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00:00Nous sommes devant la préfecture sur le barrage d'armes.
00:27La nationale est coupée, la circulation actuellement ne se fait plus.
00:33On peut voir actuellement les poids lourds qui devaient se diriger vers le port
00:37qui sont à l'arrêt devant la préfecture.
00:41Donc la grève du BTP a bien commencé et on commence évidemment la journée par un petit barrage.
00:50Un petit barrage filtrant fabriqué.
00:57Pour l'instant, nous ce matin, nous étions, comme l'avait fait hier, venus communiquer auprès de la population,
01:02informer la population aujourd'hui de la situation du BTP.
01:05Malheureusement, on arrive là ce matin, on a les forces de l'ordre qui sont là,
01:08équipées comme des gens qui sont prêts à foncer.
01:11On trouve ça lamentable.
01:13Tout ce qu'on demande, ce qu'on s'est entendu, c'est tout ce qu'on demande.
01:16Nous avons soixante-huit gens qui vont venir avec une réunion demain cet après-midi.
01:20A ma grande surprise, en tout cas, on apprend tout simplement
01:23qu'il faudrait qu'on se joigne directement à la région, au département et à la préfecture.
01:27Nous, ce n'est pas ce qu'on demande.
01:28On demande simplement qu'on voit à la préfecture les décideurs.
01:32Quand je dis décideurs, la région, département, les bailleurs sociaux et monsieur le préfet.
01:37C'est tout ce qu'on demande.
01:38Mais aujourd'hui, il faut regarder le constat, madame.
01:40On ne bloque pas la route.
01:41Ce sont eux, les forces de l'ordre, qui bloquent la route.
01:44Nous, on est ici, on est de ce côté-ci.
01:46On n'a pas bloqué, on n'a même pas eu le temps d'aller au rond-point
01:48pour pouvoir communiquer auprès de la population sur la situation du BTP.
01:51C'est ça, le constat, aujourd'hui.
01:53C'est ça.
01:54Monsieur Massima, on a vu, en fait, pour être bien clair,
01:58il n'y aura pas de réunion avec la préfecture pour l'instant,
02:00avec l'ensemble des acteurs de la filière BTP ?
02:02Pour l'instant, il n'y en a pas.
02:03Nous, on attend juste une décision qui soit prise par monsieur le préfet,
02:06qui réunisse simplement les donneurs d'ordre,
02:09comme on avait prévu ensemble, qu'on avait décidé ensemble,
02:11qu'on se voit ce matin ou cet après-midi, mais tout le monde ensemble.
02:15Au départ, c'est ce qui avait été décidé ?
02:16Non.
02:17Au départ, nous avons compris qu'on nous avait convoqués à la région.
02:22On a demandé depuis hier soir qu'on se voit à la préfecture.
02:25Et là, ce matin, on nous a confié qu'ils ne pouvaient pas venir à la préfecture.
02:28Nous, on veut parler à tous les décideurs.
02:31En ce moment, l'Europe, ce qui est prévu, c'est plusieurs rendez-vous
02:34à la région, au département, etc.
02:36Ce n'est pas un rendez-vous commun.
02:37C'est prévu par eux.
02:38Par la préfecture.
02:39Nous, l'INTS éditorial, depuis notre demande,
02:42les réunions ont été faites en préfecture,
02:44à la chambre de commerce, dès le début de l'année.
02:48Tout le monde est présent.
02:50Et déjà, on ne s'est même pas rattiré.
02:53Aujourd'hui, on est en grève illimitée.
02:55On veut ces gens-là en face de nous.
02:57Tout le monde.
02:58Parce que, si on va à la région, on va département.
03:00Ce n'est pas une balle de ping-pong.
03:02Chacun va rejeter.
03:04C'est un choc.
03:05Et de l'autre, nous, on veut une réunion ferme.
03:09On nous quitte.
03:10Ils nous demandent là, actuellement, d'ouvrir.
03:12C'est eux qui ferment la route.
03:13Ils ne vont pas interroger les trains comme hier.
03:15Je dis peut-être.
03:17Mais il faut nous donner l'heure du rendez-vous.
03:20Tout le monde ensemble, déjà.