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Rencontre avec Guillaume Restes, le gardien de but du TFC, un pitchoun qui vaut dejà de l'or. Il pourrait être le gardien des bleus aux JO de Paris

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Sport
Transcription
00:00 C'est sûr, pouvoir représenter la ville aux Jeux olympiques, c'est quelque chose d'incroyable.
00:04 Et on va essayer de ramener une médaille, bien évidemment.
00:07 Guillaume Reste, 19 ans, gardien de buto Toulouse FC depuis 7 saisons.
00:20 J'ai commencé ici à 6 ans, international français en équipe de France Espoir.
00:25 Et voilà, devant vous aujourd'hui.
00:28 Le stadium, c'est tout pour moi.
00:31 Je suis né à quelques minutes d'ici.
00:33 J'ai toujours voulu jouer dans ce stadium, pour ce club, le TFC.
00:37 J'ai connu la montée en Ligue 1 dans les tribunes juste ici.
00:42 Donc j'ai eu l'envie de jouer à mon tour.
00:45 C'est un rêve qui se réalise.
00:47 Il faut savoir que j'ai commencé par le tennis quand même, avec papa à l'âge de 3 ans à Saint-Horence.
00:53 Après, mon père m'a dit qu'au niveau des émotions, c'était un peu compliqué pour moi.
00:57 Donc il m'a conseillé quand même d'aller vers le foot.
01:01 Là où je prenais le plus de plaisir, c'était sur le terrain de foot, à plonger, à faire des arrêts,
01:07 à marquer des buts aussi quand j'étais petit.
01:09 J'étais un bon attaquant.
01:11 Mais je me souviens dans les tournois un peu plus costauds, je me souviens notamment à Bordeaux,
01:16 qu'en finale, le coach m'a dit si je voulais aller au cage pour gagner.
01:20 Donc j'y suis allé, on a gagné. Et après, ça a suivi.
01:24 [Musique]
01:28 Bonjour !
01:30 C'est sûr que c'est un garçon qui avait un peu du mal à gérer ses émotions.
01:35 Je me souviens d'un tournoi en U12 où le coach m'appelle.
01:38 J'y étais pas, c'était à Marmande.
01:40 Il me dit "Dimitri, je ne sais pas ce qu'on fait avec Guillaume là, je pense que je le sors du tournoi
01:44 parce qu'il se retourne, à chaque fois qu'il prend un but, il tape dans ses poteaux."
01:47 Ils ont fini le tournoi sans gardien, avec un joueur dans les buts, parce que là c'était trop.
01:51 Et l'idée c'était qu'il puisse comprendre.
01:53 Donc on a dû travailler, trouver des moyens pour qu'il puisse apprendre à gérer ses émotions.
01:58 Il a aussi beaucoup bossé avec le prépa mental.
02:00 Et dès U12, il a commencé à travailler avec lui et c'est quelque chose qui lui a fait du bien.
02:05 Je pense que c'est pas que ma réussite aussi, c'est la réussite de tous les entraîneurs que j'ai eus
02:09 depuis que je suis arrivé au TFSC en U7.
02:12 La réussite de ma famille.
02:14 Mes parents ont tout fait pour que je sois bien.
02:16 J'ai toujours manqué de rien.
02:18 Donc c'est leur réussite aussi.
02:20 Et ouais, beaucoup de travail. Je savais que je pouvais y arriver.
02:23 Honnêtement, je ne savais pas que j'allais y arriver aussi tôt.
02:26 Mais j'avais déjà confiance en moi et confiance en mes qualités.
02:30 Cette confiance, c'est drôle parce qu'il l'a toujours dégagé.
02:33 Une fois, il devait être en U13, et il me dit "Dimitri, il faut que je me dépêche, j'ai 13 ans.
02:38 Alban, la première fois qu'il a joué, il a 16 ans. Il ne me reste que 3 ans pour jouer."
02:42 Mais il a toujours eu cette forte personnalité qui fait que des fois on se disait
02:46 "Peut-être qu'il fait le beau ou quoi."
02:49 Mais pas du tout. C'est juste qu'il a envie de travailler, mais qu'il a confiance en lui.
02:53 Et il est sûr qu'avec le travail, il peut aller loin.
02:56 Je suis né à Toulouse, toute ma famille est à Toulouse.
03:01 J'ai commencé très très vite ici.
03:03 Donc en vrai, c'était une évidence.
03:05 Je ne sais pas si c'est ça qui fait que.
03:07 Mais en tout cas, je pense que ça y aide beaucoup.
03:10 Tous les soirs, je vais faire les courses.
03:12 J'allais acheter une baguette de pain, une entrecôte chez le boucher ou des fruits.
03:19 Je me balade, tout est à côté de la maison.
03:22 Certaines personnes me demandent de temps en temps des photos.
03:24 Ça me fait plaisir, surtout quand c'est des enfants qui sont fans.
03:27 Quand je vois leur sourire.
03:29 Ils sont toujours très très polis, très très respectueux.
03:32 Donc c'est ça le plus important.
03:35 Guillaume, il le sait, le plus dur c'était d'arriver dans ce milieu.
03:41 Très haut niveau, de savoir qu'est-ce qu'on va apporter à cette équipe.
03:45 C'est surtout gagner la confiance de tes défenseurs, de ton équipe.
03:48 Et ça a été très rapide.
03:49 Moi je lui souhaite.
03:56 Il sait ce qu'il faut faire.
03:58 Mais surtout j'espère qu'il sait ce qu'il ne faut pas faire.
04:00 Toujours avoir les deux pieds là.
04:02 Savoir d'où on vient.
04:04 Et continuer.
04:05 Je ne veux pas l'enflammer.
04:06 Mais dès le départ, il a de grosses similitudes avec Mike Magnan.
04:10 Avec une recherche de la perfection qui est très similaire.
04:13 Dans le travail et dans l'approche.
04:15 Pouvoir juste faire les JO, c'est quelque chose d'incroyable à faire.
04:24 Pourquoi pas aller chercher une médaille.
04:26 Ça peut être formidable pour l'équipe de France Olympique aussi.
04:30 Et ça ne peut m'apporter que du plus.
04:31 C'est depuis le début de la saison que je savais que j'allais porter cette flamme là.
04:36 C'est quelque chose d'incroyable.
04:38 Et voilà, toute ma famille sera présente.
04:41 Tous mes petits cousins seront là pour me regarder.
04:43 Et c'est que du top.
04:46 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
04:50 Une vidéo par Nathalie Chaudière
04:53 Une vidéo par Nathalie Chaudière

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