• il y a 7 mois
Un millier de policiers et gendarmes supplémentaires sont en train d'être déployés en Nouvelle-Calédonie, où la situation «reste très tendue», selon Gabriel Attal. Pillages, émeutes, incendies : depuis le début de l’insurrection des habitants s’organisent pour protéger leurs habitations.

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Transcription
00:00 Des bidons, des grillages, des palettes et planches de bois,
00:04 ces barricades de fortune ont été érigées par des groupes de résidents de quartiers européens
00:09 qui se présentent comme des voisins vigilants.
00:11 Nous avons contacté Michel, dont le prénom a été changé.
00:15 Il souhaite garder son anonymat car selon lui, tout le monde se connaît sur l'île.
00:19 Il nous explique le but de ces barrages.
00:22 On a mis en place des comités de vigilance par quartier.
00:26 C'est-à-dire que chaque rue a son comité de vigilance.
00:30 On a deux barrages aux deux extrémités.
00:32 Deux barrages qu'on a construits de manière quasi infranchissable par rapport à des véhicules béliers
00:37 pour se prémunir d'intrusions de véhicules, souvent véhicules volés,
00:42 pour venir dans les quartiers,
00:46 paquager les quartiers, mettre le feu aux habitations, aux véhicules, etc.
00:49 Depuis lundi, la police est submergée, les habitants se sentent délaissés,
00:53 alors l'idée des barricades leur est venue.
00:55 Les policiers ne vont pas à l'encontre de cette initiative, bien au contraire.
00:59 Les policiers sont de manière tacite, en accord avec notre action,
01:04 dans la mesure où ça les aide à maintenir un quadrillage de quartiers bouclés
01:10 et qui peuvent potentiellement rester un peu plus au calme,
01:13 le temps qu'ils sont eux affairés sur des points très très chauds.
01:16 Ces voisins vigilants collaborent donc avec certains policiers
01:20 qui leur ont donné des instructions à suivre
01:22 dans le cas où il y aurait une intrusion dans leur quartier.
01:26 [Musique]
01:30 [SILENCE]

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