Vincent Colonna nous raconte l'origine de sa chanson "La Goffa Lolita"

  • 4 months ago
Vincent Colonna alias La petite culotte est auteur et interprète de « La Goffa Lolita ». Pour neo, il est venu nous raconter l’histoire de sa célèbre musique, de sa création à son succès.

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Transcript
00:00 Salut les amis, je m'appelle Vincent Colonna, mais vous me connaissez plus sous le nom de...
00:04 C'était l'o-li, c'était l'o-li, c'était l'o-do, c'était l'o-la, c'était la gofa lolita.
00:17 Bon du coup, la chanson s'appelle la gofa lolita et gofa en vrai encore ça veut dire "laide".
00:22 Mais je l'ai laissé le mot parce qu'en fait, comme le refrain est au passé,
00:26 c'était la gofa lolita et que le refrain est issu d'une vieille chanson corse d'il y a 30 ans,
00:31 je me suis dit si on réécrit toute la chanson en redonnant toute sa valeur aux femmes actuelles,
00:37 mais on disait qu'avant elle était laide et maintenant ça devient la femme moderne qui s'assume
00:43 et quelques formes qu'elle est, quelques différences qu'elle est, elle s'assume.
00:47 En gros, j'ai laissé le "c'était la gofa lolita".
00:49 La seule chose que j'ai récupérée de la chanson originale, c'est-à-dire le "c'était l'o-li",
00:53 il est bien. Moi j'ai toujours adoré ce refrain-là, mais je ne chantais pas la chanson originale
00:59 parce que ce n'était pas du tout mon délire de me moquer ou même c'était assez vulgaire et tout.
01:03 Mais le refrain, je l'avais jumelé avec la chanson...
01:06 Parce qu'en fait, c'est les mêmes accords. Au bout d'un moment, les gens y adhéraient tellement,
01:14 elle était tellement bien que je me suis dit que ce n'est pas possible de laisser ce refrain tout seul
01:18 et il faut tout la réécrire. En fait, quand je joue, je peux casser une corde et continuer de jouer,
01:22 mais au bout de la deuxième corde, j'arrête de jouer et je dis aux gens "Regardez, il faut que je change,
01:26 j'en ai pour 5 minutes, j'ai les cordes à changer". Et là, comme j'étais en train de jouer "c'était l'o-li",
01:31 on était dans un bar, le bar à beach à Portich, il y en a un qui dit "Eh, tu as dit que c'était qui ?"
01:36 Et moi je dis "Eh, c'était qui de quoi ?" Parce qu'en rigolant, et lui il répète "c'était qui ?"
01:41 Et moi je dis "eh, c'était qui ?" Et en fait, tout le bar se met à reprendre "eh, c'était qui, c'était qui".
01:46 Au bout d'un moment, je change mes cordes et j'enchaîne sur "c'était l'o-li".
01:50 Et le "mais c'était qui" ça avait capté l'attention de tout le monde.
01:53 Le lendemain, les stories et tout, et je vois "putain, le mais c'était qui", je me dis "mais il y a un vrai truc à faire".
02:10 Et c'est à ce moment-là que je me pose chez moi, où je réécoute vraiment l'original,
02:14 moi je m'étais juste dit "non, elle n'est pas chantable", et je me dis "en fait, le mais c'était qui, c'est un pré-ref".
02:19 Le refrain on l'a déjà, il marche, il faut réécrire la chanson.
02:21 Et en fait, on va faire l'inverse de ce que lui avait dit, on va pas se moquer de cette gaufre à Lolita,
02:25 mais on va lui donner sa vraie place.
02:27 Et en fait, j'ai écrit la chanson.
02:29 Et après, au lieu de jouer seulement le refrain avec "pélan, pélan, pélan", je jouais l'original.
02:33 Pendant un an je l'ai joué, pendant deux ans je l'ai joué, et c'est la troisième année où, je ne sais pas pourquoi,
02:38 les gens ils devenaient fous sur la chanson.
02:40 C'était dingue, ils venaient presque m'écouter que pour avoir cette chanson, je la jouais trois ou quatre fois dans le set de 2h.
02:46 Et c'est à la fin de cette saison-là, où je me suis dit "bon, il faut absolument que je fasse quelque chose".
02:50 Et c'est pour ça que je suis venu à Paris, avec mes sous, j'ai financé la production et le clip pareil, etc.
02:56 A partir du jeudi, vendredi, samedi, dimanche, tout le monde l'écoute pour faire la fête, et après ça recalme.
03:01 En fait, elle a déjà appris ce truc d'être une chanson dans la maison des gens.
03:05 C'est très joli, c'est très beau, c'est très rare, c'est très joli, c'est très beau, c'est très rare.
03:16 Une fierté française avec l'authenticité et les racines corse, puisqu'il y a des mots corse.
03:20 On parle de la chapate, c'est une gifle quand le gars il essaye d'attraper la fille un peu violemment.
03:26 On parle d'ajaxio, etc. Donc c'est quand même une fierté.
03:29 Et en fait, moi ce que j'aime, c'est ça, c'est comment en ayant beaucoup d'identité, on arrive quand même à être ouvert au monde.
03:35 Parce que c'est ça, comment on garde nos valeurs, mais en même temps on s'ouvre au monde.
03:38 Je pense que c'est ça toute la difficulté.
03:40 Alors, Humanitera, le projet c'est ça, c'est on récupère des instruments usagés ou que les gens ne se servent pas.
03:46 On le remplit dans un container et on va après les distribuer dans les écoles des pays pauvres.
03:50 Moi j'ai passé peut-être quatre ans de ma vie dans des pays pauvres, notamment à Cuba où j'ai vraiment passé du temps.
03:56 Et là où je me suis aperçu que les gens, quand ils n'avaient pas d'argent, ils jouaient sur des instruments qui étaient vraiment pourris.
04:01 Le premier container, il va partir en Afrique. Il y a déjà tout qui est lancé.
04:04 Il y a même des spectacles, notamment le 28 juin au Café de la Danse, où les gens peuvent venir avec un instrument.
04:11 Et dans ce cas-là, ils ne paieront pas leur place.
04:13 On met en place un système pour récupérer le maximum d'instruments.
04:16 [Musique]

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