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News
Transcription
00:00 Voilà ce qu'est devenu le ministère haïtien de la communication.
00:05 Un camp où s'entassent 1600 déplacés.
00:13 Ils ont fui leur quartier ravagé par la guerre entre la police et les gangs.
00:18 Leur survie dépend de l'aide humanitaire.
00:21 Ne vous bagarrez pas, ne donne pas tout d'un coup.
00:24 Ce jour-là encore, pas de repas pour tous.
00:28 Et toi, tu peux pas en prendre trois.
00:34 Ils ont envie de prendre deux ou trois plats afin de...
00:39 - Sortir sa femme. - ...sortir sa famille.
00:42 Le comité d'organisation des déplacés s'est installé dans ce qui fut le bureau de la ministre.
00:50 Quand on est arrivé, le ministère ne fonctionnait déjà pas. On est entré facilement.
01:01 Regardez comment on vit. Mon enfant est à la rue.
01:05 Ce sont ces gens qui m'ont aidé après sa naissance.
01:09 J'ai faim, je dors par terre. C'est la misère.
01:15 Rachel aurait aussi besoin d'une aide psychologique.
01:20 Selon ce rapport médical, elle a survécu à un viol collectif perpétré par des membres de gang,
01:26 comme des centaines, des milliers d'haïtiennes.
01:33 Un kilomètre plus loin, la ligne de front.
01:37 Le centre de Port-au-Prince était le cœur administratif du pays.
01:41 C'est aujourd'hui une zone de guerre désertée par les habitants et où l'on entend tous les jours des tirs d'armes automatiques.
01:47 Derrière moi, le palais présidentiel, la cour de cassation, le ministère de l'Intérieur et bien d'autres bâtiments publics évacués,
01:55 symboles d'un État en déroute, assiégé par les bandes armées qui contrôlent aujourd'hui 80 % environ de la capitale haïtienne.
02:05 Les groupes armés ont milité à genoux, forçant à la démission le Premier ministre, Ariel Henry, en mars.
02:14 Sur les hauteurs de la ville, dans la villa présidentielle, siège le conseil de transition.
02:20 Son rôle, restaurer la sécurité, nommer un gouvernement, organiser des élections.
02:28 Le président du conseil nous reçoit.
02:31 Edgar Leblanc joue la franchise et reconnaît la responsabilité des élites haïtiennes dans le drame actuel.
02:38 Il faut reconnaître qu'il y a un effondrement des institutions.
02:42 Cela vient de loin, mais quand même depuis une certaine connivence entre les autorités étatiques et les bandits
02:52 pour gagner les élections, pour occuper des espaces de pouvoir, mais aussi à cause d'une certaine connivence aussi.
02:59 Les élites économiques utilisent cette action et qui permet aux bandits de faire de l'argent, de s'équiper et de pouvoir même affronter les forces établies.
03:12 Le conseil, formé de neuf membres, serait miné par les querelles internes.
03:18 Un mois après sa création, il n'a pas encore nommé de gouvernement.
03:28 Retour au ministère de l'Information.
03:56 Les nerfs sont à vif et la guerre reste proche.
04:00 Pour l'heure, personne ne répond à ces appels à l'aide.
04:17 ...

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