Dans une récente interview sur le talk-show français "#ChezJordanDeluxe", la chanteuse et actrice franco-polonaise Polska s'est livrée sur son enfance difficile, marquée par la pauvreté, la négligence et de nombreux déménagements entre la Pologne et des foyers d'accueil.
Polska, de son vrai nom Karolina Podgórska, est née en Pologne mais a déménagé en France avec sa mère à l'âge de trois ans. Cependant, sa mère ayant du mal à subvenir à ses besoins, Polska a souvent été placée en foyer d'accueil. Elle a décrit ces expériences comme étant "très douloureuses" et s'est sentie "abandonnée" par sa mère.
Polska, de son vrai nom Karolina Podgórska, est née en Pologne mais a déménagé en France avec sa mère à l'âge de trois ans. Cependant, sa mère ayant du mal à subvenir à ses besoins, Polska a souvent été placée en foyer d'accueil. Elle a décrit ces expériences comme étant "très douloureuses" et s'est sentie "abandonnée" par sa mère.
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00:00 (Générique)
00:08 Bonjour à tous, chers amis, merci d'être avec nous.
00:10 Allez, de la fraîcheur, de la jeunesse, voici Polska !
00:14 Bonjour !
00:15 - Bonjour !
00:16 - Ah non mais ça c'est très très drôle, ça me fait rire.
00:18 Polska que vous pouvez retrouver sur Touche pas à mon poste.
00:21 Alors, ne vous fiez pas aux apparences,
00:23 c'est un petit côté un peu bimbo, alors on va dire "ah oui, on va gagner".
00:26 Vous êtes habitués à ça ?
00:27 - Ouais, c'est habitué.
00:29 - Ouais, mais elle en a sous le capot, croyez-moi.
00:32 Et on va revenir sur vous, chère Polska, dans cette émission,
00:35 essayer d'en savoir un petit peu plus, parce que si vous appelez Polska,
00:38 donc c'est la Pologne évidemment en polonais,
00:40 eh bien c'est pour une bonne raison, on en parle maintenant.
00:43 Allez, on y va, portrait avec Polska, Polskika, Poski, go !
00:47 Donc née en Pologne, ma petite Polska, c'est bien ça ?
00:52 - C'est ça, née en Pologne, à Zlotow.
00:54 - À Zlotow, vous parlez très bien polonais.
00:56 - Ouais, je parle mieux polonais que français, je crois.
00:58 - Ah bon, c'est vrai ?
00:59 Par exemple, si vous dites bonjour à un téléspectateur
01:01 ou vous leur souhaitez une très bonne journée sur C8, ça donne quoi ?
01:04 - "Dzień dobry, życzę wam miłego dnia na C8".
01:07 - Oh, j'adore ! Qu'est-ce que c'est chou !
01:09 Dites-moi que je suis beau en polonais, pour voir ?
01:11 - "Jesteś bardzo ładny".
01:12 - Oh, merci, ça me fait plaisir.
01:14 - T'as cru que j'ai dit autre chose ?
01:15 - Bah oui, c'est ça, j'avais bien un doute,
01:17 si il y a un traducteur de polonais qui est derrière.
01:20 Vous avez dit autre chose ?
01:21 - Non, premier.
01:22 - Sûr ? Parce que vous avez fait le coup à Cyril Hanouna,
01:23 c'était pas très cool.
01:24 - J'ai jamais dit qu'il puait.
01:25 - Non, non, non, non, non, il n'est pas plus loin.
01:27 - Il pue pas, il pue pas, il sort très bon.
01:28 - Oui, c'est très bien, mais c'était une connerie.
01:30 Je sais que ça avait fait un bazar.
01:31 Bah moi aussi, vous avez dit "du sortir du plateau".
01:33 Ils vous taquinent, mais bon, quand on vous taquine,
01:35 il ne faut pas vous chercher d'ailleurs.
01:36 Et c'est pour ça que vous m'avez intéressée.
01:37 Je me suis dit, tiens, on va essayer de découvrir qui est derrière tout ça.
01:40 Alors, Polska, on a une petite photo de maman.
01:43 On va revenir sur cette enfance qui a été compliquée, si je ne me trompe pas.
01:47 - Vous ne vous trompez pas.
01:48 - Ouais, ça, c'est maman.
01:49 - C'est ça.
01:51 - Avec vous, toute petite.
01:52 Je suis en chirurgie esthétique.
01:54 - Bon, on me reconnaît quand même.
01:56 - Bien sûr, je vous taquine.
01:58 Maman, c'est un peu particulier.
02:01 Vous avez été séparées assez vite, si je ne me trompe pas, c'est ça ?
02:04 - Non.
02:05 - C'est avec papa ?
02:06 - En gros, moi, ma maman, justement,
02:08 on a toujours eu une relation très fusionnelle.
02:10 - D'accord.
02:10 - Très comme ça.
02:11 Et c'est après que c'est parti.
02:13 - Ah d'accord, c'est après, pardon.
02:14 Je pensais que c'était avant.
02:15 Qu'est-ce qui s'est passé, Polska ?
02:17 Pourquoi il y a eu quelque chose qui s'est cassé à un moment dans votre jeunesse ?
02:22 - Eh bien, en fait, moi, je suis née en Pologne, comme je vous ai dit.
02:25 Et on a rejoint mon père qui habitait en France depuis longtemps,
02:28 quand j'avais 5 ans, il me semble.
02:29 - D'accord.
02:30 - Du coup, on l'a rejoint et mon père, il travaillait beaucoup.
02:31 Du coup, je ne le voyais jamais, jamais.
02:32 Et moi, j'étais qu'avec ma mère tout le temps, tout le temps avec ma mère.
02:35 Et du coup, on a eu une relation vraiment comme ça.
02:37 Et en fait, par la suite, quand ils se sont séparés,
02:39 ma mère, elle a rencontré un homme.
02:42 - D'accord.
02:43 Donc votre beau-père.
02:45 - Mon beau-père.
02:46 Et du coup, on s'est installés chez lui.
02:48 Et en fait, au bout de 2-3 mois, il m'a mise à la rue.
02:51 Et du coup, vu que j'avais 17 ans, bah...
02:53 - Mais attendez, votre beau-père vous a mis à la rue,
02:55 mais votre maman, elle était là ?
02:56 - Oui, et c'est pour ça que c'était très compliqué,
02:57 parce qu'on avait une relation comme ça.
02:59 Mais là, elle a laissé faire.
03:01 - Ah bon ?
03:02 - Oui.
03:03 Mais je lui ai pardonné depuis,
03:05 parce qu'en fait, je pense qu'elle a eu tellement une relation compliquée avec mon père,
03:08 tellement elle a souffert...
03:09 - Non, mais attendez, je ne comprends pas.
03:10 Elle a laissé sa fille...
03:11 Elle a préféré laisser sa fille dehors, plutôt...
03:13 Et rester avec son mec ?
03:16 - Ouais.
03:17 Et aussi, comme je vous dis, en fait, elle a tellement souffert avec mon père
03:20 que là, il y a eu un mec qui était gentil, qui s'intéressait à elle,
03:22 que du coup, elle était aveuglée par l'amour.
03:24 - OK, mais quand...
03:25 Enfin, je veux dire, comment elle se prend, cette décision de vous mettre à la rue ?
03:28 - Bah en fait, j'étais là-bas, et...
03:31 Ils avaient leur maison, et moi, j'ai une petite indépendance.
03:34 - D'accord.
03:35 - C'est-à-dire qu'il y avait des toilettes là-bas, il y avait ma chambre, donc voilà.
03:37 J'étais tout le temps là-bas.
03:38 Ça veut dire que je le faisais pas trop, trop chier.
03:40 Et en fait, on avait eu une dispute, je crois,
03:42 et un jour, on a eu une deuxième dispute, pour un truc super banal,
03:44 c'était parce que j'avais bu son Coca, son Coca Zéro.
03:47 - Ah oui, d'accord, un peu spécial, quand même.
03:48 - Voilà, c'était un truc de con.
03:49 - Un peu beau, quoi, là.
03:50 - Là, c'est parti en vrille, genre, grosse, grosse, grosse dispute,
03:53 et là, il a dit, bah, tu sais quoi, tu dégages, moi, je veux plus te voir ici,
03:56 c'est mort et tout.
03:57 Et du coup, il m'a mis toutes mes affaires dans ma chambre par terre,
04:00 et il a dit, bah, tu dégages.
04:01 Et du coup, moi, à ce moment-là, je parlais pas à mon père non plus,
04:04 ça faisait des années, mais je l'ai appelé,
04:05 parce que j'avais personne en France à part mon père et ma mère.
04:07 Du coup, je l'ai appelé, j'ai dit, bah, je sais pas où aller.
04:09 Et du coup, il m'a recueilli un petit temps, un petit temps.
04:13 - D'accord, OK.
04:14 - Après, je suis allée au foyer.
04:15 - Après, vous êtes partie en foyer ?
04:16 - Bah, j'étais mineure.
04:17 - Votre mère, quand vous...
04:19 Vous vous souvenez de ce jour où vous allez dans la rue,
04:21 enfin, où vous vous faites sortir ?
04:23 Vous lui dites quoi, votre mère, quand vous partez comme ça ?
04:26 - Elle, elle pleurait, et moi, je suis juste partie.
04:29 - Vous aviez quel âge ?
04:30 - J'avais 17 ans.
04:32 - Ah ouais, mineure.
04:33 - Bah, encore, en fait, moi, je dis, oui, c'était compliqué,
04:35 mais ça allait, parce qu'il y avait les foyers.
04:37 Le plus compliqué, c'est ensuite, quand t'es majeure,
04:38 et qu'il y a plus de foyers.
04:39 - Mais vous avez une sœur, Polska, non ?
04:40 - Ouais.
04:41 - Et qu'il en était de cette sœur ?
04:43 Alors du coup, elle était avec vous ?
04:44 - Alors, elle, oui, elle était avec moi, mais elle était petite, petite.
04:47 - D'accord, OK. Donc elle est restée là-bas.
04:49 - Quand j'avais 17 ans, elle avait 7 ans.
04:50 - Comme ça.
04:51 - Comme ça.
04:52 - Ouais, et...
04:53 - Ce beau-père, vous l'avez revu ?
04:55 - Ouais.
04:56 Bah, il habite toujours avec ma mère.
04:58 - Ils sont toujours ensemble ?
05:00 - Oui.
05:01 - Et alors du coup, quand vous l'avez revu,
05:05 enfin, je veux dire, vous vous êtes expliqué, il s'est expliqué,
05:07 il s'est excusé pour ce qu'il avait fait ?
05:09 - Bah, on s'est revus...
05:10 En fait, après, après tout ça,
05:12 j'ai pas parlé avec ma mère pendant un peu longtemps.
05:15 - Combien de temps ?
05:16 - Je pense pendant une bonne année,
05:19 mais en fait, après, je l'ai revue pour un procès.
05:21 Parce que j'ai porté plainte contre elle.
05:23 - Ah ouais ?
05:24 - Oui.
05:25 Donc du coup, après, j'ai revu ce fameux beau-père,
05:27 mais j'ai plus trop de souvenirs, parce que c'était gênant,
05:29 on se parlait pas, enfin, il s'est jamais excusé en plus.
05:31 - Ça, c'est votre maman ?
05:32 - C'est ça.
05:33 - Elle est jeune, votre maman, elle a quel âge ?
05:35 - Euh, elle est dans 75.
05:36 - D'accord, OK.
05:37 - Elle a 48 ans, je crois.
05:38 - Ouais.
05:39 - Très belle.
05:40 - Très, très jolie femme.
05:41 Un procès...
05:42 Vous allez faire un procès à votre mère, pour quelle raison ?
05:44 - Alors en fait, donc...
05:46 Après, je suis allée chez mon père un court instant,
05:49 ensuite, je suis allée en foyer,
05:50 mais en fait, à mes 18 ans,
05:52 eh bien, ils m'ont dit...
05:54 En fait, à votre 18 ans, c'est soit ils vous aident
05:56 à avoir un appartement, soit ils vous mettent dehors.
05:58 - D'accord.
05:59 - Et moi, vu que j'étais un peu une fille qui fuguait beaucoup,
06:01 qui aimait pas le foyer, eh bien, ils allaient pas m'aider.
06:03 - D'accord.
06:04 - Du coup, ils m'ont mis dehors,
06:05 et à ce moment-là, moi, je suis allée en Pologne, du coup,
06:07 parce que je savais absolument pas où aller.
06:09 Et j'avais encore mon bac à faire, tout ça.
06:11 - D'accord.
06:12 - Et je me suis dit, ça fait des années que je vais à l'école,
06:14 c'est pour avoir ce fameux bac.
06:15 Et du coup, je me suis renseignée,
06:17 et en fait, il y a une assistance sociale qui m'a dit que,
06:20 même si je suis majeure, tant que je suis à l'école,
06:22 eh bien, si j'ai mes deux parents, je peux porter plainte contre eux
06:24 pour qu'ils me...
06:26 Pour qu'ils me financent tous les mois.
06:27 - Incroyable, je savais pas que c'était possible de faire ça.
06:29 - Ouais, c'était possible.
06:30 Et à l'envers, c'est possible aussi.
06:31 Quand vos parents, ils sont vieux,
06:32 et que vous voulez pas vous occuper d'eux,
06:34 ils peuvent porter plainte aussi.
06:35 - Du coup, c'est ce que j'ai fait, j'ai porté plainte.
06:37 Mais ça allait vite parce que j'avais raison.
06:38 Et du coup, chacun devait me donner 300 euros par mois.
06:41 - D'accord, OK, c'est pas énorme, ça fait 600 balles.
06:43 - C'est pas énorme, mais j'habitais en colocation avec une dame,
06:45 c'était 300 euros de loyer,
06:47 et après, il me restait 300 euros pour vivre.
06:48 - OK.
06:49 - Et déjà, à l'époque, j'étais très un peu superficielle,
06:51 du coup, avec les 300 euros, je me faisais les ongles, les cils,
06:53 et à la fin du mois, je m'en faisais 20,5.
06:54 - Ouais.
06:55 Alors, c'est intéressant parce que cette superficialité,
06:57 c'est vrai que vous avez fait refaire quelques petites choses chez vous,
07:01 et c'est pour ça que vous m'intéressez aussi,
07:03 parce qu'on comprend aussi qu'il y a quand même une sacrée souffrance derrière.
07:06 Vous en avez pris plein la gueule.
07:08 - Par rapport à mon physique ?
07:10 - Par rapport à vous, par rapport à votre physique,
07:12 par rapport à cette enfance-là.
07:13 C'est aussi peut-être une manière de cacher ça
07:16 ou de combler peut-être ce manque d'amour que vous avez eu, non ?
07:20 - C'est possible.
07:21 Après, moi, quand j'ai des grosses souffrances comme ça,
07:23 comme par exemple, à un moment donné, du coup,
07:25 avant... Enfin, attendez.
07:28 En gros, avant d'avoir ce logement grâce au procès,
07:31 eh bien, il y a eu un moment où j'étais à la rue, à la rue.
07:33 Et en fait, à ce moment-là, moi, je réalisais pas.
07:35 Ça veut dire que pour moi, je m'en foutais.
07:37 En fait, mes problèmes, c'était,
07:38 "Oh, qu'est-ce que je vais faire avec mon ongle ?"
07:39 En fait, je réalisais pas.
07:40 J'étais dans le déni.
07:41 Et c'est le déni qui me sauve à chaque fois
07:42 des situations compliquées comme ça.
07:44 - C'est incroyable, hein ?
07:45 J'ai l'impression que vous êtes plus grande que ce que vous faites.
07:48 C'est drôle, votre façon de parler.
07:50 Cette maman, elle est revenue vers vous
07:52 ou vous êtes revenue vers elle ?
07:55 - En fait, on se voyait de temps en temps
07:56 parce qu'elle devait me passer l'argent.
07:57 - D'accord. Ah oui, d'accord. Les 300 euros.
07:59 - Voilà. Donc, elle me passait généralement en liquide.
08:01 Du coup, on se voyait tous les quelques mois
08:03 et c'était froid.
08:04 Et ensuite, avec le temps, en fait,
08:06 même si c'est quelque chose que certaines personnes
08:09 ne pardonnent pas,
08:10 eh bien, moi, je suis pas rancunière.
08:12 Et c'est ma maman, c'est pas une copine
08:14 qui m'a fait tout ça. C'est ma maman.
08:15 - Oui, bien sûr.
08:16 - J'en ai qu'une. Donc, du coup, j'ai pardonné.
08:18 Et du coup, par la suite, vu que déjà,
08:20 j'avais des relations compliquées avec mon père,
08:22 vu qu'il a vu que j'ai pardonné,
08:23 eh bien, après, c'est lui qui me parlait plus.
08:25 Elle dit "T'as osé pardonner à ta mère,
08:26 bah, je te parle plus."
08:27 - Oh là là, oui, mais c'est...
08:28 - Et du coup, j'ai récupéré ma mère,
08:29 mais j'ai reperdu mon père.
08:31 - Vous avez reperdu votre père.
08:32 Votre père, pourquoi il était froid avec vous ?
08:34 - Ah, c'est toute sa vie, il était comme ça.
08:36 Très froid, beaucoup de disputes, de violence.
08:38 - Il s'est pas trop de... Ouais.
08:39 Vous dites qu'il y a eu de la violence à la maison ?
08:41 - Ouais.
08:42 - Par rapport entre maman et papa ?
08:44 - Plus, moins de la violence psychologique aussi.
08:49 Bref, beaucoup de choses qui ont fait, d'ailleurs,
08:51 que j'ai fini en hôpital psychiatrique.
08:53 - Vous avez été en hôpital psychiatrique ?
08:55 - Oui.
08:56 À 13 ans.
08:57 Parce que toutes ces...
09:00 Tout ces problèmes à la maison ont fait que
09:02 j'ai développé des tocs.
09:04 Et du coup, bah, je faisais rien d'autre
09:06 que, par exemple, faire ça.
09:07 Genre, je me bougeais, le truc.
09:09 Je comptais les carreaux, je faisais ça tout le temps,
09:11 tout le temps, tout le temps.
09:12 Je suis en demue.
09:13 - Folle.
09:14 - Ouais. Crazy.
09:15 - Ça a duré combien de temps, cette période
09:17 où vous êtes venue...
09:19 - Bah, ça a duré quelques temps.
09:21 Et ensuite, vu que j'avais des psychologues,
09:24 et bah, je suis allée à l'hôpital normal.
09:26 Et là, ils ont dit...
09:27 Ils avaient dit à ma mère,
09:28 ouais, ça serait bien qu'elle aille
09:29 dans un hôpital plus spécialisé.
09:31 Du coup, ma mère, elle l'avait pas trop compris.
09:32 Du coup, elle avait dit d'accord.
09:33 Et une fois qu'on est arrivée à l'endroit,
09:34 je comprends c'est quoi, mais c'était trop tard.
09:36 J'étais déjà bloquée.
09:37 - Ah, d'accord. Ah ouais.
09:38 C'est-à-dire que, quand vous arrivez
09:39 dans un hôpital psychiatrique,
09:40 ça se passe comment, Polska ?
09:41 - Eh bien, moi, je suis arrivée, et donc...
09:43 Moi, je comprenais pas que c'était
09:44 un hôpital psychiatrique.
09:45 C'est vraiment quand je suis arrivée
09:46 que j'ai vu...
09:47 "Hôpital psychiatrique, j'ai fait quoi ?
09:48 Non, je veux pas !"
09:49 Et tout. C'était trop tard.
09:50 Car moi, je me rappelle, j'ai essayé de fuguer,
09:51 j'ai essayé de courir, mais...
09:52 - Ah ouais, ouais. Ils vous ont rattrapée.
09:53 - Ils m'ont rattrapée.
09:54 Et du coup, bah là,
09:55 ils te prennent ton téléphone,
09:56 ils te prennent tout, t'es coupée.
09:57 Et moi, comme je vous l'ai dit,
09:58 j'étais très fusionnée avec ma mère.
09:59 Et même ne pas la voir un jour, moi,
10:01 même si j'avais 13 ans, je pleurais.
10:02 Genre, je voulais pas.
10:03 J'étais pas bien.
10:04 Et du coup, là, je t'ai coupée du monde.
10:05 En plus, y avait que des gens, bah...
10:07 Avec des problèmes, même...
10:08 - Bah ouais, ouais.
10:09 Très sérieux.
10:10 - Ouais, du coup, beaucoup de suicidaires,
10:12 beaucoup de gens qui étaient,
10:13 comment ça s'appelle, schizophrènes.
10:15 Beaucoup de choses comme ça.
10:16 Donc moi, j'avais pas l'habitude.
10:17 Du coup, j'étais là-bas, et en fait,
10:19 tellement j'avais peur
10:20 de tout cet environnement-là
10:21 que je me suis dit,
10:23 Et du coup, je t'ai allongée.
10:24 Je me suis dit, là, Polska,
10:25 si tu te lèves et tu vas contre un carreau,
10:27 t'es vraiment folle
10:28 et tu vas rester ici toute ta vie.
10:29 Du coup, à partir du premier jour,
10:30 j'ai plus eu de toc.
10:31 - D'accord.
10:32 Donc ça vous a fait un déclic, en fait.
10:33 - Ça m'a fait un déclic.
10:34 Je veux plus être là.
10:35 Sauf qu'en fait, eux,
10:36 ils me croyaient pas vraiment.
10:37 En plus, ils donnent
10:38 beaucoup de médicaments.
10:39 - Ouais, vous avez été
10:40 beaucoup médicamentée.
10:41 - C'est ça.
10:42 Et du coup, en fait,
10:43 eux, ils voulaient
10:44 que je reste longtemps.
10:45 - Ah, d'accord.
10:46 - Sauf que ma mère,
10:47 le français, là, ça va mieux,
10:48 mais c'était pas trop ça.
10:49 - C'était pas son truc, ouais.
10:50 - Et du coup,
10:51 dès qu'on parlait
10:52 un petit peu polonais,
10:53 ils disaient non,
10:54 t'avais pas le droit.
10:55 Parce qu'on avait le droit
10:56 que de parler devant les gens.
10:57 Et du coup, ce qu'on faisait,
10:58 c'est qu'on se faisait des lettres.
10:59 Et c'était comme dans les films.
11:00 Quand on se faisait un câlin,
11:01 on se glissait la lettre
11:02 dans la poche.
11:03 - Ah, d'accord.
11:04 C'était pour communiquer
11:05 avec maman, ça.
11:06 - C'était pour communiquer.
11:07 Et du coup, on se faisait
11:08 des lettres.
11:09 Et puis, on se faisait
11:10 des lettres.
11:11 Et puis, on se faisait
11:12 des lettres.
11:13 Et puis, on se faisait
11:14 des lettres.
11:15 Et puis, on se faisait
11:16 des lettres.
11:17 Et puis, on se faisait
11:18 des lettres.
11:19 Et puis, on se faisait
11:20 des lettres.
11:21 Et puis, on se faisait
11:22 des lettres.
11:23 Et puis, on se faisait
11:24 des lettres.
11:25 Et puis, on se faisait
11:26 des lettres.
11:27 Et puis, on se faisait
11:28 des lettres.
11:29 Et puis, on se faisait
11:30 des lettres.
11:31 Et puis, on se faisait
11:32 des lettres.
11:33 Et puis, on se faisait
11:34 des lettres.
11:35 Et puis, on se faisait
11:36 des lettres.
11:37 Et puis, on se faisait
11:38 des lettres.
11:39 Et puis, on se faisait
11:40 des lettres.
11:41 Et puis, on se faisait
11:42 des lettres.
11:43 Et puis, on se faisait
11:44 des lettres.
11:45 Et puis, on se faisait
11:46 des lettres.
11:47 Et puis, on se faisait
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11:49 Et puis, on se faisait
11:50 des lettres.
11:51 Et puis, on se faisait
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11:59 Et puis, on se faisait
12:00 des lettres.
12:01 Et puis, on se faisait
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12:03 Et puis, on se faisait
12:04 des lettres.
12:05 Et puis, on se faisait
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12:07 Et puis, on se faisait
12:08 des lettres.
12:09 Et puis, on se faisait
12:10 des lettres.
12:11 Et puis, on se faisait
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12:13 Et puis, on se faisait
12:14 des lettres.
12:15 Et puis, on se faisait
12:16 des lettres.
12:17 Et puis, on se faisait
12:18 des lettres.
12:19 Et puis, on se faisait
12:20 des lettres.
12:21 Et puis, on se faisait
12:22 des lettres.
12:23 Et puis, on se faisait
12:24 des lettres.
12:25 Et puis, on se faisait
12:26 des lettres.
12:27 Et puis, on se faisait
12:28 des lettres.
12:29 Et puis, on se faisait
12:30 des lettres.
12:31 Et puis, on se faisait
12:32 des lettres.
12:33 Et puis, on se faisait
12:34 des lettres.
12:35 - Vous vous êtes expliqués
12:36 ou pas ?
12:37 Il s'est excusé
12:38 de ses comportements
12:39 qu'il avait eus
12:40 quand vous étiez jeune ?
12:41 - Hum...
12:42 Non, pas vraiment.
12:43 - Non ?
12:44 - C'était plus, lui,
12:45 il est vraiment bloqué
12:46 sur ma mère.
12:47 - Mais pour quelles raisons ?
12:48 C'est-à-dire qu'il veut
12:49 encore retourner avec elle,
12:50 c'est ça ?
12:51 - En gros, il m'en veut
12:52 même à l'heure d'actuel
12:53 d'avoir pardonné ma mère.
12:54 - Ah, d'accord !
12:55 Oh là là !
12:56 Oui, mais bon,
12:57 il faut passer les choses
12:58 un jour, hein ?
12:59 - Oui, c'est ça.
13:00 - OK.
13:01 Et votre soeur,
13:02 elle sait qu'elle est pas bien
13:03 mais elle va pas parler.
13:04 - D'accord, OK.
13:05 On a une photo de votre soeur
13:06 qui n'est pas contente du tout
13:07 de votre tenue ce jour-là.
13:08 - Oui.
13:09 Moi, sérieusement,
13:10 on est des opposés.
13:11 - Ah bah, je vois ça !
13:12 Hein ?
13:13 - Moi, j'aime beaucoup
13:14 m'exposer.
13:15 - Oui, bah, on voit ça.
13:16 On le voit sur la photo !
13:17 Vous êtes pas pudiques,
13:18 c'est le moins qu'on puisse dire.
13:19 Mais est-ce que vous avez
13:20 été pudiques ?
13:21 Et d'un coup, ça, c'est...
13:22 Vous avez eu envie...
13:23 Parce que là,
13:24 je vous trouve très sombre
13:25 aujourd'hui.
13:26 - Je me suis habillée
13:27 comme ça avant
13:28 parce que vu que j'étais
13:29 très complexée...
13:30 Bon, c'est un peu bizarre
13:31 ce que je vais dire,
13:32 mais vu que j'étais très complexée,
13:33 je me suis dit,
13:34 bon, vu que j'ai un nez horrible,
13:35 je suis horrible,
13:36 bah, si je m'en décoltais,
13:37 bah, on va également me décolter
13:38 et pas ma tête horrible.
13:39 - D'accord, ouais.
13:40 - Et du coup, c'est pour ça
13:41 que je me suis habituée
13:42 dès 6e, 5e,
13:43 je mettais des décol...
13:44 J'avais même pas de seins,
13:45 je mettais des décoltés, genre...
13:46 - Ah, c'est pour ça
13:47 que vous avez des tenues...
13:48 Il y a un peu de provoque
13:49 là-dedans.
13:50 - Pour attirer l'attention
13:51 sur autre chose
13:52 que ma tête que j'aimais pas.
13:53 - Ouais.
13:54 Aujourd'hui, ça va mieux,
13:55 les complexes ?
13:56 - Ça va mieux, même si...
13:57 Je pense que c'est comme tout le monde,
13:59 des fois, je me trouve belle,
14:00 des fois, je me trouve pas belle,
14:01 mais ça va beaucoup mieux.
14:02 - Bon, belle, en tout cas,
14:03 vous l'êtes,
14:04 ça, c'est sûr et certain.
14:05 Et ça vous a même permis
14:06 de trouver le grand amour.
14:07 On va en parler avec cet homme
14:08 qui partage votre vie.
14:09 Il s'appelle comment ?
14:10 - Euh...
14:11 Donc, son nom de scène,
14:12 c'est Nérou.
14:13 - D'accord, OK.
14:14 - Et du coup, ça fait
14:15 un an et demi que je suis avec lui.
14:16 - Un an et demi.
14:17 Il a quel âge ?
14:18 Il est tout jeune, lui aussi.
14:19 - Oui, il est plus petit que moi.
14:20 - Et il a quel âge ?
14:21 - Il a 21 et moi, j'ai 24.
14:22 - 21, 24.
14:23 Vous vous êtes rencontrés
14:24 comment, tous les deux ?
14:25 - Alors, on s'est rencontrés
14:26 dans un live.
14:27 - D'accord.
14:28 Ah oui, TikTok,
14:29 un truc comme ça ?
14:30 - Et moi, en fait,
14:31 j'aimais pas du tout ça
14:32 et je l'aimais pas du tout.
14:33 - Ah, d'accord.
14:34 - Pour lui, c'était un bouffon.
14:35 Pour moi, c'était un bouffon.
14:36 - D'accord, OK.
14:37 - Et sur TikTok, je comprenais rien
14:38 à comment ça marchait.
14:39 D'un coup, il est apparu.
14:40 - Oui.
14:41 - Moi, j'étais en mode...
14:42 - Encore lui ?
14:43 - Genre, du coup,
14:44 il me parlait vite fait.
14:45 Il me disait "ajoute-moi, toi".
14:46 Et moi, j'ai dit "ouais, ouais".
14:47 Et j'ai dégagé.
14:48 Mais en fait, suite à ça,
14:49 on s'est quand même follow.
14:50 - D'accord.
14:51 Donc, follow,
14:52 c'est-à-dire se suivre.
14:53 - Oui, on s'est suivi.
14:54 Et on s'est pas parlé
14:55 pendant des mois et des mois.
14:56 Et ensuite, j'ai vu un TikTok
14:57 à lui et j'ai envoyé
14:58 à mon meilleur ami.
14:59 Et il est mignon.
15:00 Et on m'a remu,
15:01 il a dit "what, j'avoue ?"
15:02 Et du coup, j'ai commenté
15:03 un truc à lui pour rigoler,
15:04 pour le draguer.
15:05 Et après, ça a commencé comme ça.
15:06 - Polska, comment on vit avec vous ?
15:09 Parce que ça doit être compliqué
15:11 pour lui.
15:12 Est-ce qu'il est jaloux ?
15:13 Parce qu'avec forcément les tenues
15:15 dont on parlait tout à l'heure,
15:16 qui quelque part cachent aussi
15:17 un peu cette tristesse
15:18 que vous avez eue
15:19 quand vous étiez petite,
15:20 forcément, ça doit être compliqué
15:22 pour lui de vous voir...
15:24 - Le pire, c'était pas ça.
15:25 Le pire, c'était quand
15:26 j'étais sur les plateformes.
15:27 Ça, c'était beaucoup plus compliqué.
15:29 - C'est les plateformes un peu...
15:30 Sexy, on va dire, hein.
15:32 Voir très sexy.
15:33 - Mais après, il m'a pris comme ça.
15:35 Franchement, là,
15:36 je suis beaucoup plus sobre.
15:37 Mais de base, j'étais très...
15:39 Très sexy, très...
15:41 Je parle de ma vie
15:42 et d'un coup, elle est là,
15:43 je me fous de mon cul.
15:44 On sait pas pourquoi.
15:45 - Ah bon ?
15:46 Mais il fait quoi dans la vie, lui ?
15:47 Il a un nom de scène ?
15:48 - Lui, il est influenceur
15:49 et il joue au foot.
15:50 - D'un coup, c'est un petit footeux, quoi.
15:51 - Ouais. Il est influenceur.
15:52 - Les jalousies,
15:53 c'est compliqué à gérer ?
15:54 - Ouais, c'est compliqué,
15:55 parce qu'en fait, moi,
15:56 quand je m'habille sexy,
15:57 je me dis pas que je m'habille sexy
15:58 pour que les hommes...
15:59 - Ouais.
16:00 - C'est pas pour les hommes,
16:01 c'est parce que moi, je suis comme ça,
16:02 c'est ma personnalité.
16:03 - Bien sûr.
16:04 - Mais lui, vu qu'il aime pas ça,
16:05 plus le temps passe,
16:06 plus il me restreint.
16:07 Plus il me dit
16:08 "Non, tu t'habilles pas comme ça,
16:09 tu t'habilles pas comme ça."
16:10 Et moi, du coup, je suis frustrée.
16:11 Du coup, bah, je l'écoute,
16:12 mais en même temps,
16:13 j'ai pas envie,
16:14 parce que je me dis
16:15 que c'est ma personnalité.
16:16 - Ouais, c'est ça.
16:17 - C'est un peu compliqué.
16:18 - C'est un petit peu complexe.
16:19 Aujourd'hui, tout va bien ?
16:20 - Ça va, mais j'essaie de me battre
16:21 pour continuer à m'habiller
16:22 comme je veux.
16:23 - Ouais, parce que lui,
16:24 il veut pas que vous continuez
16:25 vos tenues.
16:26 - Ouais, même sur les réseaux,
16:27 je me suis calmée,
16:28 parce qu'avant,
16:29 je montrais beaucoup plus mon corps,
16:30 etc., je me suis calmée.
16:31 Mais bon.
16:32 - C'est pas facile, hein.
16:33 - Bah, y a du bon,
16:34 parce que comme ça, au moins,
16:35 je me canalise,
16:36 parce qu'avant, j'avoue,
16:37 c'était un peu n'importe quoi.
16:38 - C'était un peu n'importe quoi ?
16:39 - Mais en vrai,
16:40 même si c'était n'importe quoi,
16:41 c'était comme ma personnalité,
16:42 donc...
16:43 - Vous voulez des enfants ?
16:44 - Ouh là, ça va pas,
16:45 de passer du coq à l'âne comme ça !
16:46 - Je passe tout le temps
16:47 du coq à l'âne.
16:48 - Des enfants.
16:49 Je veux bien un enfant,
16:50 mais pas tout de suite.
16:51 - Est-ce que vous connaissez,
16:52 chère Polska,
16:53 le "me too", vous ?
16:54 Est-ce que vous avez
16:55 eu des soucis avec ça ?
16:56 - Le quoi ?
16:57 - Le "me too".
16:58 - "Me too" ?
16:59 - C'est-à-dire des personnes
17:00 qui vous draguent,
17:01 mais vraiment,
17:02 qui vont trop loin.
17:03 C'est-à-dire des gens
17:04 qui vont jusqu'à vous toucher,
17:05 qui tentent des choses avec vous.
17:06 Ça vous est arrivé ?
17:07 - Oui, ça m'est beaucoup arrivé,
17:08 d'ailleurs.
17:09 Et bizarrement,
17:10 ça m'est beaucoup plus arrivé
17:11 quand j'étais plus jeune.
17:12 - D'accord.
17:13 Quand vous étiez mineure.
17:14 - Quand j'étais mineure,
17:15 j'ai remarqué que,
17:16 je sais pas pourquoi,
17:17 je sais pas si c'était
17:18 que chez moi,
17:19 mais les hommes,
17:20 ils étaient beaucoup plus...
17:21 J'ai eu plein d'histoires farfelues
17:22 avec des hommes mariés.
17:23 - Ah bon ?
17:24 - Ouais.
17:25 - Et qu'est-ce qu'ils vous ont fait ?
17:26 - Des hommes bizarres,
17:27 par exemple, un jour...
17:28 J'ai une anecdote,
17:29 si je peux me permettre.
17:30 - Je vous en prie.
17:31 - Un jour,
17:32 quand j'habitais justement
17:33 en colocation avec la dame,
17:34 quand j'avais fait un procès
17:35 avec ma mère, etc.
17:36 - D'accord, OK.
17:37 Donc, sortie du foyer.
17:38 - Voilà, j'avais du coup 17 ans.
17:39 Et en fait,
17:40 pour aller au lycée,
17:41 il fallait descendre.
17:42 Il fallait descendre une descente.
17:43 Et du coup, j'étais en retard.
17:44 Et là, il y a un monsieur
17:45 qui s'arrête,
17:46 je pense à la trentaine.
17:47 Et il me dit
17:48 "Ouais, tu veux que je te dépose et tout ?"
17:49 Moi, je dis "Bah, je suis en retard, vas-y."
17:50 Et là, en fait,
17:52 quand on va vers le lycée,
17:53 il continue.
17:54 Et en fait, il y avait un bois.
17:55 Et là, il s'arrête dans le bois.
17:56 Et moi, je suis en mode
17:57 "Vous faites quoi ?"
17:58 Et là, il enlève son pantalon.
17:59 Il me dit "Regarde ce que tu me fais."
18:00 Et là, moi, je panique.
18:02 Je fais...
18:03 J'ai vite...
18:04 Je dois retourner, j'ai quelque chose.
18:05 Mais t'inquiète,
18:06 tiens mon numéro, comme ça,
18:07 on se reverra et tout.
18:08 J'ai fait exprès.
18:09 Du coup, je donne mon numéro.
18:10 Et ce qui est drôle,
18:11 pas drôle, mais voilà,
18:12 c'est que deux mois après,
18:13 moi, je voulais faire
18:14 mes extensions de cils.
18:15 Et du coup, je vais.
18:16 C'était dans ma ville, quoi.
18:18 Et je toque.
18:19 Et là, il y a lui qui m'ouvre.
18:21 Je fais...
18:22 -C'était le patron ?
18:23 -Non, c'était à domicile.
18:25 Et là, il y a sa femme
18:26 juste derrière.
18:27 Elle dit "Bonjour, ça va ?
18:28 C'est mon mari."
18:29 Et moi, je suis en mode "Ah !"
18:30 Et après, elle me faisait les cils.
18:32 Et en même temps,
18:33 il y avait un bébé qui pleurait.
18:34 Donc c'est un bébé.
18:35 Et en même temps, elle me disait
18:36 "Tu sais, j'ai un mari formidable.
18:37 Regarde, il m'a acheté un iPhone.
18:39 Il est tellement gentil.
18:40 Il s'occupe de nos enfants."
18:41 -Mais quelle réaction il a eue,
18:42 son mari, quand il vous a vue ?
18:43 -Il est devenu blanc.
18:44 Il a eu peur et tout.
18:45 Mais moi, j'ai rien dit
18:46 parce que j'étais petite
18:47 et je savais pas comment réagir.
18:48 -Vous aviez quel âge ?
18:49 -J'avais 17 ans.
18:50 Et du coup, je me suis dit
18:51 je sais pas si mon travers,
18:52 en plus, ça se trouve,
18:53 il va devenir violent.
18:54 Et des histoires comme ça,
18:55 j'en ai eu pas mal quand j'étais jeune.
18:56 Mais depuis que je suis plus grande,
18:57 j'en ai moins.
18:58 -Est-ce que l'agression sexuelle
18:59 est arrivée dans votre vie, Paul Scar ?
19:01 -Alors, j'ai eu des passages
19:03 où j'étais pas consentante,
19:06 on va dire,
19:07 mais dans ma tête,
19:08 c'était pas des agressions.
19:11 C'est avec le temps, vous voyez, même...
19:13 -Les personnes plus âgées que vous ?
19:15 -A peu près de mon âge.
19:17 Un jour, je suis allée, par exemple,
19:19 à une soirée de gens que je connaissais,
19:22 vite fait,
19:23 et ils m'ont fait boire.
19:24 Je pense qu'ils ont mis quelque chose
19:26 parce que...
19:27 -Vous avez été droguée.
19:28 -J'étais complètement allée,
19:29 ça m'est jamais arrivé de ma vie.
19:30 Et j'étais chez une copine à moi un jour
19:31 et je lui ai raconté,
19:32 elle m'a dit "tu sais que c'est une agression ?"
19:33 J'étais en mode "ah bon ?"
19:34 Et du coup, je savais pas trop.
19:35 Mais je trouve qu'avec les réseaux,
19:36 en ce moment, ça se développe,
19:37 on parle beaucoup plus de ça.
19:39 -Ouais.
19:40 -Avant, on parlait pas du tout.
19:41 -Ah non, c'est clair.
19:42 -Ça permet de se rendre compte aussi.
19:43 -Ça vous a traumatisée, ce genre de choses ?
19:45 Ou aujourd'hui, vous...
19:47 -Moi, comme je vous l'ai dit,
19:48 à fond déni.
19:49 -Le déni ?
19:50 -Pour moi, ça paraît déni.
19:51 Dans ma tête, ça a pas existé.
19:52 -Parce qu'il y a eu cette période
19:53 où vous vous êtes retrouvée toute seule,
19:54 en foyer,
19:55 là, c'est pareil.
19:56 N'importe qui peut débarquer,
19:57 peut essayer de vous proposer une nuit à la maison
20:00 contre un repas chaud,
20:01 un genre de choses.
20:02 -Le foyer, c'était aussi horrible,
20:04 parce que dans le foyer,
20:05 il y a beaucoup de personnes perturbées,
20:07 on va dire.
20:08 Moi, toutes les filles, elles me détestaient.
20:09 C'était des filles qui étaient en mode...
20:11 Par exemple, elles me volaient toutes mes affaires.
20:14 Si je disais non à quelque chose,
20:15 elles me tapaient.
20:16 Donc le foyer, c'était compliqué.
20:18 T'es dans une chambre
20:19 avec quatre autres filles que tu connais pas,
20:22 elles ont des problèmes, elles sont...
20:24 -C'est pas facile, ça.
20:25 -Ouais, c'est pas facile du tout.
20:26 -Bon, chercheuse d'esthétique.
20:28 Vous avez fait quelques titres, Polska.
20:32 C'est quoi, votre vrai prénom ?
20:33 -Ça, je vais jamais le dire.
20:34 -Vous le direz jamais ?
20:35 Pourquoi ?
20:36 -Parce que c'est toute ma vie, à peu près,
20:38 et ça, je trouve ça marrant de pas connaître mon prénom.
20:41 -D'accord.
20:42 C'est un prénom polonais ?
20:43 -C'est un prénom polonais,
20:44 j'ai même pas honte ou quoi,
20:45 c'est juste que j'aime bien cette part de mystère.
20:47 -Polska, qu'est-ce que vous avez refait chez vous ?
20:51 -J'ai refait deux fois les fesses,
20:53 deux fois le nez.
20:54 -Ah ouais ?
20:55 -Ouais.
20:56 -Deux fois les fesses, deux fois le nez.
20:58 Le nez, il vous plaisait pas du tout ?
21:00 -Alors, le nez, de base...
21:01 Ah bah d'ailleurs, une histoire comme ça.
21:04 Le nez, de base, je ne l'aimais pas,
21:06 mais quand justement j'étais chez la fameuse dame...
21:09 -D'accord, qui s'occupait de vous.
21:10 -En collocation,
21:11 à un moment donné, elle aussi, elle m'a dit "fini".
21:13 À ce moment-là, je suis allée chez une copine,
21:15 un peu comme ça,
21:16 et en fait,
21:18 elle avait des histoires avec un garçon,
21:21 et ce garçon-là, il m'a croisé moi.
21:23 Et du coup, il m'a frappée, il m'a cassé mon nez.
21:25 -Vous êtes fait frapper par un garçon ?
21:27 -Ouais, il m'a complètement cassé mon nez,
21:29 mais ça, c'était compliqué.
21:31 -Mais sans raison ?
21:33 -En fait, j'étais la copine de cette copine.
21:36 -D'accord.
21:37 -Elle avait des problèmes avec ce garçon.
21:39 Je crois qu'elle lui devait 100 euros.
21:41 Et il m'a vu moi,
21:42 et il m'a cassé la gueule à moi.
21:44 Et vraiment, c'était 100 euros, quelque chose comme ça.
21:46 -D'accord, OK.
21:47 -T'as un grand métis comme ça, je me rappelle.
21:49 -Depuis que je vous écoute, il vous arrive plein de choses,
21:51 mais est-ce que vous êtes des fois...
21:53 Voilà, la raison aussi de ces violences,
21:57 ces arrêts subis ?
21:59 -Je pense que c'est aussi...
22:00 -C'est un caractère aussi que vous avez
22:02 qui fait que ça provoque des choses qui sont complexes, après ?
22:05 Vous pensez ?
22:06 -Comment ça ?
22:07 -Est-ce que c'est votre caractère aussi
22:09 qui fait que vous provoquez des fois...
22:11 -Franchement, je pense vraiment pas, parce que...
22:13 À ce moment-là, je pense que c'est plus...
22:15 C'est ça que j'en ai voulu aussi à ma mère,
22:17 c'est plus les endroits, parce que c'était dans une cité.
22:19 Même la dame avec qui j'habitais, c'était dans une cité.
22:21 Ma copine, elle aussi, elle avait pas trop de logement,
22:23 on l'habitait chez sa cousine.
22:25 C'était un peu... Il y avait des enfants par-ci, par-là.
22:27 Enfin, c'était pas quelque chose de stable.
22:29 Et du coup, là, pareil, il y a eu des histoires,
22:31 et c'est à moi qu'on m'a cassé le nez.
22:33 -Qu'on vous a cassé le nez.
22:35 -Et du coup, on m'a cassé le nez, mais grâce à ça, on va dire,
22:38 vu que j'ai eu le nez cassé, je suis allée voir un ORL.
22:41 -D'accord.
22:42 -C'est le chirurgien du nez, cou et des oreilles.
22:44 Et il m'a dit, vu que t'avais le nez cassé,
22:46 on peut te refaire vraiment...
22:48 Genre 300 euros, quoi. -D'accord.
22:50 -C'est la Sécu, tout ça. Du coup, je me suis dit, OK, trop bien !
22:52 Je me suis dit, finalement, il y a du bon dans le cassage du nez.
22:54 -Vous l'avez fait ?
22:55 -Du coup, je l'ai fait, et la catastrophe.
22:57 -C'était très une catastrophe, cette chirurgie ?
22:59 -C'était pas un chirurgien, c'était un boucher.
23:01 -Ah ouais, à ce point-là ?
23:02 -Je n'aurais plus... Enfin, j'aurais pu vous envoyer des photos.
23:04 J'ai pas les photos. Enfin, j'ai les photos, si vous voulez,
23:06 vous en verrez, mais c'était horrible. Genre, vraiment, le nez déformé.
23:08 -D'accord.
23:09 -De base, j'avais une bosse, là, j'avais des boules.
23:11 A l'intérieur, c'était perforé. Jusqu'à maintenant, je peux passer mon...
23:14 Mon doigt.
23:15 -Ah ouais, à ce point-là ?
23:16 -Ouais, c'était vraiment...
23:18 Ouh ! J'étais défigurée.
23:20 Moi, je me sentais fraîche, mais j'étais défigurée, vraiment.
23:22 -Vous avez les photos, là ? -Ouais.
23:23 -Vous savez quoi ? On regardera ça après la pub.
23:25 On va essayer de voir un peu à quel point...
23:27 Voilà, parce que ça, qu'on se rend pas compte.
23:29 Et c'est intéressant aussi, parce que, vous voyez,
23:31 les gens se critiquent beaucoup quand on fait de la chirurgie esthétique.
23:34 Et je trouve ça intéressant, votre discours,
23:35 parce que, du coup, là, on se rend compte qu'il y avait aussi une souffrance derrière.
23:38 Et c'est aussi à cause de choses qui vous sont arrivées
23:41 que vous avez décidé de faire de la chirurgie esthétique.
23:43 C'est pas juste pour être, entre guillemets,
23:45 plus jolie ou pour...
23:47 Voilà, c'est aussi vraiment pour régler des soucis et des complexes, quoi.
23:50 -Bah, c'est ça.
23:51 -On en parle dans un instant, après une petite pause de publicité.
23:54 Chère Paul-Scar, on va vous parler aussi de "Touche pas à mon poste",
23:58 parce que vous êtes sur "Touche pas à mon poste" avec Cyril Hanouna,
24:01 le soir, évidemment.
24:03 Et vous avez votre tempérament.
24:04 On y reviendra.
24:05 Les chroniqueurs préférés, ceux avec qui ça s'est moins bien passé,
24:08 vous allez tout nous dire.
24:09 Pas de mensonges.
24:10 -Jamais.
24:11 -Et puis, je crois aussi que vous êtes en froid avec une fille,
24:14 si je me trompe pas.
24:16 -Avec plusieurs, mais...
24:17 -Ouais, il y en a une qui s'appelle Rubi Nicara, c'est ça ?
24:20 -Ouais.
24:21 -On essaiera de l'appeler en fin d'émission pour savoir ce qui se passe.
24:23 Voilà, ça, c'est le programme.
24:24 Vous étiez pas au courant.
24:25 Eh bien, maintenant, vous l'êtes.
24:26 Restez avec nous.
24:27 La deuxième partie, je risque de bien déménager.
24:30 A tout de suite sur C8.
24:31 Vous êtes sur C8, chers amis.
24:38 Merci d'être avec nous.
24:40 Elle est toute fraîchement chroniqueuse sur "Touche pas à mon poste".
24:43 Et elle est avec nous.
24:44 Elle s'appelle Polska.
24:45 Merci d'être avec nous, chère Polska.
24:47 -Bonjour, Lucie.
24:48 -Vous connaissez cette musique ?
24:49 -Oui.
24:50 J'ai l'habitude, maintenant.
24:51 -Vous avez l'habitude, évidemment,
24:53 car vous êtes chez Cyril Hanouna de temps en temps, pendant la semaine.
24:57 C'est souvent, d'ailleurs, en ce moment.
24:58 -De temps en temps, c'est trois fois par semaine, quand même.
25:00 -Ouais, ouais, ouais, ouais.
25:01 Ça se passe bien avec Cyril ?
25:02 -Très bien.
25:03 -Ouais, vous êtes heureuse.
25:04 Vous parliez de votre papa, tout à l'heure,
25:06 qui a repris contact avec vous,
25:07 parce que ça avait été très compliqué,
25:09 quand on était dans la première partie de "Chez Jordan".
25:11 On en parlait par rapport à l'enfance.
25:13 Il a quel regard sur "Touche pas à mon poste", votre père ?
25:16 -Bah, franchement, il est hyper content, il est hyper fier.
25:18 Parce qu'il aime bien cette émission de base.
25:19 -Ouais.
25:20 -Et du coup, il m'avait vue une fois, quand on se parlait pas encore,
25:23 en tant qu'invité.
25:24 Et là, il me voit en tant que chroniqueuse, il est content.
25:26 Il l'envoie dans le groupe de famille, il dit "Regardez, ma fille à la télé".
25:29 -C'est sympa.
25:30 Vous pensez que c'est une émission
25:32 qui vous a aidée aussi à vous réconcilier avec votre père ?
25:35 -Non, on s'est réconciliés avant.
25:37 -Un petit peu avant.
25:38 -Je pense que...
25:39 Mais je pense que ça aide,
25:40 parce que si on se serait réconciliés au moment où j'avais eu la fille,
25:43 ça aurait été bizarre.
25:44 -Justement, est-ce qu'il a eu ventre ces photos ?
25:46 C'est un site qui permet de faire de l'échange de photos monétisé ?
25:50 C'est bien ça, je me trompe pas.
25:52 -De l'échange, plus de la vente.
25:54 Moi, je lui recevais pas de photos.
25:55 -Il a eu vent, papa, de ces photos, là, où vous étiez un peu dénudées ?
25:59 -Il m'a avoué que oui, qu'on lui envoyait.
26:01 Et du coup, il avait une image très bizarre de moi.
26:03 -Ah oui ?
26:04 -Ouais, il pensait que...
26:05 -Il pensait que vous vous prostituiez.
26:07 -Ouais, clairement, il comprenait pas.
26:09 Et du coup, il m'a dit que si on s'était réconciliés au moment où j'avais encore,
26:13 il aurait pas pu me parler.
26:14 -D'accord, OK.
26:15 Là, vous avez fermé ce compte.
26:16 -Ouais.
26:17 Et quand on s'est reparlé, j'ai même pas fait exprès de fermer pour mon père,
26:19 si je peux...
26:20 Peut-être qu'on va parler après, mais c'est tombé bien.
26:22 C'est bien tombé.
26:23 -Ouais, c'est bien tombé, ouais.
26:24 On y reviendra deux secondes, parce que c'est vrai que c'est intéressant.
26:26 Et puis, il y a beaucoup de gens qui vont là-dessus.
26:27 Je voudrais avoir votre avis.
26:28 C'est bien de le faire, de ne pas le faire ?
26:30 Pourquoi vous en êtes partie, d'ailleurs ?
26:31 Est-ce que ça peut casser aussi, entre guillemets, une notoriété, une carrière,
26:35 pour la suite ?
26:36 Parce que ce sont quand même des photos, des fois, souvent très coquines.
26:39 Des fois aussi, on soupçonne qu'il y ait des choses un peu bizarres avec l'argent.
26:44 Enfin, voilà, on y reviendra dans un instant.
26:45 Juste avant, on vous avait dit, juste avant la pause,
26:48 qu'il y avait une photo qui traînait de vous, que vous aviez dans votre portable,
26:51 parce que vous vous êtes fait casser le nez.
26:52 Une photo qui est une des réponses aussi à cette chirurgie esthétique que vous avez fait,
26:58 et c'est celle-ci.
26:59 Voilà, ça, c'est une photo qu'on n'a jamais vue encore.
27:01 -Alors, ça, c'est pas mon nez cassé.
27:03 Ça, c'est après ma première chirurgie.
27:04 -Première chirurgie, parce que vous vous étiez fait casser la figure, c'est pour ça.
27:07 -Vous dites-vous que ça, c'était censé être beau, comme résultat.
27:09 -Ouais, en fait, vous disiez que c'était un boucher qui m'a...
27:12 -Parce que là, comme vous voyez, j'ai une boule là, une boule là.
27:16 Ça part dans tous les sens, et l'intérieur était bien plus pire.
27:19 -C'est intéressant, parce qu'on comprend aussi pourquoi vous avez fait de la chirurgie.
27:23 C'est parce qu'il y avait vraiment eu un souci derrière.
27:25 C'était pas juste pour vous faire un plus joli nez, quoi.
27:28 Là, à ce moment-là, vous sortez d'une première chirurgie qui s'est très mal passée.
27:33 La deuxième, ça s'est mieux passé ?
27:35 -La deuxième, j'ai eu la chance d'être connue.
27:37 Parce qu'en fait, justement, quand j'en ai parlé de cette expérience,
27:41 et j'ai pas cité Londres-du-Chergin, parce que j'avais peur d'avoir des problèmes,
27:43 mais c'était la ville où j'ai fait,
27:45 eh bien, j'ai eu au moins huit témoignages de personnes qui se sont fait charcuter comme moi.
27:48 -D'accord. Ah, ouais ?
27:49 -Ouais, donc vraiment, il fait n'importe quoi. Il l'exerce encore, d'ailleurs.
27:52 -D'accord.
27:53 -Sauf que ces personnes-là, elles avaient pas la même chance que moi, d'être connues.
27:56 Et en fait, une opération reconstructrice derrière, moi, si je l'avais pas fait en partenariat,
28:01 j'aurais dû payer entre 10 et 12 000 euros.
28:03 C'était 12 000, l'émission.
28:04 -Ah, ouais ?
28:05 -Ouais. En fait, c'était 12 000, et moi, j'avais payé 2 000 de ma poche.
28:07 -Et là, vous avez payé quoi, alors, du coup ? Juste rien du tout, en fait ?
28:10 -J'avais payé 2 000, et les 10 autres 1 000, c'était pris en charge pour le partenariat.
28:14 Mais les gens qui ne se sont pas connus, comment ils font ?
28:16 Comment sortir 12 000 euros comme ça ?
28:17 -Ouais, c'est clair.
28:18 -Ca veut dire qu'eux, ils sont toujours avec leur néa, avec leurs problèmes,
28:21 et ils font aussi des problèmes... Moi, toute ma vie, je respire très mal.
28:23 J'inspire comme un sanglier, maintenant.
28:25 -Ah ouais, c'est vrai ?
28:26 -J'ai archi du mal à respirer.
28:28 J'ai des tout petits trous de nez pour respirer.
28:30 J'ai des migraines... Enfin, je sais pas comment expliquer,
28:32 mais j'ai des douleurs de nez toute ma vie.
28:34 -Mais vous avez porté plainte contre cet homme qui vous a tabassées ?
28:36 -Non, je n'ai pas porté plainte, parce qu'on m'a dit...
28:39 Vu que c'était dans une cité, on m'a dit qu'il vaut mieux pas porter plainte,
28:41 parce que son frère, il gère des choses et tout, donc il vaut pas mieux rentrer dedans.
28:44 -C'est bizarre. Vous avez fait le nez deux fois.
28:46 Vous avez fait la poitrine, c'est ça ?
28:48 -Non. -Vous avez pas fait la poitrine ?
28:49 -J'ai jamais fait la poitrine. -Ah, je pensais que vous aviez fait la poitrine.
28:51 -Non, les gens me disent ça.
28:52 -Parce que sur les photos que vous mettez sur Instagram,
28:54 vous la mettez beaucoup en avant, donc on peut avoir l'impression, mais pas.
28:57 Vous avez fait quoi d'autre ? Les dents ?
28:59 On dit qu'elles sont très blanches, vos dents.
29:01 -Ah, les dents, ouais, mais je regrette.
29:04 -Ah bon ? -Hm.
29:05 -C'est quoi que vous avez fait ? Des facettes ?
29:07 -C'est ça.
29:08 -Vous êtes jeune pour mettre des facettes.
29:10 -Non, franchement, ça, c'est quelque chose que je déconseille.
29:12 C'est beau, mais c'est bien pour les personnes qui ont vraiment les dents...
29:15 Vous voyez, les dents vraiment abîmées.
29:19 Moi, j'avais des dents normales, juste en bas, c'était un petit peu...
29:22 Ça partait un petit peu comme ça. -D'accord.
29:24 -Mais je l'ai fait, mais je regrette.
29:26 -Vous avez refait toutes les dents, là ?
29:28 -En fait, j'étais à Dubaï, et j'étais avec un ami à moi,
29:31 il m'a dit "Ouais, j'ai une copine qui a ouvert son salon pour les dents,
29:34 est-ce que tu veux les faire ?"
29:35 Et moi, j'étais en mode "Si on me les lime pas, pourquoi pas ?"
29:38 Et on m'a dit "OK, mais vu qu'on reste qu'une semaine à Dubaï,
29:40 il faut le faire vite."
29:41 Du coup, j'y suis allée, et le dentiste, il parlait mi-arabe, mi-anglais.
29:45 -Il n'a pas trop compris ce que vous vouliez.
29:47 -Et du coup, moi, je les ai pas limées, et du coup, il dit "Non..."
29:50 Il avait dit "Don't worry, on ne t'inquiète pas."
29:52 Et là, j'ai entendu "Zouuuuuh !"
29:53 Et là, je regarde, je n'ai pas des dents limées comme un requin,
29:55 mais j'ai des dents limées comme une personne qui a des dents de lait.
29:58 -D'accord, OK.
29:59 -Et j'ai été traumatisée, parce qu'en fait, on ne dirait pas,
30:01 mais je vous jure qu'on y tient, nos dents.
30:03 J'ai l'impression que j'ai fait du mal, j'ai coupé le bras.
30:05 Et ça m'a traumatisée.
30:06 Et ensuite, on m'a mis des premières facettes, quelques jours après,
30:09 qui étaient hyper grosses, on dirait un cheval.
30:11 J'aimais pas du tout.
30:12 Quand je me suis mise dans la glace, ils ont fait "Waouh !"
30:15 Moi, j'étais en mode "Non, pas waouh !"
30:17 Je me trouvais trop moche.
30:19 Et ensuite, j'avais des douleurs horribles.
30:21 Vraiment horribles.
30:22 Je devais prendre des antidouleurs de fou.
30:24 Et j'y suis retournée pour changer mes dents et les faire plus petites.
30:27 -D'accord, OK.
30:28 -Et ensuite, pendant 2-3 semaines, j'avais vraiment des douleurs atroces.
30:31 D'ailleurs, je suis allée chez un dentiste en France,
30:33 on m'a dit "Ouais, il faut dévitaliser tous les dents."
30:35 Elle m'a fait super peur.
30:36 Mais ensuite, c'est parti, la douleur.
30:38 Mais je regrette quand même,
30:39 parce que j'aurais pu tout simplement faire un blanchiment dentaire.
30:41 -Elles sont très blanches ?
30:42 -J'ai pas fait le plus blanc, non.
30:43 Il y avait 1, 2, 3, 4, 5, etc.
30:46 Le plus blanc, c'était 1, et moi, j'ai fait 3, je crois.
30:48 -D'accord, OK.
30:49 Donc ça, vous regrettez d'avoir fait les dents aujourd'hui ?
30:51 -C'est beau, l'écran, ça passe bien, etc.
30:53 Et je crache pas dessus.
30:54 Les personnes qui ont des dents moches, faites-le.
30:56 Mais moi, j'en avais pas besoin.
30:57 Donc ça, je regrette.
30:58 -Vous regrettez.
30:59 Vous avez fait quoi d'autre ?
31:00 -Les fesses.
31:01 -D'accord.
31:02 Deux fois aussi ?
31:03 -Oui, parce que pareil, j'ai eu des soucis.
31:04 -D'accord, OK.
31:05 Les implants n'étaient pas bien placés ?
31:06 -Les implants, ils se retournaient.
31:09 -D'accord, OK.
31:10 Mais alors là, les fesses,
31:11 autant les dents, ça peut être un complexe,
31:13 le nez, on comprend, parce qu'on vous a fait du mal.
31:15 Mais par contre, les fesses, là, c'est vraiment juste vous...
31:17 -Non, c'est pas juste moi.
31:18 Franchement, vous pouvez pas comprendre.
31:19 Les fesses, moi, je suis vraiment née dans la période Kim Kardashian.
31:23 -D'accord.
31:24 -C'est-à-dire qu'avant, par exemple, je pense, dans les années 2000,
31:27 il fallait avoir des gros seins et les fesses, on s'en foutait.
31:29 C'était ça, la mode.
31:30 Et dans ma période, toutes les filles,
31:32 elles voulaient avoir des grosses fesses.
31:33 Tous les garçons, ils te critiquaient si t'avais pas de fesses.
31:35 Tout le monde se foutait de ta gueule.
31:36 -Mais c'est fou, ce que vous me dites.
31:37 Ça veut dire que vraiment, aujourd'hui, vous avez 24 ans, c'est ça ?
31:40 -Ouais.
31:41 Et ma petite sœur, c'est la génération...
31:42 Elle continue.
31:43 Ça veut dire que dans la génération de ma sœur, pareil,
31:45 toutes les filles sont complexées,
31:46 parce qu'en fait, les filles,
31:48 enfin, quand je dis Kim Kardashian, etc.,
31:50 on veut un corps qui est même pas possible à avoir.
31:52 -Bah ouais !
31:53 -Le corps qu'on veut, c'est un corps qui est modifié.
31:54 -Incroyable !
31:55 -Et du coup, j'étais super complexée, carrément,
31:56 je m'achetais des fausses fesses chez les Chinois.
31:58 -Oh, la vache !
31:59 -Ouais, je m'achetais des fausses fesses, c'était un truc que tu mettais.
32:01 D'ailleurs, des fois, on me cramait, c'était la honte.
32:02 -D'accord !
32:03 -Mais du coup, je mettais ça, et par-dessus, je mettais des gilets.
32:05 Et à l'école, quand le prof, il me disait "Enlève ton gilet, va au tableau",
32:07 je disais "Non", et je me faisais virer, parce que je voulais pas.
32:09 Des fois, quand j'étais dans le bus, et que j'avais pas un manteau long,
32:12 je ratais mon arrêt,
32:14 parce que je voulais pas que les gens me voyaient passer
32:15 et que j'avais pas de fesses.
32:16 -Incroyable !
32:17 Donc, vous avez fait refaire deux fois,
32:18 vous avez mis deux prothèses, c'est ça ?
32:19 -Donc, j'ai fait la première fois,
32:20 ça, c'était vraiment quelque chose que je voulais absolument faire,
32:22 j'avais peur.
32:23 De base, je voulais faire un BBL,
32:24 donc prendre de la graisse et mettre dans les fesses.
32:25 J'avais pas assez de graisse, parce que les implants, ça me faisait peur.
32:27 -BBL, c'est prendre...
32:29 -Prendre la graisse et la mettre trop tard.
32:31 J'en avais pas assez.
32:32 Du coup, j'ai fait les implants.
32:33 Et en plus, ce qui est bien avec les implants,
32:35 c'est que les implants mammaires, il faut les changer tous les 10 ans,
32:37 mais les fesses, c'est à vie.
32:38 -D'accord, OK.
32:39 -Du coup, c'est pas tous les 10 ans que tu te fais chier.
32:40 Du coup, j'ai fait mes fesses.
32:42 J'ai demandé, comme ça, innocemment au chirurgien,
32:45 est-ce que c'est possible que les implants bougent ou quoi ?
32:47 Il m'a dit pas du tout.
32:48 -Ouais, et ça a bougé.
32:49 -Et six mois après, je sens une gêne, pas une douleur,
32:51 mais une gêne tout le temps, tout le temps,
32:53 comme s'il y avait un instinct qui rentrait.
32:54 -Elles se retournaient, la prothèse ?
32:55 -Ouais, mais moi, j'ai eu la chance,
32:57 parce que je connais des filles qui s'est arrivées
32:59 et ça se voyait, physiquement.
33:00 -D'accord.
33:01 -Moi, ça se voyait pas.
33:02 -Mais ça se sentait.
33:03 -Mais ça se sentait, c'était horrible.
33:04 Et du coup, je suis allée le voir et il m'a dit "allonge-toi".
33:06 Il m'a fait un truc comme ça.
33:08 Et deux secondes après, j'avais plus de gêne.
33:09 Il me dit "t'inquiète, ça arrive tout le temps,
33:10 c'est les implants qui se retournent".
33:11 -D'accord.
33:12 -J'ai dit "comment ça, ça arrive tout le temps ?"
33:13 -Ah oui, c'est bizarre.
33:14 -C'est une blague.
33:15 Et du coup, je suis retournée chez moi,
33:16 une semaine après, ça se retourne.
33:17 -D'accord.
33:18 Donc vous avez refait une chirurgie pour refaire les fesses.
33:19 -Franchement, non.
33:20 D'abord, pendant 6 mois, j'ai vécu avec ça.
33:32 Et je demandais à mes potes, à mes copines,
33:33 de me retourner les fesses.
33:34 Et en fait, le seul pote qui savait me retourner les fesses,
33:35 il était en couple.
33:36 Du coup, c'était la guerre.
33:37 C'est que sa copine, elle en avait marre.
33:38 Elle pensait que je faisais ça,
33:39 mais je faisais pas exprès.
33:40 -Mais oui, vous en arrivez de toutes les couleurs.
33:41 En tout cas, voilà.
33:42 C'est tout ce que vous avez fait sur vous.
33:43 -Et ensuite, j'ai refait cette chirurgie
33:44 pour mettre des filets autour des fesses
33:45 pour que ça ne se retourne plus.
33:46 -D'accord.
33:47 Vous avez des filets autour des fesses.
33:48 -Oui, j'ai des filets qui remplissent.
33:49 -Et la bouche, pareil, il faut faire très attention
33:50 parce que moi, du coup, comme plein d'autres filles,
33:51 je suis allée chez des filles d'Instagram, quoi.
33:52 Des filles qui ont eu leur formation sur Snapchat,
33:53 qui mettent tout et n'importe quoi.
33:54 Et du coup, je sais même pas ce que j'ai dans la bouche,
33:55 en fait.
33:56 Donc là, ça fait 3 ans que j'ai rien touché.
33:57 Mais je sais même pas si c'est vraiment de l'acide.
33:58 Parce que ces filles-là...
33:59 -Vous avez encore envie de faire de la chirurgie ?
34:00 -Après tout ce que je vous ai raconté,
34:01 on dirait que non, mais oui.
34:02 -Vous voulez refaire quoi ?
34:03 -En fait, j'avais d'ailleurs une troisième opération
34:15 de nez programmée en Turquie.
34:16 J'avais payé des accomptes, tout était fait.
34:17 Et le jour J, j'ai planté.
34:18 -D'accord.
34:19 -Parce que je le sentais pas, j'avais peur.
34:20 En plus, il fallait signer une longue décharge
34:21 que si jamais il y a une mort,
34:22 si jamais il y a une necro,
34:23 si jamais...
34:24 J'avais super peur.
34:25 Et en fait, je suis allée voir un chirurgien avant.
34:26 C'était un chirurgien qui m'a fait un appel
34:27 et qui m'a dit que j'avais une nez programmée.
34:28 Et j'ai dit que j'avais une nez programmée.
34:29 Et j'ai dit que j'avais une nez programmée.
34:30 Et en fait, je suis allée voir un chirurgien avant
34:33 cette opération.
34:34 J'ai dit "ouais, là, je vais refaire en Turquie.
34:35 Est-ce que vous pensez que c'est OK ?"
34:36 Il m'a dit "franchement, là, si vous refaites votre nez,
34:38 vous avez 60 % de chances que vos nez s'effondrent."
34:41 Avec toutes les galères...
34:42 -D'accord, ben oui.
34:43 -Parce que vous avez subi une reconstruction.
34:44 -Bien sûr.
34:45 -C'est comme si on...
34:46 Vous savez, il faisait une maison
34:47 et par derrière, il fallait tout enlever et tout refaire.
34:48 -Ben oui, bien sûr.
34:49 -Donc là, quand il m'a dit ça,
34:50 c'est pour ça que j'ai paniqué.
34:51 D'ailleurs, à un moment, je me suis dit "je le fais, je le fais pas".
34:52 Et au final, je l'ai pas fait.
34:53 Mais je veux refaire quand même.
34:54 -Et médecine esthétique, c'est-à-dire asylio-hyronique,
34:56 vous en faites ?
34:57 -Non.
34:58 -D'accord, OK.
34:59 Bon, ça, c'est pas prévu pour l'instant.
35:00 -La vérité.
35:01 -Ah oui.
35:02 Ah, donc...
35:03 Bon, alors, on va aller sur un autre sujet,
35:05 parce que là, on a fait toutes les coulisses de la...
35:07 -Ah ben, la chirurgie, je peux en parler pendant des heures.
35:08 -Ah oui, mais j'ai vu ça, mais ça fait des heures.
35:10 Je voulais quand même vous parler deux secondes des tatouages.
35:13 Vous en avez pas mal ?
35:14 -Euh, j'en ai pas mal.
35:15 J'en ai 10, je crois, à savoir.
35:16 -10, d'accord, OK.
35:17 Ils sont tous sur les mains ?
35:18 -Moi, mes tatouages, faut savoir, c'est très au hasard.
35:20 -D'accord, OK.
35:21 Alors, c'est pareil, ça vous prend un matin comme ça,
35:23 et puis, vous en avez un là aussi, je vois.
35:25 -Ouais, par exemple, j'ai été fan d'un rappeur, à un moment donné.
35:27 Et une semaine après, je me suis tatouée son blase ici.
35:29 -Donc, il est sur quoi ? Sur la hanche ?
35:31 -Là, ouais, la hanche.
35:32 -D'accord, OK.
35:33 Il doit être content, votre copain, de voir...
35:35 -Mais en fait, son nom, c'est aussi une phrase, donc...
35:39 -Ouais, ça passe.
35:40 Allez, on y va avec deux personnalités que vous connaissez peut-être, chers amis.
35:44 C'est Polska et Toutatis !
35:46 Parce qu'à la base, c'est votre copine,
35:47 et vous étiez venue, sur "Touche pas à mon poste",
35:49 pour défendre un combat, d'ailleurs, avec des drapeaux tricolores sur la poitrine.
35:54 Vous êtes toujours copine avec Toutatis ?
35:57 -Non.
35:58 -C'est fini.
35:59 -C'est fini.
36:00 -Depuis combien de temps ?
36:01 Je ne savais pas que vous n'étiez plus amis.
36:03 -Ça fait des mois et des mois, ça doit faire six mois, huit mois, même.
36:07 -Vous êtes fâchée...
36:08 Elle a bien vécu le fait que vous...
36:11 Vous avez maigri, non, sur...
36:14 On dirait que vous avez perdu du poids, sur aujourd'hui.
36:17 -Je fais toujours à peu près le même poids, moi.
36:19 -Ah bon ?
36:20 -La télé, ça grossit à part.
36:21 -Ouais, ça.
36:22 Non, parce que là, quand vous êtes venue faire ce plateau,
36:25 après, vous avez été prise comme chroniqueuse chez Cyril.
36:28 C'est d'ailleurs grâce à ça que vous êtes devenue chroniqueuse chez Cyril.
36:31 -Je ne sais pas, maman, si c'est grâce à ça.
36:32 -Ah ouais ?
36:33 -Moi, je suis passée deux fois à TPMP avec elle.
36:35 On a eu deux gros dramas.
36:37 Et par la suite, on ne s'est plus parlé,
36:38 donc je ne sais pas du tout comment elle a pris le fait que je sois chroniqueuse et pas elle.
36:41 -Aujourd'hui, pourquoi vous êtes en froid avec elle ?
36:43 -On est en froid parce que...
36:45 En fait, c'est un peu gênant,
36:46 parce qu'il y a peut-être une petite reprise de contact.
36:48 -Ah, merde.
36:49 -Donc...
36:50 -Ouais.
36:51 -Mais bon, c'est quand même l'effet.
36:52 En fait, j'ai découvert qu'elle avait un compte fake,
36:55 où elle me critiquait.
36:56 -Ah oui, d'accord, OK.
36:57 -Du coup, je me suis dit...
36:58 -Pas sympa, pas cool, ouais.
37:00 -Parce qu'il y a une jalousie, vous pensez ?
37:02 -Je sais pas, mais du coup, j'ai coupé les ponts,
37:03 parce que je me suis dit que c'est un peu bizarre.
37:04 Je suis un vie de chez moi, t'es chez moi, et...
37:06 D'ailleurs, tu me critiques, ça veut dire que tu le penses.
37:08 -Ouais.
37:09 -Mais bon.
37:10 Vu qu'il y a une petite reprise de contact, je ne vais pas en dire plus.
37:12 Voilà.
37:13 -Bien sûr.
37:14 La photo d'une personnalité que vous adorez, je crois.
37:17 Regardez.
37:18 -Oh, c'est Yann !
37:20 -Yann Barthez !
37:21 Vous lui en avez mis plein la tronche !
37:23 -Oui.
37:24 -Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il a fait ?
37:26 -Ce qu'il a fait, il m'a réduit à mon physique.
37:29 -Ouais.
37:30 C'était sur "Quotidien", l'émission qui assure.
37:32 -Il y avait lui et son chroniqueur aux cheveux gras.
37:34 -Ah, d'accord, comme ça, c'est réglé.
37:36 -Voilà, et c'était à la suite des manifestations
37:40 que j'avais faites, justement, avec Toutatis,
37:42 pour la réforme des retraites.
37:44 Et du coup, ils nous avaient pas du tout pris au sérieux,
37:46 ils avaient pas du tout pris le message au sérieux,
37:48 ils avaient juste dit "Oh, regardez, leurs gros seins, les miens..."
37:50 -Ouais.
37:52 -Du coup, voilà, j'ai trouvé ça ridicule.
37:54 -Ouais, vous trouvez que ça va trop loin ?
37:56 Même vous avez parlé de harcèlement, si je me trompe pas ?
37:59 -Moi, franchement, je vais vous dire la vérité,
38:01 ça fait depuis 2018 que je suis sur les réseaux,
38:03 ça fait depuis 2018 que je me fais harceler.
38:05 Parce que moi, j'ai l'habitude.
38:06 -Ouais, c'est cool.
38:07 Mais vous trouvez que ça va trop loin,
38:08 quand c'est des personnalités comme ça, de la télé ?
38:10 -En fait, je trouve que des petits casse-sauces chez eux,
38:12 OK, mais là, t'es à la télé, t'es censée être une grande personne,
38:14 t'as 40, je sais pas combien de balais,
38:16 t'as des études, genre, mec, comporte-toi normalement.
38:18 -Ouais, c'est ça.
38:19 On va parler évidemment de Cyril Hanouna,
38:21 qui maintenant officie évidemment avec vous,
38:24 surtout, je parle pas, vous êtes sa chroniqueuse.
38:27 Il vous appelle le jour au lendemain pour vous mettre sur TPMP ?
38:30 -En septembre, il m'a appelée pour être potentiellement chroniqueuse.
38:33 -D'accord.
38:34 -Et je suis allée faire un test, mais au final, c'était pas...
38:37 -C'est pas bon, ouais.
38:38 -C'était pas forcément concluant, je suis restée pas longtemps, voilà.
38:41 Et en fait, il y a eu le complément d'enquête sur Cyril.
38:43 -Ouais.
38:44 -Et du coup, moi, je l'ai regardé,
38:46 et en fait, j'ai vu ça et je me suis dit,
38:48 "Oh, les gens, ils s'acharnent sur lui."
38:50 Enfin, il y a des animateurs télé,
38:52 ils ont tellement fait des dingueries, lui...
38:54 -Ouais, il a rien fait, oui, bien sûr, ouais.
38:56 -Voilà, il mérite pas tout cet acharnement.
39:00 Et du coup, je lui ai envoyé un message,
39:02 j'avais son numéro, il me dit pas de c'est quoi, viens demain.
39:05 -D'accord, OK.
39:06 -Demain, j'étais là.
39:07 Du coup, moi, j'ai fait un vendredi.
39:09 -D'accord.
39:10 -Et ensuite, c'était un peu un point de réagation,
39:12 mais vu qu'il a kiffé, il m'a repris,
39:14 il m'a dit, "Viens mercredi."
39:16 Et du coup, à partir de ce moment-là...
39:18 -Alors, on a découvert votre caractère
39:20 et aussi ce que vous faites en loge.
39:22 Alors, vous les rendez tous dingues.
39:24 Ça, c'est Gilles Verdez. Il est sympa, Gilles ?
39:26 -Il est trop sympa.
39:27 Et depuis, j'essaye de mettre tous les chroniqueurs vieux à TikTok.
39:30 -Ah !
39:31 -Ah, mais c'est mon zèle !
39:32 -Il y a qui comme chroniqueur vieux ?
39:34 -Il y a Gilles Verdez, Jean-Michel, Daniel...
39:36 Ils sont un peu tous vieux, en fait.
39:38 (Rires)
39:39 -Jean-Michel Maire, je crois qu'il vous dragouille un peu, je me trompe ?
39:42 -Oui, mais franchement, lui, il dragouille tout ce qu'il respire après.
39:45 -Ah ouais, c'est vrai, à ce point-là ?
39:47 C'est vrai, cette réputation qu'il a, là ?
39:49 -Oui, c'est vrai, mais après, je pense que c'est plus sa personnalité, en fait.
39:52 C'est vraiment un mec...
39:53 Il doit draguer, sinon, il est pas bien dans sa vie.
39:55 -Elle est très sympathique. J'ai appris à la découvrir.
39:57 C'est vrai qu'elle est très sympa.
39:59 Il avait des a priori sur vous ?
40:00 -Qui, ça ?
40:01 -Jean-Michel Maire.
40:02 Je pense que tout le monde avait des a priori sur moi.
40:04 -Ah ouais ? Quand vous êtes arrivés ?
40:05 -Parce que quand j'étais venue deux fois en tant qu'invité,
40:08 ils ont juste vu l'influenceuse qui faisait du buzz, qui...
40:11 Alors que maintenant, quand on se connaît, on rigole ensemble,
40:13 on a des vrais sujets de conversation.
40:15 -J'ai l'impression que vous êtes beaucoup plus proches des garçons de "Touche pas en poste"
40:17 que des filles.
40:18 -Oui.
40:19 -Les filles, elles sont un peu jalouses, les chroniqueuses ?
40:21 -Bah après, pareil, les chroniqueuses, elles sont un peu...
40:24 Je vais pas dire vieilles, mais...
40:26 Ça pourrait être mes daronnes, quoi.
40:28 À part Kelly, que je ne vois quasiment jamais,
40:31 parce qu'on partage le même siège.
40:33 -Bah oui, quand vous êtes là, elle est pas là.
40:34 -Je l'ai juste croisée deux, trois fois, elle était très sympa,
40:36 mais je l'ai pas croisée plus que ça.
40:37 S'il y avait plus de chroniqueuses jeunes, je pense qu'on irait...
40:40 -Ouais, d'accord.
40:41 -Mais là, vu que je les vois plus comme des daronnes,
40:43 il y a pas d'accrochage, en fait.
40:45 -Ouais, c'est ça.
40:46 -Après, la chroniqueuse fille à qui je parle le plus, c'est Daniel.
40:49 -Daniel Mourou ?
40:50 -J'aime bien les vieux, voilà.
40:51 Mais c'est vrai que j'adore les vieux, je préfère les vieux aux enfants.
40:53 Et plus tard, j'aimerais adopter un vieux.
40:55 -Ah bon ? -Oui.
40:56 -Mais... -Non, vraiment, premier degré.
40:58 -Et par exemple, adopter qui, surtout que je suis pas à mon poste ?
41:01 -Bah... -Daniel ?
41:03 -Je pourrais adopter Gilles ou Daniel.
41:06 Mais ils sont pas encore assez vieux, encore 10 ans.
41:08 -Mais pourquoi vous voulez adopter Gilles ou Daniel ?
41:10 -Parce que ça se fait trop mignon, les vieux.
41:11 En fait, quand je vois des vieux, je pleure.
41:13 Par exemple, plein de fois, je vous en ai arrivé,
41:15 quand je vois des vieux, des vieux messieurs qui mangent tout seuls,
41:18 je vais manger avec eux, je sympathise.
41:20 -Ah, d'accord. -J'ai un copain, j'ai un numéro.
41:21 -Daniel, il est pas âgé, à ce moment-là.
41:23 -C'est pour ça que je vous dis que j'attends 10 ans, encore.
41:24 -Mais dans 10 ans, vous voudriez vraiment adopter une personne âgée ?
41:26 -Oui.
41:27 -Et pourquoi Gilles ?
41:29 -Bah... Parce que malgré tout, il est adorable, en vrai.
41:33 Il est gentil avec tout le monde, il est adorable.
41:35 En plus, dans les loges, lui, à son endroit, il se cache tout au fond.
41:39 -Ouais, c'est vrai. -Il a son endroit secret, et tout.
41:41 Il fait chez personne, il est tout...
41:43 -Il est gentil.
41:44 Allez, Guillaume Genton, on le sait, a été un petit peu dur avec vous.
41:48 Vous vous êtes pris la tête, on regarde la vidéo,
41:50 vous avez dû nous voir il y a quelque temps sur ces huit.
41:52 -On rentre dans ce milieu, chacun y rentre d'une certaine manière.
41:56 Moi, je déplore ça, parce que oui, c'est pas très bien
41:59 de jouer sur ces ressorts-là pour se faire connaître.
42:01 Après, si c'est des gens, par exemple, Polska, elle a décidé d'arrêter ça,
42:05 eh ben voilà, il faut lui laisser une seconde chance,
42:07 en tout cas, le milieu, et moi, je les respecte en tant qu'humains.
42:10 Je leur dis juste ce que je pense, comme je pourrais m'engueuler
42:12 avec un pote ou quelqu'un de ma famille, et voilà,
42:14 on s'est engueulés très fort, Polska, moi, je me suis réconcilié avec elle,
42:17 tout va bien. -Ouais.
42:18 -Donc oui, je les critique, mais parce qu'il y a des choses
42:20 qui m'exaspèrent, parce que c'est vrai, Tani travaille au quotidien
42:23 avec des influenceurs, c'est des gens pas toujours fiables,
42:25 qui répondent pas, qui bossent pas, et ça, c'est exaspérant.
42:27 -Ah, c'est... -Voilà.
42:28 Mais après, j'ai pas de haine contre les influenceurs,
42:30 j'ai pas de haine viscérale, j'ai pas envie de leur mener
42:32 une guerre contre eux.
42:34 -Il parle de vous, parce que vous vous êtes pris la tête,
42:38 il parle d'un réseau, c'est OnlyFans, ce site d'échange de photos
42:42 un peu coquine.
42:43 Qu'est-ce qui s'est passé avec Guillaume Janton, Polska ?
42:46 -Alors, Guillaume Janton... Je sais pas si je peux te le dire,
42:49 mais en gros, déjà, de base, la première fois que je suis venue
42:53 sur TPMP en tant qu'invité, il m'avait déglinguée !
42:55 Vraiment, il m'avait déglinguée !
42:57 Et du coup, quand je suis arrivée en tant que chroniqueuse,
42:59 je me suis dit "Hum... Comment ça va se passer ?"
43:01 Mais bizarrement, ça s'est très bien passé.
43:03 Ça veut dire qu'on s'est très bien entendus,
43:06 et en parallèle, on avait une sorte de projet ensemble.
43:09 -Ouais. -On a bossé ensemble.
43:11 -Mais ça s'est pas fait. -Si, ça s'est fait.
43:13 -D'accord. -On a travaillé sur quelque chose
43:15 qu'au final, on a arrêté,
43:17 et c'est à cause de ça qu'on s'est embrouillés.
43:19 -Ah, d'accord, OK. Mais quand il s'est dit
43:21 "Vous vous êtes vraiment embrouillés fort",
43:23 ça veut dire que ça a été jusqu'à où ?
43:25 -On s'est vraiment embrouillés fort.
43:27 D'ailleurs, là, il me boudait, il me parlait plus.
43:29 Quand on se voyait à TPMP, il me disait même pas "bonjour".
43:31 -Ah ouais ? -Ah ouais, il disait "bonjour" à tout le monde,
43:33 moi, il me disait pas "bonjour". C'était la guerre, vraiment.
43:35 Et là, comme il a dit, on s'est réconciliés,
43:37 mais c'est dommage, parce qu'on était vraiment...
43:39 Pour nous, on était potes, on était amis,
43:41 et là, on l'est plus. -Vous l'êtes plus aujourd'hui ?
43:43 -Hm. -Vous vous dites plus "bonjour" sur le plateau ?
43:45 -Bah, maintenant que je lui ai dit "bonjour",
43:47 Guillaume, franchement, c'est bon.
43:49 On se dit "bonjour", quoi. On se redit "bonjour",
43:51 mais c'est froid, quoi. -Il faudrait régler
43:53 ce problème, Guillaume Janton, une petite réconciliation.
43:55 -Mais il est borné !
43:57 -Ah ouais, c'est vrai, à ce point-là ? -Oui !
43:59 -Donc il continue encore à bouder, là, en ce moment.
44:01 -Mais oui ! Il boude !
44:03 À son grand âge ! -Ah !
44:05 -Alors qu'il est en tort.
44:07 -Pourquoi ?
44:09 Polska ? -Je vous jure que...
44:11 J'ai envie de vous le dire, mais il est en tort.
44:13 -Pourquoi vous voulez pas me le dire ?
44:15 -Parce que je sais pas s'il veut que...
44:17 Je sais pas s'il veut que...
44:19 -On laissera ça à "Touche pas à mon poche".
44:21 Je suis sûr que Cyril Hanouna règlera ça
44:23 sur le plateau très bien.
44:25 Les questions cachées,
44:27 maintenant, avec Polska !
44:29 On y va.
44:31 Quand on s'appelle Polska
44:33 et qu'on est toute nouvelle chroniqueuse
44:35 sur "Touche pas à mon poste", on touche combien par émission ?
44:37 -Héhéhé...
44:39 Ça, je peux le dire, de toute façon.
44:41 Bah moi, je m'en fous, je dis...
44:43 Je touche 600. -Ah, c'est pas mal, hein !
44:45 600 euros par émission ?
44:47 -Oui. -C'est un beau salaire, hein !
44:49 -Bah moi, je change pas dessus, je suis très contente.
44:51 -Ah bah ça, c'est clair. Vous l'avez négocié, ou... ?
44:53 -On me l'a proposé tout de suite. -D'accord.
44:55 600, vous en faites 3 par semaine ? -Ouais.
44:57 -Ça fait 600 fois 3...
44:59 -Héhéhé... -3 fois 6...
45:01 6 fois 8...
45:03 Ça fait 1800 par semaine. 1800 fois 4.
45:05 -Non. -Ah bah si !
45:07 -1800 ? -Bah oui !
45:09 6, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18...
45:11 Bah oui ! Ça fait 1800 par semaine.
45:13 -Vous me faites du tout !
45:15 -Bah vous faites 600 euros par émission.
45:17 -600 euros par émission... -Ouais.
45:19 -Et ça fait combien par semaine ?
45:21 -Ah bah 1800, ça fait 7000...
45:23 2 par mois. -Ah, OK, OK, OK.
45:25 -Ouais, c'est bien, ça ! Moi, je suis pas fou, hein, vous inquiétez pas.
45:27 Je suis nu en calcul, mais vous inquiétez pas.
45:29 Quand c'est l'argent des autres, on réussit très bien à calculer !
45:31 La plus grosse somme que vous avez eue sur le site
45:33 qui permet d'échanger des photos ?
45:35 -Euh... La plus grosse somme...
45:37 En fait, c'est pas... Les gens, ils envoient pas des grosses sommes d'un coup.
45:39 C'est, par exemple, une vidéo que j'envoie
45:41 à plein de gens qui me rapportent beaucoup.
45:43 -D'accord. -Ça veut dire
45:45 si je fais une vidéo et que je la vends à 60 euros
45:47 et que je la vends, par exemple, à 400 personnes...
45:49 -D'accord. Et le plus gros chèque que vous avez eu par rapport à ça,
45:51 c'était combien ? -Par rapport à une vidéo, seulement ?
45:53 -Ouais. -Je pense 10 000.
45:55 Et qu'est-ce que vous faisiez dans cette vidéo ?
45:57 -Rien de spécial. Pendant une minute, j'étais...
45:59 -Pendant une minute, vous étiez comme ça ?
46:01 Vous étiez dénudée, c'est ça ? -En sous-vêtements, mais pas...
46:03 -Et vous avez vendu ça à 10 000 euros ?
46:05 -10 000 parce que j'ai envoyé à beaucoup de personnes.
46:07 -Il y a combien de personnes qui l'ont prise, cette vidéo ?
46:09 -Je sais pas. Comme je vous dis, j'avais...
46:11 Je sais pas. Parce que quand vous avez des abonnés sur l'Infant,
46:13 y a pas tout le monde qui achète. -D'accord.
46:15 -Il y en avait au moins 300, 400, quoi. -Incroyable.
46:17 La pire chose qu'on vous a demandé sur cette application ?
46:19 -Qu'on m'ait demandé ? -Ouais.
46:21 -C'était un garçon.
46:23 Il voulait absolument que je regarde des vidéos de lui
46:25 où il défiquait.
46:27 -Le coût total
46:29 de vos opérations de chirurgie esthétique ?
46:31 C'est-à-dire les dents,
46:35 les fesses, le nez...
46:37 -Alors, les fesses, première fois,
46:39 10 000. Deuxième fois,
46:41 3 000.
46:43 Le nez...
46:45 2 000. Je pense qu'on en a pour
46:47 25 000. -25 000 euros ?
46:49 -Parce qu'il y a eu des choses en partenariat. -D'accord, ok.
46:51 25 000 euros de chirurgie esthétique.
46:53 C'est beaucoup à 24 ans. -Ça aurait été plus s'il y avait pas
46:55 de partenariat. -D'accord.
46:57 La chroniqueuse de Touche pas mon poste qui peut pas vous blérer ?
46:59 -Moi ? -Oui.
47:03 Non. Une chroniqueuse qui peut pas vous blérer.
47:05 Y en a une ou pas ? -Non, tout le monde m'adore.
47:07 -Qui dit jamais "bonjour" dans les coulisses ?
47:09 -À part Guillaume, tout le monde me dit "bonjour".
47:11 -Guillaume !
47:13 La tenue que vous avez jamais osé mettre
47:15 sur Touche pas mon poste ?
47:17 -Franchement, la moitié de mon placard.
47:19 -Ah ouais, c'est vrai ? -Oui. -On va encore avoir le droit des choses.
47:21 Le chroniqueur de Touche pas mon poste qui pourrait vous plaire ?
47:25 -Alors, moi, mon style, c'est plus
47:29 les métis, les noirs. Y en a pas trop dans le casting.
47:31 Mais en vieux,
47:33 Jean-Michel, c'est un bel homme.
47:35 -Ah, Jean-Michel, mère, il pourrait vous plaire ?
47:37 Vous vous dites en vieux, vous me faites rire.
47:41 Pas si vieux que ça.
47:43 Mais Jean-Michel, il pourrait...
47:45 -Il pourrait me plaire, c'est un grand mot, mais il est pas moche.
47:47 -Ouais, c'est un beau gars. -Je pensais qu'il était beaucoup plus jeune.
47:49 -La plus grosse jalousie que vous avez subie
47:53 avec un garçon ?
47:55 -C'est-à-dire ? -Avec qui vous étiez en couple ?
47:57 -Mon mec, c'est mon premier mec, déjà. -D'accord, OK.
47:59 -La plus grosse jalousie de sa part ?
48:01 -Ouais. -Déjà, quand je suis
48:03 à Touche pas mon poste, je fais attention. -Ah ouais ?
48:05 -Parce que des fois, quand y a un chroniqueur, juste qu'il me touche un peu trop...
48:09 -Vous avez en direct les textos ? -Oui, donc j'ai peur, en fait !
48:11 -Est-ce que vous avez reçu des messages privés de footballeurs ?
48:13 -Oui.
48:15 -Au PSG ?
48:17 -Oui. -En équipe de France ?
48:19 -Equipe de France, tac, tac, tac...
48:21 -Ouais, PSG, c'est pareil. -Non.
48:23 -D'accord. Mais au PSG, oui. -PSG, oui.
48:25 -Qui ? Et ils vous disent quoi ?
48:27 -Oh, franchement,
48:29 ils savent pas DM. Ils DM toujours avec des emojis yeux,
48:31 avec des emojis...
48:33 -Ah ouais, d'accord. Mais des gens très, très connus.
48:35 DM, ça veut dire quelqu'un qui vous envoie un message privé,
48:37 je rappelle, pour nos téléspectateurs.
48:39 -Des très, très connus. D'ailleurs, j'en avais affiché un,
48:41 du Billingham. -OK.
48:43 -Donc, lui, je l'ai affiché parce que c'était marrant. En fait, moi...
48:45 En fait, il faut que je vous explique. Avant, quand j'étais plus jeune,
48:47 j'avais plein de DM de gens connus.
48:49 -D'accord. -Mais vu que j'ai commencé
48:51 à afficher pour rigoler, maintenant, les gens,
48:53 ils ont peur, ils se calment. -Ils se calment, ouais. -Maintenant, des Français, il y en a plus,
48:55 mais des gens internationaux, il y en a.
48:57 Mais du coup, moi, j'affiche seulement quand il y a un contact français drôle.
48:59 Si je veux voir si c'est pas drôle, et si c'est juste pour afficher, je vais pas afficher.
49:01 -Quel est le message que vous passeriez face caméra
49:03 à Cyril Hanouna,
49:05 cher Paul Scarre, ici ?
49:07 -Je suis timide.
49:11 J'ai l'impression qu'il est en face de moi.
49:13 Non, le message que je voudrais lui passer,
49:15 c'est merci d'avoir cru en moi,
49:17 parce que c'était le seul qui m'a pris au sérieux,
49:19 et qui m'aide,
49:21 clairement, à avoir
49:23 une image beaucoup plus crédible, donc franchement, merci.
49:25 En plus, j'aime trop son fils.
49:27 -Ah, Lino !
49:29 Il est gentil ? -Il est adoré, franchement.
49:31 On est tous ensemble, on est bestie.
49:33 -Ah, d'accord. -Ouais, je l'aime trop.
49:35 -Oh, c'est trop chou, Lino, le fils
49:37 de M. Cyril Hanouna. Bon, on se retrouve
49:39 dès demain sur C8 avec une nouvelle émission.
49:41 C'était une émission un peu "jones", un peu
49:43 "ouh, clash et coquinerie",
49:45 mais bon, c'est comme ça. Ça change un peu.
49:47 À demain, chers amis.
49:49 ...
49:51 (musique)