Leverkusen, et maintenant le triplé ? "Cette équipe peut jouer en pilote automatique"

  • il y a 4 mois
Le Bayer Leverkusen a conclu sa saison de Bundesliga en restant invincible ce week-end. Après le premier titre de son histoire en championnat, la formation de Xabi Alonso veut enchaîner avec la Ligue Europa mercredi, puis la Coupe d'Allemagne samedi. Qui peut l'empêcher de réaliser ce formidable triplé ? On pose la question à David Lortholary dans Tour d'Europe. | Réal. : S.Farvacque / M.Popovic. Les chaines Eurosport sont disponibles au sein des offres Canal+, Prime Video, Bouygues Telecom et Free avec TV by Canal

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00:00 En Bundesliga, Leverkusen a conclu sa saison parfaite de champion d'Allemagne en s'imposant contre Augsburg 2-1
00:08 pour un bilan de 28 victoires et 6 matchs nuls sur cette saison de Bundesliga.
00:14 David, on est passé du côté de Leverkusen d'un statut quand même de loser historiquement, à un statut d'invincible.
00:23 Ça fait quand même un delta assez important. On a une culture club qui a changé en l'espace de quelques mois, David.
00:30 C'est vrai, c'est vrai. Leverkusen était moqué, était raillé, était considéré comme un club possédé par une pharmacie,
00:41 était considéré comme un club, certes avec une certaine culture, mais certainement pas à la hauteur des Schalke, des Hambourg, des Dortmund, des Bayern.
00:49 Et là, Leverkusen a complètement changé de dimension, a gagné un respect avec ce bilan.
00:56 On peut rester sur la Bundesliga une seconde parce qu'il y a deux autres compétitions en cours, bien sûr, mais sur la Bundesliga, c'est un bilan royal.
01:04 90 points au total. Le record est détenu par le Bayern de Pep Guardiola avec 91.
01:10 Donc, on est très, très proche de ce qu'on peut faire de mieux et surtout, surtout l'inédit, qu'il faut rappeler une dernière fois, peut-être,
01:16 parce que c'est le principal exploit de la saison, zéro défaite, que des victoires, six matchs nuls, zéro défaite.
01:23 Ça n'avait jamais été réussi dans l'histoire de ce championnat.
01:27 Ça témoigne d'une constance incroyable.
01:30 Ça témoigne aussi de scénarios de réussite parfois quand on a été mené et qu'on est revenu dans les dernières minutes avec une grande,
01:38 grande quantité de points glanés au-delà de la 90e, avec des buteurs improbables, des milieux de terrain défensif.
01:44 Robert Andrisch encore cette fois, Josip Stanisic il y a quelques semaines, qui sauve les siens aussi au-delà de la 90, 95e.
01:53 Il y a eu beaucoup de réussite, mais surtout, il y a eu un gain de respect par rapport à Oliver Kuzn qu'on connaissait depuis des décennies
02:00 et surtout l'abandon, effectivement, de cette étiquette de loser, de perdant à la dernière minute.
02:05 Maintenant, ce n'est plus le perdant à la dernière minute, c'est l'invincible à la dernière minute.
02:09 Et on a la sensation, on va en dire un mot aussi forcément, on a la sensation que cette équipe, cette saison, parce qu'il reste deux matchs importants,
02:16 plus rien ne peut la renverser.
02:18 Effectivement, j'allais y venir David. Là, il y a quand même la possibilité de dépoussiérer, et ça a déjà commencé, le Palmarès de façon spectaculaire.
02:26 Donc, premier titre en Bundesliga, possibilité d'aller chercher une deuxième C3 après celle de 1988, si je ne me trompe pas,
02:34 et possibilité d'aller chercher une deuxième Coupe d'Allemagne après celle de 1993.
02:40 Tout ça en l'espace de quelques jours cette semaine.
02:42 Comment est-ce que Oliver Kuzn aborde cette semaine ? Est-ce qu'il y a toujours ce sentiment que rien ne peut leur arriver ?
02:48 Est-ce qu'on sent une équipe très sérieuse dans la manière d'aborder ça ?
02:52 Ou est-ce qu'il y a cette crainte de voir quand même un petit relâchement après les festivités de ce week-end ?
02:57 On a la sensation que tout est harmonieusement préparé, que tout est harmonieusement organisé.
03:03 Il y a eu une fête évidemment, je l'ai commentée moi pour la télévision par ailleurs, il y a eu une fête après le match bien sûr,
03:09 mais on a l'impression que tout était fluide, vraiment comme depuis l'arrivée de Xabi Alonso.
03:14 C'est-à-dire que d'abord, il a redressé cette équipe, et puis aujourd'hui, on en est à un stade, il faut le citer toujours encore cet entraîneur,
03:20 on en est à un stade où on a l'impression que malgré un peu de fatigue par-ci par-là, notamment Florian Wirz,
03:27 qui a souffert un peu physiquement sur les dernières semaines parce que le rythme commençait à devenir vraiment pour lui haletant et compliqué,
03:35 on a l'impression que malgré cette fatigue, cette lassitude, tout est tellement bien organisé, les circuits de passes sont tellement fluides,
03:42 les solutions, les plans A et les plans B sont tellement éprouvés qu'on a l'impression que cette équipe peut jouer encore vraiment en pilote automatique
03:52 pendant quelques semaines, et c'est ce dont elle a besoin. Alors là, c'est très rapproché, les événements,
03:58 puisqu'il y a ce trophée officiellement décerné en Bundesliga ce week-end passé, la Coupe d'Europe, la finale qui arrive là au milieu de semaine,
04:06 et puis la finale à Berlin ensuite pour la Coupe d'Allemagne dans la foulée, mais on a l'impression que tout est si bien préparé, je le répète,
04:13 qu'il y a toujours des solutions. Si ce n'est pas Boniface le buteur, ce sont les gens autour de lui, si ce ne sont pas les Eliers,
04:20 et on pense encore à l'incroyable activité de free-pong d'un côté, de Grimaldo de l'autre, si ce ne sont pas ces messieurs, ça vient aussi de l'arrière.
04:29 Cette sensation, je pense que les adversaires ont aussi, que rien ne peut arriver à cette équipe, qu'il y a toujours une solution,
04:36 que même s'il y a une petite bêtise, une mauvaise passe, parce que c'est arrivé deux ou trois fois ce week-end encore,
04:42 des passes qui arrivent en touche par-ci, par-là, mais c'est noyé dans la belle machine, c'est noyé dans le collectif,
04:48 ça sera quelque chose qu'il faudra retenir de cette saison, Arthur, vraiment aussi, cette capacité à jouer en équipe,
04:53 et la sensation que malgré les festivités de ce samedi, l'équipe saura se remobiliser, de toute façon les échéances sont suffisamment importantes
05:03 et suffisamment nobles pour aller chercher un triplet, c'est le même mot que chez nous en français,
05:09 les joueurs sauront vraiment se remobiliser autour du capitaine et de Granitxaka, le Suisse qui est le métronome de cette équipe.
05:17 Sous-titres par Juanfrance
05:19 [Musique]

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