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Le 9 juin, les Suisses voteront sur plusieurs initiatives majeures. Parmi elles, le plafonnement des primes d'assurance maladie, une réforme énergétique ambitieuse, et une initiative sur la vaccination. Emilio Lado, président du Centre Vaud, est notre invité.


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00:00Le 9 juin prochain, les Suisses voteront sur plusieurs initiatives majeures, parmi elles, le plafonnement des primes d'assurance maladie, une réforme énergétique ambitieuse et une initiative sur la vaccination.
00:23Les votations du 9 juin sont donc cruciales, touchant des domaines essentiels tels que la santé publique, l'énergie et les droits individuels. Les décisions prises auront des implications significatives pour l'avenir de ce pays.
00:35C'est les raisons pour lesquelles, durant deux semaines, les lundis, mercredis et vendredis, j'accueillerai sur ce plateau les représentants des différents partis dans l'instant politique.
00:45Aujourd'hui, je reçois Emilio Ladeau, président du parti Centre Vaud. Bonjour et bienvenue. Merci d'être avec nous.
00:52Comment allez-vous ?
00:53Très bien, très bien.
00:54Cette campagne, comment se passe-t-elle pour vous ? Ça va ? Pas trop stressante ?
00:58Oui, comme toutes les campagnes, mais on arrive gentiment au bout. Il nous reste encore deux semaines pour essayer de convaincre les dernières personnes qui n'ont pas encore voté.
01:05Vous avez peut-être entendu les infos, il y a quelques instants, avec Léo Degary. Vous avez entendu les résultats du deuxième sondage. Là, visiblement, ça ne va pas tout à fait dans votre sens.
01:16Ça dépend pour quelles votations.
01:18En tout cas, pour les deux premiers enjeux, l'initiative de l'allègement des primes et l'initiative au frein au coût. Là, visiblement, ce n'est pas tout à fait ce que vous espériez.
01:28Alors, c'est vrai que nous, comme vous le savez, on a lancé l'initiative pour le frein au coût. Et puis, comme toute initiative, elle est souvent mise sous pression les dernières semaines.
01:37Et là, on joue vraiment le un contre tous. Et donc, forcément, on se fait un peu chahuter dans les sondages. Donc, à nous de convaincre encore les personnes du bienfait de cette initiative.
01:48La messe n'est pas dite. Ce ne sont que des sondages. Et on sait que les sondages, ça peut varier et ça peut bouger très rapidement.
01:56En tout cas, merci d'être avec nous. Lundi, j'ai reçu sur ce plateau, à cette même place, Pierre-Yves Maillard, qui avait une question pour vous.
02:04S'il est contre notre initiative, je lui dirais quel est pour lui le seuil de douleur acceptable pour un ménage pour la prime maladie.
02:11Parce que s'il trouve que 10%, c'est encore trop peu. Il situe le plafond où ? À 12, à 15, à 20 ?
02:19Ça me paraît une question importante. Parce qu'à un moment donné, ça doit quand même bien s'arrêter.
02:25Alors, vous n'êtes pas contre l'initiative, mais vous n'êtes pas tout à fait d'accord avec Pierre-Yves Maillard, c'est ça ?
02:29Pierre-Yves Maillard parle de l'initiative qui souhaite plafonner à 10% la prime des ménages. Effectivement, là où on est contre, le centre,
02:41c'est tout simplement parce que cette prime n'attaque pas au coût, donc ça n'empêchera pas d'augmenter les primes.
02:47Et puis finalement, la question, c'est qui c'est qui paye ces aides ? Et finalement, ces 10%, effectivement, c'est bien pour une classe qui a des revenus faibles,
03:00mais là où le postulat est faux, c'est que cette initiative dit aider les classes moyennes, alors que la réalité, c'est que la classe moyenne, au sens statistique du terme,
03:10n'ont pas accès aux aides. Dans le canton de Vaud, par exemple, 35% des Vaudois ont accès à une aide subventionnée pour les primes, mais ne sont pas dans la classe moyenne.
03:21La classe moyenne, c'est celle qui va justement payer trois fois les assurances maladies. Il la paye une fois dans l'assurance maladie, il la paye une deuxième fois à travers les impôts cantonaux
03:29parce que les cantons payent une part des soins, et il la paye une troisième fois dans les subventions qu'on va donner. Et donc, cette initiative, aussi juste qu'elle puisse être
03:37pour une partie de la population, reporte une charge sur une autre partie de la population. Et finalement, si on prend une famille moyenne, qui a un revenu moyen,
03:46n'a pas accès à ces subventions, donc vont continuer à avoir leurs primes augmentées et leurs impôts augmentés. C'est en ce sens qu'on trouve que cette initiative n'est pas juste.
03:57En ce qui concerne le deuxième objet, l'initiative pour un frein au coût pour les primes maladies, à votre avis, là, vous n'êtes pas d'accord non plus avec le parti socialiste ?
04:11Non, le frein au coût, c'est notre initiative du centre.
04:15Donc là, vous n'êtes pas d'accord ?
04:17Oui, tout à fait. Évidemment qu'on soutient cette initiative puisqu'on la porte et on y croit, parce qu'on l'a encore vue. La semaine dernière, on nous annonce encore 6% d'augmentation de primes pour l'année prochaine, voire 10% dans certains cantons.
04:30Donc, notre initiative est là, justement, pour forcer les acteurs à trouver des solutions. Je ne sais pas si c'est maintenant qu'on doit discuter de ces arguments.
04:42Oui, bien sûr.
04:43Mais clairement, comme vous l'avez dit, les sondages ne sont pas forcément favorables à ce moment pour nous, parce qu'on a à part une fêtière Santé Suisse qui nous soutient, le reste de toutes les fêtières...
04:56Vous êtes les seuls à définir cette idée.
04:58Exactement. Pourquoi ? Parce qu'on veut mettre un coup de frein à la santé aujourd'hui. Le système de santé suisse, il faut vraiment imaginer un bolide qui fonce, qui a beaucoup de puissance, qui amène beaucoup d'innovation, beaucoup de nouvelles médecines, ce qui est très bien.
05:15Mais en même temps, si un super bolide, vous ne lui mettez pas des freins, à un moment donné, il finit par s'encastrer contre un mur.
05:20Donc notre initiative est là pour ça, pour donner un coup de frein à cet envolé des coûts, puisque depuis des années, on nous explique qu'il y a plein de solutions à disposition pour baisser les coûts, mais chaque acteur se renvoie la balle, puisqu'il n'y a aucune contrainte.
05:35Donc notre idée, c'est de dire, ok, maintenant, on vous met cette contrainte à vous de trouver des solutions pour vous mettre d'accord. Et on sait qu'on a des solutions. D'ailleurs, ceux qui s'opposent à notre initiative le disent assez souvent.
05:46Ils disent, ah, mais on a plein de solutions. Par exemple, le dossier électronique du patient, les génériques moins chers, éviter les doublants. Enfin, toutes ces belles solutions qu'on nous parle depuis 10 ans, qui ne sont toujours pas appliquées.
05:57Alors du coup, nous, on dit, ok, cette fois, on vous force à les appliquer. Peut-être que là, on verra enfin un frein à cet envolé des prix.
06:04On a quand même l'impression qu'il y a une grande différence de manière de penser entre la Suisse alémanique et la Suisse romande. On sent qu'il y a un fossé. On voit que, là encore, on ne pense pas de la même manière. Et là, sur ce sujet-là, ça crispe un petit peu, d'un côté et de l'autre.
06:21Alors, pour ce cas-là, je ne sais pas. Je ne sais pas s'il va y avoir un rush-to-graben. Nous, ce qu'on voit vraiment, c'est le... Encore une fois, comme je me répète, c'est vraiment le un contre tous. C'est-à-dire qu'on vient avec cette initiative qui nous paraît aujourd'hui vitale pour les ménages, pour baisser un peu la facture.
06:39Et puis on se retrouve avec tous les acteurs impliqués qui, forcément, sont du côté des prestataires, s'unir tous contre notre initiative, ce qui veut bien dire que ça les met un peu sous stress. Et puis, finalement, à force de marteler aux gens qu'ils vont voir leur prestation diminuer, ou en tout cas le risque de leur prestation diminuer, une crainte subsiste, puisqu'on est d'un côté assuré et d'un côté payeur.
07:06Ce qu'on paye à la fin du mois en prime, on est aussi content de le recevoir en prestation. Donc, d'un côté, on pleure quand on doit payer. Et puis, d'un autre côté, on est satisfait d'avoir un des meilleurs systèmes de santé au monde. Donc, c'est clair que là, il peut y avoir une crainte.
07:17Qu'est-ce que vous avez envie de dire à celles et ceux qui ont de la peine à agendre les deux bouts à la fin du mois ? Parce que ce que vous dites, c'est très bien. Mais est-ce que ça n'est pas une fausse bonne idée, finalement ?
07:26— Non, non, c'est une vraie bonne idée. Puisque quand vous avez un salaire... Tous les mois, vous touchez 5 000 francs ou 6 000 francs par mois, et que l'année prochaine, vous dites « Tiens, je vais m'acheter un nouveau véhicule », automatiquement, vous n'allez pas dire... Vous n'allez pas aller vers votre employeur ou vers la ZAPO dire « Écoutez, je m'achète une voiture, donc il faut me donner 500 francs de plus ».
07:43Vous allez dire « OK, où est-ce que je peux un petit peu économiser ? ». Le système de santé doit être pareil. Il doit y avoir une réflexion un peu comme le frein à l'endettement de la Confédération, qui a fait ses preuves, en disant « OK, l'année prochaine,
07:53si on doit augmenter les coûts par des nouvelles technologies, par des nouveaux modes de santé plus performants, on doit aussi trouver des économies ailleurs pour contrebalancer ».
08:05— Alors pour ces deux premiers objets, Emilio Lado, vous prenez le « oui » pour l'initiative d'allègement des primes. Il ne faut pas confondre. Et puis pour le deuxième objet, initiative au frein au coût, vous prenez le « oui » aussi.
08:17Et on l'a dit, vous êtes le seul. — Pas tout à fait, pas tout à fait. Pour les 10 %, on prône plutôt le « non », même si on comprend le fait qu'on a besoin de soutenir des gens. Mais le problème, c'est que si on soutient cette idée, ça va encore renforcer cette idée d'envoler des prix.
08:35Donc on doit plutôt travailler sur les coûts pour éviter que ces coûts continuent à augmenter chaque année et qu'on doit chaque année plus mettre sous perfusion le système.
08:43— Vendredi, à cette même place, je recevrai Michael Buffa. Qu'est-ce que vous avez envie de lui poser comme question en rapport avec les deux sujets qu'on vient d'évoquer ?
08:51— Encore une fois, c'est surtout sur le sujet de la baisse des coûts, où autant l'UDC que nos collègues aussi du PLR soutiennent qu'il y a beaucoup d'économies à faire dans le système de santé,
09:02mais qu'ils ne veulent pas mettre cette épée de Damoclès sur les prestataires. Et c'est vrai que c'est un peu intriguant comme manière de faire. Ils nous disent toujours que oui, il faut lutter contre les coûts depuis des années, mais ils ne veulent jamais s'en donner les moyens.
09:16— Je reçois ce matin Emilio Lado. Merci d'être avec nous ce matin. On va parler maintenant du troisième objet, l'initiative pour la liberté et intégralité physique.
09:37L'initiative du mouvement de liberté suisse veut interdire toute obligation vaccinale et éviter les sanctions en cas de refus. Seul l'UDC la soutient, affirmant que personne ne peut être contraint à se vacciner en Suisse.
09:52Quel est votre avis sur la question, Emilio Lado ?
09:55— Alors je suis tout à fait d'accord avec cette affirmation, puisqu'elle est déjà inscrite dans les textes de loi de la Confédération. Personne ne peut être obligé à être vacciné.
10:02— C'est ça. Mais alors pourquoi on vote là-dessus, alors ?
10:05— Parce que l'initiative est assez large pour ne pas avoir précisé le terme « vaccination ». Et donc sachant cela, quand on met une initiative qui parle de manière générale d'une chose très générale, on a le risque qu'on mette en danger toute une population pour un imprévu.
10:24Puisque le Covid – puisque c'est bien de cela qu'on parle – a été dramatique pour bien nombre de familles, ça n'en reste pas moins que c'était une pandémie encore pas trop grave.
10:38Parce que le jour où on a une vraie pandémie mortelle, vraiment, avec des cas dramatiques incontrôlés, eh ben on ne pourrait plus agir pour protéger une population.
10:49Cette initiative fait suite à trois autres votations qu'on a faites, où chaque fois, la population a validé la stratégie de la Confédération.
11:00Au vu de comment a fonctionné la Suisse pendant ces quelques années, on peut estimer assez positivement l'action de notre Confédération.
11:10Et puis j'ajouterais quand même quelque chose d'assez important, c'est que nos modèles de société font que si nous sommes dans un pays libre et démocratique, nous avons quelque part donné toute la partie sécurité à notre État.
11:26Vous ne voyez personne dans la ville se promener avec des fusils d'assaut, à part aux États-Unis, mais disons qu'en Suisse, on considère que la sécurité est de l'ordre du gouvernement, de l'État, qui doit protéger sa population.
11:40Et puis la santé, le domaine sanitaire en fait aussi partie. Et donc notre modèle de société est basé sur un commun, sur un groupe social.
11:50Et ces mouvements qui sont apparus pendant le Covid prônent plutôt l'individualisme à outrance.
11:58Et c'est vrai qu'encore une fois, on a demandé l'avis de la population à plusieurs reprises, et il semblerait que c'est quand même le modèle qu'on a actuellement en Suisse qui est plutôt plébiscité.
12:07— N'empêche que s'il n'y avait pas eu le Covid, on ne serait pas en train de parler de ça ce matin.
12:11— Non, clairement. Et c'est du droit de ce groupe de lancer une initiative. Chacun a le droit de lancer une initiative.
12:19Mais j'ose espérer que la population, une fois encore, va se raccrocher à notre modèle de société commune.
12:27— Donc non pour vous.
12:29— Ah non, clairement. Et puis sans vouloir être trop polémiste quand même, moi qui suis très progressiste, pendant le Covid, on a vu que ces groupes étaient souvent liés à des mouvances,
12:41des fois, on aime appeler d'ultra-ultra-droites, qui bardaient de slogans « mon corps », « mon choix », « ma liberté », tout ça.
12:51Et c'est les mêmes qui viennent nous expliquer que l'avortement, c'est pas forcément quelque chose de bien.
12:55Donc c'est juste une petite punchline, là, que j'aime bien mettre à ces gens-là.
12:59— C'est noté. C'est enregistré. Et ça sera aussi en podcast. — Voilà. Merci.
13:04— Quatrième objet. La loi fédérale relative à un approvisionnement en électricité sûre. Je vais y arriver.
13:10Reposons sur des énergies renouvelables. La loi sur l'électricité en vote vise à renforcer les énergies renouvelables
13:17et sécuriser l'approvisionnement hivernal avec des objectifs ambitieux pour 2035.
13:23Votre avis là-dessus ? Là, vous, vous dites non. — On dit oui. On dit un grand oui.
13:28— Vous êtes un grand oui, alors. — Oui. Oui, tout à fait. On a vu ces dernières années,
13:34avec les conflits qu'il y a eu en Ukraine, où on a failli se retrouver en pénurie d'énergie l'hiver, il y a 2 ans.
13:43Et on se rend compte que l'Europe est en pleine transition énergétique, avec l'Allemagne qui ferme des centrales nucléaires,
13:50avec la France qui a eu aussi des soucis avec des centrales vieillissantes. Nous-mêmes, en Suisse, on a des centrales nucléaires vieillissantes.
13:56Et on doit réagir très vite. Et on doit se donner les moyens d'être autonomes au niveau de la production d'énergie.
14:05Et ça passe par des énergies renouvelables. C'est en ça que ce texte de loi est vraiment bien fait. Il ne parle que d'énergie renouvelable.
14:13Donc c'est-à-dire qu'il va y avoir un immense accent et beaucoup d'énergie et de ressources qui vont être mises en place
14:17pour pouvoir produire de l'énergie verte, à savoir à partir de panneaux solaires, d'éoliens et d'hydroélectriques.
14:23Et c'est en ça que ce projet est vraiment très bon.
14:26– Alors l'éolien, ce n'est pas gagné, parce que tout le monde est d'accord avec le principe sur le fond,
14:31mais personne n'est d'accord d'avoir une hélice devant la maison, c'est ça ?
14:34– C'est exactement ça. Il y a une expression anglaise que je vous traduis qui dit « non, pas dans mon jardin ».
14:40Donc on est d'accord d'appuyer sur le bouton et qu'il y en ait de la lumière, mais on ne veut pas forcément en avoir les frais.
14:45Et il y a même des arguments qui nous sont apparus assez hallucinants, qui expliquent, qui nous disent
14:49« ah non mais en Allemagne, ils n'ont qu'à défricher là-bas, ils font des éoliennes en Allemagne et puis nous c'est très bien, on importe ».
14:54– C'est ça.
14:55– Donc c'est assez cynique comme solution.
14:58Mais on ne peut pas non plus vivre avec une situation où il nous faut…
15:02On prend les éoliennes, il y en a eu 6, sauf erreur, à Sainte-Croix,
15:05on a mis 20 ans de procédures pour les mettre en place.
15:08Donc on peut être contre un projet, on peut le voter, par contre on doit accélérer les procédures.
15:12– Il y a urgence là.
15:13– Il y a urgence, mais on ne va pas enlever le droit démocratique,
15:15c'est-à-dire que la personne qui ne voudra pas une éolienne pourra toujours voter.
15:18Et une fois que les votes sont faits, on pourra aller de l'avant ou pas.
15:21Mais on ne traînera plus des projets pendant 20 ans.
15:24– Donc là vous dites oui ?
15:25– Grand oui.
15:26– D'accord.
15:27Je n'avais pas mes petits « oui et non » dans le bon sens.
15:30On a bien sûr bien compris.
15:32Merci beaucoup.
15:33Durant cet instant politique sur M le Média,
15:36je vais recevoir d'autres de vos confrères et amis politiques.
15:40Je recevrai notamment Florence Berchardt-Narbel sur ce plateau.
15:44Si elle était en face de nous ce matin, qu'est-ce que vous lui diriez M. Ladeau ?
15:49– Une question peut-être ?
15:51– Vous lui pouvez une question si vous voulez.
15:53– Disons que je lui poserai la même question que M. Buffa tout à l'heure,
15:57à savoir pourquoi cette réticence à ne pas vouloir contraindre nos prestateurs de santé
16:04à faire des efforts d'efficience et d'économie ?
16:08– Elle sera avec nous la semaine prochaine.
16:10J'espère que vous lui écouterez sa réponse.
16:13Si Emilio Ladeau était en face de vous, qu'est-ce que vous lui diriez ?
16:18Si vous étiez en face de vous.
16:20– J'espère qu'il ne va pas pleuvoir cet après-midi
16:22parce que j'amène mon gamin à la forêt pour son anniversaire.
16:25Et ça me stresse pour cet après-midi.
16:27– Pourquoi pas ?
16:28Mais en période de votation, comme ça on est un peu stressé,
16:30on a envie de se donner un petit conseil, on a envie de s'automotiver.
16:33J'aimerais crier, c'est énervant cette initiative qu'on met
16:40pour essayer de soulager les primes des gens.
16:43De voir autant de réticence et de peur au changement,
16:46c'est très frustrant pour moi.
16:48– Très bien.
16:49Et côté musique, on demande à tous nos invités ce qu'ils choisissent pour la musique.
16:56Vous avez choisi Ayana Kamoura.
16:58Vous nous expliquez pourquoi.
17:00– Déjà, c'est un peu de bonne humeur.
17:02J'aime beaucoup en ce moment cette artiste,
17:09puisqu'elle rayonne mondialement dans la francophonie.
17:12Et puis finalement, ça fait 4 ans qu'on galère avec le Covid, avec les guerres.
17:19Maintenant on était en Ukraine, maintenant on est à Israël.
17:22Et puis dans quelques semaines, il y a plein de nations
17:25qui vont se retrouver ensemble à Paris.
17:27Et puis pour une fois, ce ne sera pas pour la guerre,
17:29ce sera pour fêter le sport.
17:30Et comme vous le savez, Ayana Kamoura sera...
17:33Je ne sais pas si ça a été confirmé comme chanteuse.
17:36– En tout cas, ça fait polémique.
17:37– Ça fait polémique.
17:38Mais voilà, on va parler de sport, on va parler de culture,
17:41on va parler de choses un peu plus sympas.
17:43Donc je m'en réjouis.
17:44– Et puis à votre bureau, ils vont faire un petit clin d'œil ?
17:47– Oui.
17:48– On les salue au passage ?
17:50– Mais bien sûr, bien sûr.
17:51– Est-ce que vous avez passé un bon moment ?
17:53– Oui, c'était très agréable.
17:54– Merci en tous les cas d'avoir répondu à notre invitation.
17:56– Merci à vous, merci à vous.
17:57– Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter, Emilio Lado ?
17:59– Encore une fois, que les sondages montent
18:01et qu'on puisse gagner ces votations.

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