• il y a 7 mois
Ce samedi, une émission spéciale largement consacrée au handicap. Reportage, questions, invités... A 100 jours des Jeux Paralympiques de Paris, il sera question d'insertion professionnelle et de ces start-ups décomplexées qui ont choisi d'assumer que le handicap pouvait aussi être un marché. Plus d'info : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/on-n-arrete-pas-l-eco/on-n-arrete-pas-l-eco-du-samedi-18-mai-2024-2120664

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00:00On regarde le handicap au sens large avec nos deux invitées, la fondatrice et CEO de l'application Vibia est avec nous, bonjour Ajael Arraque.
00:09Bonjour.
00:10Vibia, dites-nous, c'est une plateforme qui propose des services de mobilité, c'est-à-dire ?
00:14Vibia, c'est une plateforme qui permet de rassembler différents types de transporteurs qui peuvent prendre en charge les personnes en situation de handicap.
00:21On travaille avec des VTC, des taxis, des transporteurs spécialisés.
00:24L'idée de départ, en fait, c'est de centraliser une offre qui est existante sur le marché pour pouvoir la rendre accessible auprès des personnes qui peuvent en avoir besoin.
00:30Et les Jeux Paralympiques et même les Jeux Olympiques, pour vous, vous êtes en région parisienne, est-ce que vous êtes sur toute la France ?
00:36Non, non, on est en Ile-de-France pour l'instant, ça a lancé il y a à peu près un an.
00:39Donc pour l'instant, on est en Ile-de-France et justement, après les Jeux Olympiques, on aimerait bien partir dans d'autres villes qui auront aussi des problèmes d'accessibilité.
00:46Ça va être un grand moment pour Vibia, les Jeux, il va y avoir plus de demandes ?
00:53Oui, oui, forcément, on attend quand même 350.000 personnes en situation de handicap.
00:57Plus de 5.000 en fauteuil roulant, je ne sais plus exactement les chiffres.
01:01Mais du coup, bien sûr, c'est un grand moment pour nous et on a hâte.
01:04Le directeur général de l'AGFIP est également avec nous, Didier Sartier, bonjour à vous.
01:08Bonjour.
01:09Alors, l'AGFIP, c'est une association incontournable pour l'accès à l'emploi.
01:14Vous menez moult actions, dites-nous en plus sur les actions que vous menez.
01:19Il y a des aides, des services ?
01:21Absolument. L'AGFIP a été finalement créé par la loi de 87, qui a été évoquée tout à l'heure.
01:26Et notre objectif, c'est de développer l'emploi des personnes handicapées, de mettre une dynamique collective.
01:30Et on propose bien sûr des aides et services, on propose des solutions, des aides financières pour accompagner les personnes et les entreprises.
01:38Des conseils en compensation, puisqu'il faut aussi finalement pouvoir dire, ben voilà, pour telle situation, on vous propose telle réponse.
01:47Ce qui peut aussi être organisationnel derrière.
01:49Et puis, comme ça a pu être évoqué juste avant, nous accompagnons aussi très fortement les entreprises à développer des politiques handicap,
01:57à faire en sorte qu'elles aient les solutions et qu'elles développent des solutions pour être justement, on dit, accueillantes.
02:03Mais aussi, par exemple, les organismes de formation.
02:05On sait à quel point la formation professionnelle est importante.
02:08Et à ce titre-là, de faire en sorte que les organismes de formation et les formateurs puissent proposer des formations qui soient accessibles à tout le monde,
02:16y compris en faisant des adaptations pédagogiques, par exemple.
02:19Et puis, on essaie de développer des outils clés en main, tout un tas de solutions qui permettent finalement de démultiplier les réponses et que ça soit accessible à tous.
02:27On va en parler de cet accès à l'emploi.
02:29Évidemment, c'est au cœur de l'émission.
02:30Il y a cet effort dans le reportage qu'on a entendu ensemble.
02:33Et c'est le champion de tennis fauteuil Stéphane Houdet qui dit que la compassion, ça ne suffit pas.
02:38Que l'économie a un rôle à jouer.
02:40Pas de complexe.
02:41Le handicap doit aussi être vu comme un marché.
02:44Il faut adresser ce marché.
02:45Comment vous réagissez tous les deux ?
02:47Est-ce que vous êtes d'accord, par exemple, Agnès Larraque ?
02:49Mais complètement.
02:50Je suis même ravie de connaître ce genre d'approche.
02:52Jusqu'à présent, je trouve qu'on avait une approche un peu parfois axée sur l'associatif, sur même parfois une approche un peu des patients.
02:58Et en fait, alors que la personne handicapée, c'est un consommateur comme les autres, qui a les mêmes besoins, qui a besoin parfois d'être adapté.
03:06Mais ça a marché.
03:07On peut faire du business.
03:08Je pense que la difficulté, c'est juste par contre d'être au plus proche des besoins des personnes en situation de handicap.
03:15Et ça, pour se faire, en fait, il faut travailler avec eux, avec les personnes en situation de handicap, pour voir leurs vrais besoins, les intégrer aussi dans la conception.
03:23Et ça, c'est très important.
03:25Et est-ce qu'il y a aussi quand même un sujet de pouvoir d'achat ?
03:28C'est-à-dire, dès qu'on dit que les parts de marché sont des consommateurs, il faut aussi que les innovations, les personnes en situation de handicap puissent se les payer, j'imagine ?
03:36Oui, bien sûr.
03:37C'est vrai qu'on peut penser que les personnes en situation de handicap peuvent avoir peut-être moins d'accès à l'emploi que les autres, moins de finances que les autres.
03:48Mais après, c'est une situation qui est en train de changer.
03:50On a de plus en plus de personnes qui vont à l'école, qui travaillent et qui ont du coup le même quotidien que les autres.
03:58Et du coup, qui ont besoin des mêmes solutions que n'importe qui.
04:02Didier Lessartier, qu'est-ce que vous en pensez, vous, de cette idée ?
04:05Les personnes en situation de handicap sont un marché.
04:08C'est évidemment un marché.
04:09On peut parler d'un milliard de personnes en situation de handicap dans le monde.
04:12Donc, en plus, c'est un marché à l'international.
04:14On peut le voir de cette manière-là.
04:16Qu'est-ce que cherche à fabriquer la société ?
04:18C'est finalement de répondre aux besoins des gens.
04:20Et puis, il y a des personnes qui ont des besoins particuliers.
04:22Il faut pouvoir y répondre avec plusieurs types de réponses possibles.
04:25C'est toujours pareil.
04:26Soit c'est de la réponse privée, monnayable, avec un prix.
04:31Soit aussi, il peut y avoir de l'appui public,
04:34qui va permettre que ces prix-là sont pour certaines personnes réduits.
04:38Et puis, on peut le rendre carrément, si on pense que c'est du bien public,
04:43carrément accessible à tous.
04:44Et on a les trois types de réponses.
04:46Mais dans tous les cas, il faut aussi qu'il y ait une offre.
04:48Il faut que cette offre se développe.
04:50Elle se développe, comme ça a été dit aussi, absolument,
04:53ce qui est absolument indispensable,
04:54c'est qu'elle se développe avec les personnes elles-mêmes,
04:56qui sont les plus à même de définir leurs besoins
04:59et de proposer des innovations,
05:01comme il y en a eu beaucoup dans le monde, tout le temps.
05:03Alors justement, Raja El Arak, vous êtes une startupeuse.
05:06On dit déjà que le numérique, ce n'est pas facile pour les femmes.
05:09Pour une jeune femme en fauteuil, ça s'est passé comment ?
05:12C'est quoi votre parcours ?
05:13Je ne sais pas comment répondre à ça.
05:17C'est vrai que moi, je suis un peu une fonceuse.
05:19Donc, je ne regarde pas.
05:20J'essaie de ne pas avoir de pensées limitantes, en tout cas.
05:25Oui, c'est sûr, c'est plus difficile.
05:27On travaille plus.
05:29Mais après, il y a quand même des programmes d'accompagnement
05:32qui permettent quand même d'avancer dans le monde de la startupe.
05:35Vous avez été à Station F, c'est ça ?
05:37Station F, je suis actuellement au Perco aussi,
05:39qui est l'incubateur de la région de France,
05:41dans la principale thématique qui est le handicap.
05:44C'est-à-dire qu'elle favorise le développement des startupes
05:47qui innovent en faveur du handicap.
05:49Il y a tout cet écosystème de la handitech.
05:52Qui est en train de se développer.
05:53En fait, qui est en train de se faire de plus en plus.
05:55C'est-à-dire que moi, il y a trois ans, quand j'ai commencé,
05:57c'était pas le Perco.
05:58Mais après, il y avait à l'époque un petit programme
06:01qui était développé par IENCO,
06:03qui était sur le handicap, mais c'était un petit programme.
06:05Après, du coup, il y a eu la French Tech
06:07et derrière, du coup, le Perco.
06:10Et là encore, Andy Lab qui arrive,
06:12que je veux rejoindre normalement après le Perco.
06:14Ah, ça, je ne le savais pas.
06:15Donc, vous rejoignez le Andy Lab,
06:17le lieu sur lequel a été fait le reportage.
06:19Didier Essartier, le numérique,
06:21et certains m'ont dit peut-être même l'intelligence artificielle,
06:24est-ce que ce sont des leviers vers l'emploi
06:26quand on est en situation de handicap ?
06:29Bien sûr, il y a plusieurs sujets.
06:31Il y a plusieurs sujets, parce qu'il y a aussi des...
06:33Je suis d'accord.
06:34Il y a évidemment le numérique
06:36qui fait partie des innovations du moment,
06:38très forte, et on est maintenant dans une société totalement numérique,
06:41qui peut apporter des solutions majeures
06:44pour un certain nombre de personnes
06:45et qui vont continuer à le faire,
06:46l'intelligence artificielle aussi.
06:48Vous pensez à quoi ? Dites-nous quand même, par exemple.
06:50Alors, des choses...
06:52Par exemple, aujourd'hui,
06:54se développent des avatars en langue des signes.
06:57Eh bien, ça permet aussi, finalement,
07:00de pouvoir démultiplier.
07:02Alors, aujourd'hui, les solutions ne sont pas encore complètement
07:04en instantané,
07:07ça ne fonctionne pas encore tout à fait,
07:09mais par exemple, voilà une solution.
07:11Vous avez aussi, justement,
07:13les avatars en langue des signes,
07:15c'est justement pour les personnes qui utilisent la langue des signes
07:17et qu'elles puissent, finalement, avoir des réponses
07:20parce qu'elles ne sont pas nécessairement en capacité
07:22même de lire les textes,
07:23et donc, ça leur permet de savoir,
07:26dans leur langue,
07:28connaître ce qui est écrit.
07:30Ça peut être aussi, justement,
07:32des solutions qui seront d'ailleurs
07:34handilables, si je ne me trompe pas,
07:36qui permettent de suivre une...
07:38Fil object.
07:40Non, je pensais à Ava.
07:42Qui permettent de suivre
07:44une discussion
07:46dans une réunion
07:48quand on est déficient auditif
07:50et donc, du coup,
07:52de savoir, un tel a pris la parole,
07:54un tel a pris la parole et a dit ça,
07:56parce que ce n'est pas toujours facile de suivre une conversation
07:58quand il y a plusieurs personnes qui parlent, par exemple.
08:00Voilà des solutions, mais il y en a plein d'autres.
08:02Vous avez aussi une plateforme qui permet
08:04à des personnes qui sont avec des troubles dys,
08:06de trouver les solutions...
08:08Les troubles dys...
08:10Dyslexie, par exemple,
08:12qui vont permettre de trouver des solutions
08:14pour pouvoir finalement les...
08:16Permettre d'adapter les lectures
08:18qui vont... D'adapter les lectures
08:20et donc, du coup, de pouvoir finalement être
08:22en même situation que les autres.
08:24Donc ça, c'est le côté positif.
08:26Absolument. Après, comme
08:28pour tous les sujets,
08:30la difficulté de
08:32notre mode de développement aujourd'hui,
08:34c'est que si on ne conçoit pas
08:36les produits à la base comme étant
08:38accessibles à tous
08:40et avec les problématiques,
08:42il y a évidemment la déficience visuelle,
08:44mais pas que. Ça peut être aussi problématique
08:46de dire les choses de manière simple
08:48pour un certain nombre de déficiences
08:50ou au titre de dyslexie,
08:52par exemple, et donc
08:54de faire en sorte que les outils restent
08:56accessibles à tous. Ça, c'est un chantier.
08:58Et ça, c'est un chantier
09:00qui est déjà bien engagé dans un certain nombre de cas
09:02et je ne parle bien évidemment
09:04pas là que du
09:06handicap moteur, de l'accessibilité
09:08physique. Je parle de toute forme
09:10d'accessibilité et notamment
09:12numérique, de faire en sorte que
09:14quand vous allez sur une application,
09:16quand vous allez sur un service numérique,
09:18la personne,
09:20d'abord, la comprenne, comprenne ce qu'on
09:22veut dire et aussi n'ait pas
09:24de problématiques. Je ne peux pas lire,
09:26je ne peux pas comprendre ce qui
09:28m'est proposé et c'est malheureusement
09:30encore souvent le cas
09:32même si aujourd'hui, il y a des obligations
09:34de plus en plus fortes, notamment pour les acteurs publics
09:36dans ce domaine. – Je voudrais qu'on parle de l'emploi.
09:38On l'a entendu dans le reportage.
09:40Les deux tiers des entreprises concernées
09:42n'ont pas 6% de salariés
09:44en situation de handicap
09:46et pourtant, c'est une obligation.
09:48Raja Ellarak, certains disent
09:50que devenir salariée en situation de
09:52handicap, ce n'est pas facile. Est-ce que monter son
09:54entreprise, ça vous a paru plus évident
09:56ou est-ce que vous êtes aussi passée par le salariat ?
09:58– Oui, j'ai commencé par le salariat
10:00mais c'est vrai que je me suis retrouvée un peu bridée dans le monde des salariés
10:02un petit peu parce que soit
10:04j'étais face à des gens peut-être un peu trop bienveillants
10:06qui voulaient peut-être pas m'embêter
10:08et me donnaient peut-être parfois des dossiers trop lourds
10:10et du coup, on perd un peu tout le côté
10:12challenge du salariat
10:14ce qui fait que ça ne nous permet pas d'aller jusqu'au bout
10:16de nos compétences ou peut-être
10:18parfois c'est un peu l'inverse, peut-être on va moins nous faire
10:20confiance parce qu'on se dit peut-être qu'elle est peut-être pas en capacité
10:22du fait de son handicap
10:24et c'est vrai que c'était un peu
10:26c'est ce qui m'a donné moins envie d'aller
10:28en tout cas entreprendre, parce que je me suis dit en fait j'ai envie de me dépasser
10:30de voir de quoi je suis capable
10:32et c'est là où je me suis dit que le meilleur moyen de le faire
10:34c'est de monter ma boîte
10:36et de voir ce que je peux en faire
10:38Didier Lessartier, quand on entend que les entreprises sont pas
10:40les deux tiers, il y a seulement un tiers
10:42qui a ces 6% de salariés
10:44en situation de handicap, c'est de la
10:46mauvaise volonté ou alors c'est plus compliqué que ça ?
10:48C'est surtout de la
10:50méconnaissance, c'est surtout le fait
10:52qu'aujourd'hui
10:54encore aujourd'hui il y a beaucoup de préjugés
10:56et encore voilà, où on ne sait pas
10:58bien comment finalement en faire
11:00il y a plusieurs moments du reportage entre
11:02la compassion
11:04la compassion, pardon, excusez-moi
11:06une approche de
11:08solidarité, alors que l'objectif
11:10c'est de considérer chaque personne pour ce qu'elle est
11:12pour ses compétences, pour ses capacités
11:14et puis finalement
11:16de mettre l'environnement qui convient
11:18c'est pas toujours facile de comprendre quel est le besoin
11:20d'une personne qui est un peu différente de nous
11:22et donc c'est tout l'enjeu qu'on a aujourd'hui
11:24de faire connaître les types de handicap
11:26et il y en a beaucoup, on l'a dit, il y a aussi des handicaps
11:28qui ne sont pas visibles, 80% d'entre eux
11:30ne sont pas visibles, donc il faut aussi se dire
11:32peut-être que la personne en face de moi
11:34elle a des besoins particuliers
11:36et donc je me mets tout de suite
11:38en position de dire
11:40c'est quoi vos besoins, comment j'y réponds
11:42est-ce que c'est un sujet de
11:44fatigabilité, de besoin d'adapter les horaires
11:46de travail, un besoin d'adapter
11:48un poste de travail, un environnement
11:50de travail et donc de
11:52travailler à toutes ces questions-là
11:54elles sont assez nombreuses finalement
11:56il faut comprendre que pour certaines entreprises
11:58et notamment les plus petites, ça soit un peu
12:00complexe de prendre en compte toutes ces dimensions
12:02il y a aussi les formulaires à remplir
12:04il y a ça et puis il y a les formulaires
12:06j'ai beaucoup entendu ça ces derniers temps
12:08Raja, la mobilité
12:10c'est un frein majeur à l'emploi
12:12oui, pour moi
12:14la mobilité c'est un des premiers facteurs
12:16d'inclusion sociale, ce qui va permettre d'aller
12:18dans les lieux de vie et l'emploi
12:20le travail c'est
12:22le lieu de vie principal, c'est là où on passe
12:24le plus grand de notre temps
12:26donc bien sûr la mobilité c'est un frein
12:28aujourd'hui il y a des solutions qui existent
12:30ça veut dire qu'on a par exemple
12:32des entreprises qui prennent en charge, des grands groupes
12:34qui prennent en charge le déplacement
12:36il y a aussi la GIFIP en fait
12:38qui a une compensation
12:40financière pour justement
12:42pallier à ce problème
12:44donc bien sûr que
12:46c'est un frein, qu'il y a des solutions qui sont mises
12:48en place mais bien malheureusement qui ne peut pas être
12:50prise par tout le monde
12:52je pense qu'il y a quand même des limites
12:54le budget de la GIFIP est aussi limité
12:56parce qu'aujourd'hui prendre un taxi
12:58tous les jours ça a un coût
13:00aujourd'hui on est à 12 000 euros
13:02maximum par an, ce qui est énorme
13:04mais finalement ça ne comprend pas
13:06le déplacement quotidien d'une personne
13:08en situation de handicap au travail
13:10une dernière question peut-être
13:12parce que j'ai appris ça juste avant l'émission aussi
13:14est-ce que c'est vrai, c'est la fin de cette interview
13:16c'est vrai que vous allez porter la flamme olympique ?
13:18oui, oui, j'ai cet honneur
13:20je suis vraiment ravie
13:22c'est la région, Valérie Pécresse
13:24qui m'a
13:26mis cet honneur de porter la flamme
13:28je suis vraiment très fière
13:30vous savez quel jour ?
13:32pas encore, mais je sais juste qu'ils sont le 24 et le 26
13:34très bien, Didier Essartier ?
13:36nous aurons aussi un collaborateur de la GIFIP
13:38qui va porter la flamme olympique
13:40c'est dit ! Didier Essartier
13:42l'ODG de la GIFIP et Raja El Harak
13:44la fondatrice et patronne
13:46CEO de Vibia l'application
13:48merci à vous deux d'avoir été les invités d'On n'arrête pas l'écho

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