En mai 1943, Ernst Kaltenbrunner, le nouveau chef de l'Office central de la sécurité du Reich, remet à Hitler un rapport qui décrit dans le détail l'organisation de la Résistance française. En effet, pendant la Seconde Guerre mondiale, la plupart des réseaux de la Résistance ont été infiltrés par des traîtres, les "V Man" (hommes de confiance) au service de l'occupant. Les Allemands avaient érigé la trahison en système et le recrutement de Français prêts à les renseigner était alors une de leurs priorités. Ce sont ces Français, dont le nombre est estimé entre 20 000 et 30 000, qui ont porté des coups terribles à la Résistance.
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00:00 Le rendez-vous s'était passé au bar Le Doyen sur les Champs-Elysées.
00:04 C'était en novembre 1940.
00:07 Je lui ai dit que j'étais d'accord pour travailler avec les Allemands.
00:10 Ils me versaient 2500 francs par mois.
00:14 J'étais jeune. J'étais attiré par l'ordre et l'espoir d'une justice et d'un idéal politique.
00:20 Mon âme a rencontré et compris celle du Führer. C'était comme deux âmes sœurs.
00:25 Après notre documentaire exclusif des traîtres dans la résistance, avec nos invités,
00:30 nous nous interrogerons sur les moyens mis en œuvre par les Allemands
00:33 pour tenter de porter des coups fatales à la résistance française.
00:37 Un documentaire suivi de débats d'oc' présenté par Jean-Pierre Gracien sur LCP et LCP.fr