• il y a 7 mois
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcription
00:00 -Vous parliez de Anne Hidalgo, 238 voyages pour plus de 500 000 euros en 3 ans.
00:04 C'est Gilles Verdet qui s'occupe de ça ?
00:06 (Rires)
00:08 -Ça a l'air de vous décevoir.
00:09 -Vous donnez le VFICH, c'est Amaury qui va le faire.
00:12 -Il n'arrivera pas à déchiffrer.
00:14 -Moi j'ai déchiffré.
00:14 -Je préfère que ce soit Gilles parce que pour le coup,
00:16 moi j'étais plus sur l'histoire de la maison de retraite,
00:20 la colocation extraordinaire.
00:22 -C'est pas sûr qu'on le fasse ça.
00:23 -Ah bon ?
00:24 -Je peux donner le VFICH si vous voulez.
00:26 -Vous pouvez, faites-le, j'ai plus confiance en vous.
00:29 -Donc, Anne Hidalgo domine le classement des déplacements à la mairie de Paris
00:32 avec 51 voyages.
00:34 -Oui.
00:34 -Donc elle a pris part à des festivals, des congrès, des rencontres, des forums, etc.
00:38 14 de ses déplacements ont été effectués en France métropolitaine
00:41 et d'autres l'ont amené en Europe.
00:43 Et alors, donc elle a par exemple un voyage pour 30 000 euros
00:48 où elle est allée à Glasgow pour la COP26.
00:51 Deux ans plus tard, elle s'est rendue à Dubaï.
00:53 -Deux ans plus tard ?
00:54 -Deux ans plus tard.
00:55 -Ah.
00:56 -Elle a un séjour à Rome à plus de 9 000 euros
00:59 pour rencontrer le pape.
01:00 -Elle est en week-end à Rome avec...
01:01 -Elle est aussi allée à Erevan en Arménie pour 11 000 euros.
01:07 Et puis après, effectivement, elle part de plus en plus loin
01:10 et plus ça part loin, plus c'est salé.
01:12 -C'est ça.
01:13 -Donc...
01:14 -500 000, plus de 500 000 euros en 3 ans de voyage pour Anne Hidalgo.
01:19 -Oui.
01:20 -Les gars, c'est pas une marquasse, hein ?
01:22 -Elle voyage plus qu'une influenceuse lifestyle, en fait.
01:23 -Je sais.
01:24 -C'est un truc de fou.
01:25 -Et encore une fois, il faut se demander si ces dépenses sont nécessaires.
01:28 Est-ce que c'est nécessaire de ponctionner les gens ?
01:29 Est-ce que les gens doivent cotiser pour financer ça,
01:31 qui est complètement inutile, qui ne change rien à la vie des gens ?
01:33 -C'est catastrophique. Ça n'a aucun sens.
01:34 -Avec la dette, Paris est exposée.
01:35 -Catastrophique, catastrophique.
01:36 -À chaque fois, elle dit que c'est pour cultiver des liens d'amitié
01:39 entre la ville de Paris et puis...
01:40 -Mais les maires de Paris, qu'est-ce qu'elle fait à Douai ?
01:41 -C'est pas pour cultiver des liens avec le loisir et le fargne.
01:44 -Mais d'ailleurs, il y a une procédure qui a été ouverte
01:46 par le parquet national financier qui vise la...
01:48 -Sur Tahiti.
01:49 -Sur Tahiti, exclusivement.
01:51 -Tu viens de le dire après d'avoir...
01:52 -Non, mais je veux dire, c'est quand même ses voyages, Tahiti.
01:54 Donc, justement, à cause de ses voyages,
01:55 pour prise illégale d'intérêt, détournement de fonds,
01:58 et la mairie de Paris a même été perquisitionnée
02:01 pour, justement, fouiller un peu dans ses dossiers.
02:03 Et peut-être qu'on va trouver d'autres choses sur ses voyages,
02:06 puisqu'effectivement, en dehors du Tahiti Gate,
02:09 dont on a beaucoup parlé,
02:10 il y a effectivement un nom hallucinant, elle,
02:12 et ses collaborateurs de voyage.
02:13 -Et elle ne voulait pas, pendant des mois et des mois,
02:15 donner tous les chiffres et tout ça.
02:17 Elle a été obligée, là, donc c'est pour ça que ça sort.
02:20 Donc, elle sentait bien qu'elle avait un peu tiré sur la corde.
02:22 -Qu'est-ce qu'il va dire à ça, là ?
02:23 -Valérie aurait pu ajouter aussi les déplacements de 3 adjoints.
02:26 Son premier adjoint, chargé de la francophonie.
02:28 Mais oui, mais tout ça n'est pas un problème.
02:30 Tout ça n'est pas un problème.
02:31 -Elle englobe tout, Valérie.
02:33 Elle nous a donné l'essentiel.
02:34 C'est pour ça que c'est Valérie Benahim, l'excellence.
02:36 (Rires)
02:37 -Parfait.
02:37 -Oui.
02:38 -Le problème, c'est si, effectivement,
02:40 le parquet national financier revient un jour sur le Tahiti Gate.
02:42 -Mais sinon, il n'y a pas de problème.
02:44 -Il n'y a jamais de problème.
02:45 Ça aurait été quelqu'un d'autre, je peux te dire.
02:47 Ça aurait été quelqu'un de renaissance ou d'URL,
02:51 ou de reconquête, ou de recroquette, ou...
02:54 (Rires)
02:55 Je peux te dire, là, il aurait été...
02:58 -Absolument pas.
02:59 Quand on a perdu les Jeux olympiques, plein de fois,
03:03 on a dit "Paris n'est pas connu, Paris, la ville lumière,
03:05 fais pas de lobbying."
03:06 -On est connu pour les rats, évidemment.
03:08 -On n'a pas besoin d'admettre...
03:10 -On est connu pour les rats, maintenant, à Paris.
03:12 -La question qui se pose, c'est la légitimité.
03:13 -Tu m'as pas dit deux phrases.
03:14 -Tu te rends compte du problème ?
03:16 En moins de deux phrases,
03:17 t'as dit plus de conneries que l'ensemble des Français.
03:19 -La question qui se pose, c'est la légitimité de ces déplacements.
03:21 Est-ce que c'est légitime ou pas, chaque fois ?
03:23 -Paris, ville lumière.
03:24 -En l'occurrence, elle va à... -Arrête un peu.
03:26 -Elle est même allée à Kigali, vous avez pu le dire.
03:27 -Elle va à Buenos Aires, elle va à Kigali, elle va à Bijan.
03:30 Il faut savoir à chaque fois pour quelle raison elle y va.
03:31 Et effectivement, est-ce que ça rapporte quelque chose
03:33 à la ville de Paris ?
03:34 -C'est la représentativité de Paris sur la scène internationale.
03:37 Et encore une fois, on a eu les Jeux olympiques,
03:39 on doit faire fructifier ça.
03:41 Excusez-moi.
03:42 -Arrête un peu, c'est du foutage de gueule.
03:43 -Manifestement, ces dépenses rapportent moins
03:45 puisqu'il y a quand même une dette de la mairie de Paris,
03:47 il faut le dire.
03:48 Tout ça se fait aussi au prix d'un endettement énorme.
03:51 Il y a 8 milliards de dettes en 2024 pour la mairie de Paris.
03:54 Et sachant qu'en 2014, on était à 4 milliards.
03:57 Donc en fait, elle le fait même pas avec l'argent qu'elle dispose,
03:59 elle le fait avec l'argent qu'elle n'a pas.
04:00 Et ça, on peut pas dire que c'est simple.
04:02 -La France fait pareil, c'est pas une gestion simple d'une collectivité.
04:05 -Tu l'as bien prise dans les dents.
04:06 Là, c'était Amaury Bucot dans "T".
04:08 (Rires)
04:10 -On m'avait fait aussi Amaury Bucot.
04:12 -Amaury, Paris, ville lumière ouverte sur le monde,
04:14 vous vous en foutez, vous préférez qu'elle soit dans son bureau,
04:16 recroquevillée, Paris, périclite comme ça.
04:19 -Mais vous n'avez aucune vision, Amaury Bucot.
04:21 -Excuse-moi, Gilles.
04:22 -Il n'a pas de vision, Amaury.
04:23 -Je suis pas maire, c'est sûr.
04:24 -Déjà, tu vas te calmer avec Amaury Bucot.
04:26 -Il est adorable, j'aime beaucoup.
04:27 -Il est adorable et il est excellent, contrairement à...
04:28 Voilà.
04:29 -Vous pouvez le dire à moi, y a pas de problème.
04:31 -Et Gilles Verdez.
04:32 -Oui ?
04:33 -Arrêtez, c'est pas la comédie à la Larté ici.
04:34 -Oui, oui.
04:35 -Arrêtez de jouer le comédien, là, et d'en faire une caisse
04:39 pour défendre l'indéfendable.
04:40 Gilles Verdez, vous n'en pensez pas un pitre mot.
04:43 -Gilles !
04:44 -Vous êtes un pitre.
04:45 Vous êtes un pitre.
04:46 -Si vous voulez.
04:47 -Vous pensez que pour que vous me fracassiez,
04:50 je vais utiliser des arguments que je ne penserai pas.
04:52 -Là, vous en faites quelque chose.
04:53 -Vous êtes un pitre.
04:54 -Si c'est justifié, comme tu le dis,
04:57 pourquoi elle a mis des années à donner ses notes de frais ?
04:58 -Mais c'est comme Emmanuel Macron qui voulait pas donner
05:00 son putain de paie à les politiques.
05:01 -Ca n'a rien à voir avec Emmanuel Macron.
05:02 C'est transparent.
05:03 -C'est ça que je veux dire.
05:04 -C'est la bonne aussi.
05:05 -Mais non, il a été obligé d'être accusé par les...
05:06 -Arrête un peu.
05:07 -Excusez-moi.
05:08 -T'es un pitre.
05:09 -Non, mais tu dis Paris-Ville-Lumière
05:10 comme si c'était un code promo pour voyager gratuitement.
05:13 -C'est trop facile de dire "je vais en vacances à Tahiti, Paris-Ville-Lumière".
05:14 -Ca veut dire quoi, ça ?
05:15 -Que l'on ne t'en fasse plus dans la lumière.
05:16 -Et si ça lui tient tant à coeur de voyager, d'aller à Tahiti, etc.,
05:17 qu'elle le finance avec ses deniers personnels.
05:18 -Bien sûr.
05:19 -Tu vas voir si elle va y aller.
05:20 Elle va aller nulle part.
05:21 -Tu crois que Kinvay,
05:22 il est allé avec l'argent des Français à Tahiti ?
05:23 -Bah oui.
05:24 -Il est allé un jour et il dira "à Tahiti,
05:25 c'est là que je vivrai ma meilleure vie".
05:26 -Et donne-nous, Gilles, un avantage concret...
05:27 -Des Parisiens.
05:28 -Des Parisiens du fait des voyages d'Hidalgo.
05:49 Qu'est-ce qu'ils en ont retiré, les Parisiens ?
05:50 -Je n'ai pas tout compris.
05:51 -Quel est l'avantage pour les Parisiens ?
05:52 -Il sait faire.
05:53 -Un âne qui ne veut pas boire, on sait, il ne boit pas.
05:54 Quel est l'avantage concret des Parisiens des voyages ?
05:55 C'est quoi l'avantage ?
05:56 -Il faut qu'un maire se déplace.
05:57 -C'est une réalité mondiale qui doit représenter la ville.
05:59 Enfin, vous êtes...
06:00 -C'est honteux.
06:01 -Si vous allez à New York,
06:02 le maire de New York,
06:03 il se balade dans le monde entier.
06:04 -Pas du tout.
06:05 Le maire de New York, je ne l'ai jamais vu.
06:06 Je n'ai jamais vu venir à Paris.
06:07 -Mais les maires, ils font des congrès.
06:08 Les maires, ils se réunissent.
06:09 Ils font progresser la ville.
06:10 -Mais arrête.
06:11 Tu n'aurais jamais défendu ça
06:12 si tu avais été un maire qui était à droite.
06:13 -Bah bien sûr.
06:14 -Alors arrête un peu.
06:15 -En quoi tu as fait progresser Paris ?
06:16 -C'est encore une fois une mauvaise foi.
06:17 -Mais pourquoi ?
06:18 -Immense.
06:19 Et de toute façon, c'est ta marque de fabrique.
06:20 -Non, mais j'entends ton jingle
06:21 "Paris, ville lumière",
06:22 comme ça, un peu en trance.
06:23 OK.
06:24 Mais là, le problème,
06:25 c'est qu'elle se transforme en tour opérator.
06:26 -Bah bien sûr.
06:27 -Et en fait,
06:28 ce n'est pas possible dans un contexte
06:29 où Paris est ruinée.
06:30 La dette, elle est abyssale.
06:31 La gestion est catastrophique.
06:32 -Ah oui.
06:33 -Et en fait, tu vois,
06:34 normalement, elle est socialiste.
06:35 Normalement, les socialistes,
06:36 normalement, dans leur éthique
06:37 et dans leur vision de voir les choses,
06:38 c'est les plus précaires,
06:39 les plus démunis pour les gens qui n'ont...
06:42 Voilà.
06:43 Et elle, elle passe son temps à voyager.
06:44 Et en fait, il y a un problème, en fait,
06:45 déjà de déontologie, par exemple,
06:46 par rapport à sa vision politique.
06:47 Tu trouves pas, toi ?
06:48 -Non, je trouve que sa vision,
06:49 c'est de refaire de Paris
06:50 une capitale mondiale.
06:51 Voilà.
06:52 -Eh bien, c'est réussi, c'est réussi.
06:53 On parle que des rats, des travaux.
06:54 -C'est bétonné, ça s'améliore au social.
06:55 -Bravo, le résultat.
06:56 -Waouh !
06:57 -Les Lumières.
06:58 -Merci, David.
06:59 -Les râles sont aux lois.
07:00 -Les gars, c'est pas possible.
07:01 -Sans compter du lancarbone.
07:10 -C'est insupportable.
07:11 les choses.
07:12 [Musique]

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