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00:00 Brigitte Ley, Sud Radio, le Love Conseil.
00:04 Alors on a beaucoup parlé de ce que notre corps ressentait, du message de notre corps,
00:09 notre corps messager, c'est mon Bruxelles, et je propose ce Love Conseil de développer
00:14 son intuition quand on rencontre quelqu'un.
00:16 Alors il y a des personnes qui se sentent bien à qui elles ont affaire, tandis que
00:19 d'autres se trompent allègrement.
00:22 C'est valable dans le domaine professionnel, mais également évidemment dans la vie affective.
00:28 C'est pour ça que je propose ce Love Conseil, comment développer son intuition.
00:32 Alors en fait quand vous êtes face à quelqu'un que vous aimez bien, vous observez vos sensations,
00:36 ce qui se passe dans votre corps et non pas ce qui se passe dans votre tête.
00:39 De même quand vous êtes face à quelqu'un que vous n'appréciez pas du tout, observez
00:44 ce qui se passe en vous et vous remarquerez que vous avez des sensations différentes.
00:49 Et à force de s'observer, on va développer ce qu'on appelle souvent le sixième sens.
00:53 Et une fois que ce sixième sens est développé, vous aurez développé votre intuition.
00:59 Alors attention, il faut du temps, il faut des semaines pour que tout ça fasse son chemin
01:07 et pour aiguiser nos capacités de perception.
01:10 En fait ce qu'il faut quand même savoir, c'est qu'on a trois façons d'appréhender
01:14 le monde.
01:15 Je ne sais pas si vous êtes d'accord avec ça.
01:16 Alors visuellement bien sûr.
01:18 Je vous disais 80%.
01:19 Moi j'ai 65% comme chiffre, visuellement.
01:23 30% de manière auditive et 5% de manière kinesthésique, c'est-à-dire par le toucher.
01:32 Mais on peut développer l'une ou l'autre de ces manières.
01:36 On peut même être 100% sur les trois.
01:39 Enfin je ne sais pas, peut-être.
01:40 Oui, oui, ça doit être possible.
01:41 Mais c'est du travail, c'est long.
01:43 C'est long pour que le cerveau enregistre et commence à se transformer.
01:46 La plasticité du cerveau de s'installer, ça prend des années.
01:49 Mais vous êtes d'accord avec ça.
01:51 Il faut déjà apprendre à ressentir et à découvrir ce qu'on ressent.
01:54 Tout à fait.
01:55 Pour être plus à même de capter ces sensations.
01:58 Tout à fait.
01:59 Et s'exercer au quotidien.
02:00 C'est un travail.
02:01 Comme un musicien.
02:02 Moi je compare toujours ça à la musique.
02:03 Un musicien, son instrument, s'il ne l'utilise pas tous les jours, il n'évolue pas, il
02:07 n'avance pas.
02:08 C'est un long travail.
02:09 Mais qui apporte ses fruits.
02:12 C'est très important de vivre dans le monde.
02:13 On pourrait dire qu'on a le talent, c'est-à-dire qu'on a plus ou moins d'intuition.
02:17 Puis après il y a le travail.
02:18 On a du talent et du travail.
02:19 Alors là on est extraordinaire.
02:20 On peut tous jouer du piano.
02:21 On peut tous jouer du piano.
02:22 Il y en a qui ont plus de talent que d'autres.
02:25 Mais il y a du travail.
02:26 Il faut travailler.
02:27 Travailler et intégrer dans le corps.
02:29 C'est toujours encore une histoire de corps.
02:31 Intégrer l'information dans le corps.
02:32 On ne parle plus.
02:33 Alors, vous avez reçu le livre, c'est "Moi en Bruxelles".
02:36 Vous l'avez lu.
02:37 Robert Martin est avec nous.
02:39 Bonjour.
02:40 Bonjour.
02:41 Alors le titre c'est "Flic guérisseur".
02:43 Tout ce qui est écrit dans ce livre est vrai.
02:46 Ça c'est le sous-titre.
02:47 Et donc vous avez été flic.
02:51 Et par des circonstances tout à fait inattendues, si je puis dire, vous avez découvert votre
03:00 don de magnétisme et vous racontez dans ce livre un petit peu votre expérience de vie
03:06 tout simplement.
03:07 Alors je voulais commencer par une phrase que vous dites dans ce livre et que je trouve
03:12 intéressante parce que ça montre bien l'humilité qu'il faut avoir dans ces domaines-là.
03:17 L'humilité est importante.
03:19 Je n'ai aucun doute sur ce que je fais.
03:21 Je n'ai que des incertitudes quant au résultat.
03:26 C'est-à-dire qu'on ne peut pas magnétiser tout le monde.
03:30 On peut magnétiser tout le monde mais le résultat ne sera pas forcément au rendez-vous.
03:36 Il faut en être conscient.
03:38 Dire qu'on peut tout soigner peut-être, qu'on peut tout soigner.
03:42 Mais il y a des personnes qui n'auront pas accès à la guérison ou à un soulagement
03:50 ou à quelque chose comme ça.
03:51 De quel fait ? Je ne le connais pas.
03:54 Je magnétise tout le monde de la même façon.
03:57 Toutes les personnes qui se présentent humblement et avec les moyens qui sont les miens.
04:02 Et je laisse faire.
04:04 Et il y a des personnes pour qui ça marche et d'autres pour qui ça ne marche pas.
04:09 Ça marche mieux sur des personnes qui sont réceptives ou pas forcément ?
04:12 Pas du tout.
04:13 Pas forcément.
04:14 J'ai un tas d'exemples de personnes qui viennent me voir en me disant, d'ailleurs
04:18 c'est étonnant, ils rentrent dans le cabinet et me disent "je vous préviens je n'y crois
04:21 pas" mais le fait qu'ils y soient déjà c'est qu'ils ont quand même un doute dans
04:24 leur certitude de ne pas y croire.
04:26 Donc ils s'installent.
04:29 Ils se montrent mentalement à soi-même.
04:31 Ils s'installent et il se passe des choses.
04:35 Et il se passe ce qui doit se passer.
04:40 Je ne peux pas prédire ce qui va se passer.
04:45 A chaque fois, chaque personne qui arrive c'est un cas différent.
04:48 On ne peut pas faire de comparaison.
04:51 Il n'y a pas deux êtres qui se ressemblent.
04:55 C'est impossible.
04:56 Et ça c'est peut-être la première chose que j'ai envie de dire à ceux qui nous écoutent
04:59 quand vous allez voir des personnes qui sont dans des médecines parallèles, pour utiliser
05:03 un mot général.
05:04 D'abord, vérifiez que vous êtes face à quelqu'un qui a cette humilité-là.
05:09 Parce que c'est pareil, vous Seymour Bruxelles, vous ne prétendez pas craigner tout le monde.
05:13 Je suis humide.
05:14 Je suis très humide.
05:15 Non mais c'est vrai, si vous rencontrez quelqu'un qui vous dit "je vais guérir"
05:19 Je dis à mes patients que ce n'est pas moi.
05:21 De toute façon ce n'est pas moi.
05:23 C'est l'énergie qui circule à travers moi.
05:25 Nous sommes tous des antennes, récepteurs, émetteurs.
05:28 Et après, est-ce qu'il la capte, l'accepte, est-ce qu'il est prêt à guérir ?
05:32 Non mais on a quand même, et ces gens-là vous font forcément beaucoup de tort, on
05:36 a quand même des gens qui sont dans ces médecines parallèles et qui sont persuadés qu'ils
05:39 ont la toute puissance de tout guérir.
05:40 J'essaye de mettre en garde, et Seymour je pense qu'il est d'accord avec moi, je
05:44 mets en garde contre toutes les formes de formation à des prix exorbitants, de...
05:53 Tous ces gourous qui font appel à tout un tas de choses.
05:58 Alors que ce que vient de dire Seymour, j'adhère complètement à savoir, nous ne sommes rien.
06:02 Moi je ne suis rien, je ne suis que l'intermédiaire.
06:04 Le passeur.
06:05 Je suis le passeur, oui.
06:07 Mais le passeur est trop réducteur.
06:09 Je dirais que on est une forme de canal.
06:12 On canalise une énergie globale vers quelqu'un.
06:15 Est-ce que cette énergie globale qui est autour de nous, que maintenant la science
06:20 prouve de toute façon, est-ce que ça nous permet d'atteindre l'énergie manquante de
06:26 la personne qui est devant nous ?
06:27 Oui.
06:28 Dans votre livre Robert Martin aux éditions Mama, donc "Flics, guérisseurs", vous racontez
06:36 un peu votre parcours de vie, vous racontez aussi votre enfance.
06:41 Vous êtes né de père inconnu, vous avez eu un beau-père agresseur, abuseur.
06:46 Je voulais revenir aussi là-dessus parce que j'en parlais avec Bruno Clavier parce
06:51 qu'on a fait une émission sur les abus sexuels durant l'enfance lundi.
06:54 Avec Bruno, on avait échangé un jour et on s'est rendu compte que beaucoup d'enfants
07:02 qui ont été maltraités, que ce soit sexuellement ou violemment ou qu'importe, développent
07:07 des dons.
07:08 Ça vous paraît cohérent ça ? Vous pouvez réagir bien sûr.
07:13 Peut-être.
07:14 Comme s'il fallait sortir de son corps, aller ailleurs et capter quelque chose d'un ailleurs.
07:20 Ce qui m'est arrivé dans ma prime jeunesse, ça m'a perturbé certes, mais ce n'est pas
07:26 ça qui a été le moteur pour réaliser qu'il y avait autre chose autour de moi.
07:33 J'ai surtout autour, vous avez le livre Brigitte, j'ai ma grand-mère qui m'a enseigné, qui
07:40 m'a appris à découvrir et à regarder le monde autrement.
07:44 Et certes, la violence qui était autour de moi dans ma prime jeunesse, je m'appliquais
07:52 à ne pas recevoir cette violence et de se dire derrière il y a du bien.
07:57 Donc peut-être ça rejoint votre...
07:59 Moi je pense qu'un thérapeute, s'il n'a pas connu la souffrance, il ne peut pas comprendre
08:05 ce qui se passe chez l'autre.
08:06 C'est l'histoire de l'empathie et que le point de départ de nos histoires, et d'histoires
08:11 que je connais aussi autour de moi, c'est la souffrance.
08:14 Et qui nous branche sur la souffrance des autres et qui nous pousse à essayer de les
08:21 aider.
08:22 Et en fin de compte c'est une lutte contre la souffrance.
08:23 Oui, une lutte contre la souffrance c'est surtout l'aide je pense.
08:28 L'accompagnement et l'aide et d'insister en disant "tu vois je m'en sors moi".
08:33 Donc tu es capable de t'en sortir, même contre la maladie tu es capable de t'en sortir.
08:38 Ce n'est pas de manière irrémédiable tout ce qui nous arrive.
08:43 On peut toujours...
08:44 Je suis profondément optimiste, je vois toujours le bien derrière.
08:49 Je vois toujours le bien derrière.
08:51 Et quoi qu'il arrive, et toutes les horreurs que j'ai pu voir en tant que flic, je me suis
08:57 toujours abstenu à essayer de voir le bien derrière.
09:00 Et je le découvre.
09:02 Je le découvre de manière infime.
09:04 Vous avez fait un lapsus, je me suis toujours abstenu.
09:07 C'est intéressant comme lapsus.
09:09 Je me suis toujours abstenu de...
09:12 De voir le bien.
09:13 Vous êtes d'accord ?
09:14 C'est un lapsus révélateur et intéressant.
09:18 J'ai toujours voulu, je me suis toujours abstenu de ne pas voir que le mal.
09:24 J'avais bien compris.
09:27 C'est la recherche de la lumière.
09:30 C'est ça.
09:32 La vie c'est la lumière.
09:33 Justement Seymour, ça vous a interpellé le métier qu'a fait Robert Martin.
09:38 Vous vouliez revenir aussi là-dessus.
09:40 Oui, il y a des choses qui m'ont vraiment bien parlé, tout à fait.
09:45 J'ai retenu le guerrier-guérisseur, cette synchronicité que vous avez vécue.
09:51 Vous pouvez nous en parler ?
09:52 Sur le guerrier-guérisseur ?
09:54 Oui, et votre nom.
09:56 Et cette rencontre dans le cimetière.
09:59 Cette rencontre étonnante, oui.
10:01 C'est le chef des guérisseurs.
10:04 Le chef des guérisseurs Robert Martin.
10:06 Ah, moi je suis un lapsus aussi.
10:08 Oui, c'est un lapsus.
10:09 C'est pas mal.
10:10 C'est pas mal, mais j'accepte aussi le guerrier parce qu'on est en lutte, vous et moi, contre
10:14 quelque chose.
10:15 C'est parfait.
10:16 Non, non, le chef des guérisseurs Robert Martin à Arcachon, qui est mort en 1966.
10:22 Et je le raconte dans le livre, c'est assez saisissant.
10:25 Je suis appelé par une force inconnue pour aller à cette rencontre.
10:31 Et je le rencontre par l'intermédiaire d'un petit garçon alors que je suis en train de
10:36 prendre une photo avec mon smartphone.
10:40 Et je prends la photo et j'ai un petit garçon qui vient vers moi et qui me dit "Il est où
10:44 ton chien ?" Je lui dis "Mais j'ai pas de chien".
10:46 Il me répète "Il est où ton chien ?" Je lui dis "J'ai pas de chien".
10:49 Et derrière il y a une dame qui dit "Arrête d'embêter le monsieur".
10:51 Je lui dis "Mais il m'embête pas".
10:53 Et cette dame approche et elle me dit "Qu'est-ce que vous faites ?"
10:55 Je lui dis "Je prends la photo de la statue de Robert Martin parce que je m'appelle moi
11:00 même Robert Martin".
11:01 Et je lui tends ma carte et elle voit le guérisseur et elle me dit "Mais c'est hallucinant, vous
11:06 venez de parler aux descendants de Robert Martin".
11:09 Le petit qui m'interpelle était une lignée de Robert Martin.
11:13 Comme s'il vous avait reconnu ce petit garçon.
11:17 Comme s'il m'avait reconnu.
11:18 Il parle de chien et Robert Martin, chef des guérisseurs, a sur son blason deux chiens.
11:25 Et il adorait les chiens.
11:26 Il y a des photos de lui où on le voit entouré de chiens.
11:30 Donc c'était quelqu'un de bien.
11:32 C'était forcément quelqu'un d'un grand cœur.
11:37 Je plaisante.
11:38 Il adorait les animaux, il était entouré d'animaux.
11:43 Comme moi j'ai pas.
11:44 C'est pour ça que j'insiste.
11:46 Je plaisante parce qu'on en connaît un autre qui aimait beaucoup son chien et qui n'était
11:52 pas quelqu'un de bien.
11:53 Donc ça ne veut rien dire.
11:56 Lui il était vraiment entouré de...
11:58 C'était une belle personne.
12:00 Il est mort très tôt.
12:01 Oui, c'est-à-dire que l'anecdote est intéressante.
12:05 Parce que Robert Martin, il y en a certainement plusieurs en France.
12:10 Oui mais j'ai changé de nom Brigitte.
12:12 Je change de nom en 1970 après sa mort.
12:15 Parce que je suis né Robert Duflo et je deviens Robert Martin.
12:22 Cette synchronicité est assez étonnante.
12:25 Alors on va faire une petite pause justement Robert Martin et on va revenir sur tout ça
12:32 qui est assez encore une fois impossible de complètement démontrer, qui laisse des gens
12:40 très sceptiques.
12:41 Et puis en même temps votre livre, je pense qu'il est assez grand public.
12:45 Il peut intéresser ceux qui nous écoutent pour comprendre un petit peu.
12:48 Il se lit très bien.
12:49 Il n'y a pas de problème.
12:50 Absolument.
12:51 On se retrouve dans un instant avec vous Sémon Bruxelles et Robert Martin bien sûr.
12:55 14h16 Brigitte Laé, Sud Radio.
13:00 Et bien nous sommes avec Sémon Bruxelles, bioénergéticien.
13:04 Robert Martin, magnétiseur et auteur de ce livre "Flic guérisseur" aux éditions
13:10 Mama.
13:11 On n'a pas depuis 14h parlé de quelque chose d'important quand même Sémon Bruxelles.
13:17 C'est que l'amour, l'amour au sens large du terme, c'est peut-être aussi une vibration.
13:22 C'est la plus belle énergie.
13:23 Il n'y a pas au-dessus de l'amour.
13:24 Vous êtes d'accord ?
13:25 Tout à fait.
13:26 L'amour me guide.
13:28 Je veux que tout le monde baigne dans l'amour, mais dans le véritable amour.
13:32 Et alors c'est quoi le véritable amour ?
13:33 C'est l'amour inconditionnel.
13:35 C'est un peu compliqué pour nous humains l'amour inconditionnel.
13:41 Non, je pense que c'est accessible.
13:43 Dès l'instant où on prête attention à l'autre et qu'on lui donne des signes d'amour
13:48 sans condition.
13:50 Oui, mais l'amour pour l'humain, c'est quand même quelque chose d'assez ambivalent.
13:58 Et c'est normal.
13:59 Enfin je veux dire, c'est normal de temps en temps d'être agacé par l'autre, d'être
14:02 on ne peut pas être dans cet amour.
14:04 Certains êtres y sont arrivés, mais c'est quand même très compliqué.
14:09 Moi, je n'y arrive pas.
14:10 Non, mais forcément.
14:11 Vous y arrivez vous, Seymour ?
14:13 Avec cet amour inconditionnel ?
14:15 Ça m'est arrivé, oui.
14:17 Sans condition.
14:18 Ça m'arrive peut-être avec la nature.
14:21 Mais je pense que ce n'est pas, il ne vient pas de moi cet amour encore une fois.
14:24 Mais je rejoins.
14:25 Il traverse, il nous traverse.
14:27 Ce n'est pas, c'est franchement, forcément je me mets en colère.
14:32 Forcément, je râle contre le gars qui vient de me couper la ligne.
14:35 Forcément, j'ai des moments de colère et ainsi de suite.
14:39 Forcément, je suis humain.
14:40 Donc vous n'êtes pas un saint, ça me rassure.
14:41 Non, je ne suis pas un saint, loin de là.
14:43 Mais j'essaye et je rejoins à Seymour.
14:48 Quelle chance d'avoir accès à l'amour tel que ça m'est arrivé de le rencontrer.
14:53 Est-ce qu'on ne pourrait pas plutôt dire à tous ceux qui nous écoutent, déjà,
14:56 sortez de la haine ?
14:57 Ce serait déjà un bon point.
15:00 Quand on voit la haine sur les réseaux sociaux, par exemple,
15:03 peut-être que ce serait déjà ça le premier message qu'on peut passer.
15:06 Ne serait-ce que de parler d'amour, ça va provoquer de la haine.
15:09 Ce qui est complètement aberrant d'ailleurs.
15:11 Parce qu'on va nous prendre pour des gens du bison-ours, dans un monde de bison-ours.
15:16 Or, on n'est pas dans un monde de bison-ours.
15:18 Mais soyons dans la volonté de l'amour.
15:21 Et dès l'instant où on peut faire une émission complète sur l'amour,
15:24 parce que l'amour inconditionnel, tel que je l'ai rencontré, tel que Seymour l'a rencontré,
15:30 c'est prodigieux.
15:31 Je souhaite à tout le monde de le rencontrer.
15:33 - Seymour, je crois que vous vouliez revenir sur l'épilogue
15:38 que Robert Martin a écrit dans ce livre "Flic guérisseur".
15:42 - Oui, oui, tout à fait.
15:43 Parce que c'est la conclusion de tout ce qu'on vient de dire.
15:46 Et, allez-y, alors.
15:49 - C'est votre texte maintenant.
15:50 - Non, non, je vous en prie, Seymour.
15:53 Moi, j'ai voulu rendre acquis de droit la possibilité d'avoir écrit ce livre
16:02 et d'être là à cet instant-là, et d'être ici à cet instant-là.
16:08 Et ce respect vis-à-vis de cet amour général qui est la grande conscience,
16:16 qui est divin, même si tout ça, on occulte ces mots.
16:21 Ils y sont, ils sont ancrés en moi.
16:24 Et cette dernière phrase, je remercie cet esprit divin
16:28 qui nous permet d'être là, nous trois,
16:31 et d'être au lecteur à la fin du livre.
16:34 Voilà, c'est ça.
16:35 - Alors, Robert Martin, vous parlez évidemment de votre métier de flic.
16:40 Je sais qu'il y a beaucoup de gendarmes, de policiers qui nous écoutent,
16:46 qui parfois réagissent aussi à l'antenne.
16:48 C'est des métiers où on est confrontés sans arrêt au côté négatif de la société.
16:54 Qu'est-ce que vous avez envie de dire, justement, par rapport à tout ça ?
16:59 C'est un métier difficile, peut-être de plus en plus difficile ?
17:02 - C'est un métier qui est horriblement difficile et de plus en plus difficile.
17:05 - On sait qu'il y a beaucoup de suicides, on sait qu'il y a des risques.
17:08 - Au-delà du suicide, vous savez, je suis rentré dans la police
17:12 avec une phrase que m'avait dite mon premier inspecteur divisionnaire,
17:15 qui m'avait dit "Potie, n'oublie jamais cette phrase".
17:18 La définition du mot "police", au Dictionnaire des idées reçues de Flaubert,
17:22 la définition c'est "à toujours tort".
17:25 - Ah oui, ça démarre mal.
17:28 - Non, ça démarre pas mal.
17:29 Ça permet de savoir où la police se situe dans l'esprit humain.
17:35 - En même temps, les Français aiment bien leur police.
17:39 - Tous les Français pestent contre la police pour un PV.
17:42 Mais ils adorent la police, ils adorent la gendarmerie,
17:45 ils adorent la force de l'ordre.
17:46 Il n'y a que quelques huluberlus qui ont la haine.
17:53 Et quand j'entends certains politiques que je n'aimerais pas, c'est épouvantable.
17:58 La police est faite de gardiens de la paix.
18:03 Ça veut bien dire ce que ça veut dire.
18:05 Quand on voit ce qui se passe à l'heure actuelle en Nouvelle-Calédonie,
18:08 quand on voit ce qui s'est passé il y a quelques jours sur le fourgon cellulaire.
18:17 Mais il faut savoir qu'on est confronté à ça.
18:20 Après, on va reprocher à quelques policiers humains de vider un geste.
18:27 Ils n'auraient pas dû le faire.
18:29 Mais il faut comprendre le gars dans une manifestation
18:33 qui se fait insulter, injurier, cracher dessus pendant des jours,
18:36 pendant des heures.
18:39 Et puis forcément, à un moment donné, quand on dit "charger",
18:42 il charge.
18:44 Peut-être qu'il retient moins bien son coup,
18:47 mais il ne faut pas lui en vouloir.
18:49 Il est humain avant tout.
18:51 Et la police, c'est compliqué.
18:55 C'est facile de juger la police sur une image qu'on sort de son contexte.
19:02 On ne sait pas tout ce qui s'est passé avant.
19:05 Et les réseaux, actuellement, c'est épouvantable.
19:08 - Mais vous qui avez travaillé avec énormément de policiers,
19:11 vous avez fait ce métier pendant de nombreuses années,
19:14 dans l'ensemble, c'est une vocation ?
19:18 C'est des gens qui choisissent ce métier par vocation ?
19:21 - Ce sont tous, la majorité.
19:23 Mais la police est très représentative de la société.
19:28 On a de tout. On a des cons, on a des gens bien.
19:31 C'est facile.
19:33 La police, c'est des êtres comme vous et moi.
19:36 Mais la police, d'une manière générale,
19:39 et les forces de l'ordre, parce que la gendarmerie en fait partie,
19:43 ce sont des gens normalement constitués avec un cœur, quelque part.
19:48 Et surtout, aller soulager l'autre, aller aider l'autre personne.
19:52 Aide.
19:54 - Ce qui m'écoeure dans tout ce système, c'est ce qu'il y a au-dessus.
19:58 Parce que qu'est-ce qu'on fait ?
20:00 On a des hommes qui ne connaissent pas d'autres hommes,
20:03 qui sont de la même catégorie sociale, qui peuvent être son voisin, son frère,
20:07 et on les envoie les uns contre les autres, comme à la guerre.
20:10 C'est pareil. Qu'est-ce qui se passe en ce moment ?
20:12 Pour les intérêts d'une poignée d'hypocrites, de voleurs, de menteurs,
20:16 et qui dirigent tout ça, et qui en ont les clés, qui en ont les ficelles.
20:20 Et c'est à la base que la souffrance se manifeste.
20:24 Et c'est ça qui m'écoeure le plus.
20:26 - Robert Martin, pour revenir sur ce métier de magnétiseur,
20:31 ce métier que vous l'avez exercé de manière parallèle, si je puis dire,
20:35 Seymour, tout à l'heure, vous nous parliez de vibrations.
20:39 Vous êtes d'accord avec ça ?
20:41 C'est une sorte de vibration qui passe entre vous et votre patient ?
20:46 - Je dirais plus une forme ondulatoire.
20:49 - C'est ce que je disais aussi.
20:51 - Ce sont des ondes, des fréquences.
20:54 Il y a une énergie qui se déplace.
20:57 Je posais la question à un de mes physiciens qui est décédé récemment,
21:00 et je lui disais "Est-ce que c'est une énergie ? Est-ce que c'est une information ?"
21:04 Et il me dit "Bah ça, le jour où on le saura..."
21:07 - Vous connaissez Irvine Laszlo, qui affirme depuis des années que tout est information.
21:14 L'énergie, elle est porteuse d'informations.
21:16 Tout est information dans l'univers, en permanence.
21:19 - Est-ce qu'on a tous une capacité à être un peu magnétiseur ?
21:24 Vous racontez l'expérience de l'orange.
21:28 C'est ça qu'il faut faire ? Prendre deux oranges, en magnétiser une et pas l'autre,
21:32 pour savoir si on est magnétiseur ?
21:34 - Pourquoi pas, mais je pense qu'on est tous, tout à l'heure,
21:37 c'est moi qui parlais de "on est tous pianistes".
21:40 J'ai écrit dans le livre "On est tous pianistes, on est tous peintres".
21:43 Il suffit de prendre un pinceau et...
21:45 Mais il y a très peu de Rembrandt et il y a très peu de Mozart.
21:48 Maintenant, je ne me considère pas comme un virtuose,
21:52 mais on a tous la capacité de pouvoir soigner quelqu'un à un moment donné.
21:57 Et si on ressent cette envie-là, si on ressent l'envie de mettre la main
22:01 pour arrêter le sang et que le sang s'arrête, c'est pour dire.
22:04 - J'irais jusqu'à dire, et je crois que cette expérience, on l'a tous faite,
22:09 si un enfant s'est fait mal, rien que le fait de toucher l'endroit où il a eu mal...
22:15 - C'est ce que je viens de vous décrire. - Il se passe déjà quelque chose.
22:18 - Il se passe déjà quelque chose avec la volonté de retirer.
22:20 Avoir la volonté d'interagir sur le mal,
22:25 si on ressent le mal et la volonté d'interagir dessus, c'est gagné.
22:29 Donc on est tous capables de le faire.
22:30 - Les bouddhistes disent "l'attention guérie".
22:33 Le fait de porter attention à une partie du corps de l'autre...
22:37 - Soi-même. - Et soi-même, oui.
22:39 - On peut rien que... - Développe de l'énergie.
22:41 - Développer de l'énergie, c'est déjà dynamiser des phénomènes naturels d'auto-guérison
22:45 qui sont présents, mais qui sont... et là, se bloquer à un moment donné.
22:49 - Soi-même, on peut déjà poser sa main sur l'endroit où on a mal, et rien que ça, ça va...
22:53 - On fait, instinctivement, souvent. - Souvent, on le fait.
22:56 Et l'intention, je voudrais donner cet exemple-là, si vous le permettez,
23:01 le bar hors de feu, ici en Occident, implore soit une religion quelle qu'elle soit,
23:09 on a des bars hors de feu sous toutes les latitudes, on en a en Inde, en Afrique noire, au Maghreb,
23:16 et ils n'emploient pas les mêmes mots, ils n'ont que la même intention.
23:20 - Merci en tout cas, Robert Martin, ça s'appelle "Flic guérisseur".
23:23 C'est aux éditions "Mama édition", si vous avez envie d'en savoir plus.
23:28 Merci beaucoup, Simon Broussel. - Merci, merci de m'accueillir.
23:31 - On vous souhaite à tous un excellent week-end, et on laisse la place à Alexandre Delovane.
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