L'avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani a été arrêtée à Tunis, samedi 11 mai, après des propos sarcastiques sur la situation du pays, une scène filmée par France 24 qui a été contraint de cesser son direct.
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00:00 Ce texte-là, il faut savoir qu'il n'est, d'après les associations,
00:04 il n'est utilisé que contre les opposants,
00:05 sachant que les personnes proches du régime produisent un tas de fake news,
00:09 y compris d'ailleurs un des collègues, mais plutôt proches du régime,
00:13 de Mme Dahmany a sorti une fake news il y a deux jours,
00:16 et il n'a pas été dérangé.
00:20 L'autre événement, qui s'est passé quasi simultanément,
00:23 parce qu'il n'y a pas eu que l'arrestation de Mme Dahmany,
00:25 il y a eu l'arrestation de deux autres journalistes
00:27 qui officient dans la même émission radio.
00:30 Si vous voulez, le chef d'édition, je ne sais pas comment vous l'appelez...
00:34 - On a un chef d'édition.
00:35 - La personne qui fait votre rôle, si vous voulez, le présentateur principal,
00:40 et un autre chroniqueur qui, lui, est plutôt sur un discours critique,
00:45 mais c'est quelqu'un de très pondéré, etc.
00:46 On est allé les cueillir un samedi soir, donc au même moment,
00:50 pour aussi, d'après ce que disent leurs avocats,
00:52 pour aussi des délits d'opinion, on les a arrêtés un samedi soir,
00:57 normalement le parquet travaille à minima,
01:00 on n'arrête pas les gens un samedi soir pour un délit d'opinion,
01:03 ils n'ont pas été convoqués, ils auraient pu être convoqués,
01:05 et ils ont été traînés, interrogés pendant cinq heures,
01:11 sur des positions critiques du régime,
01:14 sur des positions qu'ils ont prises,
01:16 des positions qui remontent à 2019.