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00:00 Vous avez vu l'intercédicale, remettre la machine en marche parce que nous l'inquiétons.
00:05 Nous l'inquiétons pour l'avenir des salariés, pour la pérennité des emplois,
00:09 mais surtout pour l'avenir de la SPL estivale et l'avenir du développement des mobilités sur le territoire Est.
00:15 Il rappelle à la zone que le territoire Est c'est quand même 130 000 habitants,
00:19 c'est quand même une superficie, 30% de la superficie de la Réunion,
00:23 et aujourd'hui il y a beaucoup de choses à faire.
00:25 Déjà nous l'avons retardé en Est et aujourd'hui à la SPL estivale, il y a un gros problème de gouvernance.
00:32 Ce qui est normal c'est qu'en l'espace de 6 mois, une directrice et un directeur ne s'apparaissent pas,
00:39 mais ça va parce que nous avons les points et les mains liés.
00:43 Il n'y a qu'une seule personne qui gouverne, qui achète, qui couvre, qui franche et ça n'est pas possible.
00:48 Nous l'intercédicale, nous étions contents parce que nous l'avons accueilli favorablement,
00:52 la nomination du nouveau directeur général, qui est un professionnel du transport, il connaît le boulot.
00:57 Nous pensions aller travailler avec lui, nous allions construire quelque chose avec lui,
01:00 nous allions développer le commande, le territoire et la SPL et sortir de ce conflit.
01:06 Parce que pour moi le conflit est toujours là, la crise est toujours là.
01:09 Depuis le 38, la SPL est en redressement et demain encore une étape au tribunal.
01:16 Nous souhaitons qu'il avance, il faut arrêter de régler les comptes avec l'intercédicale,
01:20 arrêter de favoriser certaines personnes que les proches effectivement de la direction.
01:28 Il faut se mettre au travail.
01:31 Pour vous, depuis le PSE, il y a un changement sur la forme mais pas sur le fond ?
01:34 Exactement.
01:37 L'intercédicale, on l'attend toujours.
01:39 On l'avait fait à l'époque, on avait donné des pistes d'évolution d'économie.
01:44 Jusqu'à présent, on attend toujours des retours.
01:47 Je vais vous donner un exemple très concret.
01:51 On a demandé la résilation du loyer du local de transport scolaire qui coûte 18 000 euros sur l'année.
01:57 On n'a toujours pas résilié.
01:59 On a fait des propositions d'économie.
02:02 On attend toujours les retours.
02:04 Donc on constate qu'il va y avoir un nouveau contrat d'SPL le 1er octobre.
02:11 On est stomaqués.
02:12 On constate que ce sera un conseil communautaire de la Syreste.
02:15 On va injecter 330 000 euros en compte courant.
02:18 Est-ce que c'est la solution ?
02:20 Toujours d'injecter des délais publics pour sauver la SPL Festival.
02:24 Nous, on veut qu'il y ait des solutions concrètes qui soient trouvées.
02:28 Mais surtout qu'on s'attelle à l'organisation du travail à la SPL Festival,
02:35 à la restructuration, à la mise en place d'un organigramme
02:40 qui permet de donner une qualité de service à nos clients
02:45 qui, je vous le rappelle, dans l'Est,
02:47 il y a des personnes qui n'ont pas de moyens de transport,
02:49 qui n'ont pas de voiture et qui attendent que le bus pour se déplacer.
02:53 Aujourd'hui, il faut adapter l'offre à la demande.
02:56 Il faut offrir une offre de qualité à la population.
02:59 Mais surtout travailler pour les mobilités.
03:02 Quand on voit que certaines intercos,
03:04 comme la cité de la Cynor et la commune de Saint-Denis,
03:09 pensent déjà à son deuxième téléphérique, la montagne Saint-Denis.
03:13 Quand on voit que la Cynor va livrer la 1000 vélos
03:17 et que nous, à la SPL Festival,
03:19 on n'est même pas encore capable de structurer notre réseau de bus,
03:23 on est inquiet.
03:25 Et pour autant, dans le contrat actuel,
03:29 aux articles 7, 8 et 9,
03:30 on parle déjà de schéma vélo.
03:33 On parle déjà du téléphérique de Salazie.
03:38 Il faut déjà commencer à tirer notre réseau de bus avant de voir ça.
03:41 On fait beaucoup d'effets d'annonce, mais le concret,
03:44 derrière, la réalité, les résultats, ils ne sont pas là.
03:46 Et on veut surtout des personnes qui prendront la SPL Festival,
03:51 des professionnels du transport,
03:52 des personnes qui sont compétentes dans leur domaine.
03:55 D'abord, qui puissent derrière,
03:57 parce qu'aujourd'hui, autour de moi,
03:59 on a des membres de l'intercétécale qui sont compétents dans leur métier,
04:02 qui sont soucieux de l'avenir de la SPL Festival.
04:06 Pour donner un exemple, sur la baisse de salaire qu'on a proposée,
04:12 sur pratiquement plus de 75 salariés, il n'y a que 5 qui ont refusé.
04:15 Donc ça prouve bien que les salariés, ils aiment leur entreprise.
04:20 Donc ils veulent que les activités de la SPL perdurent.
04:23 Donc nous, c'est ça.
04:25 On n'acceptera pas, encore, de faire des concessions.

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