Les Vraies Voix qui font rouler la Citoyennes avec Aurélie GROS, Stéphane PELLET , Noël Diamant-Berger, Sylvain, Anthony Martins Misse, Marie Furrick, Bernard Defevbre
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##LES_VRAIES_VOIX_CITOYENNES-2024-05-13##
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NewsTranscription
00:00 Voix qui font bouger la France, 19h20, les vraies voix citoyennes.
00:04 Aurélie Gros, Stéphane Pelé.
00:06 Citoyens mon patriot, rejoins le parti sans guillot.
00:12 (Cri de la foule)
00:14 Citoyens, citoyennes, on vous court !
00:16 Des citoyens propres de nos îles, propres de nos enfants,
00:19 Pour l'honneur, pour servir, pour la gloire, nous avançons.
00:23 Je suis un citoyen ordinaire.
00:25 Citoyen, soldat, frère, père.
00:28 C'est mon devoir de citoyen.
00:30 Je vais récupérer.
00:32 Effectivement, nous avons des droits mais aussi des devoirs.
00:36 Et c'est bien d'en parler dans cette émission.
00:38 Tous les lundis, les vraies voix citoyennes avec Aurélie Gros et Stéphane Pelé,
00:42 co-président du G500, l'ONG Citoyenne.
00:45 Bonsoir mes amis, comment ça va ?
00:47 Bonsoir, à tous.
00:48 On est ravis de vous retrouver avec Philippe David.
00:51 Et ce soir, au sommaire de cette émission, en France,
00:54 on parle de 6 à 8% d'enfants atteints de troubles,
00:57 10, 40% des enfants, 10,
00:59 présentent donc plusieurs troubles des apprentissages.
01:02 Aucun enfant ne se lève le matin avec l'intention d'échouer.
01:05 Ensemble, explorons donc des solutions numériques et prouvées
01:08 pour améliorer le parcours scolaire des enfants dyslexiques,
01:10 en passant par les...
01:12 en dépassant bien sûr les idées reçues.
01:14 Noël Diamant-Berger sera avec nous, président de Fuso France.
01:18 On est ravis de l'accueillir.
01:20 En France, 1,7 million de personnes sont atteintes d'un trouble de la vision,
01:24 207 000 aveugles, 932 000 malvoyants moyens.
01:27 Seulement 10% des sites web et 6% des lits sont accessibles
01:30 aux personnes aveugles ou malvoyantes.
01:32 Parmi les films annuels, seuls 100 sur 500 sont audio décrits
01:36 et 4% des programmes TV seulement offrent cette option.
01:39 Face à l'accueil des premiers Jeux Paralympiques à Paris
01:41 du 28 août au 8 septembre, avec 4400 athlètes et 549 épreuves,
01:46 il devient crucial de renforcer la sensibilisation à l'accessibilité.
01:50 Nous invitez Anthony Martin-Smith de la Confédération française
01:54 pour la promotion sociale des aveugles et amblyopes.
01:56 Il est à nos côtés pour parler de ce beau projet avec Bernard Defevre,
02:00 président du CFPSAA et Marie Furic,
02:03 responsable d'accessibilité culture et numérique à l'AVH
02:06 et membre également de la commission sport de la CFPSAA.
02:11 On vous souhaite la bienvenue, c'est les vraies voix citoyennes.
02:15 C'est un sujet, Aurélie Gros et Stéphane Pellet, important aujourd'hui,
02:18 société inclusive, les associations citoyennes,
02:22 et c'est réellement du concret, Aurélie.
02:25 Oui, c'est du concret, et d'ailleurs on est ravis ce soir
02:29 d'accueillir Noël Diamantberger de Fuso France,
02:32 parce qu'on parle peu des troubles dys, les enfants sont atteints,
02:36 souvent ils sont vus comme des enfants perturbateurs,
02:38 les enseignants ne sont pas forcément très bien formés.
02:41 Qu'on répète ce que ça veut dire.
02:42 Dyslexique, dysorthographique, dyscalculique.
02:47 Et ça fait souvent des enfants qui vont vers l'échec scolaire,
02:51 peut-être parce qu'ils ne sont pas repérés,
02:55 parce qu'il y a un manque de formation,
02:58 parce qu'on le sait, le système scolaire en France
03:00 voudrait que tout le monde rentre dans une case,
03:03 et il y a des enfants qui sont différents,
03:05 mais qui peuvent exploiter aussi cette différence pour réussir.
03:08 Et c'est ce que fait Fuso France,
03:11 puisqu'aujourd'hui ils accompagnent plus de 4000 enfants
03:14 qui se sont vus prescrire des ordinateurs pour aller à l'école,
03:17 mais des ordinateurs qui sont adaptés à leur handicap.
03:21 Et donc on est ravis Noël de vous avoir à nos côtés,
03:25 puisque vous êtes à Perpignan,
03:27 mais vous équipez toute la France quand même.
03:29 Racontez-nous un peu votre histoire,
03:32 et comment ça a démarré,
03:34 et quelle est la différence entre vos ordinateurs,
03:36 et peut-être ceux qu'on voit dans tous les cartables des élèves de France,
03:41 mais qui ne sont pas forcément adaptés ?
03:42 Bien sûr, alors en tout premier lieu, merci de m'accueillir.
03:47 On parle de personnes en situation de handicap,
03:50 on sait que 80% des handicaps sont invisibles,
03:54 et c'est un petit peu pour beaucoup d'enfants et de parents,
03:57 une double peine.
03:58 Le handicap qui est structurel,
04:01 et qui empêche une personne d'exécuter une tâche
04:03 qui est accessible et normale pour les autres,
04:06 et en plus le regard des autres,
04:08 qui n'est pas forcément averti,
04:11 c'est la double peine que vivent nos enfants à l'école.
04:14 Donc je précise que les troubles d'IS,
04:16 c'est une terminologie un peu ancienne,
04:18 on parle maintenant de troubles du neurodéveloppement,
04:21 qui sont des troubles structurels,
04:24 qui sont maintenant reconnus depuis plusieurs années
04:27 par la médecine internationale et la nomenclature.
04:30 Donc il y a les troubles de la communication,
04:34 tout ce qui est dysphasie,
04:38 pardon, des problèmes de phonation, de fluidité verbale,
04:43 vous avez les troubles de la coordination,
04:45 donc la famille des dyspraxies ou visio-spatiales ou non.
04:50 Vous avez aussi les troubles du déficit de l'attention,
04:54 avec ou sans hyperactivité,
04:55 et puis ce dont on parlait tout à l'heure,
04:58 les troubles spécifiques des apprentissages,
05:00 dyslexie, dysorthographie,
05:02 dyscalculie,
05:04 et une cinquième famille que sont les troubles du spectre de l'autisme.
05:08 Voilà, pour être plus cynique.
05:09 - On est d'accord qu'un enfant peut être atteint
05:11 de plusieurs de ces cas-là en même temps ?
05:15 - Tout à fait, et c'est d'autant plus le cas
05:18 qu'il existe une autre famille de troubles,
05:21 mais qui ne relève pas d'un diagnostic,
05:23 ce sont les enfants qu'on dit à haut potentiel,
05:25 et si certains d'entre eux sont des personnes
05:29 à haut potentiel harmonieuse,
05:32 il existe des enfants qui ont un fonctionnement
05:35 verbal de haut potentiel,
05:37 mais qui ont une motricité ou une dyslexie
05:40 qui vient à l'intérieur d'eux-mêmes
05:42 les freiner comme s'ils traînaient un boulet
05:47 avec un cerveau qui va à 200 à l'heure,
05:49 et puis une exécution ou une difficulté
05:52 d'automatiser le langage qui les freine.
05:55 Là, on est dans des situations encore plus complexes,
05:59 puisque l'enfant mettant en place des stratégies
06:02 de compensation d'une façon naturelle
06:05 va retarder malgré lui d'éventuels diagnostics.
06:09 - Et vous proposez un cartable numérique,
06:14 avant de nous dire comment vous les adaptez
06:16 aux différentes formes de troubles,
06:17 c'est quoi la différence entre un cartable numérique
06:21 et un ordinateur ?
06:22 Parce que c'est un produit bien spécifique.
06:25 - Tout à fait, déjà l'une des grandes spécificités
06:29 dans la formulation, c'est que pour nous,
06:31 un ordinateur est un geste médical.
06:34 Ça paraît surprenant pour la plupart des gens,
06:37 mais pour nous, l'ordinateur est là
06:39 pour compenser des troubles médicaux
06:42 qui ont été diagnostiqués,
06:43 comme des lunettes pour un aveugle
06:46 ou une chaise pour une personne paraplégique.
06:49 Et donc, avant tout, notre association
06:53 n'équipe des enfants que sur prescription
06:55 ou indication médicale.
06:57 Voilà, l'ordinateur est un geste médical.
06:59 Après, notre savoir-faire
07:01 et ce qu'on a identifié depuis que nous existons,
07:04 on a fêté ce week-end nos 10 ans,
07:06 c'est l'idée que les besoins d'un enfant
07:10 qui va à l'école avec un ordinateur
07:14 sont tout autres que l'adulte
07:17 qui va utiliser son ordinateur le soir
07:20 pour son confort, ou la secrétaire de direction,
07:23 ou le commercial.
07:25 Les besoins des adultes sont ce qu'ils sont
07:28 dans le monde du travail ou dans le monde privé.
07:30 Un enfant qui se retrouve dans une classe ordinaire
07:34 entouré de 23 autres, ou de 26 autres miroirs
07:38 qui, eux, ont des crayons et des papiers,
07:40 et qui, lui, a un ordinateur,
07:42 ça, ce sont des besoins très, très particuliers.
07:44 Et nous avons fait notre métier,
07:47 entre guillemets, d'identifier ces besoins particuliers.
07:50 Alors, parlez-y.
07:51 Non, non, et moi, j'ai plein de questions à vous poser.
07:53 Déjà, ce qui m'intéresse,
07:55 c'est de savoir combien d'enfants, aujourd'hui,
07:57 est-ce qu'on a une estimation d'enfants
07:58 qui sont non diagnostiqués à l'heure actuelle ?
08:01 Alors, les chiffres sont assez rares.
08:05 Concernant la dyslexie,
08:07 on sait que ça concerne à peu près
08:09 entre 8 et 10 % de la population.
08:11 Donc, vous voyez, une classe d'âge,
08:12 c'est à peu près 800 000 personnes.
08:14 Donc, ça fait 80 000 personnes.
08:16 Les autres chiffres ne sont pas disponibles.
08:19 Il y a clairement un sous-diagnostic
08:23 des enfants.
08:24 Les chiffres qui circulent,
08:27 c'est entre 2 et 3 élèves par classe,
08:30 concernés par ces troubles,
08:33 et qui devraient pouvoir bénéficier
08:35 d'outils de compensation comme l'ordinateur.
08:37 Et à quel âge, aujourd'hui ?
08:39 Alors, nous, on commence à équiper les enfants
08:42 à partir de 9-10 ans, en CM1-CM2.
08:45 C'est l'âge où ils ont suffisamment de maturité
08:47 pour maîtriser cet outil qui reste quand même complexe.
08:51 Pro-tôt, ce n'est pas la peine d'effrayer les enfants.
08:54 Et on a l'habitude de dire que les aménagements
08:57 les plus pertinents sont la bienveillance.
08:58 Voilà, à partir de 8-9 ans.
09:02 Ce qui est déjà compliqué puisque,
09:03 quand l'enfant est confronté à des troubles
09:07 comme la dyslexie,
09:08 et que les camarades ont commencé
09:10 leurs apprentissages à 6 ans,
09:13 c'est-à-dire 3 ans plus tôt,
09:14 ils ont déjà 3 ans de retard à rattraper
09:16 quand on arrive à libérer leur intelligence
09:19 avec cet outil qui va leur permettre
09:21 d'exprimer leur potentiel.
09:23 Alors que, jusqu'à présent,
09:26 ils ont été en difficulté,
09:28 ils ont manqué plusieurs années d'apprentissage.
09:31 Mais Noël Diamantberger,
09:32 qui est à l'origine du diagnostic de ces troubles ?
09:36 Dites, c'est plutôt les enseignants,
09:38 les parents, la famille, le médecin de famille ?
09:40 C'est qui ?
09:40 Alors, les choses ont un peu évolué.
09:43 Il y a de plus en plus d'enseignants
09:47 qui alertent parce qu'ils sont aux premières loges,
09:49 dès le CP, dès le CE1,
09:54 pour repérer des troubles.
09:56 Après, ça peut être la voisine, le commerçant,
09:58 la presse, les réseaux sociaux.
10:02 Je crois que la base,
10:04 c'est de bien comprendre,
10:06 et vous l'avez dit pour commencer cette émission,
10:08 en rappelant le slogan de notre association,
10:11 "Aucun enfant ne se lève le matin pour échouer
10:14 dans ce qu'il entreprend dans sa journée."
10:16 Donc, à partir du moment où l'enfant est en difficulté
10:19 dans l'exécution de tâches
10:20 qui semblent banales pour les autres,
10:22 il faut s'interroger, il faut se poser des questions,
10:25 se dire que ce n'est pas de la faute de l'enfant,
10:28 mais de la demande qui lui est faite,
10:30 parce que cette demande le met en situation de handicap.
10:33 Et c'est là que commence un long parcours,
10:36 et parfois chaotique,
10:37 qu'on appelle l'errance thérapeutique,
10:40 ou le parcours de soins,
10:42 qui est un parcours du combat battant,
10:43 puisque plusieurs professionnels sont concernés,
10:46 certains sont remboursés par la Sécurité sociale,
10:50 comme l'orthophonie ou l'orthopsie,
10:53 d'autres non, comme l'ergothérapie, la psychomotricité,
10:57 un test pour avoir un test de QI,
11:01 ça coûte 300-350 euros.
11:03 Donc, il y a déjà...
11:04 La plupart des familles n'ont pas accès à ce parcours de soins.
11:12 Donc, vous parliez d'enfants qui ne sont pas diagnostiqués,
11:16 c'est l'une des raisons.
11:18 L'autre raison de non-diagnostique,
11:21 c'est que les chiens ne font pas des chats,
11:24 et que souvent dans la famille,
11:25 l'un des deux parents se reconnaît dans les difficultés de l'enfant.
11:30 Comme il a connu ça quand il était enfant,
11:34 et que lui-même n'a pas forcément bénéficié de diagnostic,
11:38 il y a une espèce de normalité qui s'installe autour de la souffrance,
11:42 quotidienne que vit l'enfant à l'école.
11:44 Et on résume ça en disant, il n'est pas fait pour l'école,
11:47 il ira vite en apprentissage,
11:49 et il n'est pas fait pour aller à l'école.
11:50 C'était le discours qu'on a entendu jusqu'à présent,
11:54 jusqu'à ce que les neurosciences mettent en évidence ces troubles structurels,
11:58 et que des solutions comme l'outil numérique
12:00 viennent apporter des réponses et des possibilités
12:04 à l'enfant d'exprimer son potentiel malgré ses difficultés.
12:07 Noël Diamant, berger président de Fuso France,
12:09 vous ne bougez pas, on fait une petite pause.
12:11 On revient dans un instant,
12:12 parce qu'on a encore plein de questions à vous poser.
12:14 A tout de suite.
12:14 Et on espère bien faire bouger la France avec les vraies voies citoyennes.
12:22 Et il y a un gros travail qui est fait avec Aurélie Gros et Stéphane Pelé.
12:25 C'est l'occasion de revenir sur le G500.
12:28 Et l'importance pour ceux qui viennent de nous rejoindre
12:31 et qui ne connaîtraient pas cette ONG citoyenne,
12:34 c'est de parler de choses, en tout cas d'engagement
12:39 et de prise de position, d'association,
12:41 pour le bien-être de chacun d'entre nous.
12:44 Savez-vous que le 10 juin,
12:46 on espère en tous les cas vous proposer une émission spéciale
12:48 où on reviendra sur les fameuses 40 résolutions
12:50 qui ont été adoptées il y a un an au G500,
12:52 le fameux sommet citoyen.
12:53 Mais parmi les premières qui étaient votées majoritairement,
12:56 il y en a une que je partage ici ce soir,
12:59 parce que je pense que vous allez être quasiment tous d'accord.
13:02 On pourrait tout simplement changer l'article 1 de la Constitution.
13:06 La France est une république, une et indivisible,
13:09 décentralisée, tout ce que vous voulez, et inclusive.
13:13 Ce qui, à partir de là, inverserait totalement tout.
13:16 On considérait que tout doit être fait pour,
13:19 et pas à l'inverse, des exceptions.
13:21 On en parlera peut-être tout à l'heure,
13:22 les fameuses exceptions, droits d'auteur, etc.
13:25 Donc voilà la résolution qui est arrivée première.
13:27 Et on ne désespère pas d'avancer, d'avancer,
13:30 pour qu'à un moment, pourquoi pas la présidente de l'Assemblée nationale,
13:32 puisque ça relève un peu d'elle, l'initiative parlementaire,
13:35 se penche sur cette question.
13:36 - Je vote pour. On ne m'a pas demandé mon avis, mais on vote tous pour.
13:40 Noël Diamant-Berger est avec nous, président de Fuso France.
13:44 On est ravis de vous accueillir aujourd'hui.
13:47 On parle de tous ces enfants, on dit pudistes,
13:50 mais je ne sais plus comment on s'appelle.
13:51 Neuro, les enfants, neuro.
13:52 - Neuro atypique, c'est une bonne formulation.
13:55 - Neuro atypique, et on revient au Religros, justement, sur cet ordinateur.
13:59 Alors l'ordinateur, qui n'est pas l'ordinateur de M. Adam Tout-le-Monde,
14:03 est un ordinateur qui est accessible à tous ses enfants.
14:07 Et qu'est-ce qu'il a de particulier, cet ordinateur ?
14:09 - Alors déjà, il est solide,
14:12 parce que nos enfants ne sont pas forcément très à droit.
14:17 Il dispose de deux caméras, avec une caméra à côté clavier
14:22 qui permet à l'enfant de pouvoir photographier,
14:24 de scanner en classe des documents papiers,
14:28 parce qu'il y a encore beaucoup de papiers qui circulent en classe.
14:31 Donc à partir du moment où l'enfant est capable de transformer une feuille A4 en image,
14:36 et bien cette image, on peut l'importer dans un logiciel et la traiter,
14:41 la compléter, rajouter des réponses, rajouter des dessins.
14:44 Il dispose d'un stylet parce que l'écran est tactile.
14:48 On ne peut pas tout faire avec un clavier.
14:51 Un ordinateur avec un clavier, c'est une machine à écrire.
14:53 Et un ordinateur, pour qu'il soit utile à un enfant
14:57 dans toutes les matières, de 9 ans jusqu'à la terminale,
15:02 il doit être tactile.
15:03 L'enfant doit pouvoir tracer, dessiner, zoomer, naviguer avec ses doigts,
15:08 comme il a l'habitude de le faire sur un téléphone.
15:11 Donc voilà déjà les spécificités techniques.
15:13 Après, à l'intérieur, nous avons créé un environnement numérique
15:16 en mettant tout ce dont un enfant, un apprenant avait besoin.
15:21 Donc des logiciels pour apprendre à améliorer sa vitesse de frappe,
15:25 un logiciel de traitement texte avec des barres Studis,
15:32 qui sont des macros avec 70 outils,
15:36 qui permettent par exemple de poser des additions,
15:39 de créer des frises historiques,
15:40 de colorier les lignes de différentes couleurs
15:43 parce que l'œil suit mieux la ligne quand on a des problèmes de dyslexie.
15:49 Voilà, toute une suite de logiciels.
15:51 Ça a été la première partie du travail.
15:53 La deuxième partie du travail, et qui est aussi importante,
15:57 c'est que nos cartables numériques sont des ordinateurs de travail.
16:02 Donc on a mis dedans ce qu'il fallait pour travailler,
16:05 mais on a surtout enlevé tout le reste.
16:07 Parce que l'idée de cartables numériques,
16:10 c'est d'offrir à l'enfant une solution qui soit simple,
16:12 au maximum épurée pour simplifier la vie de l'enfant.
16:16 Donc on a enlevé tout ce qui relève de l'ordinateur pour consommer,
16:20 l'ordinateur pour jouer, l'ordinateur pour travailler,
16:23 l'ordinateur pour...
16:24 Voilà, maintenant il n'y a que les outils là-dessus.
16:27 Alors...
16:28 Un ordinateur de travail pour les enfants.
16:31 Absolument.
16:33 Sylvain, je crois, c'est papa.
16:35 Sylvain, oui, qui est papa d'un enfant
16:36 qui a fait appel à votre association Fuso France.
16:39 Bonsoir, Sylvain.
16:41 Bonjour et merci de m'accueillir.
16:43 Avec plaisir.
16:44 Bienvenue.
16:44 Qu'est-ce que l'association vous a apporté à vous et surtout à votre enfant ?
16:49 Alors déjà, de l'écoute.
16:51 Beaucoup d'écoute et beaucoup de réponses aux questions
16:55 grâce à une première visioconférence qui a été mise à notre disposition,
17:01 dans laquelle on a appris plein de choses.
17:03 Et donc cet ordinateur, ce cartable numérique,
17:06 comme M. Diamanderger le rappelle tout le temps,
17:11 permet à notre enfant, comment dire, de se sentir aidé.
17:17 Tout comme on porte des lunettes.
17:19 On a des problèmes de vue, on a des lunettes.
17:22 On a des problèmes de dysgraphie, d'autres troubles.
17:26 Et bien, il y a un ordinateur.
17:28 Donc il se sent vraiment accompagné, grâce à Fuso aussi.
17:34 Et aujourd'hui, sa scolarité s'est, j'imagine, améliorée ?
17:40 Alors là, il vit une scolarité tout à fait normale, on va dire,
17:45 mais avec un plafond de verre qui arrive,
17:50 comme M. Diamanderger le disait, de compensation.
17:54 Donc grâce à cet outil, en effet, il va pouvoir continuer une scolarité,
18:00 comme tous les autres enfants.
18:02 Là, il a des lunettes pour les mains.
18:04 - Ah oui. - Et quel âge a-t-il ?
18:07 - Il est pas sur ses 13 ans, il est en 5e.
18:09 - Et il a depuis quand ce cartable numérique ?
18:13 - Il l'a reçu il n'y a pas longtemps.
18:14 Il est sur une phase d'apprentissage,
18:17 en vue d'une intégration totale pour la rentrée prochaine.
18:22 Donc il apprend vraiment à l'utiliser.
18:24 Il sent déjà, justement, cette différence d'aisance.
18:29 Et ce plafond de verre, en fait, qui tombe dans la double tâche
18:33 qui est demandée à des enfants atteints de tous ces troubles
18:37 dont M. Diamanderger a parlé,
18:39 qui sont de devoir écouter et produire en même temps.
18:42 Voilà ce qui est demandé de plus en plus aux enfants,
18:46 au fur et à mesure de la scolarité.
18:48 - Merci Sylvain de ce témoignage qui fait vraiment plaisir
18:51 parce qu'il montre que ça reste un parcours du combattant,
18:54 c'est un peu ce que M. Diamanderger a quand même indiqué.
18:57 Il faut quand même que l'enfant soit reconnu par son handicap,
19:01 il faut que l'académie accède à un matériel,
19:04 et c'est pas le cas souvent,
19:05 il y a des parcs de matériel qui ne correspondent pas du tout.
19:08 Et donc vous avez eu, vous, cette idée géniale
19:12 de même installer à Perpignan, de fournir partout en France.
19:15 Comment vous faites pour fonctionner ?
19:17 Qui vous aide ?
19:18 Et puis j'ai une petite sous-question,
19:20 quel est votre rapport avec les éditeurs ?
19:22 Vous savez, les éditeurs de manuels scolaires
19:24 qui souvent vous rendent la tâche encore plus difficile.
19:27 - Alors, je vais répondre.
19:31 Alors je vais répondre.
19:32 D'abord, sachez que pour nous, depuis le début,
19:35 la notion de cartable numérique va bien au-delà du matériel
19:38 et de son contenu dont j'ai déjà parlé.
19:41 Il y a trois piliers dans notre démarche,
19:44 et dans ce qu'on appelle un cartable numérique.
19:47 Il y a ce matériel et cet environnement numérique,
19:49 il y a la formation, nous formons les enfants.
19:53 Deux mamans de l'association qui se sont professionnalisées
19:57 ont créé un centre de formation spécialisé,
20:00 et nous avons un kit de découverte de notre cartable numérique
20:06 qui dure sept semaines,
20:08 et on apprend aux enfants les gestes
20:10 que vous-même dans vos usages du quotidien ne connaissez pas.
20:13 Et souvent les parents qui croient connaître l'informatique
20:16 sont scotchés parce qu'on montre aux enfants
20:19 la dictée vocale, le prédicteur de mots,
20:22 tout un tas de fonctionnalités que nous avons explorées.
20:26 Donc il y a cette formation.
20:28 Et puis il y a un accompagnement du quotidien.
20:30 Nos adhérents ont accès à une assistance téléphonique
20:35 qui fonctionne sept jours sur sept,
20:37 jusqu'à 21 heures le soir,
20:39 et ça c'est que du bénévolat.
20:40 On prend la main sur l'ordinateur,
20:42 on règle le problème qui s'est posé dans la journée,
20:45 on répond à la question qui a bloqué l'enfant,
20:47 parce que demain à 8 heures il y a école.
20:49 Et ça, il faut bien comprendre que
20:52 donner un enfant un ordinateur et le lâcher dans la nature,
20:55 c'est la meilleure garantie pour que trois mois plus tard,
20:58 au deuxième bug,
20:59 il se retrouve sur une étagère pour toujours.
21:02 On ne peut pas donner à une personne un outil aussi complexe
21:07 sans avoir une assistance.
21:09 Et c'est vrai que quand vous devez attendre 15 jours
21:12 une réponse d'un service SAV
21:15 ou le rendez-vous de la semaine suivante
21:17 du professionnel de santé qui vous suit,
21:20 pendant une semaine l'enfant est privé de son outil d'expression.
21:24 - Noël, juste vous le dire, le temps tourne,
21:27 on n'aura pas le temps d'aborder tout,
21:29 mais ma petite question sur les éditeurs.
21:31 - Alors, nous, on n'est pas du tout confrontés à ce problème,
21:35 puisque nous avons un partenariat avec une association
21:38 qui s'appelle Booking.lu,
21:39 qui applique en France le traité de Marrakech
21:42 qui date de 2012 et qui est lié entre 57 pays.
21:46 Et nos enfants, du fait que ce sont des personnes
21:50 en situation de handicap empêchées de lire ou d'écrire,
21:53 ont le droit d'avoir gratuitement une version PDF
21:57 de tout ouvrage édité en France dans les dix dernières années.
22:01 - Merci beaucoup Noël Diamant-Berger.
22:03 - On n'a pas eu le temps de parler de ma place dans ce monde,
22:06 mais on aura l'occasion d'en rediscuter
22:07 quand votre documentaire sortira,
22:10 parce qu'ils produisent un documentaire.
22:12 - Ah, très bien.
22:12 Et je vous invite à aller voir sur leur site internet,
22:15 c'est Fuso France, F-U-S-O France.
22:17 J'imagine que c'est ouvert aux dons.
22:20 Donc voilà, vous avez envie de faire une bonne action,
22:22 vous serez les bienvenus.
22:23 Merci mille fois d'avoir été avec nous.
22:25 Allez, on continue.
22:26 Dans un instant, on va vous parler des Jeux olympiques,
22:28 des paralympiques, avec un sujet très important
22:32 sur les malvoyants et les aveugles.
22:35 - Et on va pouvoir gagner des places, Cécile.
22:37 Alors il faut rester à l'écoute.
22:39 - Oui, on va vous offrir la joie
22:42 et la joie de faire plaisir et d'aider quelqu'un.
22:44 Et ça, c'est offert, bien entendu, par Sud Radio
22:47 et nos invités dans un instant.
22:50 À tout de suite.
22:50 Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France.
22:53 19h20, les vraies voix citoyennes.
22:56 Aurélie Gros, Stéphane Pelé.
22:58 Aurélie Gros, Stéphane Pelé, nos idoles avec Philippe David.
23:01 - Non, non, non.
23:02 - Bah oui, c'est important de le dire.
23:04 - Ah oui, j'ai leur poster dans ma chambre.
23:06 - Alors normalement, à ce moment-là, Philippe David chante.
23:09 - Oui.
23:09 - Non, non, non.
23:10 - Il faut que j'arrête de taper sur le micro.
23:12 - Non, il ne faut surtout pas demander à Philippe David de chanter.
23:16 - Parce que s'il chante, ensuite il mange.
23:18 - Oui, bah si.
23:19 - Il n'a rien à manger, alors je ne peux pas.
23:21 - Il n'en a pas parlé.
23:22 - Sur un sujet, même si on peut être gai, un sujet très sérieux.
23:27 En France, 1,7 million de personnes sont atteintes d'un trouble de vision.
23:31 On parle de 207 000 aveugles et 932 000 malvoyants moyens.
23:37 Avec nos invités, mon cher Philippe.
23:39 - Oui, avec nos invités qui sont Anthony Martin-Smith de la Confédération française
23:42 pour la promotion sociale des aveugles et amblyopes.
23:45 Marie Furic, responsable d'accessibilité culture et numérique à l'AVH.
23:49 Et membre également de la commission sport de la CFPSA.
23:52 Et Bernard Defevre, président de la CFPSA.
23:55 Pardon, Stéphane Pelé.
23:57 - Oh, je ne vais pas pouvoir répéter autant d'acronymes que vous à la minute.
24:00 - CFPSA, il faut prendre un peu le rythme, mais c'est bon.
24:02 - On va demander à nos invités de nous expliquer,
24:05 mais d'abord, quel honneur de recevoir, bien sûr,
24:08 une responsable de l'association Valentin Oui,
24:11 mais quand même un judoka, champion du monde, double médaillé, c'est ça ?
24:16 - On adore, à cette radio, qu'on reçoive.
24:18 - Moi, je suis sous bonne garde, là.
24:20 Je ne bouge pas à côté, j'ai peur.
24:21 - Qui tout à l'heure nous avait dit,
24:22 "je ne veux pas qu'on parle de mon palmarès",
24:24 mais bon, moi, je suis comme ça, on m'interdit de faire quelque chose,
24:26 je le fais quand même.
24:28 Bravo, merci.
24:28 Et je crois que ce soir, vous êtes là,
24:30 avec donc Marie Furic et avec Bernard Defevre,
24:33 pour, d'une certaine manière, lancer un appel.
24:35 Vous avez envie de dire quelque chose de fort
24:37 au moment des Jeux qui arrivent, Olympique et Paralympique.
24:40 Et puis, ça va s'accompagner d'une très, très belle action,
24:42 puisque je crois qu'on va pouvoir, les uns, les autres,
24:45 accompagner des personnes en situation de handicap
24:48 pour aller voir, assister, écouter,
24:51 avec toutes les formes de sensations possibles,
24:54 des épreuves des JO, c'est ça ?
24:55 - Exactement.
24:58 C'est l'objectif, un petit peu, de notre visite d'aujourd'hui.
25:00 Tout d'abord, merci de nous recevoir,
25:02 parce que ça met en lumière le handicap qu'on défend au quotidien.
25:05 Et puis, en plus, on peut parler d'un événement
25:06 qui va être, je pense, incroyable,
25:09 que sont les JO et JOP 2024.
25:12 Donc, en soi, nous, la CFPSA, aujourd'hui, on souhaite...
25:14 - C'est quoi, la CFPSA ?
25:15 - Ah oui, tout à fait, parce que c'est vrai que ça fait un peu...
25:17 - On le dit tellement bien !
25:18 - AVH, CFPSA, tout ça, c'est compliqué.
25:20 Donc, c'est une confédération qui rassemble un certain nombre d'associations.
25:23 Donc, ce sont des associations qui représentent des personnes mâles et non-voyantes.
25:27 Donc, il y a l'association Valentin Huy qui en est membre,
25:29 la Fédération des aveugles de France, Happy Deve, Voir Ensemble,
25:32 et d'autres.
25:33 On est à un peu plus d'une cinquantaine à faire partie de cette confédération.
25:36 Et on dit souvent qu'on est plus forts tous ensemble,
25:39 donc c'est pour ça que cette confédération a été aussi créée,
25:42 pour qu'on puisse représenter au mieux le handicap qu'on défend au quotidien.
25:46 Et dans ce cadre-là, c'est vrai que la CFPSA dispose d'un certain nombre de places
25:50 pour les JO et les JOP,
25:52 donc on s'est dit que c'était une belle opportunité
25:54 de faire connaître nos structures, de faire connaître le handicap,
25:57 que les gens aient moins peur d'approcher des personnes en situation de handicap visuel,
26:01 car ils sont, comme tout à chacun, des personnes totalement normales,
26:04 donc il n'y a pas de sujet.
26:05 Il ne faut pas hésiter à discuter et à échanger avec eux.
26:09 Et donc, via cette intervention, on veut vous faire gagner des places,
26:13 venez au jeu avec nous pour accompagner des personnes en situation de handicap visuel.
26:17 Alors Anthony, dites-nous un peu, d'abord,
26:20 qu'est-ce que vous avez sur le cœur au moment de ces JO ?
26:22 Beaucoup d'espoir, beaucoup d'espoir.
26:24 Ça démarre bien, j'aime bien cette phrase, merci.
26:27 Merci de nous accueillir aujourd'hui avec cette action qu'on a voulu mener
26:31 avec la CFPSA, ces membres que je ne suis pas,
26:36 je suis juste membre de la commission sport, au même titre que Marie.
26:39 Et c'est une commission qui a été initiée sous l'impulsion de Bernard Defeb,
26:45 le président et des présidents membres de la CFPSA,
26:49 pour dire, voilà, il y a plusieurs sujets sur ces jeux.
26:52 Moi, je dis, il y a beaucoup d'espoir.
26:54 C'est vrai que le constat, au départ, il parle quand même de quelque chose
26:58 d'un peu plus négatif, c'est-à-dire beaucoup d'inquiétude.
27:01 Et donc, cette commission, elle avait pour vocation,
27:03 et elle a toujours pour vocation, d'être très vigilante
27:06 sur la manière dont ces jeux vont être accessibles
27:10 aux handicaps que nous représentons, la déficience visuelle.
27:14 Et on a eu cette charge magnifique, je trouve,
27:18 que de pouvoir offrir des places aux personnes déficientes visuelles.
27:24 Mais la problématique de la déficience visuelle,
27:27 c'est l'autonomisation, la capacité de pouvoir se déplacer seul,
27:31 en parfaite autonomie et accessibilité sur des sites.
27:34 Et sécurité.
27:35 Et en sécurité, exactement.
27:37 Et donc, on s'est dit, il faudrait qu'on élargisse notre dispositif
27:42 pour aller chercher des accompagnateurs.
27:44 Et c'est pour ça que j'ai beaucoup d'espoir quand je vois ces jeux,
27:47 parce qu'on en parle, que ce soit les Jeux olympiques
27:50 et les Jeux paralympiques, on en parle, c'est une fête
27:53 qui se voudra être populaire.
27:55 Et dans populaire, il y a peuple, il n'y a pas quelque chose de négatif.
27:59 Et donc, c'est ça où, moi, je dis, il y a beaucoup d'espoir,
28:01 parce qu'on va peut-être enfin pouvoir changer de regard
28:04 sur quelque chose qui, au départ, n'est pas forcément très glorieux.
28:08 Alors, mon cher Anthony, moi, je propose qu'on lance le jeu.
28:11 Un jeu, oui. Alors, un jeu pour gagner des places,
28:13 pour aller aux Jeux olympiques et paralympiques.
28:15 Et en fait, on fait une bonne action, parce qu'on gagne une place,
28:18 mais on accompagne avec soi une personne malvoyante ou non-voyante.
28:23 Tiens, Cécile, un chiffre entre...
28:25 Ah, non, on va demander à...
28:27 Non, mais en fait, on va demander à nos invités.
28:29 Anthony, Martin Smith, un chiffre entre 0 et 10.
28:32 On a parlé des troubles 10, donc 10.
28:34 10 !
28:35 Ah, ça va pas mal !
28:37 C'est bon.
28:38 Et le dixième appel au 0826...
28:41 Il manque pas d'humour.
28:42 Au 0826-300-300.
28:43 On offre pour un couple,
28:44 et qu'un couple puisse accompagner une personne en situation de handicap.
28:47 Exactement, oui.
28:48 Oui, ça peut se vivre en famille.
28:49 Ça peut se vivre en famille aussi.
28:51 Même les enfants !
28:52 Bien sûr, et je pense surtout les enfants.
28:54 Si vous voulez emmener vos enfants découvrir les Jeux
28:56 et en même temps se confronter à une réalité
28:58 qui touche 2 millions de personnes,
29:00 Philippe, vous le disiez en propos au début,
29:02 voilà, ça part aussi de l'enfance.
29:05 Être confronté à la réalité, à la différence,
29:09 et aussi aux personnes âgées.
29:10 Les personnes âgées qui nous écoutent, d'ailleurs,
29:13 sachez que si vous êtes malvoyants,
29:14 on vous offre aussi des places d'office.
29:16 Allez, 0826-300-300,
29:19 dixième appel au standard pour vous en famille.
29:22 Il y a la possibilité de faire aussi une bonne action
29:24 et de vivre un moment incroyable tous ensemble.
29:27 Allez, c'est maintenant, Aude vous attend au standard.
29:29 Autre, c'est important aussi,
29:32 Bernard Defevre est avec nous.
29:34 Bonsoir, merci d'être avec nous.
29:36 C'est un enjeu important, forcément,
29:38 les JO paralympiques,
29:40 pour transmettre un message d'engagement
29:44 et surtout pour expliquer ce que disait Marie-Furie
29:46 tout à l'heure, il y a quelques instants.
29:47 Finalement, des gens en situation de handicap,
29:50 ou sont des gens totalement normaux,
29:52 et il faut qu'ils soient totalement inclus
29:55 dans la société d'aujourd'hui.
29:58 Oui, effectivement.
30:00 Merci de nous accueillir ce soir pour votre émission
30:04 que je trouve véritablement très intéressante.
30:07 Et je dirais que le sujet que vous avez abordé tout à l'heure
30:11 est tout à fait, non pas semblable,
30:13 mais il est rapprochant des préoccupations
30:17 de notre Confédération.
30:19 Certes, ces jeux olympiques et paralympiques
30:23 sont vraiment un événement pour tous les Français
30:26 et pour tous les citoyens des pays étrangers
30:28 qui vont venir à Paris et dans nos villes de province.
30:32 Mais pour les personnes déficientes visuelles,
30:34 c'est vraiment l'occasion de montrer
30:36 ce qu'elles sont en mesure de faire
30:38 en étant, je dirais, véritables acteurs
30:41 et en étant sportifs, déficients visuels,
30:44 et pour montrer leur capacité.
30:46 Et aussi pour les personnes qui sont spectatrices,
30:50 pourront apprécier les jeux,
30:54 les JO et les jeux paralympiques,
30:56 parce que, si vous voulez, les médias se sont mobilisés
31:01 pour qu'il y ait beaucoup d'informations
31:03 et qu'il y ait aussi la vocalisation
31:07 des différentes épreuves.
31:09 Et ça, c'est aussi un élément important
31:12 que soutient l'ACF-PSA, puisque l'ACF-PSA,
31:15 c'est un sigle un peu bizarre,
31:19 mais on va plutôt dire le collectif déficient visuel,
31:22 s'intéresse à toutes les questions
31:25 de la déficience visuelle,
31:27 je dirais, des premiers jours de la vie jusqu'au dernier jour.
31:30 Donc le jugé est large,
31:31 mais là, aujourd'hui, notre propos,
31:33 c'est véritablement, je dirais, les jeux.
31:36 Et pour nous, ce n'est pas un jeu, au contraire,
31:39 c'est une vitrine que l'on veut utiliser
31:42 pour montrer au public ce que la déficience visuelle
31:47 peut permettre ou ne permet pas.
31:48 Et tout à l'heure, Marie parlait de l'accessibilité en sécurité,
31:51 et oui, c'est tout à fait important pour nous,
31:55 mais je crois que beaucoup d'efforts ont été faits,
31:58 et espérons que l'accessibilité qui ont été mises en place
32:02 puisse continuer après les jeux.
32:04 Dans quel domaine on a fait, finalement,
32:06 Anthony ou Marie, le plus de progrès aujourd'hui sur ces sujets-là ?
32:09 Dans l'accessibilité.
32:11 Dans l'ignorance.
32:12 Oui.
32:13 [Rires]
32:14 Vous ne bouquez vraiment pas du bourre.
32:16 C'est pas mal.
32:17 Soyons positifs.
32:18 Marie est plus positive que moi, je la laisse.
32:19 Moi je suis beaucoup plus positive, oui, pour le coup.
32:21 Non, je pense que, certes,
32:23 aujourd'hui on ne peut pas dire que tout est accessible,
32:25 malheureusement, j'aimerais vous dire ça,
32:27 parce qu'on est en 2024 et que ce serait le discours à tenir.
32:29 C'est pas le cas.
32:30 Par contre, je pense quand même que
32:33 avec les diverses lois qui sont passées,
32:35 les diverses réglementations,
32:36 il y a eu des avancées qui ont été faites.
32:38 Le point sur l'accessibilité physique est assez ancré,
32:41 donc il y a beaucoup de progrès qui ont été faits,
32:42 beaucoup d'établissements se mettent dans le dispositif de mise en accès.
32:46 Par contre, le gros point aujourd'hui, je pense,
32:48 où il y a des choses à faire,
32:49 c'est dans le numérique.
32:50 Vous disiez 10%, mais en fait c'est moins.
32:52 C'est 2% des sites internet qui le sont accessibles,
32:55 donc c'est là-dessus qu'il va falloir progresser.
32:57 Et notamment des services publics, mais on va en reparler.
32:59 On fait une petite pause,
33:01 dans un instant on vous offrira encore des places
33:04 pour un beau geste et on est ravis de vous les offrir dans un instant.
33:07 A tout de suite.
33:08 Retour des vraies voix citoyennes
33:17 avec bien évidemment Cécile de Ménibus, Aurélie Gros, Stéphane Peulet.
33:21 Elle est là.
33:22 On vous fait gagner des places pour les Jeux Olympiques et Paralympiques.
33:26 Alors on a un premier gagnant qu'on va prendre dans quelques instants.
33:29 Et on fait un deuxième jeu, Cécile ?
33:31 Non, on prend déjà le gagnant en ligne.
33:34 Il n'est pas encore en ligne, on va le re-terminer.
33:36 Alors tiens, expliquez-nous,
33:37 pour quelles épreuves peut-on gagner des places, Marie Furic ?
33:39 Je rappelle que vous êtes responsable d'accessibilité culture et numérique
33:44 à l'AVH, l'association Valentin Huy et à la CFPSAA.
33:48 Confédération ?
33:49 Française pour la promotion sociale des aveugles et hommes biop.
33:54 Bravo, t'as gagné.
33:55 C'est pas difficile, je suis content de l'y lire.
33:58 Dans quels sports ?
34:01 Dans les sports, on va privilégier les sports paralympiques
34:05 puisque je pense que c'est important de mettre en valeur ce sport
34:07 et surtout d'encourager les gens à venir soutenir les athlètes para
34:11 qui méritent qu'on les mette en lumière et qu'on les fasse connaître plus.
34:16 Donc là, ce soir, on va faire gagner pour le parathlétisme.
34:19 Le parathlétisme, alors là, il y a tout le 100 mètres, le 200 mètres, les relais,
34:23 ça c'est génial le parathlétisme.
34:24 C'est top, c'est top.
34:25 C'est top en novembre, le parathlétisme.
34:26 Allez, c'est parti, on prend notre gagnant, il est calé, je vois David...
34:29 Ah non !
34:30 Non, on te dit non !
34:31 Notre jouet son nom qui s'inscrit sur l'écran.
34:32 C'est dans quel stade ?
34:33 C'est dans quel stade ?
34:34 C'est dans quel stade ?
34:35 C'est dans quel stade ?
34:36 C'est dans Stade de France, il joue aux Paralympiques.
34:39 L'athlète sera au Stade de France, tout à fait.
34:41 D'accord, génial, c'est magnifique.
34:42 Allez, 0826 300 300, Katia de Haute-Garonne est avec nous.
34:46 Bonsoir Katia.
34:47 Bonsoir Katia.
34:48 Bonjour, bonjour tout le monde.
34:49 Vous appelez pourquoi, Katia, on ne sait pas vraiment.
34:52 J'appelais en fait pour les plages, j'ai entendu il y a quelques minutes qu'il fallait
35:00 vous appeler pour gagner des plages.
35:02 Exactement.
35:03 Et voilà, j'ai mon homme qui a une rétinopathie pimentaire et mes enfants qui sont musulmans.
35:09 Donc voilà, je vous ai tout dit.
35:11 Ah oui, effectivement.
35:12 Vous êtes rêvée.
35:13 Alors, Anthony et Marie, vous avez combien d'enfants ?
35:18 Deux.
35:19 J'ai trois enfants.
35:20 Trois enfants.
35:21 Est-ce qu'on peut lui offrir cinq places ?
35:22 Oui, oui.
35:23 Cinq places, comme ça vous allez être…
35:24 Je me remets à Marie.
35:25 Oui, c'est Marie qui…
35:26 Est-ce que Bernard est d'accord ?
35:27 C'est Bernard qui décide.
35:28 Je suis tout à fait d'accord.
35:29 Ils sont tout à fait d'accord.
35:30 Bernard est d'accord.
35:31 Donc si le président a dit « ok, on peut y aller ».
35:34 On est super content de pouvoir vous offrir cinq places, en tout cas.
35:37 Sachez en plus que votre mari, comme tous les autres déficients visuels, sont prioritaires,
35:42 évidemment, sur ces places parce que c'est à eux qu'on doit les offrir.
35:44 Nous, ce qu'on a voulu sur cette action, c'est essayer de rapprocher les gens qui
35:49 ne sont pas concernés et qui voudraient se concerner, ou les gens qui sont concernés
35:52 d'un peu plus de loin ou même de près à la déficience visuelle.
35:56 Et puis on a besoin d'accompagnateurs pour accompagner les bénéficiaires des places
36:01 sur les sites d'épreuves.
36:03 Donc vous pourrez vous occuper de votre mari et profiter.
36:06 En plus, ça fait des connaissances, c'est plutôt vachement bien.
36:10 Merci beaucoup Marie d'avoir joué avec nous.
36:12 Vous avez donc gagné cinq places, c'est 4 heures.
36:14 Et vous avez gagné, qu'est-ce que ça te passe pour les JO paralympiques ?
36:17 C'est bien parce qu'il y a tout en parathlétisme.
36:19 Il y a les malvoyants, les non-voyants, il y a les gens en ciel, les personnes en fauteuil roulant, etc.
36:24 C'est très spectaculaire.
36:25 Et quand je vois personnellement les temps qu'ils font, notamment en sprint,
36:28 c'est incroyable.
36:29 C'est incroyable quand on voit qu'ils sortent des trucs comme 50 secondes ou 52 secondes au 400 mètres.
36:33 Pour des personnes qui n'ont pas de jambes, c'est fabuleux.
36:36 C'est des prouesses incroyables.
36:37 Non mais c'est fou.
36:38 Alors moi, j'ai deux marathons de Paris, je les ai vus, j'ai halluciné.
36:41 Je suis fan, je suis over fan de tous ces grands.
36:45 Ce sont des artistes et surtout des grands athlètes.
36:49 Merci beaucoup Katia d'avoir joué avec nous.
36:51 Vous savez quoi, on va relancer.
36:53 Elle m'a raccroché au nez direct.
36:55 Merci, salut.
36:57 Vous savez, elle appelle de la Haute-Garonne et même les mémés aiment la Castagne du côté de Toulouse.
37:02 Je crois que c'est placé.
37:03 Elle est déjà dans sa voiture, elle arrive.
37:05 Allez, on relance un jeu. 0 826 300 300...
37:09 Tu as vu un autre chiffre ?
37:10 Allez, Marie, Marie, un chiffre entre...
37:11 7.
37:12 Le 7 ?
37:13 Ouais, ça c'est un bon chiffre.
37:14 Septième appel au standard pour gagner des places pour vous et votre famille,
37:18 pour accompagner bien sûr une personne en situation de handicap,
37:20 mais surtout aussi pour vivre tous ensemble un événement majeur.
37:24 En France, les JO, c'est ça qui est hallucinant.
37:28 0 826 300 300...
37:30 Allez, septième appel au standard.
37:32 On évoquait il y a quelques instants...
37:35 Vous vouliez, je crois, rebondir Stéphane Pelé.
37:38 Oui, moi je voulais lancer aussi un appel, un jeu.
37:40 Comment on pourrait faire que le métro soit bienveillant et accueillant ?
37:45 Le métro de Paris...
37:46 Vraiment, c'est un programme.
37:47 Donc un chiffre, on lit, 7 milliards.
37:50 Non, mais c'est quand même scandaleux, vous savez ça.
37:53 Il y a une campagne qui circule actuellement sur Internet un peu partout.
37:56 On voit tous les métros de France quasiment à Lille, à Lyon, à Bordeaux, à Marseille,
38:01 où on entend dans chacune des voitures l'annonce de la station où on se rend.
38:05 Il y en a une qui me plaît bien, c'est "Vieuxport, Vieuxport".
38:09 C'est une station qui se situe à Lyon, comme tout le monde le sait.
38:13 (rires)
38:15 Et donc, ces technologies-là, figurez-vous que pour le métro de Paris,
38:22 pendant les Jeux, alors qu'il y aura du public de partout,
38:25 donc en situation de handicap, ça ne fonctionne pas.
38:28 Il y a encore beaucoup de rames, il y a beaucoup de stations qui ne sont pas annoncées.
38:32 Alors que les Jeux, ça fait 100 ans, je crois qu'on les attend, c'est ça ?
38:35 Oui, 1925.
38:37 C'est un petit peu un coup de gueule, et puis je voulais quand même que vous nous disiez ce que vous en pensez,
38:41 Anthony, c'est ça ? Parce que vous avez aussi, vous aussi, cette cause à porter.
38:47 Oui, effectivement, on peut que s'étonner en 2024 de ne pas avoir l'intégralité de notre réseau urbain de transports en commun
38:57 qui est accessible pleinement, tant suivant la partie de vocalisation que suivant la partie de l'accessibilité physique.
39:05 Évidemment, après, on peut aussi entendre qu'il y a des enjeux qui sont économiques, qui sont politiques,
39:12 que ce n'est pas évident de changer un réseau aussi ancien que le nôtre,
39:15 qui est quand même l'un des plus vieux réseaux de transports en commun au monde à Paris, et le plus étendu.
39:20 Donc, moi, évidemment, de mon regard d'utilisateur, je suis scandalisé.
39:25 Après, avec un peu plus de recul, j'imagine que tout le monde essaye de faire son possible.
39:32 Peut-être pas son maximum, parce que je pense qu'on peut toujours réussir à faire plus,
39:36 mais en tout cas son possible pour que ça tende à s'inverser.
39:41 Donc, c'est là aussi où je dis qu'il y a un peu d'espoir.
39:43 Peut-être qu'avec ces Jeux paralympiques et ces Jeux olympiques, on va comprendre qu'il est important d'accueillir le monde,
39:49 et déjà en commençant par leur dire bonjour.
39:51 Il y a quand même une chose importante aussi, les sites internet, notamment des services publics, sont très mal adaptés.
39:57 Marie Furic.
39:58 Oui, tout à fait. C'est vrai que l'accessibilité numérique est un gros sujet, donc il y a très peu de sites qui le sont,
40:03 et on sait pourtant que l'outil numérique est un outil dont tout le monde a besoin aujourd'hui,
40:08 et encore plus les personnes en situation de handicap visuel, puisqu'elles ne disposent pas de tous les services,
40:13 donc le téléphone, l'ordinateur restent des moyens de communication très importants pour eux,
40:19 et c'est encore très très très en retard.
40:21 Donc, on lutte pour ça au quotidien avec nos associations, pour faire du lobbying, pour parler, pour expliquer,
40:25 mais ça reste encore un gros sujet qui n'est pas traité en priorité.
40:28 Allez, on repart au standard, au 0826 300 300, et cette fois-ci c'est David Henry qui est avec nous, bonsoir, merci.
40:35 Bordeaux, bonsoir.
40:37 Bonsoir à tous.
40:38 Comment ça va David Henry ?
40:40 Bah écoutez, ça va très bien, en plus j'ai rembouti ma voiture tout à l'heure, donc c'est une bonne nouvelle.
40:45 Bon, écoutez, sur ce point-là on peut rien faire, je peux vous envoyer Philippe David, mais je ne suis pas sûre qu'il réussisse cette approche.
40:52 Je crois que Marie-Pauvre prend des voitures.
40:54 C'était pas prévu, mais...
40:56 C'est donc la tournière.
40:58 J'apprends tout moi ce soir, c'est parti.
41:00 Donc, David Henry, vous avez envie d'aller voir les Jeux Paralympiques ?
41:05 Oui, avec grand plaisir, je trouve en plus vos initiatives fantastiques, et non, ça me ferait beaucoup plaisir,
41:12 et puis je trouve ça très bien, les Jeux Olympiques et Paralympiques, en plus les deux sont mis autant à l'honneur, et je trouve ça très bien.
41:19 Oui, ça c'est génial, et vous allez devoir et pouvoir aussi accompagner quelqu'un,
41:24 et comme ça c'est ce qu'on disait, ça nous donne la possibilité de découvrir de nouvelles personnes.
41:29 Vous allez y aller avec qui, David Henry ?
41:31 Euh... Je peux venir avec une personne ?
41:34 Ah bah oui, bien sûr, même plus si vous voulez, il n'y a pas de soucis.
41:37 Bah écoutez, je vais venir avec, je pense, ma mère ou ma sœur, je ne sais pas.
41:42 Et vous pouvez y aller avec votre soeur et votre mère.
41:45 Si vous voulez y aller avec les deux, on peut faire.
41:47 Avec la famille, ça peut être cool.
41:49 Oui, mais pas toute la famille non plus !
41:51 Non, non, mais si, trois places, c'est jouable.
41:58 Oui, oui, c'est bon.
41:59 Avec ma mère et ma sœur, très bien.
42:01 Et vous allez accompagner quelqu'un.
42:03 Ma mère, mes sœurs et mes soeurs, oui, vous voyez que je chante, et bah c'est fait.
42:06 Je m'en doutais.
42:07 Donc, David Henry, on l'attendait avec impatience.
42:09 Vous serez quatre pour aller voir Marie Furic, finalement, sur place.
42:14 Le paraplétisme.
42:15 Bravo, et peut-être un dernier mot ?
42:20 Je suis ravi.
42:21 Oui, j'attendais ça justement, de savoir si vous étiez content.
42:24 (Rires)
42:27 Je suis, tout le monde me harcèle pour passer, couper la voiture, enfin bon.
42:32 Attention, attention, si vous avez déjà eu un problème, on vous fait des gros bisous, David Henry.
42:37 Merci en tout cas d'avoir joué avec nous.
42:39 On est ravis que vous puissiez vivre cette expérience avec les Jeux Olympiques, les Paralympiques,
42:45 et surtout avec une personne en situation de handicap, Stéphane Pollet.
42:48 Non, mais simplement, Bernard Defebvre, du collectif, en 15 secondes, un message pour ces Jeux, peut-être ?
42:54 Alors, le message pour ces Jeux, c'est que dès que vous pourrez rencontrer une personne dépression visuelle
43:03 qui veut aller aux Jeux, qui se trouve en difficulté, n'hésitez pas à l'aider.
43:08 A l'aider ?
43:09 A l'aider, à dire "Bonjour, avez-vous besoin de mon aide ?"
43:14 Et ça, ça pourrait être utile.
43:16 C'est un très joli message, en tout cas, merci mille fois d'avoir été avec nous.
43:22 Merci beaucoup, Anthony Martin-Smith, merci beaucoup, Marie Furic, et merci Bernard Defebvre,
43:27 et merci beaucoup Aurélie Gros, et Stéphane Pollet.
43:30 Et lundi prochain, on refait gagner des places.
43:32 Et on refait gagner des places lundi prochain.
43:34 Allez, vous êtes abonnés pendant un mois.
43:36 Merci mille fois pour ces sujets passionnants, et si ça peut faire avancer à chaque fois, on est très heureux.
43:43 Philippe David, on se retrouve demain ?
43:45 Demain à 17h, dans quelques instants, Sud Radio à votre service.
43:48 Et après le flash, évidemment, on va parler rugby avec une journée de Top 14 exceptionnelle ce week-end,
43:53 avec notamment le Stade Français qui a repris la tête du Top 14 du Stade Khmelouzin, qui est en battant le Stade Français.
43:59 Et on félicite notre nouveau réalisateur Maxime, qu'on embrasse très fort, vous, bien entendu.
44:03 Et notre équipe des Vrais Voix.
44:05 Allez, on se retrouve à demain, passez une bonne soirée, salut !