Après le choc immense de l’attaque du convoi pénitentiaire hier au péage d’Incarville, l’heure était au recueillement aujourd’hui devant plusieurs établissements pénitentiaires. Une minute de silence en l’honneur des trois blessés et des deux victimes : deux pères de familles auxquels plusieurs proches ont tenu à rendre hommage.
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00:00Écoutez, j'étais ce matin à Paris la Santé avec les collègues, il est passé par cet établissement, il n'a pas fait parler plus que ça de lui.
00:06Effectivement, la maison d'arrêt d'Evreux, ce qu'évoquait votre collègue, c'est qu'il a essayé de se cirer des barreaux.
00:12On a également trouvé dans sa cellule un téléphone portable et la veille de l'extraction, les collègues avaient une consigne de passer plus régulièrement en service de nuit
00:21pour surveiller parce qu'on craignait quelque chose. Visiblement, cet individu, depuis qu'il était arrivé, on avait des survols de drones de l'établissement qui n'existaient pas sur Evreux.
00:28C'est les informations qu'on a reçues aujourd'hui. Donc, on voit bien qu'il y avait des faisceaux et tout à l'heure, j'entendais le niveau d'escorte.
00:35C'est vrai que c'est toujours facile, peut-être, de dire après que le niveau d'escorte n'était pas adapté.
00:40Nous, en tous les cas, on va le dire, le niveau d'escorte n'était pas adapté. Les escortes 3, au départ, étaient systématiquement accompagnées des forces de sécurité intérieure.
00:48Et nous, on veut que ça soit remis en place. C'est une demande forte qu'on a fait aujourd'hui au ministre.
00:53Et si les FSI ne sont pas en capacité de les accompagner, on a des équipes régionales d'intervention et de sécurité qui, eux, sont armés avec des armes différentes de ce qu'on peut avoir dans les pôles d'extraction judiciaire.
01:06Et on demande qu'à minima, les escortes 3 ne sortent plus aujourd'hui sans les FSI ou les ERIS.