• il y a 7 mois
Le couvre-feu est renouvelé ce mercredi soir et des renforts sont attendus dans les prochaines heures. Les autorités ont réclamé que l'état d'urgence soit décrété pour que l'armée puisse être mobilisée.

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Transcription
00:00 Il y a un couvre-feu qui avait été décrété il y a un peu moins de 24 heures maintenant.
00:04 Il n'a pas eu d'effet sur les émeutiers ces dernières heures, Fabien ?
00:07 Non, aucun effet.
00:09 Les habitants de Nouéa et son agglomération sont réunis dans une épaisse fumée
00:13 due au nombreux feux de la nuit,
00:15 plusieurs incendies et pièges de commerce, d'habitations, d'infrastructures publiques
00:19 dont des écoles ont ponctué cette deuxième nuit de violence.
00:21 Plusieurs quartiers des habitants ont même organisé des milices
00:24 afin de sécuriser les rues.
00:26 Le bilan de la nuit est lourd.
00:27 130 interpellations, plusieurs dizaines d'émeutiers placés en garde à vue
00:31 et une soixantaine de blessés parmi les forces de l'ordre.
00:33 Depuis ce matin, c'est la consternation.
00:37 Plusieurs files d'attente se forment devant les pharmacies, les stations-services,
00:40 les commerces encore ouverts, les rares encore ouverts.
00:43 Plusieurs axes routiers sont toujours coupés dans l'agglomération.
00:46 L'interdiction des rassemblements est maintenue à Nouéa, Dambéa, Païta et Mondor.
00:50 Le couvre-feu est renouvelé ce mercredi soir.
00:53 Des renforts de forces de l'ordre sont attendus dans les prochaines heures.
00:57 En même temps, la présidente de la Province Sud et ex-secrétaire d'État Sonia Baques
01:00 a annoncé avoir demandé au président de la République
01:03 de déclarer l'état d'urgence pour que l'armée soit mobilisée.

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