Sur le papier, le concept pouvait être séduisant, mais dans les faits, c'est un naufrage pour France 2, avec une des pires audiences des 12 derniers mois pour la chaîne publique qui n'est même pas parvenue à attirer un million de téléspectateurs en Prime. Les "Bravos" présentés hier soir par Nagui et Leïla Kaddour-Boudadi sont loin d'avoir convaincus et la deuxième édition semble très sincèrement déjà comprise, à moins d'un changement total !
Alors que France 3 frôlait les 4 millions de téléspectateurs avec son téléfilm, France 2 se retrouvait battue par ARTE avec
926.000 téléspectateurs et 6% de part de marché. Une claque pour la chaîne malgré le coup de cette soirée à grand budget qui affichait en plus une affiche prestigieuse.
Sur le papier, France 2 avait pourtant annoncé un évènement qui semblait incontournable :
"Pour la première fois, une rétrospective de tous les évènements de l’année se mélange à une cérémonie qui récompensera les plus grands succès de l’année écoulée, sans passer par des votes ou des jurys : tout repose sur des critères objectifs et incontestables. Les Bravos d'or seront attribués en fonction de chiffres concrets, comme les entrées en salles, les ventes de livres, les audiences télévisées, les écoutes de podcasts mais aussi les téléchargements en streaming pour récompenser ceux qui ont vraiment séduit le public."
Nagui d'expliquer en conférence de presse son objectif : "J’espère que l’on va faire une émission chic et populaire.". Chic l'émission l'a été mais populaire, beaucoup moins...
Les critiques des téléspectateurs sont violentes. le compte Médias Citoyens écrit par exemple:
"Plutôt que de faire découvrir des talents émergents ou de promouvoir l’éclectisme culturel, l’émission s'est contentée de récompenser ceux qui vendent le plus ou génèrent le plus d’audience. Peu importe la qualité de la production ou son originalité, seuls comptent le volume, le cash, le business à outrance. Ne sont-ce pas là de bien belles valeurs de service public ?"
Mais la réalisation de ce programme a également provoqué un vrai malaise chez le téléspectateur. Qui a eu cette idée folle, un jour d'inventer une émission avec une seule caméra et des présentateurs filmés de dos toute la soirée ? C'est pourtant le talentueux Gérard Pullicino qui était aux commandes ! A nos confrères de TV Mag, il explique ce qu'on pourrait appeler un "concept trop conceptuel" ! "
« Il n’y a aucune coupe. Nous voulons transporter les téléspectateurs à travers un grand écran pour avoir plus de fluidité », nous a expliqué le réalisateur Gérard Pullicino lors du tournage. « Nous nous sommes mis dans la position de ceux qui regardent ce qui a pu se passer, souligne Nagui, producteur des « Bravos d’or ».
Tout cela était sans doute trop pour le téléspectateurs qui a donc choisi de ne pas regarder ce programme, que ce soit de dos... ou de face !
Alors que France 3 frôlait les 4 millions de téléspectateurs avec son téléfilm, France 2 se retrouvait battue par ARTE avec
926.000 téléspectateurs et 6% de part de marché. Une claque pour la chaîne malgré le coup de cette soirée à grand budget qui affichait en plus une affiche prestigieuse.
Sur le papier, France 2 avait pourtant annoncé un évènement qui semblait incontournable :
"Pour la première fois, une rétrospective de tous les évènements de l’année se mélange à une cérémonie qui récompensera les plus grands succès de l’année écoulée, sans passer par des votes ou des jurys : tout repose sur des critères objectifs et incontestables. Les Bravos d'or seront attribués en fonction de chiffres concrets, comme les entrées en salles, les ventes de livres, les audiences télévisées, les écoutes de podcasts mais aussi les téléchargements en streaming pour récompenser ceux qui ont vraiment séduit le public."
Nagui d'expliquer en conférence de presse son objectif : "J’espère que l’on va faire une émission chic et populaire.". Chic l'émission l'a été mais populaire, beaucoup moins...
Les critiques des téléspectateurs sont violentes. le compte Médias Citoyens écrit par exemple:
"Plutôt que de faire découvrir des talents émergents ou de promouvoir l’éclectisme culturel, l’émission s'est contentée de récompenser ceux qui vendent le plus ou génèrent le plus d’audience. Peu importe la qualité de la production ou son originalité, seuls comptent le volume, le cash, le business à outrance. Ne sont-ce pas là de bien belles valeurs de service public ?"
Mais la réalisation de ce programme a également provoqué un vrai malaise chez le téléspectateur. Qui a eu cette idée folle, un jour d'inventer une émission avec une seule caméra et des présentateurs filmés de dos toute la soirée ? C'est pourtant le talentueux Gérard Pullicino qui était aux commandes ! A nos confrères de TV Mag, il explique ce qu'on pourrait appeler un "concept trop conceptuel" ! "
« Il n’y a aucune coupe. Nous voulons transporter les téléspectateurs à travers un grand écran pour avoir plus de fluidité », nous a expliqué le réalisateur Gérard Pullicino lors du tournage. « Nous nous sommes mis dans la position de ceux qui regardent ce qui a pu se passer, souligne Nagui, producteur des « Bravos d’or ».
Tout cela était sans doute trop pour le téléspectateurs qui a donc choisi de ne pas regarder ce programme, que ce soit de dos... ou de face !
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00:00Ce sont les bravos d'or, pas d'académie, pas de vote, pas de jury, non, ce sont les chiffres de médiamétrie.
00:06Plus de 7 millions d'auditeurs pour la radio qui va recevoir ce bravo d'or 2024, France Inter.
00:18Adèle Vanhoenack, directrice d'Inter.
00:20Léa Salamé pour l'interview de 9h20 depuis la rentrée, quelle époque évidemment sur France 2.
00:24Et Mathieu Noël dans la matinale.
00:28Bonsoir mesdames, je vous en prie, mettez-vous bien au milieu, tu veux le prendre ou pas ?
00:34Oh bah Adèle, non ça va Adèle, vous faites du sport.
00:40Plus de 7 millions d'auditeurs en moyenne par jour, ça vaut bien un bravo d'or quand même tout ça, c'est un plébiscite Adèle.
00:467 millions c'est dingue, c'est vraiment ouf.
00:49On va pas se mentir, quand la radio avait dépassé les 6 millions puis les 6 millions et demi,
00:53tout le monde disait c'est le sommet comme une sorte de plafond de verre, on est d'accord Léa ?
00:57En vrai on a peur de lasser, chaque année qui passe on se dit, ils vont partir les gens, ils vont en avoir marre.
01:03Et chaque année on a ces audiences qui nous font tellement de bien, qui nous rendent heureux, qui nous rendent fiers.
01:09Et on a de plus en plus de nouveaux auditeurs qui viennent, des jeunes, des gens pas seulement,
01:14des gens dans les centres urbains, partout et ça fait chaud au cœur.
01:18En continuant de prendre des risques et des paris Adèle Vendrede,
01:21parce qu'avoir autant de succès voire plus de succès avec Mathieu Noël c'était pas signal.
01:26Je sais, j'ai pas mis toutes les chances de mon côté pour que ça fonctionne.
01:29C'est vrai, et on peut rappeler quand même la meilleure émission de France Inter,
01:32qui est quand même Zoubzoumzen 16h17, juste devant l'émission de Nagui.
01:36C'est pas mal aussi, elle est pas mal, mais elle est en rodage.
01:38Et là il a, s'il te plaît.
01:39Ouais merci, sympa.
01:40On est pas seuls, ça s'appelle une bande originale.
01:42Est-ce que c'est ça la recette d'Inter finalement Adèle Vendrede,
01:45ce qu'il y a autour de vous, à la fois du fond et de la forme, de l'information,
01:48mais aussi du divertissement, même si le divertissement évidemment il fait aussi pour être intelligent ?
01:53Bah oui, puis vous voyez ce que vous venez de faire en fait, c'est ça France Inter,
01:55c'est que les gens s'adorent, les gens s'engueulent, on se tire dessus
01:57comme un repas de famille, il y a le vieil oncle qui a toujours tort,
01:59la jeune nièce faux qui a souvent raison.
02:01On parle de Daniel Morin tout de suite pour le vieil oncle.
02:03Ça c'est vous qui le dites.
02:05Et au fond France Inter c'est une radio qui ressemble à ceux qui l'écoutent,
02:08à ceux qui l'écoutent depuis qu'ils sont nés, à ceux qui l'écoutent depuis hier,
02:10à ceux qui l'écouteront demain après nous avoir vus ce soir.
02:12Et c'est ça, on essaye de ressembler à ceux qui nous écoutent et de les rassembler.
02:17Il y a un côté très fédérateur.
02:18Bon moi je vais juste faire aussi un clin d'œil à nos confrères de France Info
02:21qui sont arrivés en deuxième position de ce casserand de médiamétrie annuel.
02:26C'est l'amour ouf avec le service public.
02:28C'est ça, c'est ça.
02:29Oui pardon Adèle ?
02:30Un mot quand même parce que justement c'est la radio publique qui cartonne,
02:33l'audiovisuel qui cartonne, c'est un joyau, chérissons-le.