Les coulisses et les secrets de France Inter - Documentaire - CMédiatique

  • il y a 4 mois
Ce documentaire explore l'histoire riche de France Inter, depuis sa création jusqu'à sa place actuelle dans le paysage médiatique français. Vous découvrirez les coulisses de la station, rencontrerez ses journalistes et animateurs emblématiques, et découvrirez les secrets de fabrication de ses émissions populaires.

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Transcript
00:00 *Musique*
00:05 C'est comme un monde dans le monde, c'est trop bien.
00:07 *Musique*
00:10 La radio du matin a une fonction basique qui est de donner l'heure.
00:14 8h01.
00:15 L'invité, il a pendu mon texte, l'invité, il a pendu mon texte.
00:18 Et ça défile.
00:20 Bon bah nous on est prêts, faut y aller.
00:22 *Musique*
00:23 Aujourd'hui dans Affaires Sensibles.
00:25 *Musique*
00:26 En réalité, on est comme une troupe de théâtre.
00:27 Je suis pas une machine de l'humour en fait.
00:29 Sinon je serais sur RTL.
00:31 L'impertinence, la politisation du propos.
00:34 Y'a encore des gens pour dire que les hommes ne participent pas aux tâches ménagères.
00:37 *Musique*
00:41 Tu notes qu'on a tous nos 10 000 pas dans la maison de la radio.
00:43 On parle de choses qui sont extrêmement préoccupantes.
00:46 Vous avez le droit de nous critiquer bien sûr, vous avez le droit de râler en écoutant.
00:49 C'est à la fois une maison qui est ouverte entièrement sur le monde
00:52 et qui contient le monde à l'intérieur.
00:54 Mais l'info qui jouera pas au buzz pour le plaisir du buzz.
00:57 *Musique*
00:58 C'est ici que vous la trouverez.
00:59 *Musique*
01:11 Vous écoutez France Inter, il est 5h.
01:13 *Musique*
01:15 - Ouais on verra parce que vu tout ce qui peut se passer entre temps.
01:19 - Ouais.
01:20 *Musique*
01:21 Depuis 4h du matin,
01:23 Nicolas Domorand rédige dans sa bulle les lancements de sa matinale.
01:27 *Musique*
01:28 Très concentré ouais.
01:30 Dans l'obscurité avec juste une petite lumière.
01:33 Ça va très vite de 7 à 10.
01:36 Donc les heures qui précèdent doivent être des heures de calme et de concentration.
01:42 Dans le bureau juste à côté,
01:45 Sonia De Villers prépare elle son interview de 7h50.
01:49 Le 7h50 c'est une parole extrêmement ramassée.
01:52 Il faut aller droit au but.
01:53 Et moi j'estime que je suis encore en phase d'apprentissage.
01:57 Que je suis une immense bavarde.
01:59 Donc là si tu veux.
02:00 Là on reçoit Sylvie Hoffman,
02:02 qui est une femme qui a une soixantaine d'années,
02:04 qui vient juste de prendre sa retraite,
02:06 qui a passé 40 ans comme infirmière cadre à l'hôpital Nord de Marseille.
02:10 Le rythme et le format radio c'est extrêmement important.
02:11 La durée en radio c'est primordial.
02:13 La pendule en radio c'est primordial.
02:15 On vit les yeux accrochés à une pendule.
02:18 *Musique*
02:18 Ça y est.
02:20 Encore 5 minutes avant le rush.
02:24 *Musique*
02:28 Mike t'as compris que Seb, la direction,
02:30 il manifeste avec les salariés ?
02:32 Ou juste il les amène ?
02:34 *Musique*
02:36 Alors moi je présente le journal de 7h30.
02:38 J'ai 12 minutes, je ne suis pas censé en faire plus.
02:42 Parce qu'après il y a un enchaînement de chroniques.
02:45 Oui c'est un ballet très réglé.
02:46 C'est vraiment du papier à musique la matinale.
02:49 Bonjour Nicolas Demorand.
02:50 Bonjour Mathilde Munoz.
02:52 France Inter 7h.
02:53 Le 7-10, la matinale de France Inter,
02:56 c'est tout simplement l'émission de radio la plus écoutée de France.
02:59 Plus de 4,5 millions de fidèles tous les matins.
03:02 Bienvenue sur Inter, Anaïs Feugas, bonjour.
03:05 La radio du matin a une fonction basique qui est de donner l'heure.
03:10 C'est pour ça qu'on dit 7h15, 7h07, 17h22, 8h12, etc.
03:15 Donc on accompagne aussi nos auditeurs
03:18 qui savent que quand Pierre Haski ouvre la bouche,
03:20 c'est l'heure de partir de la maison,
03:22 quand Clodaz, Kolovic démarre, etc.
03:24 Donc on a une fonction triviale qui est celle d'être une horloge parlante.
03:29 Le journal Alexis Morel, bonjour.
03:31 Bonjour Nicolas, bonjour à tous.
03:33 Une manif de salariés et de syndicalistes soutenus par leur direction.
03:38 Trois heures de direct, ponctuées de journaux, de chroniques et d'interviews.
03:43 On couvre effectivement un spectre extrêmement large
03:47 avec des moments d'accélération, des moments d'alentissement,
03:52 des moments où on peut s'installer, des moments où il y a moins de temps.
03:55 C'est une mécanique très particulière et une offre très particulière, très large.
04:00 Voilà, mais je pense que c'est ce qui fait la singularité de France Inter le matin.
04:04 Avant d'entrer sur le plateau, Sonia De Villers échange quelques minutes avec son invitée.
04:12 Alors l'interview, Sylvie, ça va très vite.
04:16 Franchement, l'idée, c'est on discute à bâton rompu.
04:19 Donc il ne faut pas vous mettre la pression sur rien.
04:22 Je la vois avant, on discute.
04:24 En fait, je lui donne un rythme.
04:26 Elle ne s'en rend pas compte, mais en réalité, je lui donne un rythme.
04:28 Il faut parler vite, il faut faire sortir ses réponses,
04:32 il faut voir comment elle réagit si je lui coupe la parole, etc.
04:34 Et en fait, elle ne s'en rend pas compte, mais elle est déjà dans le rythme de l'interview.
04:38 Et en fait, tu fais ça pendant dix minutes.
04:40 Tu n'as plus qu'à l'amener en studio et hop, on y va.
04:45 Ce métier merveilleux que vous avez adoré exercer, il détruit de l'intérieur.
04:50 Pourquoi il détruit de l'intérieur ?
04:52 Parce que c'est le plus beau métier du monde.
04:54 On aide les gens, on sauve des vies.
04:56 Mais comme vous le voyez dans le film, quand vous sauvez une vie, c'est magnifique.
05:00 Quand vous perdez une vie, vous sentez la vie qui s'en va et ça vous détruit de l'intérieur.
05:06 C'est un vrai moment de concentration extrême.
05:09 C'est-à-dire que moi, j'ai les yeux sur l'invité, la pendule, mon texte.
05:12 L'invité, la pendule, mon texte.
05:13 Mon texte, la pendule, l'invité.
05:15 L'invité, la pendule, mon texte.
05:17 Et ça défile à fond de train.
05:20 On va vous raccompagner.
05:21 Hop là !
05:22 C'est pour ça qu'on aime ce métier, pour rencontrer des gens comme ça.
05:26 Comment allez-vous ?
05:28 Un succès d'audience et une caisse de résonance unique dans le paysage radiophonique français.
05:33 C'est trop cool.
05:35 Quand on vient, c'est pour être écouté.
05:37 C'est la plus grosse matinale.
05:39 Donc c'est aussi simple que ça.
05:40 Il faut céder au principe de réalisme.
05:42 Ce matin-là, l'invité de Léa Salamé, c'est le très célèbre réalisateur James Cameron.
05:48 Boulanger, c'est quand même de faire événement.
05:50 Il faut avoir la bonne personne au bon moment.
05:52 On n'a pas de limite.
05:54 On se dit, Obama, il passait à Paris, il faut l'essayer.
05:56 Non, non, il faut tout essayer.
05:57 Du robot tueur de Terminator à la planète Pandora d'Avatar,
06:01 en passant par le naufrage spectaculaire de Titanic,
06:03 comment toutes ces idées qu'on voit ensuite dans vos films,
06:06 elles ont émergé dans l'enfance ?
06:08 Je n'aurais certainement pas pu imaginer m'asseoir ici.
06:11 Mais je n'aurais même pas pu m'imaginer que je me trouvais un jour ici,
06:14 dans ce studio, à échanger avec vous.
06:17 J'ai grandi dans un petit village, effectivement, au Canada,
06:21 où, disons, l'horizon était assez étroit,
06:23 mais l'imagination n'avait pas de limite.
06:25 Quand on a des moments comme ça, tu te dis,
06:27 OK, voilà, c'est pour ça que je me réveille le matin.
06:29 C'est pour ça qu'on bosse comme des chiens,
06:31 pour avoir un moment où le mec est tellement humble.
06:34 Alors là, vous allez assister au moment le plus important de la matinale.
06:40 Ça, c'est tous les matins, un petit oeuf.
06:42 Tu ne manges rien, tu prends un petit oeuf qu'il m'a cuit.
06:46 Dis-moi s'il est bien.
06:47 Tous les matins, je mets une note sur l'oeuf.
06:50 Et ensuite, mon petit carré de chocolat qu'il me ramène.
06:52 Je suis très, très bien traité.
06:53 C'est juste pour reconstituer les forces.
06:56 Tiens.
06:57 Là, c'est la trousse de secours.
07:01 Mon petit dej à 10 heures du mat après la matinale.
07:03 Voilà.
07:04 Merci.
07:07 Il est certainement l'une des voix les plus emblématiques,
07:10 les plus singulières de France Inter.
07:12 Moi, j'ai présenté le journal de 8 heures,
07:15 la revue de presse, le 13 heures, le 13/14, le téléphone sonne,
07:19 le 7 heures, le 6 heures, le 6 heures et demie,
07:21 le 7/9 du week-end.
07:23 Tout le temps, je suis à la maison.
07:26 Et celui qui connaît peut-être le mieux les méandres de la maison de la radio.
07:31 Oui, j'en connais tous les recoins.
07:34 Et je m'en lasse pas, c'est ça le principal.
07:37 Il ne faut pas dire du mal des gens ici parce que les couloirs sont ronds.
07:41 Donc on peut dire du mal de quelqu'un qu'on ne voit pas arriver, vous voyez ?
07:44 Ça, c'est... Il faut le savoir.
07:46 Plus de 30 ans qu'il déambule ici.
07:50 Entre ici, j'engoule.
07:54 Depuis 10 ans, Fabrice Drouel anime quotidiennement l'émission Affaires Sensibles.
08:00 Affaires Sensibles n'est pas une émission de faits divers.
08:02 C'est une émission qui va éclairer le présent
08:05 en allant explorer les allées du passé
08:07 et en trouvant et en traquant les résonances.
08:09 Donc finalement, c'est une émission d'histoire.
08:11 Bon, allons-y.
08:12 Dans l'ombre, assis sur les gradins, petite remontée.
08:16 Oui.
08:17 Et de l'Algérie d'antan,
08:19 cet étudiant-là ne pouvait pas soutenir Mai 68.
08:23 Souvent, je reviens deux, trois fois dessus.
08:24 Je dis, ah non, là, je vais peut-être dire raconte.
08:27 Là, je vais dire témoigne parce que j'ai dit raconte avant.
08:29 Donc c'est de la cosmétique, mais la cosmétique est importante.
08:32 Là, par exemple, assis sur les gradins,
08:34 je vais mettre trois petits points
08:36 parce que je ne vais pas baisser la voix.
08:38 Il ne faut pas que je la baisse ici.
08:39 Un timbre de voix unique
08:42 et un phrasé très travaillé.
08:45 La voix, moi, je n'ai pas grand-chose à dire sur la voix
08:47 parce que j'ai la voix que j'ai, tout simplement.
08:49 Je n'ai aucun mérite.
08:51 Après, il y a le ton, il y a la façon de découper les phrases.
08:53 Ça, c'est le résultat d'un travail, d'un savoir-faire.
08:55 Mais la voix, je ne peux pas...
08:58 Je peux capitaliser dessus
08:59 puisque manifestement, elle est confortable à écouter en radio.
09:02 Mais je n'ai aucun mérite.
09:03 - Il est temps d'aller réenchanter la France.
09:07 Bonjour tout le monde.
09:11 Est-ce que vous pouvez baisser la lumière, s'il vous plaît ?
09:13 Merci.
09:14 Une émission en direct, dans une ambiance feutrée.
09:17 - Bon, ben, nous, on est prêts.
09:19 Faut y aller.
09:20 Aujourd'hui, Fabrice Drouel signe sa 1301e émission d'Affaires Sensibles.
09:28 - Aujourd'hui dans Affaires Sensibles, Patrick Duisson.
09:33 Quand l'extrême droite murmure à l'oreille du président.
09:36 Un sens de la narration et du suspense.
09:39 Des archives rares.
09:41 - Monsieur le président de la République.
09:43 Et un réalisateur en régie, tel un chef d'orchestre.
09:48 Yves Montenay, l'actionnaire principal du journal,
09:51 alors en conflit ouvert avec le directeur de l'hebdomadaire, raconte.
09:54 - Ça me passionne.
09:56 Pour moi, la phrase, c'est une partition de musique.
09:59 Ce sont des notes.
10:00 Il faut donner un rythme.
10:02 Faire des ruptures, des accélérations, des silences.
10:05 Le silence est un langage, s'il est habité.
10:07 - Il ne peut pas soutenir mai 68.
10:08 Et lors des apparitions télévisées de Jean-Marie Le Pen,
10:11 il est toujours là, dans l'ombre, assis sur les gradeurs.
10:15 - Et ça, c'est passionnant.
10:16 Parce que quand on raconte une histoire qui est longue,
10:19 le challenge, c'est de garder l'auditeur.
10:22 Ce n'est pas si difficile au début, où on lui dit voilà,
10:25 on va raconter une histoire avec ces gens, je l'as.
10:28 C'est passionnant.
10:29 OK, on écoute, mais après, il faut tenir la distance.
10:31 C'est ça qui est important.
10:32 Tous les jours, ils sont plus de 900 000 auditeurs à écouter
10:36 religieusement les récits historiques de Fabrice Drouel.
10:39 - C'était Affaire sensible aujourd'hui.
10:42 Patrick Buisson, une émission que vous pouvez réécouter en podcast,
10:44 mais bien sûr, à la technique qu'aujourd'hui, il y avait Vincent Bessières.
10:47 Affaire sensible est aussi l'émission la plus écoutée en podcast
10:52 de la maison Radio France.
10:53 - Oui, ils sont stratosphériques.
10:55 On a plus de 6 millions de connexions par mois.
10:58 Ça s'explique puisque cette émission est à la taille mannequin d'un podcast.
11:04 Elle est faite pour ça.
11:05 C'est-à-dire que c'est une émission de contenu.
11:07 Donc, il faut être disponible.
11:10 Et on n'est jamais plus disponible qu'avec le podcast.
11:12 Le podcast, c'est ma radio quand je veux, où je veux et quand j'ai le temps.
11:15 Lui est l'un des derniers arrivés dans la maison France Inter.
11:27 J'ai l'impression d'être là depuis 10 ans.
11:28 C'est vrai que ça fait peu de temps, finalement, que je suis arrivé,
11:31 mais j'ai pris mes marques et je me suis bien adapté.
11:33 J'ai été bien accueilli.
11:33 Donc, je m'y plais.
11:36 Mathieu Noël, transfuge d'Europe 1 il y a un an et demi,
11:40 anime du lundi au vendredi de 16h à 17h l'émission Zoom Zoom Zen.
11:45 - Par rapport à Europe 1, ce qui est fou et moi, qui m'a tout de suite émerveillé,
11:49 c'est que c'était une radio qui a des auditeurs.
11:51 Et ça, c'était tellement nouveau pour moi que je ne m'en remets toujours pas.
11:55 Ça veut dire que tous les jours, je m'émerveille d'avoir des messages.
11:57 Et tout ça, on sent qu'on est écouté.
11:59 Et quand on bosse comme ça de 5h à 17h,
12:02 ça fait plaisir de voir qu'il y a des gens de l'autre côté du poste.
12:04 Son émission Zoom Zoom Zen va s'intéresser pendant une heure
12:09 à un mot qui marque l'actualité.
12:11 - C'est des mots comme ça qu'on entend, des expressions qui sont dans l'air du temps.
12:14 Ils sont dans la presse, dans les médias,
12:16 mais on ne sait pas toujours exactement ce que ça décrit.
12:18 Nous, on est là.
12:18 Zoom Zoom Zen est là pour vous expliquer de quoi il retourne.
12:23 - On peut avancer, Quentin ?
12:25 - Quentin, qu'est-ce qu'on fout ?
12:26 - J'arrive tout de suite.
12:27 - Ambiance.
12:28 - C'est toujours le même qu'on attend.
12:29 Une émission de bande.
12:31 - Vous simulez l'amitié, voilà ce que vous faites.
12:34 - Pas de l'amitié.
12:35 - Même tes grands acteurs.
12:36 Mêlant information, culture et humour.
12:39 - On n'est pas stressés.
12:43 Je crois que c'est parce qu'en fait,
12:44 il y a assez peu de filtres entre ce qui se passe dans le bureau
12:47 et ce qui se passe à l'antenne.
12:48 Ça, c'est une espèce de prolongement de l'énergie,
12:51 de ce qu'on se raconte, de ce qu'on se dit.
12:53 - L'autre, il fait son 7 à 8, là.
12:54 Vous comprenez, la rédaction en chef.
12:57 Oui, c'est bon, on a un retour.
13:02 - À suivre sur France Inter, Zoom, Zoom Zen,
13:04 bien sûr avec Mak et Noël.
13:05 Bonjour.
13:06 - Bonjour Fabrice.
13:07 Alors aujourd'hui...
13:08 - Bonjour Coral.
13:09 - Ah oui, c'est toujours Coral.
13:10 Vous l'avez en stéréo avec nous.
13:11 Aujourd'hui, on va parler Soft Power, Fabrice.
13:12 Zoom sur la chaîne préférée de Vladimir Poutine,
13:14 interdite d'émettre en France,
13:16 mais on la trouve quand même sur Internet, Russia Today.
13:19 Un invité, spécialiste du thème du jour.
13:23 Des chroniqueurs et humoristes pour assurer
13:25 la bonne ambiance autour de la table.
13:27 Une chaîne de télé qui fait peur.
13:32 Une chaîne partisane, une chaîne aux ordres,
13:34 une chaîne où la propagande n'est même plus subtile,
13:36 mais totalement décomplexée.
13:37 Comment, Manon ?
13:38 Non, passé news.
13:39 Passé news, ne mordez pas cette main qui jadis me nourrissait.
13:41 Non, RT.
13:43 - C'est le postulat de l'émission, c'est le cahier des charges,
13:45 donc il faut y aller.
13:46 Tous les jours, on essaye d'être drôle,
13:47 de mettre de l'esprit, au moins de sourire,
13:50 même quand le sujet ne s'y prête pas forcément.
13:52 Là, le sujet d'aujourd'hui, c'était pas le pire,
13:54 parce que sur la Russie, on pouvait quand même déconner sur Poutine.
13:56 Ca, captez-le bien, parce que c'est le moment le plus important.
14:01 Il est 17h sur France Inter.
14:06 Namaste au café.
14:17 Toujours des blagues un peu pourrines.
14:20 Ok, c'est parti.
14:22 Vous entendez ? Cette façon de parler...
14:24 Les habitudes d'écoute ont changé.
14:26 Alors France Inter s'adapte, investit dans le numérique
14:29 et multiplie les offres de podcasts.
14:32 Jamais il ne nous a...
14:34 Jamais il ne nous a...
14:35 Bon, parfois, il y a des petits problèmes d'addiction.
14:36 Voilà, il faut insister un peu.
14:38 Jamais il ne nous a laissés tomber.
14:40 Jamais il ne les a laissés tomber.
14:42 En 2019, l'or grand Besançon a créé et lancé son podcast "Les Odyssées".
14:47 Des récits radiophoniques historiques destinés aux enfants de 7 à 12 ans.
14:52 L'idée, c'est de raconter les grandes aventures de l'histoire.
14:54 Donc c'est des récits d'aventure qui sont transformés...
14:57 Non, des récits historiques, plutôt, qui sont transformés en récits d'aventure.
15:00 Et l'idée, c'est qu'on aille à peu près partout dans le monde et à toutes les époques.
15:04 Que ce soit à chaque fois des grands voyages.
15:06 Bienvenue dans la papeterie des Durand-Ruel.
15:08 Durand-Ruel.
15:09 C'est comme des dessins animés pour les oreilles.
15:11 Du coup, c'est hyper réalisé, il y a plein de bruitages.
15:15 J'avais vraiment envie qu'il y ait une sorte d'amplitude sonore de dingue.
15:18 Et qu'on les impressionne avec le son au maximum.
15:20 Qu'ils frissonnent, qu'ils soient ébahis.
15:22 Et du coup, pour ça, il faut essayer de tenter d'écrire des récits les plus dingues.
15:28 Enfin, on essaye quoi.
15:29 Là, on va dans le studio 591, on va enregistrer.
15:34 Journaliste comédienne, à l'énergie débordante et au débit survoltée.
15:39 Salut, bonjour.
15:40 L'or grand Besançon est à France Inter dans son élément.
15:44 On va passer par un couloir qui est un petit peu comme un couloir de science-fiction.
15:47 C'est comme un monde dans le monde, France Inter.
15:55 On peut passer une vie sans sortir, je ne sais pas comment dire.
15:58 C'est à la fois une maison qui est ouverte entièrement sur le monde
16:01 et qui contient le monde à l'intérieur.
16:03 Et ouais, ça rend très très fier.
16:05 Yahoo !
16:12 Sa vie est plus risquée que les montagnes de l'Himalaya.
16:14 Voici l'Odyssée de Paul Durand-Ruel, fou amoureux de peinture et peut-être,
16:18 oh oui, un pas photocourt.
16:20 C'était un premier passage.
16:22 - Ouais, on va la doubler ? - On la double.
16:24 Très bien, c'est entendu.
16:26 Est-ce que t'as des...
16:27 Chaque semaine, en studio avec son équipe,
16:29 Laure enregistre un nouvel épisode des Odyssées.
16:32 Le jour, la nuit, et les visites.
16:34 Le micro, c'est vraiment magique comme objet parce que ça magnifie la voix.
16:38 Mais tout le travail, en fait, où il faut donner de l'énergie,
16:40 il faut y aller parce qu'il faut, comme les gens vont rien voir,
16:42 il faut vraiment tout faire passer dans la voix.
16:44 Un sourire, une émotion, une inquiétude, une interrogation,
16:47 enfin, tout passe par un petit filet de voix.
16:50 Mais du coup, il faut à la fois donner, y aller,
16:52 et pas non plus trop donner parce que sinon,
16:54 l'auditeur peut être aussi un peu oppressé.
16:56 Donc c'est tout un jeu entre les deux.
16:58 Et du coup, Marion, j'y vais. Tu m'arrêtes, comme d'hab.
17:00 Il les a soutenues, nourries, levées, logées, accompagnées chez le dentiste.
17:05 Oui, bon, j'exagère un chouille.
17:06 En tout cas, il a été jusqu'aux États-Unis pour les faire connaître.
17:09 Trop bien, je veux bien qu'on la refasse.
17:11 Tu fais tout ?
17:12 Ouais, tu refais tout, ouais.
17:13 En bientôt cinq ans d'existence,
17:17 le podcast Les Odyssées cumule déjà plus de 36 millions d'écoutes.
17:21 Un succès colossal, une façon peut-être aussi de familiariser les plus jeunes
17:26 à la marque France Inter et espérer en faire les auditeurs de demain.
17:31 Ouais, trop bien.
17:33 C'est dans la boîte. It's in the box.
17:36 Bon, allez.
17:37 Après la matinale, c'est l'autre grand rendez-vous d'information quotidien
17:41 de la grille de France Inter.
17:42 Alors, on fait ça ?
17:43 Oui.
17:44 Le 18/20, présenté par Fabienne Sintès.
17:46 Ah, Gilbert Sète et Calais, mais pas le 2.
17:48 Non.
17:49 C'est l'actu international et l'actu sociétale et le lien entre les deux,
17:54 c'est moi, bonjour.
17:55 Deux heures d'émission et deux thématiques bien distinctes.
17:59 La première heure est consacrée à l'actualité.
18:02 La première heure est consacrée à l'actualité internationale.
18:06 C'est Un jour dans le monde.
18:08 45 minutes sur l'international, je ne suis pas sûre que ça existe ailleurs.
18:14 Moi, je ne suis pas spécialiste de l'étranger.
18:16 Je suis journaliste et je demande à comprendre.
18:18 Et c'est à ça que ça sert, Un jour dans le monde, en fait.
18:20 C'est de rendre intelligibles et intéressantes des choses qui sont compliquées.
18:25 Pour y parvenir, la rédaction s'appuie sur un wifi de journalistes installés
18:31 partout dans le monde.
18:32 L'Allemagne, bien sûr.
18:34 Grande Bretagne, évidemment.
18:35 Madagascar, Liban, en Espagne.
18:37 RDC, j'ai quelqu'un.
18:39 Je peux actionner à tout moment un journaliste présent sur place
18:43 et qui connaît la zone.
18:44 Ce n'est pas un envoyé spécial, c'est quelqu'un qui vit sur place.
18:47 C'est vachement intéressant, ça.
18:48 Mais c'est vraiment, c'est une richesse.
18:50 Tous les médias n'ont pas ça, quoi.
18:52 En tout cas, je pense, une liste aussi longue, je ne crois pas.
18:57 Ce soir, sur le plateau, il y aura Claude Guibbal, grand reporter,
19:01 tout juste de retour de la République démocratique du Congo.
19:04 Les enfants se voient bien.
19:06 Les enfants se voient bien, c'est fait.
19:07 Ah, parce qu'il fait... Non, mais il est lancé par...
19:09 J'étais à Goma, qui est aujourd'hui encerclé par les rebelles.
19:14 Et j'ai été ensuite à Kinshasa pour voir le président.
19:17 Je t'envoie le 4 à nettoyer.
19:19 C'est ça, le grand écart de ce 18-20, vraiment.
19:21 Hyper pointu la première heure, ça peut arriver.
19:24 Et la deuxième, on est dans la vie des gens.
19:28 La deuxième heure de l'émission, c'est le Téléphone sonne,
19:31 un programme mythique de France Inter créé en 1978.
19:35 Le format le plus simple, c'est finalement celui-là.
19:38 Il a 40 ans.
19:39 C'est des gens qui téléphonent, basiquement.
19:41 "Bonjour, Fabienne, voilà ce que j'ai à dire."
19:44 Et ça marche toujours, ce qui est quand même dingue.
19:47 18h, c'est bon, je suis là quand tu veux.
19:50 Allez, moi, je me casse. Au revoir, les amis.
19:52 [Musique]
19:58 Tu notes qu'on a tous nos 10 000 pas dans la maison de la radio.
20:00 [Musique]
20:02 Quand faut y aller.
20:03 [Musique]
20:04 Bonsoir, public aimé.
20:06 [Musique]
20:07 Moi, je suis prête.
20:08 France Inter, il est 18h.
20:10 [Musique]
20:16 Un jour dans le monde, un jour en République démocratique du Congo, ce soir.
20:20 Il est allongé sur le lit, les yeux figés, des bandages sur tout le corps,
20:24 les éclats d'obus lui ont traversé les reins et arraché la main.
20:27 Avant, on avait des blessures par balles.
20:29 Là, on parle des obus, des mines anti-char.
20:32 C'est des blessures très graves.
20:34 Il y a quelques jours, l'équipe du RIVB de Congo...
20:35 30 minutes sur la République démocratique du Congo à une heure de grande écoute.
20:39 Puisque ça, quand même, on parle de massacre.
20:41 C'est en tout cas les mots des Nations unies.
20:43 Un choix assumé, sans se préoccuper d'une éventuelle perte d'audience.
20:46 On parle de choses qui sont extrêmement préoccupantes.
20:48 Non, je pense que c'est comme d'habitude.
20:50 On va faire des choix éditoriaux qui ne vont pas être des choix forcément toujours mainstream.
20:56 Parce que si ce n'est pas le service public qui le fait, qui le fera ?
20:59 Le conflit au Congo qui a déjà fait plusieurs millions de morts, eh bien là,
21:02 si je vous emmène à Goma, il faut que vous l'entendiez.
21:04 Il faut que vous entendiez la détresse des gens.
21:06 Il ne faut pas simplement rester en studio.
21:08 Le reportage qui est quand même le cœur de notre métier,
21:11 encore plus aujourd'hui, à l'heure de l'intelligence artificielle,
21:14 il faut aller sur place.
21:15 Il faut vraiment aller sur place et ça, on peut encore le faire grâce à des émissions comme ça.
21:21 - Philippe, nous dans un instant, c'est le téléphone sonne,
21:23 on va parler de légalisation du cannabis.
21:25 Vous êtes très, très nombreux déjà aux standards et c'est tant mieux.
21:28 - Bonsoir.
21:31 - Oui, qu'est-ce que vous voulez dire ?
21:33 En face du studio, les standardistes reçoivent les appels des auditeurs.
21:37 - Ce ne serait pas forcément légalisé ou ça peut être de l'idéal ?
21:40 - Eh bien écoutez, je transmets ça.
21:41 Dans la régie, Philippe Lefebvure, le rédacteur en chef,
21:44 trie les appels et choisit les auditeurs qui passeront à l'antenne.
21:47 - Pierre Guadeloupe, il a appelé, il n'était pas là, c'est ça ?
21:50 - Mon souci, c'est de trouver le premier appel.
21:53 Il faut que le premier appel soit absolument… enfin, ouvre le débat.
21:55 Il ne peut pas être une question anglaise.
21:57 L'idéal, c'est un beau témoignage et c'est quelqu'un qui ouvre suffisamment la question.
22:02 Là, c'est clair que ça démarre très, très fort, le sujet.
22:05 Il y a beaucoup, beaucoup d'appels.
22:06 Là déjà, la première page est remplie, l'émission n'a pas commencé.
22:09 C'est un très bon sujet, mais on n'est pas surpris.
22:11 Ici, pas de clash ni de buzz, mais du temps, de l'écoute, du dialogue.
22:17 - Véronique Lapremière, c'est vous, soyez la bienvenue, bonsoir.
22:20 - Bonsoir Fabienne et bonsoir à tous vos invités et merci infiniment de prendre mon appel.
22:24 - Quand les gens téléphonent et qu'ils vous répondent "bonjour Fabienne",
22:27 moi j'ai l'impression qu'on a gagné là en fait.
22:29 Quand ils répondent "bonjour Fabienne", c'est que je suis dans la cuisine avec eux,
22:31 je suis en train d'éplucher en même temps que le légume et c'est exactement ça qu'on veut.
22:35 - Allez, ce sera le mot de la fin, je vous remercie tous pour vos très nombreux appels,
22:38 comme chaque soir. Merci de nous écouter, bonne soirée.
22:40 Avec nous sur France Inter, il est 20h.
22:42 - Ok, donc attendez, on va le refaire.
22:52 On reçoit plein de courriers d'auditeurs, les gens se demandent comment ça se passe,
22:56 cette colocation avec Doulip, ça fait quand même 15 jours déjà.
22:59 - J'arrive.
23:00 Dernière répétition à 2h du direct.
23:02 - Du coup, j'en profite là, je cherche quelqu'un qui voudrait bien habiter avec moi.
23:07 - Moi j'y serais bien allée, il y a quelques mois.
23:09 - Dis-le en français.
23:11 - J'y serais bien allée.
23:12 - Voilà.
23:13 - Vous m'avez dit.
23:14 - Ramène tout tes bêcherels, vraiment.
23:16 - Alors normalement, c'est drôle parce que c'est les loges de l'auditorium,
23:20 donc normalement t'as que des musiciens classiques et des gens qui font des vocalises.
23:24 Et le dimanche, t'as que des petits cons comme nous quoi.
23:26 Voilà, on réquisitionne un petit peu le lieu pour en faire une sorte de ZAD.
23:30 C'est la grande nouveauté de la saison sur France Inter.
23:34 L'émission "Le Grand Dimancheoir" présentée par Charline Vanhoenacker,
23:38 entourée de sa troupe d'humoristes.
23:40 - J'aime bien le mot de troupe parce qu'en réalité, on est comme une troupe de théâtre.
23:44 On se connaît depuis longtemps, depuis plus de 10 ans.
23:46 C'est un moment où on est ensemble et il y a une émulation qui se crée
23:49 parce qu'il y a quand même un peu d'excitation.
23:51 Et donc c'est dans ces moments-là qu'on trouve de nouvelles idées.
23:54 En réalité, comme c'est un travail créatif, jusqu'à temps qu'on soit à l'antenne,
23:58 il y a des idées qui jaillissent, donc pourquoi s'en priver ?
24:00 - Ah oui, oui, dans ma garde-robe, j'ai d'autres habits.
24:03 - C'est-à-dire ?
24:04 - Un T-shirt avec un loup dessus, après j'ai aussi un T-shirt avec une moto dessus,
24:07 et j'ai aussi un T-shirt avec un loup qui fait de la moto dessus.
24:09 - Désespérant, tu voulais le nouveau Paul Mirabelle ?
24:12 Eh bien t'as obtenu le nouveau Coluche.
24:14 - Avec un peu de chance, il va se pendre bien.
24:16 - Il n'y a aucune raison pour que ça se passe bien.
24:19 - Non.
24:20 Ici, le second degré est roi.
24:22 - C'est Emery qui est un petit peu notre petit Rossignol de France Inter.
24:26 Le nouveau Coluche, comme on l'appelle.
24:28 Il ne fait pas de moto, donc pour l'instant, on a bon espoir qu'il survive un peu.
24:32 - Je ne sais pas si c'était quelqu'un de bien, Coluche.
24:34 Parce que je pense que s'il était encore vivant, il serait de droite aujourd'hui, Coluche.
24:37 Hein, Ramzy ?
24:39 Si Coluche était encore vivant, il serait de droite, non ?
24:41 - Ah, il y a des chances, ouais.
24:42 - Ah, tu vois.
24:43 - On ne s'interdit rien dans cette émission.
24:45 - Si, on s'interdit, on équilibre.
24:47 - On équilibre, ouais.
24:48 - C'est vrai qu'on essaie de faire une vanne de gauche, une vanne d'extrême gauche.
24:51 Une vanne d'ultra gauche.
24:53 Pour vraiment avoir tout le panel du spectre politique.
24:56 - Le pluralisme.
24:57 - Le pluralisme.
24:58 - Ah oui, Laurence, c'est un mot que presque à nouveau inventé.
25:01 - Ça va comme ça, là ?
25:03 - Avec ça, ça va ?
25:04 - Ouais, super.
25:05 - Ça a toujours été un peu notre marque de fabrique.
25:07 C'est l'impertinence, la politisation du propos.
25:10 De jouer au contre-pouvoir.
25:12 - Je vais chauffer la salle.
25:13 - Ouais, ouais, ouais.
25:14 Bah, ce qui est le rôle de la caricature et de l'humour, de la satire politique,
25:17 c'est d'embêter ceux qui sont au pouvoir, ceux qui nous dominent, mais tous.
25:20 Mais gentiment, parce qu'on n'a jamais vu un humoriste déclencher une révolution.
25:25 Ça se saurait.
25:26 Donc ça fait peur à personne, c'est juste...
25:28 On chatouille les pieds comme ça, avec une épée en mousse.
25:30 Une émission en public et en direct.
25:34 Tournée dans le mythique studio 104 de la Maison de la Radio.
25:37 Jouée toujours à guichet fermé et avec beaucoup d'habitués.
25:41 - À tous les dimanches.
25:42 - Je sais pas, c'est l'espèce d'anti-déprime du dimanche soir.
25:47 Et je sais pas, une espèce de All-Star Game de l'humour français, ces temps-ci.
25:51 Et d'espaces politiques précieux.
25:53 Je viens du Tarn, du coup c'est exceptionnel, il y a un petit côté aussi pèlerinage d'être là.
25:57 - Tu peux ouvrir le Star Wars.
26:05 - Allons divertir le peuple, pour qu'il ne passe pas la révolution.
26:17 - Allez, c'est parti !
26:20 - Ouais !
26:22 - De toute façon, Johnny, même quand il était malade, il y allait.
26:25 - C'est parti pour le show, laissez passer la star.
26:28 - Allez, merde à tous, merde à tous.
26:30 - Je veux pas voir les individualités, je veux voir un groupe.
26:33 - En public et en direct du studio 104 de la Maison de la Radio de la Musique,
26:39 vous allez vivre le grand dimanche soir.
26:42 - Parce que c'est notre projet !
26:45 - Allez !
26:46 - C'est clairement, je dirais, un spectacle radiophonique.
26:57 C'est un show radio.
26:59 - Sarkozy avait parlé de nettoyer les cités au Karcher,
27:03 Macron parle de faire place nette,
27:05 et après il y a encore des gens pour dire que les hommes ne participent pas aux tâches ménagères.
27:11 - Il y a une affiche parmi les meilleurs humoristes de France.
27:15 - Je suis pas une machine de l'humour en fait, sinon je serais sur RTL.
27:19 Et affiché dans toutes les gares avec mes potes et leur sourire de droite,
27:22 écrit en gros "L'humour c'est nous !"
27:24 - Il y a un peu de théâtre, comme il y a 800 personnes dans la salle,
27:29 et qu'il y a pas mal de gens aussi qui regardent en vidéo,
27:31 pour eux, on joue un peu.
27:33 - Donc demain, dans l'heure des pros, on traite du réchauffement climatique.
27:36 - Et c'est quoi cette histoire ?
27:39 - Qu'est-ce qu'il fait Pascal Praud avec le dictionnaire ?
27:41 - Racaille, raquette, ramadan, raoute, rebeurre...
27:46 - Bah non ! Le réchauffement climatique, ça existe pas !
27:49 - Enfin c'est quoi ce dictionnaire, c'est pas le petit Robert ?
27:52 - Bah non, c'est le petit Robert Ménard !
27:54 - C'est vraiment un spectacle gratuit, offert par le service public tous les dimanches,
27:59 renouvelé de fond en poubelle toutes les semaines.
28:02 Paris, réussi. Les audiences de la CAS ont doublé par rapport à l'année dernière.
28:07 Plus de 1,4 million d'auditeurs tous les dimanches.
28:11 France Inter, toujours devant.
28:18 Seul en tête avec 7,2 millions de fidèles chaque jour.
28:22 Mais le média radio, dans son ensemble, lui, continue de perdre des auditeurs tous les ans.
28:28 Lutter contre cette érosion, un défi pour toutes les stations de radio.
28:33 Radio-Canada.
28:35 ♪ ♪ ♪

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