L'émission "Comme un Lundi !" du 27 novembre 1995, animée par Christophe Dechavanne, abordait le thème de l'influence américaine sur la culture française sous le titre "Sommes-nous envahis par l'Amérique ?".
L'émission explorait divers aspects de cette influence, notamment :
La présence de produits et de marques américaines en France : L'émission montrait des exemples de produits américains omniprésents dans la vie quotidienne des Français, tels que Coca-Cola, McDonald's et Disney.
L'influence de la culture américaine sur les médias français : L'émission soulignait la forte présence de films, de séries télévisées et de musique américains dans les médias français.
L'adoption de modes et de tendances américaines par les Français : L'émission illustrait l'influence de la culture américaine sur les vêtements, la coiffure et le langage des Français.
Le débat autour de l'influence américaine
L'émission présentait des points de vue divergents sur la question de l'influence américaine. Certains invités exprimaient des inquiétudes quant à l'homogénéisation culturelle et à la perte de l'identité française face à la domination américaine. D'autres soulignaient les aspects positifs de l'influence américaine, tels que l'ouverture au monde et l'accès à une diversité de produits culturels.
L'émission ne tirait pas de conclusion définitive sur la question de savoir si la France était "envahie" par l'Amérique. Elle visait plutôt à susciter une réflexion et un débat sur ce sujet complexe.
Contexte de l'émission
L'émission "Comme un Lundi !" était diffusée à une époque où la mondialisation s'intensifiait et où l'influence américaine sur la culture mondiale était de plus en plus visible. La question de l'identité culturelle et de la préservation des cultures locales face à l'influence globale était un sujet d'actualité important.
Impact de l'émission
L'émission "Sommes-nous envahis par l'Amérique ?" a contribué à sensibiliser le public français à la question de l'influence américaine sur la culture française. Elle a également suscité un débat public sur ce sujet important.
L'émission explorait divers aspects de cette influence, notamment :
La présence de produits et de marques américaines en France : L'émission montrait des exemples de produits américains omniprésents dans la vie quotidienne des Français, tels que Coca-Cola, McDonald's et Disney.
L'influence de la culture américaine sur les médias français : L'émission soulignait la forte présence de films, de séries télévisées et de musique américains dans les médias français.
L'adoption de modes et de tendances américaines par les Français : L'émission illustrait l'influence de la culture américaine sur les vêtements, la coiffure et le langage des Français.
Le débat autour de l'influence américaine
L'émission présentait des points de vue divergents sur la question de l'influence américaine. Certains invités exprimaient des inquiétudes quant à l'homogénéisation culturelle et à la perte de l'identité française face à la domination américaine. D'autres soulignaient les aspects positifs de l'influence américaine, tels que l'ouverture au monde et l'accès à une diversité de produits culturels.
L'émission ne tirait pas de conclusion définitive sur la question de savoir si la France était "envahie" par l'Amérique. Elle visait plutôt à susciter une réflexion et un débat sur ce sujet complexe.
Contexte de l'émission
L'émission "Comme un Lundi !" était diffusée à une époque où la mondialisation s'intensifiait et où l'influence américaine sur la culture mondiale était de plus en plus visible. La question de l'identité culturelle et de la préservation des cultures locales face à l'influence globale était un sujet d'actualité important.
Impact de l'émission
L'émission "Sommes-nous envahis par l'Amérique ?" a contribué à sensibiliser le public français à la question de l'influence américaine sur la culture française. Elle a également suscité un débat public sur ce sujet important.
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TVTranscription
00:00:00 ♪ Waiting for my man ♪
00:00:02 ♪ Doudou doudou doudou doudou doudou doudou doudou ♪ - L'horride, la compilation de référence en 17 titres.
00:00:06 ♪ Doudou doudou doudou doudou doudou doudou ♪
00:00:08 ♪ ♪ ♪
00:00:10 [Bruit de la laveuse]
00:00:12 - Oh, c'est doux. C'est neuf ?
00:00:14 - Non, lavé avec mirelaine et en machine.
00:00:16 - Le mien est si riche, je dois utiliser...
00:00:18 - Une lessive non adaptée à la laine.
00:00:20 - Les tests le montrent. Certaines lessives contiennent des substances qui peuvent altérer la laine.
00:00:24 Avec Mirelaine Supra en machine, elle reste douce comme neuve.
00:00:27 [Bruit de la laveuse]
00:00:29 [Bruit de la laveuse]
00:00:31 - Oh ! Hop là !
00:00:33 - Hum, c'est doux. C'est neuf ?
00:00:35 - Non, lavé avec mirelaine en machine. Laissez.
00:00:37 Mirelaine Supra en machine, c'est doux comme neuf.
00:00:39 ♪ Douce nuit, sainte nuit ♪
00:00:47 Barbara Hendrix chante Noël.
00:00:49 ♪ Douce nuit, sainte nuit ♪
00:00:51 L'émotion partagée.
00:00:53 ♪ Douce nuit, sainte nuit ♪
00:00:55 [Musique]
00:01:01 - Mardi, 22h30, LME au cœur de l'actualité.
00:01:05 Les petits commerçants.
00:01:07 Y-a-t-il une guerre entre les PME et les grandes surfaces ?
00:01:10 A l'heure où Alain Juppé lance un plan de soutien, LME a enquêté et fait le point.
00:01:14 Lady Diana.
00:01:16 La famille royale déstabilisée.
00:01:18 Pourquoi a-t-elle parlé ?
00:01:20 Une semaine après l'interview, l'opinion se passionne encore plus.
00:01:23 Léon Zitrone. Sa dernière rencontre avec Guillaume Durand.
00:01:26 LME, mardi 22h30 sur TF1.
00:01:30 [Musique]
00:01:35 [Bruit de pas]
00:01:37 [Bruit de pas]
00:01:45 [Bruit de voiture]
00:01:50 [Bruit de pas]
00:02:00 Peugeot 106, c'est la première fois que les hommes sont fous de la voiture de leur femme.
00:02:05 Peugeot, pour que l'automobile soit toujours un plaisir.
00:02:09 [Musique]
00:02:16 [Musique]
00:02:20 Avec Yolette Pacard, comme un lundi.
00:02:24 [Musique]
00:02:28 [Applaudissements]
00:02:33 [Musique]
00:03:02 [Applaudissements]
00:03:06 Mesdames, messieurs, bonsoir.
00:03:08 Mesdames, mes invités, bonsoir.
00:03:10 Bonsoir, messieurs.
00:03:11 Et bonsoir, public ici présent.
00:03:13 J'espère que vous avez passé une bonne semaine.
00:03:15 Comme un lundi numéro 12, donc bonsoir, good evening.
00:03:18 J'espère que vous avez passé un bon week-end,
00:03:20 que vous n'avez pas abusé d'hamburgers ou au fast-food.
00:03:24 Ou alors que vous avez ensuite fait un sacré jogging en t-shirt.
00:03:27 Aujourd'hui, lundi, on reprend le job, le business n'attend pas.
00:03:30 On n'a pas besoin d'un brainstorming ou d'une étude de marketing
00:03:33 pour notre show de ce soir et pour nous rendre compte que l'Amérique est partout
00:03:36 et que nos cultures, loisirs, industries, modes de vie
00:03:39 sont imprégnés de l'American way of life.
00:03:42 Faut-il s'en plaindre ou être enjoy ?
00:03:44 Nous en parlerons tout à l'heure.
00:03:45 Mais avant, un petit tour, comme d'habitude, au Saloon.
00:03:48 We'll be back.
00:03:49 Moi, je les aime, les Américains.
00:03:52 Parce qu'en 40, quand ils sont arrivés, j'étais Prince de la Madeleine.
00:03:54 Je les ai vus arriver, des livrances.
00:03:57 Il y a de bonnes choses, sûrement, là-bas.
00:03:59 Il y a beaucoup de mauvaises.
00:04:00 Beaucoup.
00:04:02 Je ne sais pas si vous avez déjà mangé américain, vous.
00:04:04 C'est dégueulasse.
00:04:05 C'est tout, c'est dégueulasse.
00:04:08 Ça dépend des pays.
00:04:09 Vous allez en Angleterre, vous allez en Amérique, c'est dégueulasse.
00:04:12 Toi, tu y vas au McDonald's ?
00:04:13 Non, moi, je n'y vais pas.
00:04:14 Moi non plus.
00:04:15 Ah, parce que pour gagner du pognon en prenant des casse-croûtes
00:04:18 dans un pays où nous avons justement des spécialistes qu'on appelle gouverniers
00:04:22 qui nous faisaient des casse-croûtes comme ça
00:04:24 pour arriver à s'implanter chez nous, ils sont fous.
00:04:26 Sur les trois quarts de la radio...
00:04:29 Musique américaine, américaine, ça plaît aux gens aussi, attention.
00:04:32 Ah oui, ça plaît beaucoup.
00:04:33 Ça plaît.
00:04:34 Il y a trop de films américains.
00:04:35 Pas d'options.
00:04:36 Bien sûr.
00:04:37 Pas trop d'options.
00:04:38 Regarde, vous avez un machin, c'est de la tuerie à chaque coup.
00:04:41 Ah, ben oui.
00:04:42 C'est l'histoire du Vietnam sans arrêt.
00:04:44 C'est fou, ça.
00:04:45 Vous allez prendre un film de Wester, hein,
00:04:48 que en France, ils ne sont pas capables de le faire.
00:04:52 Ils ont peut-être l'endroit où le faire,
00:04:56 c'est-à-dire un terre-plein, un désert,
00:04:59 ils font toujours...
00:05:00 Ils font toujours un montage.
00:05:02 Mais les Américains, Western,
00:05:07 c'est un film américain.
00:05:10 Purement américain.
00:05:12 Non ou pas ?
00:05:13 Voilà, donc les avis sont partagés,
00:05:17 et visiblement, vous pouvez applaudir ces messieurs qu'on vient de voir,
00:05:19 ces jeunes femmes, ces dames.
00:05:21 Bienvenue à Comme un Lamy, donc, pour cette émission en direct,
00:05:24 vous le savez, composée de deux équipes, une bleue et une jaune,
00:05:26 les jaunes ayant des choses à dire, les bleues ayant aussi des choses à se dire,
00:05:29 et peut-être même des choses à dialoguer entre elles,
00:05:32 il y a un micro qui est en train de déconner.
00:05:34 Renaud, tout de suite, bonsoir, votre...
00:05:35 Bonsoir.
00:05:36 ...sondage de la semaine ?
00:05:37 Voilà, donc comme toutes les semaines,
00:05:38 Ipsos sonde pour nous, pour Comme un Lamy,
00:05:41 un certain nombre de personnes qui font partie du panel.
00:05:43 Ce panel, il est issu d'un échantillon représentatif, évidemment.
00:05:46 De la population française.
00:05:47 Voilà, et donc, Ipsos a posé la question,
00:05:49 avez-vous le sentiment qu'en France,
00:05:51 on s'américanise de plus en plus ?
00:05:53 Très grosse majorité, 70% de oui, des personnes interrogées,
00:05:56 pensent que oui, on est en France.
00:05:57 Mais ça ne dit pas si les gens ont peur ou s'ils sont inquiets ?
00:06:00 Ah non, non, ça ne dit pas du tout si ça les inquiète.
00:06:02 27% disent non, on n'est pas en train de s'américaniser.
00:06:05 3% ne se prononcent pas.
00:06:06 Bien, donc nous allons voir ça un petit peu plus dans le détail,
00:06:08 nous allons voir ça un petit peu plus dans le détail,
00:06:10 je ne sais pas si les micros fonctionnent.
00:06:11 Voilà, le sondage, bien sûr, évolue tout au long de l'émission,
00:06:13 et je vous tiens au courant.
00:06:14 Ça veut dire qu'on va se retrouver à Renault-Stade avec grand plaisir.
00:06:16 Lors, en votre équipe jaune ce soir, de qui et de quoi est-elle composée ?
00:06:18 Alors, il y a quelques têtes connues, bien évidemment, qu'on ne peut pas louper.
00:06:21 Quelques têtes connues qu'on ne peut pas louper,
00:06:23 des Américains, des Français, qui veulent montrer en clair
00:06:25 qu'il ne faut pas, surtout pas, avoir peur des États-Unis,
00:06:28 mais bien au contraire, accueillir tout ce qui vient de là-bas,
00:06:31 de manière amicale, fraternelle,
00:06:33 et que si parfois on a envie de lutter contre l'influence réelle,
00:06:36 ou pas, on verra ce soir, des Américains ou de la culture américaine,
00:06:39 plutôt que de fermer nos frontières,
00:06:41 il vaudrait mieux d'être meilleur que, parfois,
00:06:43 plutôt que de proposer de mauvais produits, de mauvais disques,
00:06:45 de mauvais films, etc.
00:06:47 Bien. Pascal ?
00:06:49 Nous, notre équipe bleue...
00:06:50 Ah, c'était le vôtre alors ?
00:06:51 Voilà, c'était le mien, pardon.
00:06:52 C'est peut-être un micro de fabrication américaine.
00:06:54 L'équipe bleue, elle est presque tricolore aujourd'hui, j'allais dire.
00:06:59 Elle est effectivement française, mais pas chauvine.
00:07:01 Elle dit qu'effectivement, on s'américanise,
00:07:04 qu'on s'américanise, c'est malheureusement, parfois,
00:07:07 pour une culture, un peu une sous-culture,
00:07:09 hamburger, Coca-Cola, argent, dollar, etc.
00:07:12 C'est des choses qui nous viennent des Etats-Unis,
00:07:14 qui sont pas forcément très bonnes,
00:07:15 qui sont parfois paradoxales,
00:07:16 comme la morale, l'ultra-morale,
00:07:18 et puis en même temps, l'ultra-violence aussi,
00:07:20 et puis surtout que les Américains nous envoient beaucoup de choses,
00:07:23 mais qu'ils laissent peu de choses de chez nous pénétrer chez eux,
00:07:25 et que c'est peut-être dommage.
00:07:27 Ça, ça s'appelle le protectionnisme,
00:07:28 mais on en aura peut-être pas besoin, on en parlera tout à l'heure.
00:07:30 Je vais poser la première question, si vous voulez bien,
00:07:32 à votre voisin de droite, Claude Cabane,
00:07:33 qu'on a présenté en chef de l'Humanité.
00:07:35 Oui, bonsoir.
00:07:36 Vous êtes communiste, Claude Cabane.
00:07:37 Oui.
00:07:38 Est-ce que le communisme que vous êtes a peur de l'influence américaine ?
00:07:41 J'aime le peuple américain, j'aime la culture américaine,
00:07:46 tout mon imaginaire...
00:07:48 Vous êtes dans le mauvais camp, là, pour l'instant.
00:07:50 Oui, oui, oui, oui.
00:07:51 C'est le camp bleu.
00:07:53 Tout mon imaginaire a été construit à partir de la culture américaine.
00:07:57 J'ai par exemple eu une passion pour les Dorses,
00:08:01 et pour Bilalé, et toute la littérature américaine,
00:08:05 et pourtant, je n'ai peur de rien.
00:08:08 Non, non, quand je dis peur, c'est un mot...
00:08:10 Vous êtes un peu inquiet, voilà.
00:08:12 Je m'inquiète de deux choses.
00:08:13 La première, de la puissance américaine,
00:08:17 qui semble aujourd'hui régner sur le monde et être unique.
00:08:21 Vous parlez de la puissance militaire, là ?
00:08:23 Puissance militaire, industrielle, économique, technologique, financière,
00:08:28 et j'ai peur que l'Amérique ne veuille devenir le gouvernement du monde.
00:08:32 Et la deuxième, j'ai peur que la société américaine, telle qu'elle est aujourd'hui,
00:08:37 elle ne pénètre les autres sociétés du monde.
00:08:40 Et je vais prendre un petit exemple,
00:08:42 je trouve que la marionnette des Guignols de l'Info,
00:08:46 pardonnez-moi, c'est une chaîne amie et concurrente, je crois.
00:08:48 Oh, ses camarades.
00:08:49 De chambre bleue.
00:08:50 Voilà, voilà.
00:08:51 Le commandant Sylvestre de la World Company,
00:08:55 il me semble bien symboliser cette situation.
00:08:58 Une caricature, mais enfin, c'est l'objet du caricature.
00:09:00 Un mot simplement, à quelques kilomètres d'ici, il y a une situation exemplaire.
00:09:05 Il y a une fac qui est privée, qui est payante, qui est rutilante.
00:09:11 C'était la semaine dernière, Claude.
00:09:12 Ah oui, mais quand même, c'est un bel exemple.
00:09:14 Où l'on accède lorsqu'on a de l'argent, ça s'appelle la fac Pascua,
00:09:18 et à côté il y a Nanterre,
00:09:20 où 30 000 étudiants sont assemblés dans des conditions extrêmement difficiles,
00:09:26 et je crois que c'est un symbole de ce que peut devenir la société française.
00:09:30 De l'américanisation de la société française.
00:09:32 Voilà, voilà.
00:09:33 C'est ce qu'on appelle raccrocher l'actualité, Claude.
00:09:34 Et je crois que les étudiants n'en veulent pas, ils le disent avec beaucoup de bruit et de force.
00:09:38 Qu'est-ce qu'on pense, alors là il y a un rapprochement avec la fac Pascua qui a fait...
00:09:44 Je crois qu'on pourrait parler à quelqu'un qui est avocat,
00:09:46 qui a été aussi universitaire, qui est maître small-over,
00:09:49 et qui a la particularité d'être avocat américain.
00:09:51 Petit aspirateur en français.
00:09:52 Small-over, oui.
00:09:53 On n'est pas le premier à l'avoir dit.
00:09:56 Il n'est pas le premier, il ne sera pas le dernier.
00:09:58 Exactement.
00:09:59 Qui a la particularité d'être avocat, de vivre en France depuis 11 ans,
00:10:03 et d'être inscrit notamment au barreau des Hauts-de-Seine, à Nanterre.
00:10:07 D'ailleurs j'ai enseigné à Nanterre pendant plusieurs années.
00:10:10 Les conditions en Nanterre sont, en tout cas quand j'y étais, épouvantables.
00:10:15 Quand vous dites, quand vous entendez comme ça qu'il peut y avoir une inquiétude
00:10:18 de l'américanisation de la société française, donc européenne,
00:10:21 est-ce que ça vous... qu'est-ce que ça vous...
00:10:24 Il n'y a aucune raison d'être inquiet.
00:10:27 L'exemple que vous me soyez donné n'est pas tout à fait juste.
00:10:31 Il y a des écoles en France qui sont payantes, des écoles de commerce.
00:10:34 Que la fac Pascua est payante, c'est rien de particulier de nouveau.
00:10:40 Il y a des écoles où on peut payer des professeurs pour vous enseigner.
00:10:44 En manière d'université, si, c'est un peu nouveau.
00:10:46 Mais enfin, soit dit, les universités disent que ce ne sont pas...
00:10:48 Je ne vois pas une grande différence.
00:10:51 Parlons de l'influence américaine. Pensez-vous qu'elle est si importante ?
00:10:55 En France ? Oui, elle est importante.
00:10:57 Mais est-ce qu'il y a cette influence, cette éclat ? Je ne crois pas du tout.
00:11:01 Vous parlez de... Est-ce que l'Amérique envahit la France ?
00:11:04 Bon, invasion, on préconise quelque chose d'organisé.
00:11:09 Or, pour les gens qui connaissent bien les Etats-Unis,
00:11:12 les Etats-Unis en tout cas n'est pas quelque chose d'être très organisé.
00:11:15 Les Américains, oui, mais pas l'Etat, pas les Etats-Unis.
00:11:20 Donc l'Etat américain n'est pas organisé, mais la population américaine est organisée.
00:11:24 Nous sommes, enfin nous avons une attitude d'organiser, d'ailleurs,
00:11:27 sans doute nos origines fortement germaniques.
00:11:30 De bonnes origines, a priori, Christophe.
00:11:33 Oui, ça se peut foutre les pépettes aussi, hein, Julien.
00:11:35 Organisation germanique, on a vu ce que ça donnait quand même deux fois de suite.
00:11:38 Trois fois.
00:11:39 Il y a même en ce moment aux Etats-Unis toute une faune de gens qui sont anti-gouvernement, anti-impôt.
00:11:49 Oui.
00:11:50 Non mais je suis très sérieux.
00:11:52 En France aussi.
00:11:53 Non, mais je veux dire, là-bas, c'est pas géré par le gouvernement.
00:11:58 C'est le peuple.
00:12:00 Excusez-moi, c'est le peuple qui gère les impôts ?
00:12:02 Oui, non, non, mais...
00:12:03 Bah si nous on gère les impôts, ça va être un sacré bordel, je peux vous le dire.
00:12:07 Il y a des gens, des espèces de survivalistes qui ne payent plus d'impôts.
00:12:11 Il y a une forme de terrorisme là-dessus.
00:12:13 Ils ne veulent plus être dirigés par le gouvernement.
00:12:15 Ah oui, oui, ça ce sont les extrémistes, alors.
00:12:17 Non, je crois que ce que veut dire Dick River, c'est qu'il y a...
00:12:19 Monsieur, on va vous présenter, monsieur, pardonnez-moi.
00:12:21 Jean-Gabriel Frédé et notre...
00:12:22 Comment vous appelez ça ?
00:12:23 Jean-Gabriel Frédé, je parlais de vous.
00:12:25 On n'est pas dirigés, ils sont pas dirigés par le gouvernement.
00:12:27 C'est ça que je veux dire.
00:12:29 Non, mais je comprends.
00:12:31 Pas tous, mais la plupart quand même.
00:12:34 Il y a des lois qui régissent quand même les états, la fiscalité de chaque état, etc.
00:12:37 Mais il y a des groupes, on dirait, extrémistes...
00:12:40 Oui, comme le dingue qui a fait sauter l'immeuble.
00:12:43 Oui, ils sont contre le gouvernement.
00:12:45 Non, mais c'est pas ça.
00:12:46 Il y a une attitude complètement différente du peuple américain vis-à-vis de l'état
00:12:51 qui est inconcevable en France.
00:12:55 Une parano-antigovernement.
00:12:57 Même ceux qui ne sont pas parano,
00:12:59 le fondement de notre état était quand même dans une révolution
00:13:03 contre un gouvernement tyrannique qui était l'Angleterre à l'époque.
00:13:07 Et toute la base de la constitution, justement,
00:13:09 essaie de limiter le pouvoir de l'état
00:13:12 et qui de force aussi désorganise dans une certaine mesure
00:13:18 et ne crée pas une monolithe américaine.
00:13:20 Jean-Gabriel Frédé, vous voulez dire quelque chose ?
00:13:22 Je comprends ce que dit le conservateur et qui est le décripteur officiel du décriveur.
00:13:25 Allez-y Jean-Gabriel.
00:13:27 Non, non, non, tout simplement c'est un état fédéral.
00:13:29 Il y a une tradition de refus du pouvoir centralisé,
00:13:32 une tradition très très forte anti-washingtonienne.
00:13:35 Et le décriveur a complètement raison.
00:13:37 En ce moment, elle peut prendre des formes très paranoïales.
00:13:39 Et graves.
00:13:40 Et graves parfois, parce qu'il y a des milices qui se constituent,
00:13:42 il y a des gens qui refusent de payer l'impôt et ça peut tourner.
00:13:45 Dans un des états qui est proche du Canada.
00:13:47 Oui, le Montana, le Idaho, toute cette région du Nord-Ouest
00:13:51 où il y a une tradition de toute façon très très forte de résistance à l'état.
00:13:55 Et en plus ils sont armés.
00:13:57 Et naturellement ils sont armés jusqu'au dos.
00:13:59 Voilà, mais ça on va parler des armes tout à l'heure.
00:14:01 J'aurais aimé tourner vers Pascal Sevran qui est là.
00:14:03 Qu'on ne présente plus.
00:14:05 Non, mais qui est là, qui mène un combat.
00:14:07 Alors lui depuis des années, c'est vrai, vous êtes une espèce de combattant.
00:14:09 Contrairement notamment à la culture française.
00:14:11 La culture et la chanson française.
00:14:13 J'ai la raison.
00:14:14 Est-ce que c'est un combat que vous pourriez juger éventuellement d'arrière-garde ?
00:14:19 Ou est-ce que vous dites qu'il faut encore se battre
00:14:21 et que la chanson française, la culture française existe de par le monde ?
00:14:24 J'aimerais dire deux choses.
00:14:26 D'abord, les loges des américains, d'abord parce que de leur point de vue,
00:14:30 leur culture répandue partout dans le monde, ils s'y prennent très bien.
00:14:34 C'est la démission, la soumission et la passivité des européens
00:14:40 qui me fait sourire ou pleurer selon les cas.
00:14:43 Nous on est soumis.
00:14:44 Du point de vue des américains, ils exportent leurs produits, leurs savoir-faire, leurs musiques.
00:14:50 Et ils ont raison.
00:14:52 C'est plutôt les pays qui les reçoivent.
00:14:55 Alors si les pays différents d'Europe ou ailleurs veulent se faire coloniser,
00:14:59 l'esprit libre à eux.
00:15:01 Mais les...
00:15:02 Est-ce que vous avez le sentiment qu'on est colonisés ?
00:15:04 Vous en prenez un mot important.
00:15:05 Oui, c'est peut-être un mot fort.
00:15:07 Mais je me dis que dans toutes les villes de France,
00:15:10 lorsque les maires font des très belles villes, les centres-villes, les rues pavées,
00:15:16 on protège beaucoup les patrimoines, les Champs-Élysées à Paris.
00:15:19 Et quand je vois que de la restauration américaine avec une esthétique qui ne correspond pas du tout à la France.
00:15:26 À New York, ça va très bien. Il y a une poésie à New York.
00:15:28 C'est une ville que j'aime beaucoup.
00:15:30 C'est la poésie du néon.
00:15:31 Oui, quand on se trouve... ça va bien.
00:15:33 Puis moi j'aime bien la... mes places blanches, au café Cyrano,
00:15:37 là où Breton et Soupault ont inventé le surréalisme.
00:15:41 Je vois des quarts d'américains ou de japonais...
00:15:44 Ou d'allemands.
00:15:45 Ou d'allemands, qui viennent voir le Moulin Rouge.
00:15:47 Alors, ils sont obligés de mettre leur appareil photo comme ça,
00:15:50 parce que sans ça, ils photographient exactement quelque chose qui pourrait se trouver ailleurs que la place blanche,
00:15:55 là où habitaient Prévert et Boris Vian.
00:15:57 Alors moi je trouve que cette restauration-là, elle existe aussi, elle est très bien,
00:16:00 mais je trouve incroyable, invraisemblable,
00:16:03 qu'un ministère, qu'une mairie, supporte que place blanche à Paris.
00:16:07 Alors que des... oui, place blanche, que des étrangers viennent voir cet endroit,
00:16:12 ils aient dans leur axe de photo,
00:16:14 des pauvres japonais, on va leur demander s'ils sont à Paris ou à New York.
00:16:17 - A cause de l'architecture moderne...
00:16:19 - Parce que le café Cyrano est remplacé,
00:16:22 parce que le café Cyrano est remplacé par une restauration américaine libre-service,
00:16:26 et que, esthétiquement, ça va pas place blanche.
00:16:28 Quelques mots plus...
00:16:30 - L'instauration rapide...
00:16:31 - Quelques pas plus haut.
00:16:32 J'apprends il y a quelques jours, que le Cabane dira peut-être le contraire,
00:16:34 que le siège de l'humanité,
00:16:36 Jaurès va se retrouver dans sa tombe,
00:16:38 le siège de l'humanité va devenir, le journal l'humanité,
00:16:41 un mouvement, quel que soit, va devenir un restaurant.
00:16:44 Alors, je me dis que là, on est dans le monde à l'envers.
00:16:47 Et les Champs-Elysées, qui viennent d'être très bien refaits,
00:16:49 et qui sont très beaux,
00:16:50 ils n'ont pas résisté à coller ces restaurants-là.
00:16:52 Voilà ce que je dis simplement.
00:16:54 Les Américains ont raison, puisque nous sommes passifs.
00:16:57 Qu'ils continuent.
00:16:59 - Pascal, on va voir peut-être un sujet qui va illustrer parfaitement ce que va me dire notre camarade Pascal Sebran.
00:17:03 - Tout à fait, parce que nous avons, nous sommes amusés, tout bêtement,
00:17:05 à promener une caméra, comme un enfant se promenait dans les rues de Paris,
00:17:09 et cette invasion américaine, nous l'avons sentie de part...
00:17:11 - C'est pas la même erreur, mais c'est tout pareil. Allons-y.
00:17:14 [Musique]
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00:18:02 - Alors, en même temps, on se rend compte, et quand on lit les papiers,
00:18:08 notamment sur le succès de certains cafés américains,
00:18:11 dont on parle beaucoup, etc., pour pas les citer, qu'on vient de voir là,
00:18:14 on se rend compte que ça ne marchait pas,
00:18:16 quand ils avaient à l'intérieur une espèce de merchandising européen,
00:18:20 et que maintenant qu'ils se mettent à l'américaine avec des couleurs américaines,
00:18:23 des experts américains, des matériels américains,
00:18:26 alors là, commercialement, ça marche très très fort.
00:18:28 Comment vous expliquez que... Alors, vous dites "on est soumis",
00:18:30 et en même temps, il y a une forte demande.
00:18:32 - Oui, ça, c'est autre chose. - Ah oui, mais...
00:18:34 - Il est tout à fait normal que des jeunes gens aiment la musique américaine,
00:18:37 puisqu'on parlera de chansons peut-être tout à l'heure,
00:18:39 et moi, alors, vraiment, j'ai passé ma jeunesse à écouter les mêmes chansons que Dick,
00:18:44 et les Beatles qui ressortent maintenant, c'est magnifique,
00:18:46 c'est sans doute les plus grands compositeurs de musique actuelle.
00:18:49 Bon, ça, c'est... Qu'est une demande pour la bonne musique anglo-saxonne,
00:18:52 depuis des blés, les Beatles. - Ils sont anglais, oui.
00:18:54 - Oui, enfin, bon, bon, la culture anglo-saxonne...
00:18:56 Enfin, écoutez, on parle d'une invasion d'une culture étrangère.
00:18:59 - Mais là, on parle des Américains. - Alors, que les restaurants pas chers
00:19:03 américains sont amusants et que ça pèse aux jeunes gens, moi, je trouve ça très bien.
00:19:05 - Est-ce qu'ils sont pas remplis à longueur de journée ?
00:19:07 - Mademoiselle. - Alors, Carla Rosen, Carla Rosen,
00:19:09 je vais vous présenter. C'est une jeune femme tout à fait charmante,
00:19:12 belle représentante de l'Unité Unit, elle vit depuis quelques années en France,
00:19:15 elle est adjointe d'un patron d'une société d'informatique à Roissy.
00:19:19 - Et vous êtes américaine, hein ? - Voilà, je suis américaine,
00:19:21 - Vous allez dire quelque chose à ce grand Pascal. - d'origine française.
00:19:23 - Non, mais je répondais à monsieur, tout simplement, que les McDonald's
00:19:26 peuvent s'en plaindre, mais c'est rempli à longueur de journée,
00:19:28 et ça offre des emplois aux Français, également.
00:19:31 Donc, est-ce que c'est pas, justement, la loi de l'offre et de la demande
00:19:33 qu'on apprend à l'école dans les cours d'économie ?
00:19:36 - Ça, c'est le grand truc, hein. Ça, c'est le grand truc, c'est dire que les Américains
00:19:38 apportent des choses, certes, mais que ça fournit des emplois,
00:19:40 ça fait marcher l'économie, etc. - Et puis, un petit parfum d'exotisme,
00:19:45 moi, j'habitais 4 ans aux Etats-Unis, à New York,
00:19:48 et je sais que les croissanteries françaises font un tabac,
00:19:51 les restaurants français sont pleins, il doit y avoir au moins 250 restaurateurs français
00:19:56 qui font d'excellentes affaires à New York, et je ne vois pas de choc frontal
00:20:02 entre deux cultures, je crois que ça se règle au niveau de l'estomac
00:20:05 pour le plus grand bonheur des palais des uns et des autres.
00:20:07 - Je voudrais demander à Courtemange qui est un camarade...
00:20:10 - C'est scandaleux ! Ça fait 15 minutes que l'émission a commencé, j'ai rien dit !
00:20:15 - Rappelons que Michel Courtemange fait québécois.
00:20:17 - Est-ce que vous offrez une résistance plus importante, à votre avis,
00:20:21 que les Français, par exemple ? - Au niveau de la langue, oui, définitivement.
00:20:25 Moi, il y a des trucs que j'ai vus, que j'ai remarqués en France
00:20:28 qui étaient un petit peu... qui étaient un petit peu choquants pour le français...
00:20:31 - Pour le Canadien ? - Non, pour le français de France.
00:20:35 Pas le français québécois, mais le français de France.
00:20:37 Parce que, bon, moi, je vis dans un pays américain, mais je suis francophone.
00:20:41 - Oui, donc vous êtes vraiment entre deux choses.
00:20:43 - Ah oui, moi, j'ai les couilles qui trempent dans l'eau.
00:20:45 Donc, excusez-moi, excusez l'image, mais bon...
00:20:47 - Monsieur, je vous présente votre voisin de gauche, mais...
00:20:49 - Bonsoir. - ...pour quelques instants.
00:20:51 - Donc, il y a des choses qui sont quand même assez aberrantes
00:20:55 quand on regarde des films qui prennent l'affiche,
00:20:57 que ce soit "La totale" ou que ce soit "Trois hommes et un couffin"...
00:21:02 - "Mois de froid"... - Je parle au niveau de la culture...
00:21:04 Bon, où les américains vont carrément prendre le scénario du film
00:21:09 et vont mettre le paquet de budget là-dessus et nous le renvoyer ici
00:21:13 et carrément faire un pied de nez à la culture française.
00:21:16 En fait, ils font pas vraiment un pied de nez parce qu'ils ont pris la culture française,
00:21:19 mais ils ont injecté des millions de dollars américains
00:21:23 pour en faire, comme ils diraient, un vrai produit.
00:21:26 Donc, ça, je trouve ça un peu choquant que les gens ici
00:21:29 se fendent derrière en quatre pour produire des bons films
00:21:32 et puis que les américains, un coup que le fruit est mûr,
00:21:35 cueillent le fruit, mettent de l'argent par-dessus...
00:21:37 - Alors, qu'est-ce qu'on devrait faire ? On devrait dire "On ne vend pas les droits
00:21:39 des bons films français aux américains".
00:21:41 - Ah, moi, j'ai pas de solution. Au revoir !
00:21:43 - Ah, c'est une blague. Non, je ne sais pas...
00:21:45 - Le film est parfois meilleur quand il revient que quand il est parti.
00:21:47 - Non, non, non... - On n'est pas dans l'exemple
00:21:49 de "Trois hommes et un couffin", je crois pas que...
00:21:51 - Pour cela, non. - "Freemen", un autre film...
00:21:53 - Donc, je t'en ai su le bon exemple. - Non, non.
00:21:55 - Non, mais ce qu'on pourrait demander aux américains, c'est de laisser nos films
00:21:57 s'imposer un petit peu chez eux dans leur version française
00:22:00 avant de nous renvoyer la version américanisée.
00:22:02 - Ils en ont rien à foutre ! - Ils en ont rien à foutre !
00:22:04 - Non, mais vous n'en avez rien à foutre !
00:22:06 - Ils détestent les versions originales. - Ah, voilà !
00:22:08 Un américain à regarder un film français à la télé,
00:22:10 ça n'existe pas ! - Ils détestent les versions originales
00:22:12 et ils n'aiment pas les bons titres. Enfin, je veux dire, l'idée
00:22:14 que le film puisse être sous-titré n'a pas de sens.
00:22:16 - C'est pareil en France. Très peu de gens...
00:22:18 - Dans quelques grandes villes, effectivement, à New York, à Boston...
00:22:21 - Il y a des films français, je vous le dis. - Oui, oui, oui.
00:22:24 - Si je peux m'interroger... - François Gagnon qui va interjecter
00:22:27 est lui aussi canadien à courte manche, donc méfiez-vous.
00:22:29 - Ah, ok. François. - Il est patron d'une société
00:22:31 qui fait de la franchise dans l'immobilier.
00:22:33 Il est canadien. Lui, il défend complètement le modèle américain.
00:22:35 Il le pratique même dans sa société. - Vous avez bien le micro, je vous en prie.
00:22:38 - Oui, alors, je ne sais pas dire que je veux défendre absolument
00:22:41 le modèle américain, mais en contrepartie, je crois que si...
00:22:44 Moi, j'ai habité aux États-Unis pendant 20 ans.
00:22:47 Et ce que je me suis aperçu, c'est que, bon, la musique,
00:22:49 il y avait des chanteurs français qui sont venus.
00:22:52 C'est vrai que ça n'a pas été nombreux. - Qui ça ?
00:22:54 - Entre autres, il y a Charles Aznavour qui, à chaque fois qu'il est venu aux États-Unis,
00:22:57 moi-même, je suis allé le voir. Il y a apparu, par exemple, les Miami.
00:23:00 - Yves Montand. - Yves Montand qui ont fait...
00:23:02 Alors, c'est vrai qu'il y a des gens qui sont venus de l'extérieur.
00:23:05 Aussi, quand les Américains pensent français, ils pensent champagne,
00:23:08 ils pensent haute couture. - Bé, aussi.
00:23:10 - Oui, mais ça... - Non.
00:23:12 - Plus ou moins, ça, plus ou moins. Non, ils pensent le grand luxe.
00:23:15 - Et pourquoi est-ce qu'ils pensent pas à Rian ?
00:23:17 - Philippe de Saint-Robert qui est... - Pourquoi est-ce qu'ils pensent pas à Rian ?
00:23:19 - Écrivain et défenseur de la langue française. - Vous savez, la fusil.
00:23:21 - On n'a pas fait que du champagne. - Gardez le micro droit,
00:23:23 parce que si à chaque fois que vous faites ça, on est mal.
00:23:25 - Au niveau de la science, on sait rien. - C'est une histoire de champagne.
00:23:27 C'est ridicule, à force. La France a fait Rian, elle a fait le TGV,
00:23:30 elle a fait beaucoup d'autres choses qui n'ont rien à voir avec...
00:23:33 - Je crois... - Vous pensez peut-être au champagne,
00:23:35 parce que vous aimez ça, vous avez raison, mais il n'y a pas que ça.
00:23:38 - Malheureusement, on n'importe pas le foie gras, ce que je regrette énormément,
00:23:40 parce que j'aime beaucoup le foie gras depuis que je suis arrivé.
00:23:42 Mais en contrepartie, je crois que ce qui est important de se rendre compte,
00:23:45 c'est quand les aspects, il y a certains aspects de la culture française
00:23:48 qui sont importés aux États-Unis, c'est bien vu, c'est pas mal vu,
00:23:51 il y a personne qui... Et je crois, n'est-ce pas qu'une culture
00:23:53 est quelque chose qui doit évoluer, qui doit changer dans le temps,
00:23:55 qui doit évoluer. - C'est un film, c'est un film.
00:23:57 C'est un film, c'est très marginal, ce qu'est la culture française
00:23:59 importée aux États-Unis, c'est le peanuts.
00:24:01 - Le cinéma français aux États-Unis, c'est 1% des parts de marché.
00:24:05 Le cinéma non américain, c'est 2%, donc on se fait déjà,
00:24:08 à nous tous seuls, la moitié du marché des films étrangers aux États-Unis.
00:24:14 - Qui n'est pas très élevé. - Ce qui est intéressant,
00:24:16 ce qui est intéressant, c'est que les films français qui marchent
00:24:19 aux États-Unis, ce sont les films les plus français.
00:24:22 C'est-à-dire, ce ne sont pas les films où nous essayons
00:24:24 d'imiter les Américains. Je crois que Georges Arcano a essayé
00:24:27 de faire un film en anglais qui s'appelait "Les Amants",
00:24:29 ça a été un flop complet. En revanche, "Cousins Cousines",
00:24:32 "Cyrano", etc., ça marche. Ça veut dire quoi ?
00:24:34 Ça veut dire que nous, nous sommes respectés quand nous restons nous-mêmes.
00:24:37 Et c'est ça le fond du problème. Et je crois que c'est ça
00:24:39 que les Français devraient commencer par mettre dans leur tête.
00:24:41 - On va pouvoir en reparler tout à l'heure, si vous permettez.
00:24:42 J'ai des impératifs, malheureusement. Renaud, quelques petits mots
00:24:44 avant la pub, s'il vous plaît. - Oui, une parenthèse pour vous
00:24:46 annoncer les prochains sujets. Donc la semaine prochaine...
00:24:48 - Ah oui, c'est une parenthèse, oui. - Voilà, c'est une parenthèse.
00:24:50 Donc les prochains sujets, les animaux nous rendent-ils bêtes
00:24:52 la semaine prochaine ? Ensuite, à venir, les petits commerces
00:24:54 et les grandes surfaces. Ensuite, les traditions de Noël,
00:24:57 sont-elles ringardes ? Et puis, doit-on s'accepter tel qu'on est ?
00:25:00 Si vous avez envie de témoigner, c'est 36 15 TF1, rubrique lundi.
00:25:03 Ne vous gênez pas. - Merci. A tout de suite avec la pub.
00:25:05 Tout de suite, immédiatement. A tout de suite. Merci beaucoup.
00:25:07 (Applaudissements)
00:25:08 (Générique)
00:25:16 - Vous allez voir le pneu qui étonne tous les chasse-neige.
00:25:18 Michelin Alpin, le seul pneu neige à lamelle Y.
00:25:22 Les lamelles Y, c'est la meilleure adhérence sur neige,
00:25:25 en virage, au freinage et en accélération.
00:25:29 Les lamelles Y, c'est l'avance technologique Michelin.
00:25:33 Michelin Alpin, le pneu à lamelle Y.
00:25:36 Téléviseur Grundig Megatron. 100 Hertz, son laser.
00:25:43 L'image et le son crèvent l'écran.
00:25:45 Ensemble, Grundig Megatron existe aussi en 16/9 pour vous offrir des méga sensations.
00:25:52 ♪ Grundig, nous créons pour vous ♪
00:25:57 (Musique)
00:26:03 - J'ai perdu ma lentille. Ma lentille.
00:26:05 - Allez, on cherche la lentille de papa.
00:26:07 (Musique)
00:26:34 RTL présente Daniel Balavoine, l'essentiel.
00:26:37 (Musique)
00:27:06 ♪ Oh, oh, oh, lipstick pour les hommes ♪
00:27:10 ♪ Qu'est-ce qui peut ressembler à l'amour ? ♪
00:27:14 L'essentiel, la compilation de Daniel Balavoine.
00:27:18 - La couleur, d'accord. Mais alors attention, hein.
00:27:24 Top niveau.
00:27:25 - Une personne, une imprimante.
00:27:27 Canon Lance, la BJC 610, 3 790 francs.
00:27:31 L'imprimante couleur, qualité photo.
00:27:33 - Canon.
00:27:34 - Canon.
00:27:36 Energies présentes, le disque indien Sacred Spirit.
00:27:40 (Musique)
00:27:45 Indien, le disque des racines de l'Amérique.
00:27:48 (Musique)
00:27:52 Indien, chant sacré et rythme moderne.
00:27:55 (Musique)
00:28:01 Indien, le disque.
00:28:03 (Musique)
00:28:07 - Citroën offre exceptionnellement 10 000 francs d'économie sur le C15.
00:28:11 Ça, c'est bien.
00:28:13 Mais je t'annonce, le transport des fruits, légumes et peaux de peinture
00:28:18 qui s'effectuent encore aujourd'hui dans des conditions déplorables et même inhumaines.
00:28:23 Alors, réagissez en disant, vive le C15.
00:28:27 - 10 000 francs TTC d'économie sur le Citroën C15
00:28:30 et même 17 000 francs avec l'aide de l'État.
00:28:33 - Une personne, une imprimante, un scanner.
00:28:36 - Un scanner couleur pour mes mises en page et mes copies couleur ?
00:28:39 Oui, c'est parfait.
00:28:40 - Canon lance le scanner IX4025, 3 990 francs.
00:28:44 Le scanner couleur accessible à tous.
00:28:46 Canon.
00:28:48 - Voici Surfline de Roventa, la nouvelle génération de fer vapeur.
00:28:55 Semelle Inox exclusive pour une glisse améliorée jusqu'à 50 %.
00:29:00 Puissance vapeur exceptionnelle pour tout défroisser en un clin d'œil.
00:29:04 Nouveau Surfline de Roventa.
00:29:06 Roventa, pour tous les jours et surtout pour des années.
00:29:10 - Problème de maintenance ?
00:29:19 Dans les pages pro, il y a le fournisseur qu'il vous faut.
00:29:29 - Tiens, le roi George a décidé de marier sa fille unique.
00:29:32 - C'est le premier mondial, ces jonzos.
00:29:34 - Je craque, moi.
00:29:36 - Yaya et la princesse Charlotte, les plus sexy que jamais.
00:29:38 - Y'a des choses vraiment volées.
00:29:40 - Son fiancé, le grand du Guillaume, est condamné à la regarder danser.
00:29:44 - Et puis on ne doit pas s'envoyer en l'air trop souvent par chez vous.
00:29:46 - Je ne pouvais pas tenir qu'elle avait le feu au cul.
00:29:48 - Ah tiens, je ne connaissais pas l'expression.
00:29:50 - C'est ciel. La princesse Charlotte s'enfuit avec un roturier.
00:29:52 - Est-ce que vous avez la moindre idée de ce que fait son rantesse royale ?
00:29:55 - Je contrôle parfaitement la situation.
00:29:59 - Le mariage du siècle aura-t-il lieu ?
00:30:01 - Réponse mardi 20h50 sur TF1.
00:30:04 - Avec Yolette Pacard, comme un lundi.
00:30:10 - Voilà, sur son lieu de la maison de la radio pour se directe, donc, avec cette émission sur les Etats-Unis.
00:30:22 - Pascal, vous vouliez dire quelque chose pendant la pub ? Je vous voyais très peigné.
00:30:25 - Et Claude Cabane également.
00:30:26 - Je voudrais dire à la mademoiselle, très gentille, qui m'a parlé d'argent et du taux de remplissage des restaurants.
00:30:31 - C'est un autre débat. Si on parle du savoir-faire des Américains, j'ai commencé en parlant comme cela, en disant qu'ils avaient de toute façon raison, de leur point de vue.
00:30:38 - Ce n'est pas le débat. On se demande, dans l'émission de ce soir, si en France singulièrement, ou en Europe, en France puisque nous y sommes, la culture américaine est en train d'essayer de nous dominer.
00:30:49 - J'ai le sentiment, à quelques détails, plus que des détails, que oui. Mais vous n'allez pas me répondre à chaque fois que ça fait des sous.
00:30:54 - Non mais attendez. Ça va être un autre débat économique. Ce que je veux dire, c'est que je l'ai dit, je le répète, il faut que ce soit bien clair, je suis sensible à la culture américaine.
00:31:02 - Il y a des choses formidables, il y a des choses vraiment insupportables, il y a des choses formidables, comme dans toutes les cultures.
00:31:06 - Mais il me paraît vraiment invraisemblable, en revanche, de prendre un avion d'une compagnie française très connue et de supporter immédiatement au décollage une bande de musique américaine sur Air France.
00:31:16 - C'est peut-être un peu trop, c'est un symbole. Là, il n'y a pas d'argent. Je dis aux hôtesses, elles me disent "Ah, mais oui, on ne s'en était pas aperçues. On nous livre les cassettes comme cela."
00:31:23 - J'étais au Salon de l'Agriculture français récemment, l'année dernière, pour une émission de télévision sur FR3.
00:31:28 - Et il y avait des gens qui présentaient leurs produits régionaux, des animaux magnifiques.
00:31:32 - Le terroir. - Voilà, le terroir.
00:31:33 - On va parler terroir.
00:31:34 - Et on entendait dans le Salon de l'Agriculture une musique assourdissante américaine que je n'ai pas pu identifier, elle ne l'est pas souvent.
00:31:40 - Et je dis, je demande au responsable qui nous accueillait très gentiment, je dis "Mais qu'est-ce qu'on entend ?"
00:31:47 - Ils disent "Ah oui, c'est vrai, on entend." Et alors, dans ce grand hall où on représentait la culture française, l'agriculture même,
00:31:54 - être absolument soumis à une musique américaine que personne n'a demandé, c'est peut-être trop.
00:31:59 - Voilà ce que je veux dire. Quand on va dans un restaurant, quand on va dans un magasin de vêtements, de force, on l'a.
00:32:05 - Ça a mis de l'ambiance dans votre salon, là.
00:32:07 - Alors, oui, je veux dire que c'est quand même beaucoup.
00:32:09 - Est-ce que vous écoutez parfois de la musique française, mademoiselle ?
00:32:11 - Oui, bien sûr. Souchon, Vanessa Paradis.
00:32:14 - Vous voulez une radio américaine, peut-être ?
00:32:15 - Est-ce qu'on vous a servi des hamburgers ?
00:32:18 - Ça fait rien, les gens, quand on dit "Souchon, Vanessa Paradis".
00:32:21 - Est-ce qu'on vous a servi des hamburgers ?
00:32:23 - Ah, monsieur Decomba.
00:32:25 - Jean-Pierre Hanouna, qui est patron d'un bon vieux bistrot à la française à Paris.
00:32:29 - Exactement. Est-ce qu'on vous a servi des hamburgers ?
00:32:32 - À qui ? Vous me parlez ?
00:32:33 - Oui.
00:32:34 - Oh bah, où ça ?
00:32:35 - Dans l'avion.
00:32:36 - Non, parce que la compagnie, c'est une compagnie française. On m'a servi je sais pas quoi, n'importe quoi.
00:32:40 - Ça, ça vous plaît pas, les ambassadeurs, monsieur ?
00:32:42 - Non, non.
00:32:43 - Mais simplement, ce qui est très étrange, c'est que c'est une compagnie française.
00:32:46 Alors, la moindre des choses, cette musique, on subit quand on décolle, on n'en a d'ailleurs pas besoin.
00:32:51 - Si on vous met une chaîne de ski, elle n'est pas française, vous le supportez ?
00:32:53 - Non, mais ce que je veux dire, c'est qu'il n'y en a pas besoin.
00:32:55 Et puis, pourquoi ? Et les filles, les hôtesses disent "Ah bon, on sait pas, on nous livre des cassettes".
00:32:59 Alors, il y a quelque part, une société qui livre à la compagnie française très connue, des cassettes clés en main,
00:33:05 que les directeurs n'écoutent même pas tout seul.
00:33:07 Et du domaine du non-dit, du domaine...
00:33:09 On est dans le snobisme plus que dans le marché.
00:33:11 Là, on n'est pas, comme disait la demoiselle, dans la restauration où ça fait plus de clients.
00:33:16 On est dans un avion, Terre-France, on va au bout du monde, on est, voilà, une compagnie française.
00:33:21 - On est une compagnie française, et accessoirement, on peut avoir des passagers qui sont anglais, américains, allemands, italiens,
00:33:29 et qui peuvent apprécier ce genre de musique.
00:33:32 - Vous avez pris des avions d'autres compagnies, et pas systématiquement de la musique étrangère,
00:33:36 ou dans un salon de l'agriculture française.
00:33:37 C'est à des petits détails comme ça que je note la soumission européenne, et singulièrement française.
00:33:42 - Et la démission... - La démission du peuple français.
00:33:46 - C'est même plus que... C'est moins qu'une affaire d'enfance.
00:33:49 - Disons-le, Tristan.
00:33:51 - Ça relève d'un snobisme ambiant. On est très loin du marché.
00:33:55 Le marché, c'est autre chose. On est là dans un snobisme ambiant, alors on fait ça, parce que c'est comme ça.
00:34:00 D'ailleurs, on a été abrutis par le paramusique américain, le maquillage, toute la soirée.
00:34:05 - Quoi, quoi, quoi ? - Qu'est-ce que vous voulez dire ?
00:34:08 - Qu'est-ce que vous voulez dire ? - On a été abrutis par quoi ?
00:34:11 - Par le paramusique américain, le maquillage, toute la soirée.
00:34:13 - Et les équines, elles sonnent. - C'était absolument extraordinaire.
00:34:17 - Prenez vos micros, Pascal, vous savez ce que c'est que le...
00:34:20 - Je laisse Cabane parler. - Oui, oui.
00:34:21 - Je vais vous mettre un peu les pieds... - Gardez votre micro sur vos genoux, il va pas me faire de mal.
00:34:25 - Je vais mettre les pieds dans le plat.
00:34:28 Je pense que la grande logique de la société américaine, c'est l'argent et sa loi.
00:34:33 Et pour moi, cette loi, elle est contradictoire avec la culture vivante.
00:34:38 Pour moi, la culture, ce sont des valeurs, du sens, du plaisir, de la souffrance, de l'histoire.
00:34:45 C'est ce qui fait que nous sommes des hommes.
00:34:47 - Mais c'est pas le dollar.
00:34:48 - Et je pense que lorsqu'on laisse la loi de l'argent régner sur la culture, elle dévaste la culture.
00:34:55 Et c'est ce qui m'inquiète.
00:34:56 - La culture, en même temps, c'est aussi la démocratie. - Deuxième chose.
00:34:58 - Deuxième chose, pardon. - La démocratie.
00:35:00 - Je veux dire que la puissance américaine est si grande qu'elle crée un grand désordre à travers le monde.
00:35:06 Elle accumule la richesse à un pôle et la pauvreté à l'autre pôle.
00:35:11 Et en particulier, on sait que dans la bourse du commerce américaine,
00:35:16 on peut en quelques secondes ruiner des paysans colombiens qui récoltent du café...
00:35:24 - Pas que du café, monsieur le cabane.
00:35:26 - Ou ruiner des paysans de Côte d'Ivoire, mais précisément de Chavannes.
00:35:30 Précisément, lorsque la lutte a été engagée contre la...
00:35:34 - Contre David de Noël.
00:35:35 - Voilà, voilà.
00:35:36 Eh bien, il y a eu une chute du cours des matières premières du café
00:35:40 qui a provoqué une véritable catastrophe dans tout le monde.
00:35:43 - Donc il fallait pas lutter contre les députés.
00:35:44 - Et donc, moi, je ne veux pas de ça. Je ne veux pas de ça.
00:35:47 Je ne veux pas qu'il n'y ait que la loi de l'argent.
00:35:50 Je veux que chaque peuple et chaque nation conserve son identité et la développe.
00:35:56 Je n'ai aucune nostalgie du passé.
00:35:58 Mais je n'aime pas que l'état-major de l'armée américaine puisse décider tout seul du sort du monde.
00:36:05 - OK.
00:36:06 - Ça ne me plaît pas.
00:36:07 - Vous avez parlé tout à l'heure à ce propos de monsieur Sylvestre.
00:36:10 On en a un, monsieur Sylvestre. C'est Jean-Marc Sylvestre, du TF1.
00:36:13 C'est journaliste économique, pas encore commandant, mais qui traite le pays tout à l'heure.
00:36:17 - Non, mais Claude Caban est extraordinaire parce qu'il nous a dit tout à l'heure qu'il adorait les films américains,
00:36:22 qu'il adorait la musique américaine, qu'il adorait même quelquefois la culture américaine, la littérature américaine.
00:36:28 - Parce que nous, nous ne savons pas ça que tu parles.
00:36:29 - Moi, je crois, Claude Caban, il n'y a pas de logique américaine.
00:36:33 Il y a, comme disait Carla tout à l'heure, une logique du marché mondial.
00:36:37 C'est vrai qu'il y a une logique du marché mondial.
00:36:39 Aujourd'hui, que le monde est transformé en planète.
00:36:42 Et les Américains, non, ils ne sont pas surpuissants sur le marché mondial.
00:36:45 - Parce que le marché mondial, il y a le monde surpuissant.
00:36:47 - Mais le marché mondial, monsieur, n'est pas américain.
00:36:50 Je vais vous dire, je vais vous dire, le marché mondial...
00:36:53 - Attendez, attendez.
00:36:55 - Monsieur, s'il vous plaît.
00:36:57 - On en va de l'avant, là.
00:36:59 - Le marché mondial...
00:37:00 - On va de l'avant, du marché.
00:37:01 - Non, le marché mondial n'est pas américain.
00:37:03 - Attendez, monsieur, attendez, je vais vous donner la parole.
00:37:04 - Le marché mondial n'est pas américain.
00:37:06 Le marché américain est américain, c'est vrai, parce que les Américains sont suffisamment nombreux...
00:37:10 - Il est mondial.
00:37:11 - Non, il n'est pas américain.
00:37:12 - Quand un film américain marche, il marche dans le monde entier.
00:37:14 - Ils sont nombreux.
00:37:15 - Oui, mais les films américains sont remplis en France, c'est parce qu'ils ont des clients,
00:37:20 c'est parce que ça répond à une demande et ça satisfait une demande.
00:37:23 On en revient à cette logique-là.
00:37:25 Et par ailleurs, moi, je crois que, contrairement à ce que vous pensez,
00:37:28 l'Europe et la France se défendent relativement bien de l'influence américaine.
00:37:32 Ils se défendent même très bien de l'influence américaine.
00:37:35 Lorsqu'on regarde, pardonnez-moi, deux chiffres,
00:37:38 la performance à l'exportation des entreprises américaines, elle est exceptionnelle aujourd'hui.
00:37:42 On fait 70 milliards d'excédents commerciaux à l'étranger.
00:37:46 Il n'y a pas beaucoup de pays qui en font autant.
00:37:48 Vous parliez d'Ariane, monsieur.
00:37:49 Ariane a été un des seuls lanceurs de fusées satellites au monde depuis 10 ans,
00:37:54 et les Américains l'ont beaucoup utilisé parce qu'il n'y avait que celui-là.
00:37:58 Vous parliez d'Airbus.
00:37:59 Airbus est le seul concurrent européen et français au mastodonte Boeing.
00:38:04 Vous parlez du TGV.
00:38:05 Le TGV, c'est une technologie française.
00:38:07 Je crois que l'Europe et la technologie française se défendent bien face aux influences.
00:38:11 Le TGV est une technologie américaine.
00:38:12 Par exemple, quand le TGV veut aller au Texas, Jean-Marc...
00:38:15 Je comprends.
00:38:16 Mais oui, mais alors...
00:38:17 Monsieur Saint-Robert, répondez-vous à ces états de fait.
00:38:21 Pourquoi ce pays qui est tellement favorable au libre-échangeisme est-il lui-même tellement protectionniste ?
00:38:26 Parce que c'est un marché à lui tout seul.
00:38:29 C'est un marché captif.
00:38:30 C'est un marché totalement captif.
00:38:32 On a parlé de films tout à l'heure, on a parlé de cinéma.
00:38:35 Expliquez-moi pourquoi les Américains ne peuvent pas...
00:38:38 Vous demandez tout ailleurs que nous accueillions favorablement la culture américaine.
00:38:41 Pourquoi sont-ils incapables d'accueillir la culture européenne ou française ?
00:38:45 Et pourquoi surtout observe-t-on que la culture américaine s'éloigne de plus en plus...
00:38:51 Qu'est-ce qui vous choque, monsieur, dans la question ?
00:38:52 ... s'éloigne de plus en plus de sa filiation européenne ?
00:38:54 Dans le micro, monsieur Jean-Sophie.
00:38:55 C'est ça qui est frappant.
00:38:56 Je vais vous choquer, monsieur Robert.
00:38:57 Les films américains marchent en France parce qu'ils sont bons et que les spectateurs vont les voir.
00:39:00 Non, non, on va faire de la blague.
00:39:01 Est-ce que les restaurants...
00:39:02 Non, non, non, non.
00:39:03 Est-ce que les restaurants américains sont fréquentés parce que c'est bon ?
00:39:09 Mais non, je ne dis pas que c'est bon.
00:39:12 Alors pour quelle raison ?
00:39:14 Ah bah, dites-le. Pourquoi ? A votre avis.
00:39:16 Je dis qu'ils répondent à des habitudes de vie.
00:39:20 C'est juste une question d'artifice.
00:39:21 C'est parce que les gens ne savent plus se rencontrer.
00:39:23 Ils ne savent pas boire ensemble, s'engueuler.
00:39:26 Ils ne savent plus rien faire ensemble.
00:39:28 Alors, on va citer des marques.
00:39:30 On va citer des marques.
00:39:32 Le McDonald's marche en France, il ne marche pas en Italie.
00:39:35 Pourquoi ne marche-t-il pas en Italie ?
00:39:37 Le McDo.
00:39:38 Parce qu'il n'y a pas de pizza.
00:39:40 Oui, parce qu'il n'y a pas de pizza.
00:39:42 Et parce que les Italiens ont des restaurants qui satisfaient la demande des Italiens et des Italiennes.
00:39:46 Ou alors peut-être que...
00:39:48 Ou alors peut-être que...
00:39:50 (Applaudissements)
00:39:53 On y est.
00:39:54 Les Italiens se souviennent à la France.
00:39:56 On sait que les Italiens font aussi du "protectio...
00:40:00 Oui, ce n'est pas pareil.
00:40:02 Ou "proxémitis".
00:40:04 Ils en font peut-être...
00:40:06 Il y a un petit coup de rouge avant la mission.
00:40:08 On sait peut-être que les Italiens se protègent contre la culture américaine.
00:40:12 Les Italiens se protègent contre la culture américaine ?
00:40:14 Non.
00:40:15 Peut-être un petit peu quand même.
00:40:17 Peut-être parce que les Français n'ont plus de cinéma.
00:40:19 En tout cas, les Italiens n'ont plus de cinéma.
00:40:21 Ils n'ont plus un fil.
00:40:23 En tout cas, les Italiens n'ont plus de cinéma.
00:40:25 Oui, le cinéma italien est mort.
00:40:27 J'aimerais que Sylvestre m'explique pourquoi ce pays qui a donc tant de réussite...
00:40:32 Les Etats-Unis.
00:40:33 ...tant de réussite économique remarquable,
00:40:35 est le pays où il y a la plus grande misère,
00:40:38 la plus grande violence,
00:40:40 la plus grande brutalité entre les hommes,
00:40:43 où les hommes ne sont pas protégés socialement,
00:40:46 où ils sont pratiquement livrés à la loi du marché.
00:40:51 Et c'est bien cela que je ne veux pas voir.
00:40:53 Et vous savez bien, vous savez bien, Sylvestre,
00:40:55 que les Etats-Unis sont capables...
00:40:57 Appelez le commandant.
00:40:59 Appelez le commandant en clôture.
00:41:01 Monsieur Howard, compagnie.
00:41:02 Les Etats-Unis sont capables de vendre le même jour, à la même heure,
00:41:07 à travers les cinq continents, une médiocre bouillie culturelle.
00:41:11 Et c'est précisément cela le drame.
00:41:13 Moi, écoutez, je suis en train de lire avec un grand intérêt
00:41:17 le livre de Norman Mailer, un grand écrivain américain,
00:41:20 sur l'assassinat de Kennedy.
00:41:22 Mais ne sois pas attendu.
00:41:24 Mais je me pose...
00:41:25 Les Japonais sont capables de vendre...
00:41:27 Mais je pose la question...
00:41:29 Pardon, pardon, pardon.
00:41:31 Mais je pose la question.
00:41:33 Est-ce que de grands écrivains français comme Claude Simon ou Julien Graff
00:41:38 ont leur place aux Etats-Unis auprès de ceux qui aiment la littérature ?
00:41:42 Je vous réponds non.
00:41:43 Parce que non seulement les Etats-Unis sont des agresseurs,
00:41:46 mais ils se protègent.
00:41:48 Et c'est cela qu'il faut mettre en cause.
00:41:50 Alors, vous parlez...
00:41:51 Quelque chose que je réponds, c'est avant on va parler de la violence aux Etats-Unis
00:41:54 puisque Claude Caban en parle.
00:41:56 C'est vrai que c'est un pays où il est difficile...
00:41:58 Un chanteur français ne peut pas aller aux Etats-Unis avec son propre orchestre.
00:42:02 Vous le savez très bien.
00:42:03 Ne dites pas que les Etats-Unis ne sont pas protectionnistes.
00:42:06 Deux petits chiots sur le mur.
00:42:07 On va demander à Dick Rivers.
00:42:08 Dick Rivers est ici, il est chanteur, il est français.
00:42:10 Il adore les Etats-Unis puisqu'il fait briller la couleur américaine depuis des années.
00:42:14 Non, non, non, non, non.
00:42:15 Je suis très français.
00:42:17 Cadillac...
00:42:18 Non, non, non.
00:42:19 C'est un faux cliché, j'aurais pu être dévoté.
00:42:22 On vous a plus vu en cadillac qu'en 403 Peugeot.
00:42:24 Non, je roule en 205 Peugeot dans ma route.
00:42:27 J'ai une cadillac parce que j'ai un truc confortable.
00:42:30 Je ne parle pas d'argent, je parle de plaisir que vous avez avec le...
00:42:33 Non, mais c'est une question de génération.
00:42:35 Je suis né en 1946.
00:42:37 Je suis né à une époque où...
00:42:39 Montrez vos chaussures, excusez-moi.
00:42:40 C'est plus américain que français.
00:42:41 Non, mais levez votre pied.
00:42:42 Des potes.
00:42:43 Non, mais c'est plus américain que français.
00:42:45 Oui, alors.
00:42:46 Mais aujourd'hui, je veux dire ça.
00:42:47 Ne niez pas le fait que vous aimiez la musique.
00:42:49 Aujourd'hui, il y a des...
00:42:50 Je ne veux pas citer de marques, mais tous les jeunes dans les rues...
00:42:53 Est-ce que vous pouvez facilement, c'était la question précise.
00:42:55 Je vais à la fête de l'Humard.
00:42:56 Je l'invite à venir chanter à la fête de l'Humard.
00:42:58 Il ne faut pas l'inviter, il faut lui donner un cachet quand même.
00:43:00 Oui, voilà.
00:43:01 Est-ce que vous pouvez facilement aller aux Etats-Unis chanter avec un orchestre français ?
00:43:05 C'était ce qu'on disait.
00:43:06 Non.
00:43:07 Voilà.
00:43:08 Mais même en France, les chanteurs français ont du mal à se faire entendre.
00:43:10 On a sur le plateau...
00:43:11 À la matinée, il y a Euros et le patron d'une radio...
00:43:13 Et deux seules stars françaises aux Etats-Unis, c'est le Mim Marceau et le commandant Cousteau.
00:43:20 Depuis Maurice Chevalier, il n'y en a pas d'autres.
00:43:22 Yves Montand.
00:43:23 Ça soit clair.
00:43:24 Non.
00:43:25 Charles Aznavour.
00:43:26 Je suis complètement d'accord avec monsieur.
00:43:28 Vous avez raison.
00:43:29 Ce sont des gens qui sont très connus, respectés.
00:43:31 Je peux, moi, demain, faire un concert à New York.
00:43:34 Aimable accordéoniste fait tous les ans le bal des Bretons à New York.
00:43:38 Non, mais je ne rigole pas.
00:43:39 Mais entre être connu et reconnu par la population américaine,
00:43:42 il y a deux personnages français connus aux Etats-Unis.
00:43:46 C'est le commandant Cousteau et le Mim Marceau.
00:43:49 Point.
00:43:50 Et moi, que dalle.
00:43:51 Ok.
00:43:52 Sorry about that.
00:43:53 Ok, ok.
00:43:54 Ça viendra, Christophe.
00:43:55 Pour préciser le...
00:43:56 Non, non, pour que ça soit clair, je parle de l'Amérique profonde.
00:43:58 Il parlait des musiciens.
00:43:59 Pierre Billon qui est derrière vous.
00:44:00 On a tout à fait le droit d'emmener un orchestre aux Etats-Unis français de 45 ans musicien à condition...
00:44:07 Attendez, Pierre, on vous présente.
00:44:08 Pierre Billon, il est connu, il est auteur, compositeur.
00:44:10 Ça a été aussi un des grands, grands amis de John Elidès et toujours un grand ami de John Elidès.
00:44:13 Et de The Decreaver.
00:44:14 Non.
00:44:15 Et The Decreaver.
00:44:16 Ça a été le tombiste officiel de The Decreaver, je l'entends.
00:44:18 Non, on a le droit d'emmener un orchestre aux Etats-Unis.
00:44:20 Ça, c'est la première chose.
00:44:21 Tout à fait, à condition qu'on paye le même orchestre là-bas.
00:44:24 On a le droit d'emmener gratuitement un chef d'orchestre.
00:44:27 Ben oui, mais pourquoi...
00:44:28 Si on faisait ça, on aurait certainement moins de musiciens qui arrêtent de faire de la musique.
00:44:32 Mais c'est pas pareil que les Etats-Unis.
00:44:33 Mais attendez.
00:44:34 Au Québec, c'est pareil.
00:44:35 Entendons-nous bien.
00:44:36 Si on fait ça, on aura beaucoup plus de musiciens qui travailleront chez nous.
00:44:39 Au lieu d'avoir n'importe qui qui arrive chez nous et qui joue n'importe quoi avec des...
00:44:43 C'est pas possible, ça.
00:44:44 Donc le système américain, pour ça, est juste.
00:44:46 Deuxième chose, vous avez parlé tout à l'heure de la protection sociale.
00:44:49 C'est inexact.
00:44:50 L'américain est protégé social, seulement la seule différence qu'on a entre la France et les Etats-Unis,
00:44:55 c'est qu'il n'est pas assisté.
00:44:56 C'est-à-dire que c'est facultatif.
00:44:58 Oui, oh, ça...
00:44:59 Non, non, non, non, non, non, non.
00:45:00 C'est facultatif, c'est la même chose.
00:45:01 C'est la même chose, c'est la même chose.
00:45:02 C'est une question du coût, c'est vachement puissant.
00:45:04 C'est une histoire.
00:45:05 Troisième chose, Pierre, on ne sert pas de...
00:45:06 On ne regarde pas le coût.
00:45:07 Je vais m'adresser aux socialistes de la cuisine culinaire.
00:45:09 En même temps, en même temps.
00:45:10 On ne sert pas de hamburger dans les avions américains, je vous rassure.
00:45:13 Donc vous pouvez le prendre...
00:45:14 Christophe, sur la protection sociale, là, c'est de l'ouïe pour les chats qui nous racontent.
00:45:18 Non, non, mais moi, j'ai travaillé...
00:45:19 Vous rassignez-vous ?
00:45:20 Non, non, Pierre Millon, vous dites que c'est facultatif, oui.
00:45:23 Si on a de l'argent ou pas.
00:45:24 Si vous n'avez pas d'argent, vous n'êtes pas assuré.
00:45:26 Non, mais pas du tout.
00:45:27 C'est comme les impôts.
00:45:28 On parlait des impôts tout à l'heure.
00:45:29 Les impôts sont prêts à la base.
00:45:30 Le problème, c'est qu'aux Etats-Unis, le monsieur n'existe pas.
00:45:32 Aux Etats-Unis, la maladie est une marchandise.
00:45:34 La maladie est une marchandise.
00:45:36 Non, monsieur.
00:45:37 Demandez à monsieur, qu'est-ce que l'avocat va vous expliquer.
00:45:40 Vous lui expliquez.
00:45:41 On n'est quand même pas dans les goulages, là, non plus.
00:45:44 Monsieur, on est en train de parler de la civilisation.
00:45:45 On va parler de la culture.
00:45:46 Si on parle de la civilisation...
00:45:47 Non, en deux secondes, la protection sociale...
00:45:49 Renseignez-vous, monsieur l'avocat. Demandez-lui.
00:45:51 Attendez, en même temps, je vais vous donner un cours d'une semestre à l'université.
00:45:55 Non, non, non, mais juste quelques secondes sur la protection sociale.
00:45:58 C'est un thème d'actualité, pour le moins en France, en ce moment.
00:46:01 C'est très compliqué, tout à fait.
00:46:02 Non, mais tous les Américains ne sont pas...
00:46:04 Il y a, premièrement, il y a une protection pour ceux qui retraitent.
00:46:08 Si vous n'avez pas d'argent, vous n'avez pas de couverture sociale.
00:46:10 En France, également, combien d'SDF on voit dans les rues de Paris et dans tous les métros,
00:46:15 malgré notre fabuleuse protection sociale, on a tous ces gens sans-abri.
00:46:19 Vu comment on est taxé, c'est une société assistée en permanence.
00:46:24 On se retrouve quand même avec tous ces SDF ici pour en voir.
00:46:27 Ça, c'est le vrai scandale.
00:46:29 C'était Jean-Luc Foucault.
00:46:30 Un mot sur ce monsieur qui est applaudi.
00:46:35 Il s'appelle Georges Hédy, tous ceux qui sont abonnés à la canale.
00:46:37 Tout le monde connaît sa voix, déjà.
00:46:38 Sive, évidemment.
00:46:39 Ça veut dire qu'il faut protéger les gens mieux que tous.
00:46:43 Des matchs de basket.
00:46:45 Les protéger contre leur volonté.
00:46:47 Patre d'assistance.
00:46:49 L'objectif américain, je crois, est de donner non pas un poisson,
00:46:53 mais d'apprendre aux gens à pêcher.
00:46:55 C'est-à-dire de leur donner une opportunité pour faire quelque chose.
00:46:58 Mais c'est aussi cliché que ça peut le sembler.
00:47:00 C'est réellement l'objectif.
00:47:02 C'est-à-dire de donner une opportunité aux gens pour faire quelque chose.
00:47:04 C'est vrai qu'en Europe, il est très difficile, en partant de rien,
00:47:07 de monter quelque chose de solide.
00:47:08 C'est vrai qu'aux États-Unis, on a encore l'impression que ça peut exister.
00:47:10 Mais demandez à quelqu'un, regardez par exemple la France,
00:47:13 qu'est-ce que ça prend pour quelqu'un qui veut créer son propre entreprise,
00:47:16 pour démarrer sa propre société,
00:47:17 les pirouettes qu'il doit faire et la gymnastique qu'il doit faire qui est extraordinaire.
00:47:20 Aux États-Unis, c'est beaucoup plus facile.
00:47:22 C'est beaucoup plus compliqué d'aller jouer aux États-Unis,
00:47:26 parce qu'ils sont très xénophobes, les Américains.
00:47:29 Mais par contre, partir une carrière ici en France,
00:47:32 ça a été beaucoup plus facile pour moi que d'aller jouer à Los Angeles.
00:47:36 C'est tout ce que je voulais dire.
00:47:37 Mais je trouve que les Américains sont très xénophobes.
00:47:39 En plus, si on donne des spectacles aux États-Unis...
00:47:40 Non, mais est-ce que tu fais des spectacles aux États-Unis?
00:47:41 Je n'ai pas terminé!
00:47:43 Bon, reste là, laisse aller.
00:47:45 Non, ce que je voulais dire, c'est que quand on fait une pièce de théâtre aux États-Unis...
00:47:48 (Rires)
00:47:50 Vas-y, vas-y, vas-y.
00:47:51 Je suis impressionnant quand je me choque.
00:47:52 Je n'ai pas terminé!
00:47:54 Merci, monsieur.
00:47:55 Ce que je voulais dire, c'est que, bon, il y a des comédiens,
00:47:58 quand ils vont jouer aux États-Unis, après six mois qu'ils ont joué la pièce,
00:48:01 que ce soit des Canadiens anglais ou des francophones qui jouent en anglais,
00:48:05 parce qu'il y en a aussi qui veulent exporter leur talent,
00:48:08 vont jouer aux États-Unis, mais après six semaines, je crois,
00:48:11 ils sont obligés d'enlever tous les comédiens et de les faire remplacer par d'autres Américains
00:48:14 parce qu'il n'est pas question de travailler aux États-Unis.
00:48:16 Si on veut travailler aux États-Unis,
00:48:18 on a six mois d'avance, un permis,
00:48:20 et qui peut produire un truc six mois à l'avance?
00:48:23 On ne sait jamais si ça va se faire ou pas, on dépense des sous pour rien.
00:48:26 Ça a été beaucoup plus facile pour moi de travailler au noir ici...
00:48:29 Ah, merde, je l'ai dit.
00:48:30 (Rires)
00:48:31 Ça a été beaucoup plus facile pour moi de travailler ici pendant cinq ans
00:48:34 qu'un week-end à Los Angeles.
00:48:37 Il a fallu que je me cache,
00:48:39 il a fallu que je fasse un tour de passe-passe aux douanes,
00:48:41 il a fallu que je fasse un paquet de trucs pour m'en sortir.
00:48:44 Et les Canadiens...
00:48:45 Et les Canadiens...
00:48:47 Et on peut demander à M. Smollett...
00:48:49 Au niveau de la culture, il y a une xénophobie, mais totale.
00:48:53 Il y a une chose formidable, ils sont très forts les Américains,
00:48:55 parce que le débat, c'est la France ou l'Europe,
00:48:57 mais la France, est-elle colonisée ou envahie par la culture américaine?
00:49:01 Et depuis maintenant...
00:49:02 Doit-on avoir peur de la...
00:49:03 Voilà.
00:49:04 Et maintenant, on parle selon la position de chacun d'entre nous
00:49:07 pour faire l'éloge de l'Amérique,
00:49:09 la critique, Claude Cabane vient de la faire, de la protection sociale,
00:49:12 Jean-Marc Sylvestre brillamment de la culture américaine sur le plan économique,
00:49:15 mais alors on est très loin du débat.
00:49:17 L'important, on peut dire "Bon, on peut faire un débat sur l'Amérique".
00:49:19 Oui, non, pour...
00:49:20 - Bah c'est ce qu'on fait, oui.
00:49:21 - Oui, mais ça n'a rien à voir.
00:49:22 Il faut souligner la formidable passivité d'émission des Européens,
00:49:27 des Français singulièrement,
00:49:29 des snobismes de tous bords
00:49:32 qui vous collent de la mode américaine
00:49:34 parce qu'ils croient que ça fait jeune, branché et moderne.
00:49:37 Alors, les Américains...
00:49:38 - C'est vrai qu'il y a une passivité.
00:49:40 - Pascal, Pascal, Pascal...
00:49:41 - Jean-Gabriel, je crois que...
00:49:42 - C'est...
00:49:43 - Quand on laisse...
00:49:44 - Quand on laisse...
00:49:45 - Quand on laisse la place blanche envahie par un décor
00:49:49 qui serait beaucoup plus joli à prendre,
00:49:51 c'est de la passivité.
00:49:53 Décrédor, c'est d'accord ?
00:49:54 - Non, ça, ça ne va pas.
00:49:55 - Bon, Jean-Gabriel, asseyez-vous pour ta branche.
00:49:57 - Est-ce que tu penses pas peut-être aussi...
00:49:59 - Pascal, Pascal, c'est moi.
00:50:00 - Ils ont juste cassé la bande, ici !
00:50:02 - C'est vrai, on est en train de...
00:50:03 - C'est très américain, attention.
00:50:05 - Jean-Gabriel, c'est moi.
00:50:07 - Allez-y.
00:50:08 - C'est vrai qu'on est là pour savoir
00:50:10 si oui ou non d'être envahis par la culture américaine.
00:50:13 - Quelle est votre réponse, déjà ?
00:50:15 - La 1re chose...
00:50:16 - Non, non, donnez votre réponse.
00:50:17 - Moi, je pense que je suis content d'être envahis
00:50:19 par Ray Charles, par Charlie Parker, par le Rock'n Roll.
00:50:21 - Oh !
00:50:22 - Charlie Parker, c'est des...
00:50:23 - Charlie Parker !
00:50:24 - Par...
00:50:25 - Alors, écoutez, je pars chez soirée, écoutez pas des vifs !
00:50:27 Vous voulez que je vous cite ma discothèque ?
00:50:29 - J'ai coupé le disque de vous !
00:50:31 - Bruce, Springsteen, Prince...
00:50:33 - Pour ne pas faire du bruit, c'est d'un quart de millimètre de débat.
00:50:36 - Pas ça.
00:50:37 - Cabane avait complètement de raison de dire, de marquer
00:50:39 qu'au départ, il y a une différente de conception.
00:50:41 Pour eux, la culture, c'est des commodities,
00:50:43 c'est des marchandises.
00:50:44 Pour nous, ce n'est pas une marchandise,
00:50:46 c'est quelque chose de très particulier,
00:50:48 qui a une essence particulière.
00:50:49 Sur les prolégomènes, sur les hypothèses de départ,
00:50:52 je suis d'accord.
00:50:53 Bon, cela étant, est-ce qu'on ne peut pas imaginer
00:50:55 l'hypothèse qu'on constate, hélas, tous les jours ?
00:50:58 C'est qu'il y a peut-être un petit peu d'arrogance
00:51:00 dans notre culture.
00:51:01 Je veux dire qu'elle a été traditionnellement extrêmement élitiste.
00:51:04 - Vous n'avez pas vu que la culture française est plus arrogante que la américaine ?
00:51:07 - Et le fait que les Américains aient bien réussi
00:51:11 à développer une culture populaire,
00:51:14 c'est peut-être le fait qu'ils sachent mieux que nous
00:51:17 implémenter un certain nombre de recettes.
00:51:18 J'ajoute qu'ils le font en utilisant nos talents,
00:51:21 mais en nous restituant le produit sous forme de produits universels.
00:51:24 Regardez par exemple, on a d'excellents musiciens
00:51:27 à Hollywood qui travaillent pour Hollywood.
00:51:30 Nous avons d'excellents...
00:51:31 Corinne Serot a fait, effectivement,
00:51:33 deux hommes et un couffin, on a utilisé son idée.
00:51:36 Tout Hollywood est peuplé de très grands metteurs en scène européens.
00:51:41 La force des Américains à ce que c'est l'impérialisme culturel
00:51:44 ou la capacité à savoir techniquement
00:51:47 manufacturer mieux que nous pour un public
00:51:50 le plus large du monde.
00:51:51 - Ils ne sont pas mauvais dans les affaires.
00:51:52 - Ils ne sont pas si... Non.
00:51:53 Ils savent aussi peut-être mieux que nous
00:51:55 faire des produits qui plaisent à un public
00:51:58 le plus large possible.
00:51:59 Voilà le problème.
00:52:00 Si vous voulez nous adosser à une culture d'auteurs,
00:52:03 on a du mal à se mettre au tiens-baison.
00:52:05 Je crois que c'est quand même...
00:52:06 C'est un élément important.
00:52:07 - Si les jeunes se confondent pas un peu trop
00:52:09 à un monde d'adultes par rapport aux Américains.
00:52:11 - C'est une vision que je trouve extrêmement angélique
00:52:15 de la situation.
00:52:16 La réalité, c'est que les Etats-Unis
00:52:19 disposent de la puissance du marché, de ses capitaux.
00:52:22 Et vous le savez très bien.
00:52:24 Ils ont une puissance de feu économique
00:52:26 qui leur permet précisément...
00:52:28 - Si on avait cette puissance de feu que le cabane,
00:52:30 est-ce qu'on en profiterait pas pour...
00:52:31 - Mais je suis un peu d'accord avec Sylvestre
00:52:33 à propos d'Airbus et d'Ariane.
00:52:35 - Le marché des cabanes...
00:52:36 - Attendez, attendez, attendez.
00:52:37 - Il est beaucoup plus connu par les Japonais aujourd'hui
00:52:39 que par les Américains.
00:52:40 - Je suis d'accord avec vous, Sylvestre.
00:52:42 - M. Sylvestre...
00:52:43 - Commandant Sylvestre...
00:52:45 (Rires)
00:52:47 - Je pense que Airbus prouve
00:52:49 qu'on peut construire autre chose
00:52:52 et faire face à l'agression américaine.
00:52:54 Parce que Airbus est construit quand même
00:52:56 au cours d'une guerre...
00:52:57 - Enfin, pour le coup, Boeing, c'est pas agressif.
00:52:59 - ...contre les grandes compagnies Boeing et McDouglas,
00:53:01 très, très dures.
00:53:02 Et pourquoi ne créerions-nous pas, en Europe,
00:53:05 par la coopération, une sorte d'Airbus culturel,
00:53:08 où l'on mobiliserait toutes nos forces ?
00:53:10 - Voilà le problème.
00:53:11 - Mais je le crois. Enfin...
00:53:12 - Nous, nous, nous, nous.
00:53:13 - Les Etats...
00:53:14 - Attendez, attendez, on va écouter M. Pardonclode.
00:53:16 - Voilà tout le problème.
00:53:17 Pourquoi nous, pas ça, Airbus,
00:53:20 a été créé par les gouvernements,
00:53:22 créer quelque chose ?
00:53:23 Or, justement, Boeing n'était pas créé
00:53:25 par le gouvernement américain,
00:53:26 McDonald's n'était pas créé
00:53:28 par le gouvernement américain.
00:53:30 C'est une attitude...
00:53:31 Dès que le gouvernement doit agir
00:53:33 pour créer quelque chose,
00:53:34 vous avez une attitude d'assister.
00:53:36 - Non, mais la différence...
00:53:37 Non, pardon, monsieur, non.
00:53:38 La différence, c'est que...
00:53:39 Non, non, attend. La différence, c'est que...
00:53:40 - Le secrétaire d'Etat américain
00:53:41 va en Arabie Saoudite pour promouvoir...
00:53:42 - On n'a pas entendu le début.
00:53:43 - Quand M. Rand Brand,
00:53:44 le secrétaire d'Etat américain au commerce,
00:53:46 va en Arabie Saoudite pour promouvoir
00:53:47 la vente des Boeing,
00:53:48 il assiste le gouvernement américain.
00:53:50 - Enfin, il assiste la production américaine.
00:53:52 - Oui, la production américaine.
00:53:53 - Mais pourquoi ?
00:53:54 Parce que les Français vendent très bien.
00:53:56 La France est quand même
00:53:57 la 4e puissance du monde,
00:53:58 ayant seulement 1 %...
00:54:00 - Attend, économiquement, économiquement,
00:54:02 et en population et en superficie,
00:54:04 on est peanuts à côté des Etats-Unis,
00:54:06 pas l'Europe.
00:54:07 - Oui, mais...
00:54:08 - Là, on parle de la France.
00:54:09 - Si un pays avec 1 % de la population du monde
00:54:12 peut être la 4e puissance économique,
00:54:14 c'est quand même quelque chose qui marche.
00:54:16 Donc, pourquoi avoir peur d'être envahi ?
00:54:18 - En tout cas, en tout cas...
00:54:19 - D'ailleurs, c'est les Français qui vendent
00:54:21 les produits pour acheter les choses.
00:54:23 - En tout cas, les Etats-Unis font un effort
00:54:25 considérable pour imposer leur langue
00:54:27 dans le monde entier,
00:54:28 et ça, c'est pas les compagnies
00:54:30 parce qu'elles sont relières américaines
00:54:31 qui le font ou les Boeing,
00:54:32 c'est bien le gouvernement américain.
00:54:34 Et il y en a un exemple extrêmement intéressant,
00:54:36 c'est la politique américaine
00:54:37 vis-à-vis des Nations unies, de l'ONU,
00:54:39 où les Américains, comme vous le savez,
00:54:40 ne paient plus leurs cotisations
00:54:41 depuis de nombreuses années
00:54:43 et ne donnent quelques arriérés
00:54:45 qu'à condition que l'on réduise
00:54:47 les systèmes de traduction
00:54:49 parce que, naturellement,
00:54:50 tout le monde n'a qu'à parler anglais ou américain.
00:54:51 - M. Tsaïro-Robert, est-ce que vous êtes inquiet
00:54:53 pour le futur, pour nos enfants ?
00:54:55 Est-ce que vous êtes inquiet pour le futur,
00:54:56 pour nos enfants, pour les générations à venir ?
00:54:58 Est-ce que...
00:54:59 - Je suis inquiet pour tout le monde,
00:55:00 mais aussi pour les Américains, vous savez,
00:55:02 parce qu'ils s'appauvrisent beaucoup
00:55:03 en n'échangeant pas avec les autres.
00:55:04 - Ah, ben, enfin, si vous commencez à les défendre,
00:55:05 alors là, bon...
00:55:06 - Non, je les défends pas, mais enfin, je pense...
00:55:07 - Il a pitié d'eux, Christophe.
00:55:09 - La culture, c'est un échange.
00:55:11 Si vous créez une loi du marché
00:55:13 au terme de laquelle il n'y a plus d'échange possible
00:55:15 parce que c'est un produit unique sur un marché unique,
00:55:18 eh bien, le système s'étouffera de lui-même,
00:55:20 il s'asphyxiera de lui-même.
00:55:21 Donc, par conséquent, le capitalisme qui tend,
00:55:24 cette espèce de capitalisme qui tend à vouloir
00:55:26 qu'il n'y ait qu'une culture
00:55:27 est un capitalisme totalement suicidaire.
00:55:29 Mais les Américains, eux, ils vivent un peu au jour le jour.
00:55:32 - Est-ce qu'ils veulent n'avoir qu'une culture ?
00:55:33 Vous pensez ça ?
00:55:34 - Ah, d'une certaine manière,
00:55:35 ils veulent nous imposer une culture unique.
00:55:37 - Vous avez une chaîne...
00:55:38 - ...modèle de la société multiculturelle.
00:55:40 - Ah non, mais...
00:55:41 - Désolé.
00:55:42 - Mais dans une langue unique,
00:55:43 ne nous racontez pas l'histoire.
00:55:44 - La communauté espagnole est extrêmement importante.
00:55:46 Qui a sa propre presse, ses propres restaurants,
00:55:48 ses propres...
00:55:49 - C'est vrai que vous avez une communauté
00:55:50 qui parle de tout genre.
00:55:51 - C'est la langue unique.
00:55:52 - Eh bien, je suis désolé,
00:55:54 c'est la langue unique.
00:55:55 - On parle autant espagnol, sinon plus,
00:55:58 on parle américain, français, la même chose.
00:56:00 - Mais pour l'instant, on n'en est pas là.
00:56:02 - C'est la même chose.
00:56:03 - Je pose une autre question, pardonnez-moi.
00:56:04 - Jean-Marc Sylvestre vous disait quelque chose très vite.
00:56:06 - Je veux dire qu'avec une adaptation
00:56:08 aux spécificités nationales constantes...
00:56:10 Alors, vous pouvez...
00:56:11 La grande barrière, c'est le problème de la langue.
00:56:13 La langue américaine, c'est pas une langue,
00:56:15 c'est un espèce de code pour communiquer
00:56:17 de façon assez élémentaire entre les individus.
00:56:20 - C'est une bonne méchanceté.
00:56:21 - D'ailleurs, les intellos américains,
00:56:23 ils se piquent de parler français très souvent à New York
00:56:26 parce qu'ils adorent parler français.
00:56:29 Les gens snob à New York
00:56:31 ou dans les universités américaines,
00:56:33 ou à Los Angeles.
00:56:34 C'est un langage de code
00:56:36 qui n'empêche pas de protéger les spécificités nationales.
00:56:40 Et moi, je vous assure que la France et l'Europe tout entière
00:56:43 se protègent énormément des influences américaines.
00:56:46 Et d'ailleurs, les Américains,
00:56:47 dans toute leur politique extérieure,
00:56:49 dans toute leur politique extérieure aujourd'hui,
00:56:51 les Américains ont très peur...
00:56:53 - Les quotas en radio ?
00:56:55 - On a parlé des quotas en radio, 2 secondes, avec monsieur.
00:56:57 - ...de la puissance européenne actuellement
00:57:00 et de la future Union européenne.
00:57:02 - Laurent, présentez-nous Axel Durou, s'il vous plaît.
00:57:04 - Vous savez bien que le monde, il est pas américain.
00:57:07 Le monde, il est divisé en gros en 3 zones
00:57:09 et que la zone japonaise est super puissante.
00:57:11 Elle est beaucoup plus inquiétante que la zone américaine.
00:57:13 - Enfin, il y a plus de fast-food américain sur les Champs-Élysées.
00:57:16 - Il y a plus de fast-food américain sur les Champs-Élysées qu'à New York.
00:57:19 - Que de magasins japonais.
00:57:21 - Eh bien, écoutez, je n'en suis pas sûr.
00:57:23 Il y a certainement plus de restaurants chinois à Paris...
00:57:26 - On parle du Japon, là.
00:57:27 - Oui, restaurants chinois asiatiques à Paris
00:57:29 que de restaurants américains.
00:57:30 - Il y a plus de restaurants américains.
00:57:32 - Je le crois profondément.
00:57:33 Philippe Sarrobert, quand même, marque un peu, il a complètement raison.
00:57:35 Il y a une langue universelle, on peut le déplorer.
00:57:37 - C'est l'anglais.
00:57:38 - C'est l'anglais.
00:57:39 - Tout le monde l'a barré.
00:57:40 - Elle ne s'est pas imposée de façon innocente.
00:57:41 Elle s'est imposée avec une volonté politique totalement déterminée.
00:57:44 - Est-ce qu'il faut se protéger comme la loi Toubon préconisait
00:57:49 à qui j'ai fait beaucoup de défauts tout à l'heure ?
00:57:51 - Oui.
00:57:52 - D'abord, ce que vous avez dit tout à l'heure, c'était amusant,
00:57:55 mais c'était une caricature.
00:57:56 - C'était un gag.
00:57:57 - Quand tu as la loi Toubon...
00:57:59 - Dans certains milieux, il y a beaucoup de gens qui parlent comme ça.
00:58:01 - Oui, mais pour s'amuser.
00:58:02 - La publicité, etc.
00:58:03 - Vous faites un joke.
00:58:04 - Les modes, ça passe.
00:58:07 Mais le problème de la loi Toubon est intéressant.
00:58:09 - C'est un joke.
00:58:10 - Parce que Pascal Sevran parlait de notre capacité extrême, n'est-ce pas,
00:58:13 à nous soumettre, non pas du tout être tellement arrogant.
00:58:16 - Ce n'est pas vrai.
00:58:17 - Quand on a fait la loi Toubon, on a fait des études, des sondages d'opinion
00:58:20 au terme duquel 80 % des Français étaient pour une loi,
00:58:23 disons, en gros, de protection de la langue.
00:58:25 Bon, je ne rentre pas dans le détail, ce n'était pas une loi tellement sévère.
00:58:29 Et quand la loi est venue en discussion, tous les médias étaient contre.
00:58:33 Alors, c'est curieux.
00:58:34 Est-ce que tous les médias sont contre 80 % des Français ?
00:58:37 L'opinion avait changé.
00:58:38 L'opinion s'était retournée sous l'influence des publicités.
00:58:41 - C'est vrai que c'est difficile, quand vous faites mon métier,
00:58:44 de dire "Attention, maintenant vous allez voir non pas un jingle,
00:58:46 mais un sonar".
00:58:47 - Un sonar.
00:58:48 - C'est ce qu'on disait.
00:58:49 - Une virgule.
00:58:50 - Une virgule sonore.
00:58:51 - Non, mais ce n'est pas ça.
00:58:52 - La réaction des médias n'est pas celle-là.
00:58:53 - Le problème de la défense du français, ce n'est pas de se battre sur des petits points de détail.
00:58:58 - Vous dites vous-même "weekend" sur moi.
00:59:00 - Ce n'est pas de se battre sur des points de détail sur la qualité de la langue.
00:59:02 C'est le droit des Français à leur langue, ce qui est tout à fait différent.
00:59:05 - Bien sûr, mais je crois que...
00:59:06 - Tout à fait autre chose.
00:59:07 - C'est une culture, rien ne nous empêche de traduire des mots anglais au français.
00:59:13 Plutôt que de dire "weekend", "une fin de semaine".
00:59:15 - Ce n'est pas une fin de semaine, vieux.
00:59:17 - Une fin de semaine, nous on le dit au Québec, ça ne nous a jamais gêné.
00:59:20 Ce n'est pas non plus une forme de nevis.
00:59:22 - Sans tomber, on ne peut que dire "fin de semaine".
00:59:25 - On n'est pas obligé de tomber...
00:59:26 - Non, on va laisser.
00:59:27 - C'est bien qu'un Québécois qui fait beaucoup pour la langue française le dise aussi.
00:59:30 Sans tomber dans la caricature, bien sûr qu'on peut dire "weekend" encore et que je le dis moi-même.
00:59:36 Mais maintenant le jargon est devenu...
00:59:38 Depuis le gars avec des nuls qui dit "direct live",
00:59:40 maintenant j'entends tous les jeunes gens de la télévision dire "live", "je chante en live".
00:59:45 - C'est pareil pour parler en live.
00:59:48 - Un concert interactif, "live".
00:59:50 Et même maintenant, ils sont tellement incultes qu'ils disent "direct live",
00:59:53 non pas pour rire, mais sérieusement.
00:59:56 Alors là, c'est le comble de l'inculture et du snobisme.
01:00:01 - Christophe, il faut quand même reconnaître, il faut quand même dire...
01:00:03 - On va parler un peu de la violence aux Etats-Unis.
01:00:05 - La France, Pascal, est le seul pays ou l'un des rares pays...
01:00:08 - On est en live ce soir.
01:00:09 - ... à obliger les radios à diffuser par quota...
01:00:12 - C'est très interactif comme émission.
01:00:13 - ... à diffuser par quota 40% de chansons françaises.
01:00:17 - Oui, je vous l'ai, je dis un mot.
01:00:19 - Un an et demi.
01:00:20 - On va peut-être d'abord donner des paroles.
01:00:21 - Il faut inviter Axel Giraud qui est le député.
01:00:23 - Non, non, deux minutes.
01:00:25 Non, deux secondes, on va revenir.
01:00:27 Gardez-la, gardez-la.
01:00:29 - Vous savez que pendant que de Gaulle était à Londres,
01:00:33 pendant que de Gaulle, le général de Gaulle,
01:00:36 était à Londres alors que le pays était occupé par les nazis,
01:00:39 il a pris un malin plaisir à ne comprendre ni de parler
01:00:43 un seul mot d'anglais pendant tout son séjour.
01:00:45 - Ah.
01:00:46 - Oui.
01:00:47 - J'ai un autre anecdote, j'ai un anecdote.
01:00:49 - C'est très bien.
01:00:50 - J'ai un anecdote, on était à deux potes dans un bar.
01:00:52 - On a perdu deux ans sur le débarquement.
01:00:54 - Non, non, Axel Giraud, vous avez des obligations,
01:00:56 vous êtes patron d'une radio qui s'appelle RTL2.
01:00:58 - Oui.
01:00:59 - Et vous avez des obligations, n'est-ce pas, de quota français
01:01:01 où vous devez diffuser tout au long de la journée un nombre X,
01:01:03 40%, je crois.
01:01:04 - Oui, alors c'est un petit peu particulier parce que nous,
01:01:07 nous avons choisi de diffuser 40% de chansons françaises,
01:01:09 c'est pour ça que je suis très à l'aise pour parler ici.
01:01:11 D'ailleurs, je pourrais presque être de quota.
01:01:13 - Non, non, c'est pas la moitié.
01:01:14 - 40% de chansons françaises, c'est à peu près la moitié,
01:01:16 dont 20% de jeunes artistes.
01:01:17 Donc nous, nous sommes une radio qui défendons la chanson française.
01:01:21 Le problème, c'est qu'à partir du 1er janvier 96...
01:01:23 - C'est dingue de dire pardonnez-moi, mais pourtant, c'est pas mon combat.
01:01:26 Mais dire je défends la chanson française en disant on en met 40%,
01:01:29 c'est beaucoup.
01:01:30 - Mais si, et surtout 20%.
01:01:31 - C'est moins que la moitié, mon vieux.
01:01:32 - Non, non, mais 20% de jeunes artistes, c'est une radio...
01:01:34 On défend quand même aussi.
01:01:35 - OK, OK.
01:01:36 - Le 60% est composé de quoi ?
01:01:38 - De variétés internationales, mais ça peut être aussi de la musique européenne.
01:01:41 - Le détail de l'international.
01:01:42 - C'est... Vous savez, vous savez, la France est la plaque tournante de beaucoup de musiques.
01:01:47 - Un peu italienne ou espagnole, ou allemande.
01:01:48 - Un peu tchécoslovaque.
01:01:49 - Oui.
01:01:50 - Et pourquoi pas slovaque ?
01:01:51 - Coréen, un peu.
01:01:52 - Monsieur de Saint-Robert, Jérôme.
01:01:53 Monsieur de Saint-Robert, vous m'en avez...
01:01:54 - Non, non, mais je voudrais juste te dire quand même quelque chose...
01:01:56 - Le détail est important.
01:01:57 - À ce stade, excusez-moi, excusez-moi.
01:01:58 Je voudrais quand même dire quelque chose qui est important,
01:02:00 il faut que les Français le sachent.
01:02:01 Vous me parliez de la loi Toubon, moi je voudrais vous parler de la loi Carignan et d'un amendement de la loi Carignan
01:02:06 qui fait que le 1er janvier 1996, toutes les radios en France, toutes les radios,
01:02:11 il y a 1600 radios en France, vont devoir diffuser, avec très rares exceptions, radio classique,
01:02:16 vont devoir diffuser 40% de chansons françaises.
01:02:20 C'est-à-dire qu'on avait la chance jusqu'à présent, je parle pas pour ma radio là,
01:02:23 on avait la chance d'avoir un paysage radiophonique extrêmement diversifié,
01:02:27 d'avoir des radios confessionnelles, des radios de différentes cultures,
01:02:32 et à partir du 1er janvier 1996, toutes ces radios vont devoir diffuser 40% de chansons françaises.
01:02:35 Je crois que vous ne le saviez pas.
01:02:36 - Je me disais qu'on vit en dictature.
01:02:38 - Non, mais c'est quand même...
01:02:40 Je veux dire, ça va banaliser quand même, monsieur Sevran, vous le savez très bien, vous avez été vous-même...
01:02:44 - Non, non, mais vous êtes plutôt sympathique.
01:02:46 Mais la façon dont vous dites ça est très sympathique.
01:02:48 - Non, mais attendez, c'est presque comique, parce que vous avez un sourire agréable
01:02:51 et puis vous dites très sérieusement, vous vous rendez compte,
01:02:54 "Mesdames, messieurs..." - Il y a un message, pardon, je vous interromps.
01:02:57 - Oui, mais attendez, attendez. Il dit "Mesdames, messieurs..."
01:02:59 Il dit le débat... Non, parce que...
01:03:01 Il faut voir ce que vient de faire notre ami.
01:03:03 Il vient de dire "Mesdames, messieurs les Français,
01:03:05 attendez-vous à quelque chose.
01:03:07 Le 1er janvier 1996, en France,
01:03:12 on va être obligés de diffuser 40% de chansons françaises."
01:03:17 - C'est comique !
01:03:19 - Parce que...
01:03:21 - Je l'ai dit, je l'ai dit, je l'ai dit. Non, non, non.
01:03:23 C'est comique !
01:03:25 - Je l'ai dit avec beaucoup d'intérêt.
01:03:27 - Non, mais en plus, vous êtes très sympa, mais c'est comique.
01:03:30 Si vous aviez dit "Mesdames, messieurs,
01:03:32 le gouvernement français nous oblige à diffuser en France
01:03:35 40% de chansons américaines ou espagnoles"
01:03:38 et que vous disiez "C'est très difficile pour faire exprimer la culture française",
01:03:41 vous dites le contraire et vous trouvez ça effrayant.
01:03:43 Alors vous avez raison, on vit en dictature.
01:03:45 - Moi aussi, je vous trouve extrêmement sympathique
01:03:47 et je sais que vous avez été... Vous avez occupé
01:03:49 les mêmes fonctions que moi dans une autre radio.
01:03:51 Donc vous savez aussi, vous avez défendu la chanson française
01:03:54 comme je le fais tous les jours et nous participons 72% des concerts
01:03:57 que vous faites. RTL2 sont des concerts d'artistes français.
01:04:01 Donc nous nous intéressons avant tout à la musique française.
01:04:04 Je trouve ça formidable. Tout simplement, vous savez pourquoi ?
01:04:06 Parce qu'un disque sur deux vendu en France est un disque français.
01:04:09 Parce que les Français aiment leurs chansons.
01:04:11 - Un disque sur deux vendu en France est bien sûr...
01:04:13 - Un disque français, bien sûr, c'est l'industrie
01:04:15 astronographique, Eddie Krivers peut le confirmer,
01:04:17 est la seule industrie non subventionnée.
01:04:19 - D'autres ? - Un seul industrie...
01:04:21 - Alors vous dites comme nous, là, tout à coup.
01:04:23 - D'autres ? - Mais bien sûr, je dis comme vous.
01:04:25 La seule chose que je dis, c'est que si toutes les radios
01:04:27 se mettent à diffuser 40% de chansons françaises,
01:04:29 ça va banaliser le paysage radiophonique.
01:04:32 - Non mais vraiment... - Et que demain, plus personne...
01:04:34 - Goldman, Chabral, Souchon... - Puisque vous le prenez sur un ton très sympa,
01:04:36 je vais vous répondre d'une manière très sympa.
01:04:38 C'est pas terrible ! C'est pas terrible !
01:04:40 C'est pas une tragédie ! Ce que je veux dire aussi, simplement...
01:04:42 - C'était dommage. - C'était dommage.
01:04:44 - Mais attendez, je reviens au début... - C'est pas pour que j'ai une question, quand même,
01:04:46 de son ton, parce que... - Attendez, un mot, un mot, un mot.
01:04:48 Un mot, un mot. Je reviens au début,
01:04:50 quand j'ai dit, tout en commençant la première phrase que j'ai dit,
01:04:52 c'est l'éloge des Américains, parce que
01:04:54 en Amérique, pays que vous connaissez bien,
01:04:56 ou en Angleterre... - Comment savez-vous que je le connais ?
01:04:58 - Oui, enfin, je pense. Si vous le connaissez pas,
01:05:00 renseignez-vous, demandez les bras d'Angleterre,
01:05:02 et allez ouvrir n'importe quel des milliers
01:05:05 de radios américaines ou anglaises,
01:05:07 pour prendre la langue d'Homel. - Ah bah, y a que de la musique américaine.
01:05:09 - Il n'y a absolument pas une seule
01:05:11 production étrangère,
01:05:13 et c'est minime. - Il n'y a pas question ici d'envahir les Etats-Unis.
01:05:15 - Ils se protègent très bien.
01:05:17 - Le débat, c'est de savoir comment on va
01:05:19 envahir les Etats-Unis, et de savoir si
01:05:21 les Etats-Unis nous envahissent. - Non, non, mais je voulais dire
01:05:23 qu'encore une fois, ils ont raison,
01:05:25 puisqu'ils y arrivent. - Je vais quand même essayer...
01:05:27 - Je vais boucler leurs frontières. - Je vais m'initier pour poser...
01:05:29 - Nous, si on veut, on peut les boucler.
01:05:31 - Qu'est-ce qui vous choque ?
01:05:33 - Ce qui me choque, c'est que 15 ans d'aperture FM,
01:05:35 15 ans de libéralisation des ondes, ont amené
01:05:37 un paysage radiophonique extrêmement
01:05:39 riche. - Riche ! - C'est le moins qu'on puisse dire.
01:05:41 La radio est de qualité
01:05:43 en France, et vous avez de multiples
01:05:45 radios. - Il y en a d'autres aussi.
01:05:47 - Est-ce que c'est bien utile, alors que, encore
01:05:49 une fois, l'industrie...
01:05:51 Je ne suis pas contre des mesures pour aider
01:05:53 la jeune chanson française, mais faisons pas
01:05:55 que des quotas à la diffusion. Faisons des
01:05:57 incitations, par exemple,
01:05:59 à la production, peut-être en
01:06:01 levant de certaines contraintes fiscales.
01:06:03 Je sais pas. Pourquoi tout de suite se jeter
01:06:05 sur les diffuseurs ? - Combien vous
01:06:07 diffusez de chansons américaines et chansons
01:06:09 françaises, aujourd'hui ? - Aujourd'hui,
01:06:11 nous sommes lundi. - Qu'avez-vous diffusé comme chansons
01:06:13 françaises ? - Aujourd'hui, je diffuse 45 %
01:06:15 de chansons françaises, dont 20 % de jeunes talents,
01:06:17 parce que je l'ai choisi. J'ai signé une convention
01:06:19 spécialement pour ça, justement, c'est ça.
01:06:21 Moi, j'ai pas de problème. - Bon.
01:06:23 - Je dis simplement que c'est pas la peine d'en faire...
01:06:25 - Je vais poser une question à monsieur qui est...
01:06:27 - Après M. Cabane. Ensuite, courtement, j'ai une réaction.
01:06:29 - M. Renaud et M. Frédé, notre ami
01:06:31 Petit Espiracle. - Tout le monde sait que, aujourd'hui,
01:06:33 en novembre 1995,
01:06:35 75 %
01:06:37 du marché européen
01:06:39 de l'audiovisuel est occupé
01:06:41 par des produits américains. Ma question est simple.
01:06:43 Si on laisse faire,
01:06:45 lorsqu'on sera à 98 %,
01:06:47 où sera la liberté ? - M. Cabane,
01:06:49 vous avez dû constater que j'ai été extrêmement sage
01:06:51 pendant la première partie de ce débat, tout simplement
01:06:53 parce que je ne parle que de mon problème,
01:06:55 le problème de la radio. - Répondez
01:06:57 à ma question. Répondez à ma question.
01:06:59 - Je ne suis pas en train de vous dire
01:07:01 qu'on n'a pas un problème, qu'on est peut-être envahis
01:07:03 par la culture américaine. Ce n'est pas mon propos.
01:07:05 Là, mon propos, c'est simplement
01:07:07 vous dire qu'il y a une loi qui est méconnue, que les
01:07:09 Français ne connaissent pas, et le 1er janvier
01:07:11 1996, quand ils vont tourner le bouton de leur
01:07:13 radio, ils vont s'apercevoir que leur radio a changé.
01:07:15 - Oui. - Voilà. - Pas la nôtre.
01:07:17 - Et moi, je suis tout à fait pour qu'il y ait un certain nombre
01:07:19 de radios qui diffusent la musique, même
01:07:21 à haute dose, pour la liberté. - Parce que, il y a des
01:07:23 radios qui diffusent que de la musique française.
01:07:25 - Et que chaque radio cible son
01:07:27 auditoire me paraît tout à fait normal.
01:07:29 - Mais, oui... - Dick,
01:07:31 qu'est-ce que vous dites, là ? - Aussi bien que
01:07:33 Dick River sont venus sur TEL, ils ont vu
01:07:35 constater, ils étaient dans une émission qui était 100%
01:07:37 chanson française. - Oui, c'est vrai. - Charlie et Lulu.
01:07:39 - Ah, formidable. - 100% chanson française.
01:07:41 - Charlie et... - Non. - Lulu.
01:07:43 - C'est deux anciennes chez deux chavales. - Non,
01:07:45 c'est vrai. Mais c'est vrai que ça serait bien
01:07:47 si ils étaient ciblés. - On va demander
01:07:49 à notre ami mangeur de chewing-gum, là-bas, ce qu'il en pense, parce qu'il écoute
01:07:51 pour l'instant, mais il dit rien. Vous vous
01:07:53 sentez européanisé ou
01:07:55 américain et que ça ?
01:07:57 - Ben, en fait, j'ai le cul entre deux chaises
01:07:59 comme le monsieur, parce que je suis franco-américain.
01:08:01 - Monsieur, il s'appelle Courtemange. - Voilà, et
01:08:03 en fait, j'ai fait ma carrière en France en
01:08:05 jouant l'américain typique.
01:08:07 - Ce qui n'est pas le cas du tout ce soir.
01:08:09 - Justement, je joue mon rôle
01:08:11 à fond, mon cher Christophe.
01:08:13 Mais bon, à écouter tout ça, je me dis
01:08:15 les américains sont en fait des meilleurs vendeurs. Ils
01:08:17 arrivent à mieux vendre le produit. Et vous vivez
01:08:19 tous dans le passé, parce que la technologie
01:08:21 moderne va vous balayer
01:08:23 toutes vos frontières, tous vos quotas
01:08:25 et toutes vos barrières. - Quotas, quotas. - Satellites,
01:08:27 l'ordinateur. - Quotas. - Quotas.
01:08:29 - Les satellites et les ordinateurs,
01:08:31 on va vivre dans un
01:08:33 monde multiculturel. - C'est vrai qu'Internet...
01:08:35 - L'économie mondiale va tout écraser
01:08:37 et toutes ces histoires franco-français, on va
01:08:39 les oublier très rapidement. - C'est vrai
01:08:41 qu'Internet en France, on en fait
01:08:43 tout un pataquès en ce moment, disons depuis un an ou deux.
01:08:45 Aux Etats-Unis, Internet existe depuis 25 ans,
01:08:47 right ? - Oui, et puis les américains savent
01:08:49 exploiter Internet. Je veux dire, ma boîte,
01:08:51 Matisse, fait des produits multimédia
01:08:53 pour l'informatique.
01:08:55 Et c'est l'avenir. - Ils sont forts pour la pub.
01:08:57 - Et vous savez que la France
01:08:59 est le pays européen avec le moins
01:09:01 de connexions sur Internet, c'est un fait.
01:09:03 Et la France est en train de prendre du retard
01:09:05 sur cette technologie de l'avenir
01:09:07 et est en train de prendre du retard,
01:09:09 ce qui est dommage,
01:09:11 sur l'avenir de la communication.
01:09:13 - Vous êtes mariée ? - Et c'est pas Internet, c'est pas américain.
01:09:15 - Vous êtes mariée ? - Pardon ?
01:09:17 - Est-ce que vous êtes mariée ? - Non.
01:09:19 - Je vais venir l'épouser, moi, je vous le dis.
01:09:21 - C'est comme les américains et comme les français.
01:09:23 - Est-ce que si vous avez
01:09:25 un petit ami, il est français
01:09:27 ou américain ? - J'ai pas de petit ami.
01:09:29 - Oh, c'est super ! - Oh, ça va,
01:09:31 vous êtes américain, vous ?
01:09:33 Vous avez pas de petit ami. - J'ai un très bon ami. - Christophe ?
01:09:35 - Très bon ami. Oui, Renaud, merci. - Non, juste un point
01:09:37 pour dire que nous aussi, nous sommes sur Internet, on n'est pas trop
01:09:39 portards. - Oui, c'est vrai, Coyote et Jean-Marc Arnaud.
01:09:41 - Si on veut se connecter, comme on a dit, sur Internet,
01:09:43 c'est coyote@imagine.fr.
01:09:45 Voilà. Un point
01:09:47 sur le sondage. L'énergie de
01:09:49 Pascal Sevrin et de ses camarades fait que 75%
01:09:51 des gens qui nous regardent pensent que c'est leur
01:09:53 équipe qui est la plus convaincante, l'équipe
01:09:55 qui pense que nous sommes menacés d'être
01:09:57 envahis par les américains. - Ça a démarré à 54, hein ?
01:09:59 - Et puis enfin... - Ça a démarré à combien, à 54 ?
01:10:01 - C'était pas exactement la même question.
01:10:03 Pour l'instant, c'est l'équipe qui est jugée la plus convaincante.
01:10:05 Et puis pour terminer, la loi Toubon a pratiquement
01:10:07 été vidée de sa substance parce qu'en fait,
01:10:09 s'il y a un terme américain
01:10:11 qui existe, on ne pourra pas réprimer son emploi.
01:10:13 - Marquette. - Donc c'est un peu un coup pour rien.
01:10:15 - Très bien. On va se retrouver après la bébécité. Nous parlerons
01:10:17 avec Gilles Delafond, entre autres,
01:10:19 de violence aux Etats-Unis, de sexe probablement un petit peu,
01:10:21 de pogs. Inutile de vous le dire.
01:10:23 A tout de suite après la piv'. Merci beaucoup.
01:10:25 (Applaudissements)
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01:10:51 - Mais comment faisait-on sans Tam Tam ?
01:10:53 - Tu sais Slim Fast, ceux qui m'ont fait fondre ?
01:10:57 - Et bien maintenant, ils font des potages, essaie.
01:10:59 - En plus, il y a trois saveurs, c'est génial.
01:11:01 - Il y a des vitamines, du calcium,
01:11:03 du magnésium.
01:11:05 - Hum, de goûter ça, c'est velouté, c'est...
01:11:07 - Tu vas voir, tu vas pas te reconnaître.
01:11:09 Une vraie sirène.
01:11:11 - Un régime Slim Fast, essayez et vous perdrez du poids.
01:11:13 - Monsieur le Président,
01:11:15 tout passe en fait
01:11:17 par Gaetano Vittoni.
01:11:19 Raquette, corruption, il détient tous les secrets
01:11:21 de l'organisation. Mais si tel était le cas,
01:11:23 on aurait retrouvé chez mon client
01:11:25 des tonnes de dossiers, des photos,
01:11:27 des enregistrements, des vidéos, et on n'a rien trouvé.
01:11:29 Absolument rien.
01:11:31 En l'absence de preuves,
01:11:33 la Cour déclare l'accusé
01:11:35 innocent.
01:11:37 CD-ROM, écran haute définition, sans stéréo.
01:11:39 LTO 5000,
01:11:41 Compac réinvente le portable.
01:11:43 Compac, à suivre.
01:11:45 Pour Maison du Café,
01:11:47 être torréfacteur,
01:11:49 c'est créer une rencontre unique
01:11:51 entre une saveur et un arôme.
01:11:53 Privilégier une harmonie entre deux sensations.
01:11:55 Chaque jour,
01:11:57 les torréfacteurs de Maison du Café
01:11:59 vérifient des centaines de saveurs et d'arômes.
01:12:01 Cette exigence,
01:12:05 cette gastronomie du vrai café,
01:12:07 Maison du Café veut vous la faire partager
01:12:09 avec une sélection des meilleurs cafés.
01:12:11 Maison du Café,
01:12:13 la rencontre des goûts et des arômes.
01:12:15 Stevie, dis-moi, comment fais-tu
01:12:19 pour que Cynthia n'ait Dieu que pour toi ?
01:12:21 Mais, Ronnie...
01:12:23 Pourtant, je suis aussi bien coiffé que toi.
01:12:25 Et moi aussi, je porte de beaux costumes.
01:12:27 Mais, Ronnie...
01:12:29 Et pourtant, Stevie, ça fait 24 épisodes
01:12:31 que Cynthia me regarde sans me voir.
01:12:33 Mais, renfleute à la fin, Stevie,
01:12:35 dis-moi ce que tu as de plus que moi.
01:12:37 Pourquoi ?
01:12:39 Stevie avouera-t-il à Ronnie
01:12:41 qu'il possède une ZX Miami super équipée
01:12:43 à partir de 66 100 francs ?
01:12:45 Rasta Pouet, l'album mythique d'Alpha Blondie,
01:12:49 enfin disponible en CD.
01:12:51 Rasta Pouet, d'Alpha Blondie,
01:12:53 un album événement.
01:12:55 Quand on veut apprendre à quelqu'un
01:13:01 ce qu'est le goût de la moutarde,
01:13:03 on lui fait goûter la moutarde Amora.
01:13:05 Amora, par amour du goût.
01:13:07 Bon, c'est parti.
01:13:13 C'est parti.
01:13:15 C'est parti.
01:13:17 C'est parti.
01:13:19 Bon, alors, on rentre ?
01:13:21 Oh, je me sens affreuse.
01:13:23 Mais tu es affreuse.
01:13:25 Tiens, tu vois que je pense à toi.
01:13:27 Nouveau Kleenex Ultra,
01:13:29 si doux qu'il soulage même les nez irrités.
01:13:31 C'est vraiment doux.
01:13:33 Le seul mouchoir enrichi d'une lotion.
01:13:35 Nouveau Kleenex Ultra,
01:13:37 en forme à boîte et en forme à poche.
01:13:39 Par amour du goût,
01:13:43 Amora a créé la nouvelle moutarde Mi Forte,
01:13:45 avec tout le goût de la moutarde de Dijon
01:13:47 légèrement moins de piquant.
01:13:49 Pour tout voir,
01:13:53 très confortablement de zéro à l'infini,
01:13:55 Essilor a créé les verres Varilux Confort.
01:13:57 Vers Essilor Varilux.
01:13:59 Courte Manche,
01:14:01 la nouvelle vidéo.
01:14:03 Un univers de plus en plus fou.
01:14:05 Une heure de nouveaux sketchs hilarants.
01:14:09 Courte Manche en vidéo,
01:14:13 un cocktail d'humour explosif.
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