"Une farce" : Au Bayern, spectaculaire déclassement et difficile projection

  • il y a 4 mois
Le Bayern Munich s'est incliné pour son dernier match de Bundesliga, pour terminer à la... 3e place du classement au terme d'une saison complètement ratée. Reste à reconstruire, mais avec quel coach pour prendre la suite de Thomas Tuchel ? Alors que les refus s'accumulent, David Lortholary nous éclaire sur la situation dans Tour d'Europe. Prés. : A.Merle | Réal. : S.Farvacque / M.Popovic. Les chaines Eurosport sont disponibles au sein des offres Canal+, Prime Video, Bouygues Telecom et Free avec TV by Canal

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Transcript
00:00 On va ouvrir ce dossier bavarois qui a terminé sa saison par une défaite à Offenheim,
00:06 synonyme d'ailleurs de troisième place,
00:08 ce qui est suffisamment rare pour être souligné en ce qui concerne le Bayern.
00:11 Mais au-delà du sportif, on va parler de ce qui se passe en coulisses.
00:15 David, on avait déjà fait un point sur le dossier du coach,
00:19 du futur coach du Bayern Munich il y a quelques semaines.
00:22 Depuis, on a la sensation que Thomas Tuchel a eu un temps, une chance éventuellement de poursuivre.
00:28 Finalement, non. Est-ce que tu peux nous faire le point complet
00:31 et nous dire aussi si d'autres noms ont refusé depuis et qui sont maintenant les favoris ?
00:36 Oui, aucune dinguerie ou alors elle est contrôlée à l'Everkusen.
00:40 Et tout le bouillonnement est plutôt plutôt à l'intérieur et chacun profite pour soi
00:45 et dans l'intimité un petit peu du club.
00:47 Autant au Bayern, ça explose dans tous les sens.
00:50 Et on parle aujourd'hui dans la presse, dans les suiveurs, on parle de farce.
00:54 On parle vraiment de dinguerie, c'est le mot.
00:57 Et les éditorialistes commencent à être vraiment sur un ton plus que moqueur,
01:02 y compris la presse sérieuse qui a compris que le Bayern perdait vraiment les pédales,
01:07 qui est perdue précisément entre sa stabilité du passé avec ses dirigeants éternels,
01:13 Uli Hoeneß, Karl-Heinz Rummenigge, plusieurs décennies de prospérité,
01:18 les dirigeants qui ont échoué depuis,
01:21 Hassan Salihamidzic comme directeur sportif, Oliver Kahn comme patron,
01:24 et les dirigeants qui sont arrivés maintenant et qui n'arrivent pas encore,
01:27 parce que pour certains c'est très récent,
01:29 on pense à Max Eberl, directeur sportif, qui est arrivé début mai officiellement,
01:34 qui n'arrive pas encore à prendre pied, à s'installer sur la terre ferme.
01:38 Et il y a un tel bouillonnement, ça bouge tellement que le Bayern a l'impression
01:44 qu'il n'arrive pas à s'asseoir, à s'installer.
01:47 Petite relativisation de tout ça, l'histoire du Bayern, c'est surtout des grands joueurs,
01:54 il y a eu des grands entraîneurs bien sûr,
01:55 mais on a l'impression au Bayern quand même que le club à la fois
01:58 et ses acteurs sur le terrain dépassent l'entraîneur.
02:02 C'est-à-dire que même avec un entraîneur peut-être qui serait moins ronflant,
02:05 vous voyez où je veux en venir, le Bayern peut réussir sportivement.
02:09 Cela dit, il y a eu effectivement une série de refus fracassants
02:14 qui montrent bien que le club aujourd'hui n'est peut-être pas aussi attractif
02:17 qu'il l'aimerait et que la marque Bayern aimerait l'être.
02:21 Refus de Rangnick bien sûr, refus de Nagelsmann avant lui,
02:24 refus de Tourelle parce que c'est confirmé, il y a eu des discussions,
02:28 on a essayé de le reconvaincre de rester,
02:31 on a même accepté certaines de ses conditions dans les discussions, dit-on, récentes
02:35 et finalement comme on n'a pas voulu accepter tout ce qu'il demandait,
02:39 finalement Tourelle a confirmé son départ.
02:42 Il a d'ailleurs été bouche cousue en conférence de presse après le match,
02:46 sur le terrain aussi au micro des confrères de la télévision pour dire
02:49 "oui j'ai des explications à nos échecs relatifs de cette saison,
02:53 mais non ce n'est pas pour l'opinion publique, ce n'est pas pour le public,
02:55 je les garde pour moi, ça reste entre nous".
02:57 Donc on voit qu'il y a quand même des dissensions, des tensions
03:01 qui sont à régler ou qui ne seront pas réglées entre le club et l'entraîneur
03:07 et peut-être entre certains joueurs et l'entraîneur aussi,
03:10 des frustrations tout du moins.
03:12 Donc tous ces refus font qu'aujourd'hui la liste,
03:15 on arrive à un point d'interrogation.
03:16 Monsieur De Zerbi qui va quitter Brighton ne devrait pas venir.
03:21 On remet sur le tapis un nom comme Zinedine Zidane
03:25 qui est forcément sinon loufoque, du moins improbable,
03:29 parce que ce n'est pas dans les critères du Bayern de faire venir un entraîneur
03:32 qui ne parle pas bien l'anglais, qui ne parle pas du tout l'allemand.
03:37 Aujourd'hui on est donc sur ce questionnement encore.
03:41 Pourtant, pourtant Arthur, le Bayern a promis qu'il allait décider très vite
03:46 dix tons avant la fin du mois de mai.
03:49 Et c'est…
03:51 Oui, il y a un vrai paradoxe entre l'apparente bonhomie,
03:56 l'apparente certitude que Max Eberl, le nouveau directeur sportif,
04:00 veut faire paraître face aux caméras et cette espèce de bouillonnement
04:04 et cette espèce de dossier absolument pas ficelé
04:08 au milieu duquel est le Bayern aujourd'hui.
04:11 Et quand on n'a pas de nouvel entraîneur, on ne peut pas recruter
04:14 et on ne peut surtout pas faire rester à coup sûr les classiques,
04:18 les sénateurs du vestiaire, parce que bien sûr qu'un Goretzka,
04:22 bien sûr qu'un Kibich, même peut-être qu'un Harry Kane,
04:25 attendent de savoir qui va les diriger l'an prochain pour savoir s'ils prolongent
04:28 ou s'ils restent au moins au Bayern à l'été qui vient.
04:30 [Générique]

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