Le cinéaste Sean Baker a reçu à 53 ans la Palme d'or samedi pour "Anora", un thriller new-yorkais qui passe des bas-fonds aux villas de luxe des oligarques russes, et laisse augurer d'un renouveau du cinéma indépendant américain.
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00:00 (Applaudissements)
00:09 Je vais commencer par une question, mais je vais commencer par ce que vous avez dit sur scène.
00:16 Comment vous avez défendu...
00:18 Je pense que j'ai fait un meilleur film.
00:20 (Rires)
00:21 Non, je ne sais pas. Il y a toujours tous ces facteurs.
00:25 Red Rocket, c'était ma première fois en compétition à Cannes, et c'était un rêve qui s'est réalisé.
00:31 C'est ma deuxième fois en compétition, et c'était un rêve qui s'est réalisé deux fois.
00:36 C'est comme ça que je le vois.
00:38 J'ai écrit ce rôle pour elle, et bien sûr, j'ai eu besoin d'avoir des expectations élevées,
00:44 ou pourquoi y aller, mais elle a dépassé ces expectations.
00:48 J'ai appris l'accent du New York, j'ai fait du pole-dansing pendant des mois, juste pour un coup de 20 secondes,
00:55 j'ai appris tout son dialogue en russe, et ça m'a aidé à développer ce personnage d'Enora,
01:03 ça m'a vraiment aidé à comprendre le personnage d'Enora plus que je l'avais fait quand j'écrivais.
01:13 C'est fantastique, c'est gentil, c'est incroyable !
01:16 C'est merveilleux, félicitations !
01:38 Enfin, seulement deux...
01:41 Merci !
01:43 Comment tu te sens en ce moment ?
01:54 Je me sens très fatigué, et très très heureux.
01:58 Bravo George !
02:04 Bravo !
02:06 Bonjour !
02:09 Ciao ciao !
02:11 Merci !
02:13 [Bruit de la voiture]
02:15 [SILENCE]