histoire de lard TRAMPALLER
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TVTranscript
00:00 [Musique]
00:14 [Bruit de réaction]
00:15 Pardon, excusez-moi monseigneur, je suis en retard.
00:17 Ah non, mon père.
00:18 Oui, oui, oui, c'est le père de Björn, voilà c'est ça.
00:20 Bon, bien.
00:21 Mais bien, chers frères, mais bien, chères sœurs, nous sommes réunis ici ce soir
00:27 pour dire un dernier sens à Dieu à Petrus Ferraton, qui est parti rejoindre son créateur.
00:34 Qui, cela dit en passant, ne va pas le reconnaître.
00:37 Ah oui, l'ange, il a pris un sérieux coup, il a les ailes qui touchent la piste.
00:41 Bonsoir, nous allons illustrer pour vous l'expression tremballer.
00:46 Petrus, la dernière fois que tu poussas les portes de cette église...
00:51 Hormis ce soir, bien sûr.
00:53 C'était pour ton baptême.
00:55 Mais Dieu, dans sa grande mensuétude...
00:59 Et qu'a dit Dieu dans sa grande mensuétude ?
01:01 Qu'est-ce qu'a dit Dieu ? Qu'est-ce qu'a dit Dieu ?
01:03 Qu'est-ce qu'a dit ?
01:04 Dieu a dit "tous les morts sont de chics".
01:07 T'es pas...
01:08 Voilà.
01:09 Donc, donc, toi, mon Petrus, qui étais une tête de con,
01:15 seule ceux qui ne te connaissaient pas auraient pu dire du bien de toi.
01:22 D'ailleurs, ta famille souhaite garder le silence.
01:26 Aujourd'hui, c'est tout à leur honneur.
01:28 Pour ne pas salir ta mémoire ?
01:30 Bien évidemment.
01:31 Bien, nous allons dans un petit florilège de ces phrases que tu aimais à employer chaque jour
01:39 et qui vont te illustrer et égayer ton quotidien.
01:44 Quelles étaient-elles celles ?
01:47 Pas plus haut que le bord, que j'enlicherais pas mieux que Jean Perret, sapré fumier.
01:52 D'ailleurs, en omélie, à la fin de ta vie,
01:57 comme une rédemption, hospitaliser mon Petrus que tu futes,
02:02 lorsque l'infirmière vint à faire une prise de sang...
02:07 Elle pensait avoir piqué un pied de vigne.
02:09 Alors, alors, mais bien cher frère, mais bien cher soeur,
02:13 en hommage à notre regretté tête de con, trincon !
02:19 Prions.
02:20 Prions !
02:21 Prions.
02:22 Définition.
02:24 Tremper ses marchés en zigzag.
02:27 Je vous laisse faire une dernière bénédiction, mon père de couille.
02:31 Non, non, non, père de burbe.
02:34 Notez encore.
02:37 Comme l'a dit Kant, on te frappe une joue dans l'autre,
02:40 on te frappe le nez, que tendre !
02:45 Sous-titres par Jean Laflute
02:47 [Musique]