• il y a 6 mois
Les belles histoires, les déceptions, les gestions folkloriques : analyse (non exhaustive) de cette saison 2023/2024 de Ligue 1 !

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--- TIMELINE ---
00:00 Introduction
00:12 Les bons points (Brest, Le Havre...)
02:55 Pierre Sage, la très belle histoire
05:00 Les déceptions (Lorient, Rennes, Marseille...)
11:00 Petit mot pour Lille, Metz et les retraités

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Sport
Transcription
00:00 Bonjour à tous et bienvenue. La saison de Ligue 1 s'est conclue hier avec le sacre du Paris Saint-Germain
00:04 et les relégations directes de Clermont et Lorient.
00:07 Et il est temps de dresser un bilan non exhaustif, évidemment, de cette campagne.
00:11 On va débuter par ce qui est bien, par ce qui est positif, et évidemment,
00:15 comment ne pas mentionner Balaise, qui est évidemment 3e et qualifié en Ligue des Champions.
00:19 Alors, saison historique et les superlatifs ne manquent pas pour les joueurs et le staff.
00:24 Néanmoins, c'est un club où j'ai très très peu d'accès et d'informations.
00:28 C'est pas un club où j'ai beaucoup de réseaux.
00:29 Donc je n'ai pas de valeur ajoutée, donc je préfère me taire et simplement féliciter les joueurs et le staff.
00:34 Comme vous l'avez compris, je vais surtout parler des gestions de club et pas spécialement
00:38 ce qui s'est passé sur le terrain pour voir si c'est, on va dire, cohérent
00:42 et surtout si c'est en rapport avec les attentes des actionnaires.
00:45 Et quand on attend sur du positif en Ligue 1, on est obligé de mentionner le Havre.
00:50 Alors oui, le matériel n'a pas été évident.
00:53 On parle du plus petit budget, si je ne dis pas de bêtises, je crois que c'est encore plus petit d'ailleurs que Clermont.
00:58 Ils se sont maintenus avec un projet qui est cohérent, c'est vrai, qui est articulé depuis cette réorganisation.
01:02 C'est le Sportif l'an passé qui avait conduit à ce titre de Ligue 2, cette montée.
01:06 Là, on pouvait craindre, etc. Finalement, ils sont restés en cette dynamique.
01:09 Ils n'ont pas dépensé plus qu'ils n'avaient.
01:11 Et surtout, ce qui est intéressant avec le Havre, c'est de voir la posture très cohérente de la direction vis-à-vis des droits TV.
01:18 C'est très marrant parce que c'est vraiment le poil à gratter de la Ligue de football professionnelle, le Havre aujourd'hui.
01:23 Donc ils ont réussi à se maintenir en dehors des terrains.
01:25 Ça a été plus ou moins cohérent. Et en fait, quelle reviviscence pour le HAC.
01:29 Quand tu te rappelles de la gestion Volpé et tout le monde ces dernières années où c'était un cafard nain.
01:35 Là, ils ont fait ce qu'ils savaient faire. Ils sont restés cohérents et surtout, ils ont mis le Sportif en changeant quand même certaines choses.
01:41 Ce n'est pas les mêmes profils que tu cibles en Ligue de Ligue 1.
01:43 Donc bravo, tout simplement à ce sujet-là.
01:44 Ce n'était pas extrêmement flamboyant, mais ils sont maintenus et ce n'était pas forcément gagné d'avance.
01:49 On est obligé de mentionner également Toulouse qui fait une saison cohérente également.
01:53 C'est vraiment par le sens de data, de ceci, de cela.
01:55 En Europe, ils ont fait rêver un petit peu quand même au stadium.
01:58 Alors, ça n'empêche pas certaines bisbilles très problématiques.
02:01 Et des liens politiques/foot qui un jour, j'imagine, seront révélés qu'ils l'ameugèrent.
02:05 Mais si on reste vraiment sur le Sportif et ce qui était demandé par l'actionnaire, globalement, ils ont plutôt bien réussi.
02:11 Un petit mot également pour Monaco qui retrouve enfin la Ligue des Champions qui termine donc deuxième.
02:16 Alors, ils ont fait un très bon finish. Ça changeait de ces dernières années où l'Imonégasque avait tendance à s'écrouler.
02:21 Il y a quand même une certaine ironie avec Monaco puisqu'il y a quelques mois, tout le monde disait "Oh l'entraîneur, il va se faire dégager, etc."
02:27 Rappelez-vous l'élimination en Coupe de France contre Rouen.
02:30 C'était très très très tendu à ce moment-là.
02:32 Finalement, on a gardé le cap plus par un manque de choix, de possibilités et tout.
02:37 Et finalement, Monaco termine deuxième.
02:39 Alors, on verra ce qui va se passer parce que l'inter-saison risque d'être assez agitée.
02:43 Mais financièrement, le club avait un besoin vital de retrouver la Ligue des Champions.
02:47 Ils ont réussi. Félicitations à eux.
02:49 Alors, pour le Paris Saint-Germain, un nouveau treat évidemment.
02:52 Bravo à ce sujet-là.
02:53 Mais là, on va parler également des personnes qui ont marqué la Ligue 1.
02:56 Et comment ne pas mentionner Pierre Sage ?
02:58 Je veux dire, c'est l'histoire.
02:59 Honnêtement, Brest évidemment numéro 1.
03:01 Mais la deuxième histoire, c'est Pierre Sage qui récupère une équipe qui est aux abois, qui est au-delà de Moribonde,
03:05 qui n'a plus confiance en elle, qui est l'ombre d'elle-même avec Fabio Grosso et même avant avec Laurent Blanc.
03:09 Enfin, ça n'allait pas du tout. Tout allait contre l'Olympique Lyonnais.
03:12 Rappelez-vous, en première partie de saison, tous les scénarios étaient négatifs.
03:14 Ça pouvait être des buts exceptionnels des équipes adverses, des cagades défensives, des fois des scions arbitrages un peu litigieuses.
03:20 Et j'aime bien l'envie de dire souvent, on a réussi de faut la provoquer au bout d'un moment.
03:24 Quand ça arrive une, deux, trois, quatre fois.
03:25 Et c'est exactement ce qui est passé en ce moment, tous ces comebacks incroyables qui ont fait un peu l'ADN aussi de l'Olympique Lyonnais.
03:30 Il y a passé un temps. La casette, je ne vais pas en dire, la remis-de-viscence qui est enfin utilisée comme il le fallait.
03:34 Il a réussi également à obtenir finalement quelque chose de certains joueurs dont on disait,
03:38 "Oh non, mais il n'y arrive plus comme Ryan Sharkey."
03:40 Rappelez-vous, quand Pierre Sage arrive titulaire, titulaire, il déçoit et déçoit.
03:43 Finalement, il veut trouver un autre rôle en joker, etc.
03:45 Avec un management très humain, alors que Pierre Sage pareil.
03:49 C'était juste pour faire l'intérim et à Lyon, dans l'état-major, on voulait un autre coach.
03:53 Textor voulait un autre coach et finalement, directement il a le résultat.
03:56 Il a surtout l'adhésion du groupe avec une humilité bienvenue.
03:59 Ce n'est pas que Pierre Sage qui met toujours en avant son staff.
04:01 Il faut souligner le travail également du staff et ce qu'ils ont réussi à faire dans les têtes, cet aspect mental et tout.
04:06 Parce que oui, l'OL a beaucoup dépensé dans ce mercato d'hiver.
04:09 Malik Fofana a un rôle, c'est vraiment sorti de banque, etc.
04:12 Et pour l'avenir, c'est très très bien.
04:14 Orban, pour le moment, c'est quand même un peu plus compliqué.
04:16 Et on a surtout Matic qui a quand même stabilisé le milieu de terrain.
04:18 On voit un cacré beaucoup plus rayonnant.
04:20 Piqué Matic, c'est sans doute un lien de cause à effet.
04:22 Mais je veux dire, ils n'ont pas non plus bouleversé, bouleversé, bouleversé leur effectif.
04:26 Benrama n'a pas toujours été titulaire.
04:28 Tu as quand même beaucoup de joueurs qui étaient au fond du placard à l'époque
04:32 et qui ont été remis sur le devant de la scène grâce à Pierre Sage honnêtement et son staff.
04:35 Travail exceptionnel.
04:36 Lyon qui termine 6e en Europa League.
04:39 Mais personne n'aurait misé un petit kopek.
04:42 Alors, il y en a qui vont te dire que ça te montre la faiblesse de la Ligue 1, etc.
04:45 On peut être d'accord.
04:46 Mais on peut simplement dire bravo à la force de caractère des joueurs et du staff
04:49 pour une saison complètement inespérée.
04:51 Et puis quel pied de nez quand tu vois d'où il vient, quand tu vois tous les obstacles,
04:54 même en interne, qui ont été mis par certaines personnes,
04:57 j'ai juste envie de rendre hommage à Pierre Sage.
04:59 Maintenant, sur moi, dans le côté négatif,
05:01 je ne porte pas ce maillot par hasard,
05:03 les Merlu qui tombent en Ligue 2,
05:05 et j'ai envie de dire que c'est mérité.
05:06 C'est mérité parce que la politique sportive, il n'y en a pas.
05:08 Tout simplement, c'est du business et du business et du business.
05:11 Et je vais rappeler quand même quelque chose parce que
05:13 Lorient tombe peut-être en Ligue 2.
05:15 Mais Loic Ferry,
05:17 de toute façon, il avait réussi son coup.
05:18 Rappelez-vous, je crois que c'est l'an passé,
05:21 Bornhoff, par l'intermédiaire de Bill Follet, son propriétaire,
05:24 rachète 40% du club.
05:26 Pour 40 millions.
05:28 C'est-à-dire
05:29 qu'on a valorisé Lorient à 100 millions.
05:32 Alors Bill Follet, grand économiste financier
05:35 qui prête avec des taux d'intérêt pas possibles,
05:37 qui souvent réussit à prendre les autres pour des pigeons.
05:40 Il arrive dans le football, c'est...
05:42 C'est exceptionnel.
05:44 Mais comment il s'est dit "oui, oui, Lorient, ça vaut 100 millions".
05:46 Je rappelle que là, Saint-Etienne, si ça monte en Ligue 1,
05:48 c'est entre 25 et 30 millions.
05:50 Et toi, tu achètes Lorient,
05:52 valorisé à 100 patates, et en plus, tu avais acheté des joueurs
05:55 à Lorient très très cher, on se rappelle, Fèvre ou Attara, etc.
05:58 Mais au-delà, c'est inimaginable.
06:00 Bravo, bravo, M. Ferry, pour ce deal stratosphérique pour vous.
06:04 Incroyable. Politique sportive, par contre, tu oublies.
06:07 Les agents, les copinages, gestion humaine déplorable, ça change de partout.
06:11 Et...
06:13 Quelqu'un que je respecte beaucoup, il se reconnaîtra dans cette vidéo,
06:15 qui travaille dans le milieu du footrancet depuis longtemps.
06:17 Il m'a dit "Oh Romain, à l'époque, on disait que Nantes était folklorique,
06:20 mais depuis, Nantes, ce sont des petits amateurs en comparaison de Lorient".
06:24 Mais il a raison ! Il a raison !
06:26 Alors, potentiellement une vidéo spéciale, parce que là,
06:28 je fais un bilan non exhaustif,
06:30 je ne peux pas m'attarder 10-15 minutes sur Lorient.
06:32 Mais ça mériterait, parce que honnêtement, c'est mérité.
06:35 Tu descends, mais c'est entièrement mérité pour ton absence de gestion,
06:39 absence de projet, égo démesuré, et le tout business.
06:42 Lorient, Ligue 2, franchement, c'est terrible,
06:44 parce que c'est un beau club de foot, le Monstoir et tout,
06:46 mais la direction, elle le mérite, j'en suis désolé.
06:48 Et j'espère, pour les Merlues, que ça remontera,
06:51 mais parti comme c'est parti là, j'ai un très très mauvais espoir.
06:54 Ensuite, dans ce qui est mauvais, alors, clairement, je vais me mettre à part.
06:57 Même si la fin de saison, le dernier match, il est absolument honteux,
07:00 on pourrait parler de Schafer, qui à l'époque récupère 6 millions sur les 14 de bénéfice géré par le club,
07:04 mais tu as eu le petit budget, ils ne dépensent pas l'argent qu'ils n'ont pas,
07:06 je n'ai pas envie d'aller trop loin, ils avaient fait aussi de bonnes choses ces dernières années,
07:09 je ne vais pas aller sur Clermont, même si les luttes de pouvoir tout en haut, elles fagocitent le club.
07:14 Mais on est obligé de parler de Rennes, voisin de Lorient,
07:16 termine 10e les Rennes, alors,
07:19 je sais que le foot, c'est un exercice incertain, on fait tous du sport,
07:22 on comprend les sports collectifs.
07:24 Et des fois, tu peux l'expliquer, parce que des fois, tu as un manque de réussite pas possible,
07:27 des blessés, des circonstances.
07:29 Là, c'est quoi les excuses ?
07:31 Ça fait depuis 2 ans, parce qu'il faut une adéquation entre ce que veut le propriétaire et ce que tu vas faire.
07:36 Ça fait 2 ans que le propriétaire met des moyens,
07:39 qui veut la place en Ligue des Champions.
07:41 Tu ne l'as pas !
07:43 Tu avais fait à l'époque un très bon parcours en Coupe d'Europe,
07:45 cette année, ce n'est pas le cas. Cette année, tu n'as pas fait rêver, je pense, en Coupe d'Europe.
07:49 Tu aurais pu, mais finalement, ça ne se fait pas.
07:52 Quelle est l'excuse en championnat ?
07:53 Quand l'été dernier, tout le monde te dit "Défense, ça ne va pas, machin, il faut que l'équipe soit plus équilibrée".
07:57 Non, non, non, on va gérer, on va gérer.
07:59 Tu as un problème de lutte d'égo, encore.
08:01 On en avait parlé, il y a quelques mois, on avait dit
08:03 "Globalement, c'est réparat, mais il faut quand même corriger certaines choses".
08:06 On a dit "Ils vont changer le tir cet hiver". Ils n'ont pas changé le tir cet hiver.
08:09 Tu termines 10e, c'est une faute trop.
08:11 Je suis désolé, parce que le propriétaire, tu as fixé des ambitions, c'est Ligue des Champions.
08:15 Donc là, ce n'est pas un petit échec, tu n'es même pas capable de te qualifier pour la Conférence Ligue, pour l'Europa League.
08:19 Tu perds autant de matchs, tu perds 12 matchs sur 34.
08:23 Et tu étais capable, en effet, de mettre des piles à certaines équipes,
08:27 et des fois d'être complètement médiocre.
08:29 Alors, c'est un manque d'exigence terrible, déjà au niveau des joueurs,
08:32 mais au niveau de tout le monde.
08:34 C'était une saison de café. Bref, abracadabra, ce que j'ai presque envie de dire, quodernam.
08:37 Parce que je ne vois pas, en fait, les circonstances qui te disent
08:40 "Ok, on va atténuer, ce n'est pas forcément de l'enfant".
08:42 Là, il n'y en a pas. Et surtout, je rappelle, le propriétaire,
08:45 ça fait deux ans de suite qu'il te dit "Ligue des Champions".
08:47 Donc là, des décisions vont être prises, elles sont normales,
08:50 mais c'est un terrible échec pour la politique sportive renaisse,
08:52 qui, encore une fois, il n'y avait pas feu au lac, encore, on se disait cet hiver.
08:56 Mais il fallait corriger.
08:58 Tu ne corriges pas, tu te le prends dans la figure, il n'y a pas d'autre mot.
09:01 Que dire de Marseille ?
09:03 8e pas de qualification aux Coupes d'Europe.
09:04 Alors, il y a quelques circonstances atténuantes.
09:06 Il y a quand même eu des blessés,
09:08 tu as quand même eu ce parcours aussi en Europe,
09:10 très beau, bravo, demi-finale.
09:11 Et là, pour le coup, c'était ce qu'on aime, quelque part, dans le football, toutes ces épopées.
09:16 Mais tu ne veux pas terminer à la 8e place.
09:18 Quand tu as, je ne vais même pas parler de budget, de moyens,
09:20 tu as un manque de stabilité absolument terrible,
09:23 tu as quand même des recrues, on ne va pas revenir sur Coréa et autres,
09:26 mais Coréa, c'est peut-être la pire recrue de l'année.
09:30 Je crois que c'est 400 000 en plus de salaire par mois.
09:32 Tout le monde sait que c'était problématique et cramé,
09:35 tu le fais quand même.
09:36 Sans le Coupe d'Europe, l'Olympique de Marseille,
09:39 et en fait, j'avais mis un tweet ce week-end à ce sujet-là,
09:41 et je vois des gens ne pas avoir d'exigence pour l'Olympique de Marseille,
09:44 on parle de l'Olympique de Marseille,
09:45 qui devrait être, avec le Paris Saint-Germain et d'autres,
09:47 locomotive de ton championnat au niveau national et international.
09:51 Tu termines 8e.
09:53 Je vais prendre un exemple.
09:54 En Écosse, le Celtic et les Rangers peuvent faire demi-finale,
09:57 finale d'Europa League, ce que vous voulez.
09:59 S'ils n'ont pas de titre au niveau d'Écossais,
10:03 ça ne va pas, c'est la crise.
10:05 Là, les Rangers ont fait l'énorme crise là,
10:08 peuvent gagner peut-être la Coupe d'Écosse ce week-end.
10:10 Énorme crise, parce que ce sont des clubs qui ont une ADN,
10:13 qui ont, il y a un degré d'exigence, c'est comme ça.
10:16 Mais d'où Marseille est passé dans un club,
10:17 le plus grand club du football français.
10:20 On termine 8e et je vois certains...
10:22 Bon, comment tu expliques ça ?
10:25 Parce que, un, tu as les moyens de construire un effectif suffisamment large,
10:28 et même les blessures, tout ce que tu veux,
10:30 tu ne peux pas terminer.
10:32 Au minimum, tu accroches une Europa League pour en faire un signe.
10:33 Je rappelle pareil que l'actionnaire avait donné comme ambition
10:36 la Ligue des Champions encore une fois.
10:37 C'est encore raté.
10:39 Ce n'est pas la première fois.
10:40 Si ça arrive une seule fois, tu dis "OK, c'est comme réel".
10:42 Ce n'est pas arrivé qu'une seule fois.
10:43 Tu as des ambitions très claires, on te donne les moyens.
10:45 Tu te loupes complètement.
10:46 Manque de stabilité, tout ce que tu veux.
10:47 Honnêtement, si certains gardent leur poste à Marseille ou comme à Rennes,
10:51 je leur dis "Bravo".
10:52 Parce qu'honnêtement, je ne sais pas comment ils peuvent faire.
10:54 Donc, tristesse de ce manque d'exigence de ces deux clubs qui se veulent pourtant ambitieux.
10:59 On pourrait parler de Lens,
11:01 on pourrait parler de plein d'autres choses,
11:02 de Lille aussi, qui pareil, échoue dernier moment.
11:06 Mais ils ont quand même produit quelque chose,
11:08 il y avait quand même des idées.
11:10 Je vais quand même terminer avec d'autres clubs qui ont été très décevants.
11:13 Déjà, Metz niveau recrutement, c'était une cata.
11:15 Finalement, ils arrivent un peu à combler certaines choses cet hiver
11:18 avec le retour de cet état.
11:19 Quand je ne sais pas honnêtement ce qu'il fait à Metz,
11:21 j'imagine qu'il partira bientôt.
11:23 La gestion Strasbourg a posé beaucoup, beaucoup de soucis.
11:26 Finalement, ils se maintiennent avec une fin de saison quand même un petit peu boiteuse.
11:29 Et les adieux quand même de l'enfant du club.
11:31 Kevin Gamero, ancien de l'Orienté également,
11:33 ça c'était pour le coup assez beau.
11:34 Il y a toutes ces émotions-là à Reims.
11:36 Enfin, il y a plein de joueurs emblématiques de la Ligue 1
11:39 qui soit prennent leur retraite définitivement,
11:41 soit vont quitter leur club.
11:42 Et c'est vrai que ça a suscité aussi pas mal d'émotions.
11:44 Alors, pour Yannick, il y a eu des adieux ratés malheureusement de certains autres joueurs.
11:49 Mais j'ai envie de me concentrer sur ça, sur les Gamero, sur Yannick.
11:52 Je n'arrive jamais à prononcer son nom malheureusement,
11:54 et son nom de famille à Reims, s'il m'excusera, je l'espère.
11:56 Et tous ces joueurs-là, en fait, qui peuplent et qui font le bonheur
11:59 et la richesse quand même de ce championnat un petit peu brinque-ballon
12:02 qui a de belles histoires,
12:03 mais d'autres beaucoup plus tristes quand même.
12:05 Quand je vois l'Orient, quand je vois Reims,
12:07 quand je vois Marseille, lancent un degré moins,
12:09 mais au moins, eux, ils ont accroché quelque chose.
12:11 Comprenne ? Qui pourra ?
12:13 Bref, en tout cas, j'espère que vous allez vibrer,
12:14 et puis on se donne rendez-vous très vite pour parler National League 2
12:17 et également pour parler du mouvement ultra.
12:19 Keep the faith !

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