Bonsoir, en jeu ce soir s'il vous plaît,
12:22 un week-end en relais et château, à tout de suite !
12:24 RTL

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